Nancy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article concerne la ville française. Pour les autres significations, voir Nancy (homonymie).
Panorama de la place Stanislas de Nancy
Panorama de la place Stanislas de Nancy
Nancy


« non inultus premor » ou « qui s'y frotte s'y pique »
Pays
drapeau de la France
     France
Région Lorraine Lorraine
Département Meurthe-et-Moselle(54) (préfecture)
Arrondissement Nancy (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 4 cantons
Code Insee 54395
Code postal 54000
Maire
Mandat en cours
André Rossinot (PR)
2008-2014
Intercommunalité Communauté urbaine
du Grand Nancy
(environ 270000 habitants)
Coordonnées
géographiques
48° 41′ 37″ Nord
         6° 11′ 05″ Est
/ 48.6936, 6.1846
Altitudes moyenne : 212 m
minimale : 188 m
maximale : 353 m
Superficie 1 501 ha = 15,01 km²
Population sans
doubles comptes
106 300 hab.
(2005)
Densité 7 022 hab./km²
Aire urbaine 410 508 hab.
Gentilé Nancéiens, Nancéiennes
Site www.mairie-nancy.fr
Carte de localisation de Nancy

Nancy est une ville française, préfecture du département de la Meurthe-et-Moselle (54). Ses habitants sont appelés Nancéiens ; on trouve aussi la variante Nancéens. Nancy était la capitale du duché de Lorraine indépendant, jusque 1766 (date du rattachement de la Lorraine à la France).

Sommaire

[modifier] Géographie

Vue sur la tour Thiers et la gare de Nancy
Vue sur la tour Thiers et la gare de Nancy

Nancy est située dans le nord-est de la France, entre plusieurs collines formant des petits plateaux boisés, dans une demi-cuvette sans ouverture à l'ouest vers Paris. Cette cuvette est traversée par différents cours d'eau qui n'occupent pas une position centrale dans la ville puisque la Meurthe marque la frontière est de la commune. Cette rivière n'est pas aménagée pour le transport fluvial et seul le canal de la Marne au Rhin (au gabarit Freycinet) qui lui est parallèle sur trente kilomètres permet un trafic fluvial de petit tonnage. Les cours d'eau nancéiens tendent aujourd'hui à redevenir des éléments attractifs vers lesquels se tourne la ville (ex. : jardin d'Eau dessiné par Alexandre Chemetoff).

Nancy possédait une valeur défensive géographique médiocre du fait de sa situation en 'cuvette'. Frouard (qui possédait d'ailleurs un château), avec sa position au point de confluence, ou Saint-Nicolas-de-Port par exemple, auraient sans doute été des choix géographiques plus stratégiques pour une place-forte ; mais lors de la création de la ville, le site de Nancy était une plaine au cœur du Duché de Lorraine permettant un développement urbain peu contraignant pour la capitale Lorraine.

[modifier] Lieux-dits et écarts

Beauregard, Boudonville, Buthégnemont, Haussonville, Haut-du-Lièvre, Saint-Nicolas, Saint-Jean, Saurupt, Trois-Maisons sont tous des lieux-dits et anciens faubourgs hors-les-murs intégrés à la ville au fur et à mesure de sa croissance et de son histoire. La ville se développe désormais à l'Est, dans le quartier dit des Rives de Meurthe, entre la Meurthe et le canal de la Marne au Rhin.

[modifier] Communes limitrophes

La commune de Nancy comptait 106 300 habitants au 1er juillet 2005. La communauté urbaine du Grand Nancy, créée en 1995 comptait 266 268 habitants au recensement de 1999. L'objectif de cette coopération est de faciliter et d'optimiser la gestion des projets urbains et périurbains.

Avec 34 420 habitants, Vandœuvre-lès-Nancy est la deuxième commune la plus peuplée de Meurthe-et-Moselle et donc le second pôle de l'agglomération. Viennent ensuite Villers-lès-Nancy (15 694 habitants) et Laxou (15 288 habitants), puis Saint-Max (10 939 habitants), Jarville-la-Malgrange (9 746 habitants), Maxéville (8 978 habitants), Tomblaine (7 717 habitants) et enfin Malzéville (7 712 habitants).

Les communes de la banlieue lointaine appartiennent à l'unité urbaine de Nancy. Avec 331 363 habitants, elle est la première de Lorraine et la 13e de France. L'aire urbaine de Nancy, plus étendue, compte 410 508 habitants. Elle est la deuxième de Lorraine après celle de Metz.

[modifier] Histoire

Place Stanislas en 1914

Bien que de nombreux sites préhistoriques aient été découverts sur les plateaux entourant la ville, le site historique de la ville ne semble pas avoir été vraiment occupé avant l'époque mérovingienne, vers la fin du VIIe siècle. On mentionne juste l'existence d'un gué sur la Meurthe au VIIIe siècle.

[modifier] Étymologie

La forme la plus ancienne connue de Nancy est la forme romanisée de son nom celtique (Nant). Dans l’antiquité gauloise puis romaine, Nancy est ainsi nommée : Nanceiacum (896).

Une autre trace écrite date du 29 avril 1073 (mention dans la charte de Pibon, évêque de Toul : « Olry, voué de Nancy » (« Odelrici advocati de Nanceio »).

Nanceiacum (896) n'est autre que Nantiacus = Nant-acus, ce qui implique une ancienne forme gauloise et celtique Nantiacos = Nant-acos ou bien Nantceton, Nantceto.

Nancy est donc d'origine celtique, comme le sont les noms de Nantiat (Haute-Vienne), Nanthiat (Dordogne), Nandy (Seine-et-Marne), Nançay (homonyme de Nancy) (Cher), Nangy (Haute-Savoie), Nance (Jura), Nances (Savoie), Nangis (Seine-et-Marne), Nangeville (Loiret), Nançois (Meuse).

François Falc'hun, (1901-1991), Professeur d'université, d'abord à Rennes, puis à Brest et Bernard Tanguy, son collaborateur, expliquent la signification de Nancy par le gaulois nant au double sens de « vallée », et de « rivière », « ruisseau », « torrent », ou « cours d’eau » - auquel s'ajoute le suffixe iacum[1].

On trouve aussi mention de la racine celtique nant = vallée, dans le nom d'un peuple gaulois habitant les vallées de montagnes, les Nantuates[2].

Dans la même famille de mots gaulois et celtiques proches, Pierre-Yves Lambert mentionne nantu = « rivière » et nanto = « ruisseau », dans son ouvrage La langue gauloise[3]. On retrouve aussi cette racine Nanto « vallée », « ruisseau », « rivière », « vallée contenant une rivière », dans Nanteuil, Nantua (Ain), Nant (Aveyron), Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs), Nans (Var), Les Nans (Jura).

Nancy est aussi proche de l'ancien gaulois an nantavia : « le lieu aux ruisseaux » qui évoluera en Lantages. En Savoie, certains ruisseaux ou petits torrents portent toujours le nom gaulois de nant. Par exemple : le nant Borrand, le nant de Marnaz, le nant des Charmilles. On retrouve la terminaison en cy du gaulois ceton, ceto = « bois », qui se transforma en ci-acum puis en cetum ou citum puis en cy, dans de nombreux noms de lieux français ou francophones d'origine celtique comme Bercy, Coucy, Raincy, Sancy, Mancy, Amancy, etc...[4].

Dans l'hypothèse où le suffixe de Nanceiacum correspondrait au rhabillage tardif en ciacum du gaulois ceton, qui se transforma au fil du temps en cy, Nancy signifierait : « la vallée » ou « la rivière boisée ». François Falc'hun écrit par ailleurs que Nantiacos = Nancy est un parfait synonyme de Nantacos = Nantey (Jura). Le suffixe iacum de Nanceiacum (896), peut aussi éventuellement signifier, dans une autre hypothèse, le pluriel de Nant. Dans ce cas, Nantiacos (Nant-acos) = Nantiacus (Nant-acus) = Nanceiacum = Nancy aurait la signification suivante : « les rivières », « le lieu aux rivières ». Nancy signifie donc très probablement soit « la vallée boisée contenant une rivière », soit « le lieu aux rivières » et en l'occurrence à Nancy, il s'agit d’« une demi-cuvette traversée par différents cours d'eau ».

[modifier] Naissance d'une ville

La naissance de Nancy est en fait liée à l'édification d'un château féodal, au cours du XIe siècle, par Gérard d'Alsace qui y fonde une petite cité qui deviendra la capitale du duché de Lorraine sous ses successeurs au XIe siècle. En 1218, au cours de la Guerre de Succession de Champagne, sous le règne du duc Thiébaud Ier, la ville est totalement incendiée par l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen. Elle sera reconstruite, agrandie et protégée par un nouveau château.

[modifier] Moyen-Âge

C'est lors de la bataille de Nancy, qui fut précédée par un siège, que Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, meurt en janvier 1477 face au duc René II à l'étang Saint-Jean[5]. René II est également considéré comme le premier duc bâtisseur : il fait reconstruire son Palais Ducal et fait ériger à côté l'église des Cordeliers ainsi qu'un lieu de culte à Notre-Dame de Bonsecours (notons également la construction d'une basilique gothique flamboyante à Saint-Nicolas-de-Port, d'où le duc est parti pour entamer la reconquête de sa capitale). Hieronimo Citoni créa la ville neuve de Nancy en 1596.

[modifier] Période Moderne

Stanislas Ier Leszczyński
Stanislas Ier Leszczyński

Sous les règnes des ducs Charles III et Léopold, la ville bénéficie de nombreuses extensions (ville neuve, cours Léopold…) et d'un rayonnement culturel sans précédent. Écarté du trône de Pologne, Stanislas Leszczyński, roi de Pologne et beau-père de Louis XV car marié à Marie Leszczyńska, reçoit le duché de Lorraine,cédée par les Habsbourgiens, à viager, en 1737 et le gouverne en monarque éclairé, le menant à son apogée, en plein siècle des lumières. Il crée en l'honneur du roi de France une place de belles proportions qui recevra plus tard son nom. À sa mort en 1766, le duché revient à la couronne de France.

  • Le 1er novembre 1749,le Roi de Pologne et Duc de Lorraine et Mme Infante tiennent sur les fonds baptismaux la fille du Comte De Bragelone. Source:Gazette de France publié par Théophraste Renaudot.

Nancy est le siège d'un évêché depuis 1778 correspondant au transfert de celui de Toul. La ville possède également une cour d'appel.

En août 1790, la ville fut l'objet d'une révolte militaire réprimée sévèrement par les troupes du marquis de Bouillé : le régiment des hussards de Lauzun chargea dans les rues de la ville. Cet événement, connu sous le nom "d'affaire de Nancy", fut le principal épisode de la période révolutionnaire à Nancy.

[modifier] XIXe ‑ XXe siècle

En 1871, la ville reste française tandis que l'Alsace et la Moselle, avec Strasbourg et Metz, sont rattachées à l'Allemagne par le traité de Francfort. Nancy connaît alors une période de prospérité et un nouvel âge d'or culturel. En effet, de nombreux optants (Alsaciens et Mosellans refusant la nationalité allemande) choisissent de s'y installer, parmi lesquels un grand nombre d'intellectuels et d'industriels. Nancy devient alors la principale ville de l'est de la France et sa population augmente de façon considérable passant de 50 000 habitants en 1870 à 120 000 en 1914. Mais avec l'annexion, Nancy devient un symbole et sombre, peu à peu, dans une crise nationaliste à partir de 1889 qui voit arriver dans les conseillers municipaux, sur les bancs de l'Assemblée des élus antisémites.

Ville de sidérurgie depuis les années 1880, Nancy se rêva aussi en ville charbonnière à la toute fin du XIXe siècle. Le projet, dû à l'impulsion de maîtres de forges (les Cavallier, de Lespinats, de Saintignon, Villain…), d'ingénieurs des Mines, de banquiers et d'hommes d’affaires locaux, restera cependant sans lendemains.

Autour de 1900, c'est de Nancy que part, en France, le mouvement mondialement connu de l'Art nouveau avec notamment l'École de Nancy dont les chefs de file sont Émile Gallé, Antonin Daum, Louis Majorelle, Victor Prouvé et Eugène Vallin.

Durant la Première Guerre mondiale, la ville a été menacée lors de la bataille du Grand Couronné. Elle a ensuite subi des bombardements par avions et zeppelins et également les tirs du « Gros Max » : une batterie de 380 mm modèle SKL/45 installée à 35 km de distance, dans le village de Hampont en Moselle annexée. Ces bombardements firent de gros dégâts matériels et causèrent la mort de 177 personnes.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la libération de Nancy de l'occupation allemande fut effectuée par la troisième armée américaine pendant la campagne de Lorraine en septembre 1944.

[modifier] Personnes célèbres nées à Nancy

La plupart des ducs de Lorraine dont François III de Lorraine (1708-1765), qui deviendra empereur des Romains sous le nom de François Ier, est née à Nancy. Celui-ci donnera naissance à la famille de Habsbourg-Lorraine. Tout comme Antoine Drouot (1774-1847), général de Napoléon, surnommé « le Sage de la Grande Armée », ou le maréchal Lyautey (1854-1934). Léopold Sigisbert Hugo (1773-1828) général d'Empire et père de Victor Hugo. On peut citer également Virginie Mauvais (1797-1892), institutrice, officier de l'Instruction publique, dite doyenne de l'Instruction publique.

La ville a également vu naître un certain nombre de personnalités artistiques :

[modifier] Autres personnalités liées à Nancy

[modifier] Héraldique

La ville de Nancy porte comme armoiries : « d'argent à la tige de chardon arrachée de sinople, fleurie de pourpre, chargée de deux feuilles piquantes au naturel ; au chef coupé d'un et parti de trois : au premier fascé d'argent et de gueules de huit pièces, au deuxième d'azur semé de fleurs de lys d'or brisé en chef d'un lambel de gueules, au troisième d'argent à la croix potencée d'or cantonnée de quatre croisettes du même, au quatrième d'or à quatre pals de gueules, au cinquième d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure cousue de gueules, au sixième d'azur au lion contourné d'or à la queue fourchue, armé, lampassé et couronné de gueules, au septième d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, au huitième d'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or aux deux bars adossés du même brochant sur le tout, sur le tout d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent ».

Le chardon, ainsi que la devise qui s'y réfère, « non inultus premor » (littéralement « on ne me touche pas avec impunité », et moins littéralement « qui s'y frotte s'y pique »[7]), est une allusion à la défaite de Charles le Téméraire à la Bataille de Nancy en 1477.

Le chef représente les armoiries des ducs de Lorraine à partir de 1538. On y trouve de gauche à droite et de haut en bas, les armes des royaumes de Hongrie, de Naples, de Jérusalem et d'Aragon, et des duchés d'Anjou, de Gueldre, de Juliers et de Bar. Au centre a été apposé le blason de la Lorraine.

On suspend généralement à l'écu les décorations reçues par la ville, dont la Légion d'honneur, qui lui fut décernée en octobre 1919.

[modifier] Démographie et statistiques

La ville, petite et densément peuplée (1 501 ha, 6 902 habitants au km²), s'est depuis longtemps développée en agglomération continue avec les communes voisines, le centre ne pouvant plus se développer davantage.

  • Commune de Nancy : 106 300 habitants au 1er juillet 2005.
  • L'agglomération Nancéienne : 330 000 habitants.
  • Communes de la communauté urbaine du Grand Nancy (vingt communes, 270 000 habitants).

Les communes de la CUGN sont considérées comme faisant partie quasi-intégrante de la ville ; les communes considérées comme banlieues lointaines étant le plus souvent celles n'ayant pas intégré la communauté urbaine. À noter que l'unité urbaine de Nancy est la première de Lorraine, et que l'aire urbaine de Nancy est la première de Lorraine avec 438 000 habitants en 2005 (source INSEE).

Nancy est la 5e ville universitaire française en terme de densité étudiante.

Par ailleurs Nancy fait partie d'une association appelée sillon Lorrain qui regroupe les principales villes et agglomération du nord au sud de la région Lorraine. Thionville et porte de France, Metz et la CA2M, Nancy et CUGN, Epinal en sont les membres. Cependant cette association n'a que tres peu d'influence sur la politique d'aménagement du territoire en Lorraine.


Évolution de la population de Nancy

Après 1962, la population de la commune décline rapidement, mais c'est plus un phénomène d'étalement urbain qu'un véritable déclin. Car parallèlement, la population de l'agglomération ne cesse de s'accroître, passant de 270 000 habitants en 1962 à 330 000 en 1999. La ville de Nancy reprends en démographie depuis 1982 passant de 96 000 à 110 000 en 2007 et le rythme va continuer avec l'effet TGV, les réhabilitations, Nancy devrait dépasser les 120 000 habitants vers 2015.

Le développement de l'automobile et l'élévation du niveau de vie des habitants, qui recherchent un habitat plus vaste, expliquent en partie cette déconcentration. Depuis une dizaine d'années, la ville s'efforce d'impulser un programme de logement sur les rares espaces disponibles, ce qui explique la légère reprise démographique.

Évolution de l'emploi salarié
Emplois salariés 1989 2000
Agriculture 538 698
Industrie 30 239 23 386
Construction 9 638 8 545
Commerce 19 424 20 680
Services 95 113 110 048
Totaux 154 952 163 357

En 1999, Nancy était considérée par l'INSEE comme centre naturel :

Avec plus de 20 000 entreprises, le tissu économique est essentiellement composé de PME-PMI sans qu'on puisse réellement parler de secteur industriel dominant. Elle a ainsi été relativement préservée des crises du textile, de l'industrie minière et de la sidérurgie qui ont successivement touché la région.

La zone d'emploi rassemble un total de 168 000 emplois (la plus importante zone d'emploi de Lorraine) et affiche un pourcentage d'emplois stables parmi les plus élevés en permettant à 88% des actifs résidents de trouver leur emploi sur place[8].

Avec 13 000 emplois métropolitains supérieurs, Nancy se classe au 14e rang des aires urbaines françaises. Elle apparaît particulièrement bien positionnée sur les domaines de l'information, de la recherche et des télécommunications.

[modifier] Administration

[modifier] Cantons

Nancy est divisée en quatre cantons
Canton Nb. hab. Conseiller général
canton de Nancy-Est 23 423 Dominique Olivier (PS)
canton de Nancy-Nord 24 863 Mathieu Klein (PS)
canton de Nancy-Ouest 32 138 Jean-François Husson (UMP)
canton de Nancy-Sud 23 181 Nicole Creusot (PS)

[modifier] Maires de Nancy


Hôtel de ville
Hôtel de ville
Le logo de la ville de Nancy utilise la police Bodoni, avec la patte du y final ayant subi une symétrie verticale.
Le logo de la ville de Nancy utilise la police Bodoni, avec la patte du y final ayant subi une symétrie verticale.

Maires du XXe siècle :

  • Hippolyte Maringer du 15 mai 1892 à 15 mai 1904
  • Ludovic Beauchet du 7 juillet 1904 à mai 1912
  • Joseph Laurent du 19 mai 1912 au 23 août 1914
  • Gustave Simon du 23 août 1914 au 7 décembre 1919
  • Henri Mengin du 10 décembre 1919 à mai 1925
  • Émile Devit du 17 mai 1925 à mai 1929
  • Marie-Joseph Malval du 19 mai 1929 au 13 mai 1933
  • Charles-Victor Noel du 18 juin au 15 décembre 1933
  • Camille Schmitt de décembre 1933 à septembre 1944
  • Jean Prouvé du 15 septembre 1944 au 18 mai 1945
  • Pierre Donzelot du 18 mai 1945 au 14 mars 1946
  • Henry Sirguey du 25 mars 1946 au 19 octobre 1947
  • Lionel Pellerin du 26 octobre 1947 au 10 mai 1953
  • Raymond Pinchard du 10 mai 1953 au 22 août 1961 (décédé)
  • Pierre Weber (divers Droite) du 9 septembre 1961 à 1969 (démissionnaire)
  • André Rosambert du 8 janvier 1970 au 12 février 1970
  • Marcel Martin (Centriste) du 17 février 1970 à mars 1977
  • Claude Coulais (UDF-PR) du 23 mars 1977 au 12 mars 1983
  • André Rossinot (UMP-Parti Radical) depuis le 12 mars 1983

[modifier] Jumelages

Le jumelage avec la ville du Pirée en Grèce a été abandonné pour cause d'arrêt des relations communes.

[modifier] Économie

Nancy est la deuxieme place financière de France[9] (elle possède entre autres les sièges « régionaux » de certaines banques françaises). Récemment, une Maison de la Finance vient d'ouvrir ses portes dans une partie du bâtiment de Saint-Gobain PAM.

Nancy est également le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Meurthe-et-Moselle qui gère le port de Frouard ainsi que de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Lorraine.

Nancy est le premier pôle de santé du Nord Est de la France[10] avec le CHRU (Centre hospitalier universitaire) installé sur le site de Brabois, l'Hôpital Central dans le centre de la ville ainsi que la maternité régionale. La ville ainsi que l'agglomération possèdent de nombreuses cliniques privées.

La ville abrite également le quotidien "L'Est Républicain", qui fait partie du groupe EBRA anciennement "Groupe Est Républicain" qui est le premier groupe de presse quotidienne régionale française.

Le technopôle de Nancy-Brabois situé sur la commune de Vandœuvre est l'un des plus importants du pays et l'un des 3 premiers aménagés avec ceux de Sophia Antipolis (Nice) et Meylan (Grenoble).

En 2007

  • Près de 300 entreprises y emploient plus de 15 000 personnes ;
  • Une centaine de laboratoires y abritent 2 500 chercheurs ;
  • Trois universités (INPL, Nancy-I et Nancy-II) comptent sur le site près de 20 000 étudiants.

[modifier] Tourisme et patrimoine

Nancy, classée ville d'art et d'histoire, possède un vaste secteur sauvegardé de 150 hectares qui correspondent au centre historique de la ville. Trois places (Stanislas, de la carrière et d'alliance) sont classées patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1983.

[modifier] Patrimoine civil

Porte de la Craffe
Porte de la Craffe

Relativement préservés par les siècles, les différents quartiers possèdent toujours une architecture et une ambiance caractéristique ainsi que les faubourgs environnants.

Les plus anciennes constructions de la ville, datent du haut Moyen Âge. La tour de la Commanderie Saint-Jean-du-Vieil-Aître datant du XIIe siècle est le bâtiment visible le plus ancien de la ville.

[modifier] Ville-Vieille (XIIe siècle-XVIe siècle)

Premier site bâti de la ville, on peut encore y contempler quelques vestiges des anciennes fortifications qui entouraient la ville médiévale, dont la porte de la Craffe datant du XIVe siècle. Le palais Ducal est un bâtiment du XVIe siècle. Avec sa porterie, typique du style gothique flamboyant, il abrite aujourd'hui le musée historique lorrain.

Jouxtant le palais, l'église des Cordeliers renferme les tombeaux des ducs de Lorraine.

La ville-vieille conserve également de nombreux édifices renaissance (hôtel de Lillebonne, hôtel d'Haussonville...) ainsi que quelques hôtels classiques (Hôtel Ferraris, Hôtel des Loups…).

Il faut également citer la place Saint-Epvre, au centre du quartier que la basilique du même nom domine.

[modifier] Ville-Neuve (XVIIe siècle)

Les quartiers édifiés sous Charles III constituent la ville neuve de Nancy. À la demande du duc, l'Italien Girolamo Citoni trace des rues larges et droites sur un plan en damier en vogue à l'époque pour les villes nouvelles, exception faite de la rue Saint-Nicolas (ancien faubourg) qui garde son tracé pré-existant. Des fortifications (porte Saint-Nicolas, porte Saint-Georges et Saint-Jean) protègent cette ville neuve, qui ne communique que par une esplanade avec la "vieille ville" au tracé irrégulier.

[modifier] Reconstruction sous Léopold

Le duc Léopold entreprend la reconstruction de sa capitale après les destructions de la guerre de Trente Ans. Il débute la reconstruction de la primatiale (future cathédrale).

De nombreux hôtels particuliers sont construits dans la ville, ainsi que des édifices civils, dans un style qui essaie d'assimiler les nouvelles conceptions classiques à une tradition Renaissance.

Place Stanislas 2005
Place Stanislas 2005

[modifier] Ensemble Stanislas

Devenu duc de Lorraine, le roi Stanislas veut moderniser sa capitale : il a l'idée géniale de relier la vieille ville médiévale à la "ville-neuve" de Charles III par un système de places urbaines, en marquant la transition par un arc de triomphe. Cet ensemble, constitué par la place Royale (place Stanislas) et la place de la Carrière, articulées par l'arc de Triomphe (porte Héré), combine avec grâce des bâtiments majestueux et les fameuses portes d'or du serrurier Jean Lamour. Hôtel de ville, palais de l'Intendance (palais du Gouvernement), hôtels particuliers de la haute noblesse en font la grandeur; la place d'Alliance complète ce dispositif par un square plus intimiste. La place Stanislas donne aussi accès au parc de la Pépinière créé par Stanislas, d'une superficie de 23 ha en plein centre-ville, avec ses jardins à l'anglaise.

Cet ensemble du XVIIIe siècle est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Après restauration, la place Stanislas fête ses 250 ans en 2005.

La ville se pare également à la même époque de nombreux hôtels particuliers construits, entre autres, par Germain Boffrand et son élève lorrain Emmanuel Héré, l'architecte de Stanislas.

Après la mort de Stanislas, le "cours Léopold" est créé au-delà du rempart; la longue perspective, fermée par la porte de Stainville sur la route de Metz, sera ensuite plantée de marronniers. Malgré le mélange des styles architecturaux sur trois siècles, le cours conserve aujourd'hui son ordonnance originelle calme et majestueuse.

Porte Héré depuis la place Stanislas 2006
Porte Héré depuis la place Stanislas 2006

[modifier] Art nouveau (École de Nancy)

À l'ouest de la ville, le quartier Saint-Léon date de la transition XIXe et XXe siècles, il contient de somptueuses demeures de style Art Nouveau telle la Villa Majorelle (avenue Foch et rue Jeanne-d'Arc…) que l'on trouve également très répandues dans le quartier de Saurupt, ainsi que dans le quartier Nancy-Thermal (Parc Sainte-Marie).

Plus généralement l'École de Nancy a laissé de nombreux édifices civils dans le centre historique (Chambre de Commerce, BNP, verrière du Crédit lyonnais) ou privés conservés (parc de Saurupt, et répartis dans toute la ville : ateliers d'Émile Gallé et d'Eugène Vallin, Immeuble France-Lanord, maison Bergeret, maisons Huot…).

[modifier] Haut-du-Lièvre

Le Haut-du-Lièvre est quant à lui un quartier représentatif de l'architecture de l'après-guerre. On peut notamment y trouver ce qui fut le plus long immeuble rectiligne de France[11], conçu par l'architecte Bernard Zehrfuss.

À l'extrémité Est du quartier se dresse la tour panoramique les Aulnes qui compte plus de 30 étages et mesure plus de 100 mètres de haut, c'est le plus haut immeuble de Lorraine.

À flanc de coteau, sous le Haut-du-Lièvre, se trouve un autre témoin de l'architecture du XXe siècle, la maison de l'architecte Jean Prouvé.

[modifier] De nos jours

Dans les années 1960 à 1980, la ville de Nancy a procédé à des rénovations urbaines importantes et parfois très décriées. Le quartier Saint-Sébastien fut d'abord érigée sur d'anciens taudis, il est composé de plusieurs tours d'environs 15 à 20 étages et d'un vaste centre commercial.

Mais c'est le quartier de la gare qui a connu l'opération la plus spectaculaire avec la construction en 1975 de la Tour Thiers qui culmine à une centaine de mètres d'altitude. Cette tour fut l'objet de vives critiques parce qu'elle jouxte des immeubles datant de l'époque Art Nouveau et qu'elle bouche la perspective vers l'Ouest depuis la place Stanislas.

Les quartiers Croix de Bourgogne et Saint Léon à l'Ouest de la gare sont les dernières opérations d'urbanisme de grandes ampleurs qui ont eu lieu dans l'hypercentre de la ville.

Depuis le milieu des années 1990, la Communauté urbaine du Grand Nancy s'est engagée dans une vaste et progressive réhabilitation des rives de Meurthe dans l'Est de la ville. Près de 400 hectares sont concernés dans l'un des plus grands chantiers qu'a connu Nancy, les objectifs sont multiples, exploiter le peu de place encore disponible sur le territoire de la ville, étendre le centre ville et reconquérir les berges de la Meurthe jusqu'ici mise à l'écart de Nancy.

Le quartier de la gare de Nancy est également engagé depuis 2005 dans une opération d'urbanisme dont le but est d'embellir ce quartier, y construire des immeubles de bureaux ainsi qu'un nouveau palais des congrès incluant partiellement l'ancien centre de tri postal, labélisé patrimoine du XX siècle (les colonnes de courrier, une des trois tours et les galeries côté voies ferrées ne seront pas conservées).

[modifier] Patrimoine religieux

L'évêché du diocèse de Nancy-Toul est situé dans la ville, à côté de la cathédrale. Parmi les bâtiments religieux de la ville on peut citer :

[modifier] Moyen Âge au siècle des lumières

Il faut noter que la Révolution française a vu la vente ou destruction de nombreuses églises de la ville.

[modifier] Période Moderne

La ville possède également de nombreux autres édifices religieux récents, nouvelles paroisses ou églises remplaçant des édifices plus anciens:

[modifier] Patrimoine militaire

  • Les différentes portes de la ville, vestiges des différentes époques de fortification :
    • Porte de la Craffe du XVIe et son pendant XVIIe la porte Notre-Dame.
    • Portes de la Citadelle, Saint-Georges, Saint-Nicolas toutes trois construites entre le XVIe et le XVIIe siècle.
    • Le sous-sol du musée des Beaux-Arts présente un bastion en bon état de conservation.
    • Les portes Sainte-Catherine et Stanislas édifiées au XVIIIe.
    • La porte Désille, dernière porte construite, juste avant la révolution.
  • L'ancien Arsenal des ducs de Lorraine dans un agréable style Renaissance.
  • La Caserne Thiry (premièrement "Ste-Catherine") construite de 1764 à 1769.
  • La caserne Blandan, concernée par le projet Artem.

[modifier] Archives

Archives municipales (y compris maquettes urbaines) et départementales.

  • Maquettes urbaines
  • Microfilms
  • Registres paroissiaux et d'état civil depuis 1795
  • Délibérations municipales depuis :

[modifier] Culture & Loisirs

Presque chaque année la ville articule une série d'évènements culturels autour d'un thème principal :

En 2006, Nancy a été élue "ville la plus agréable de France" par le magazine Le Nouvel Observateur.

  • 2005 était l'année du 250ème anniversaire de l'inauguration de la Place Stanislas et de sa restauration.

[modifier] Musées

[modifier] Salles de spectacles

[modifier] Manifestations

  • Biennale internationale de l'image
    • Thème 2006 : les sept péchés capitaux - la mode.
    • Thème 2008 : la rue
  • Festival International de Chant Choral (avril-mai).
  • Le MAI (Musique action international), festival de musiques expérimentales de Vandœuvre-lès-Nancy, a lieu en mai.
  • Le festival Passages (festival sur les théâtres d'Europe de l'Est et au-delà) a lieu en mai, tous les deux ans.
  • Le festival Traverses (festival sur les théâtres universitaires d'Europe de l'Est) a lieu en mai. Il est organisé par la Théâtre Universitaire de Nancy
  • Festival international de chant-choral de Nancy (mai)
  • Nancy côté scène (festivités et concert gratuits) en juillet-août.
  • Le Aye Aye film festival (compétition internationale de courts métrages) a lieu en septembre.
  • Le Livre sur la place (salon littéraire de rentrée, en septembre).
  • Nancy Jazz Pulsations (chaque mois d'octobre).
  • Fête de la Saint-Nicolas (premier week-end de décembre).
  • Nancy 2005 Le temps des Lumières - 250e anniversaire de la place Stanislas.
  • 24h de Stan (manifestation étudiante organisée par l'ENSAIA) a lieu en mai, tous les 2 ans, en alternance avec l'Aquacité.
  • Les Nuits de Stan : fin juillet (concerts gratuit)
  • Jardiniers de Stanislas (septembre)
  • Nancyphonies (festival des musiques classiques) Juillet / août
  • Tous à la barre (Centre Chorégraphique National – Ballet de Lorraine) Juin
  • La Nocturne Étudiante (Les 'clés' de la ville sont offertes aux étudiants qui profitent de la culture, et des animations dans la ville, musées, concerts, etc. ) Octobre
  • La fête forraine en avril

[modifier] Autres

[modifier] Sports

Icône de détail Voir la catégorie : Sport à Nancy.

[modifier] Environnement

La ville a été récompensée par quatre fleursImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svg avec la distinction Grand Prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[12].

[modifier] Gastronomie

La bergamote, petit bonbon rectangulaire jaune, est une spécialité nancéienne bien connue. À l'origine plaisanterie douteuse d'un pâtissier qui parfuma un bonbon à l'eau de Cologne, elle est depuis directement réalisée à partir d'essences de bergamote. Ce constituant de l'eau de Cologne est un fruit proche du citron. Il est originaire de Sicile, qui était alors possession du duc de Lorraine René Ier.

On peut également citer : la quiche lorraine, le baba (inventé par le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński), le pâté lorrain, la madeleine, la mirabelle et les macarons, produits depuis le XVIIe siècle, bien que les villes de Toul et de Boulay produisent également cette spécialité depuis le XIXe siècle.

[modifier] Sorties, restaurants et bars

Nancy est une ville réputée pour son dynamisme nocturne, en partie grâce à la présence de plus de 45 000 étudiants. On compte par exemple environ 300 restaurants, 140 bars et une vingtaine de discothèques dans l'agglomération.

Depuis les rénovations de la place Stanislas et de la vieille ville de Nancy effectuées entre 2004 et 2007, on assiste à une concentration d'établissements autour du quartier de la place Stanislas et le long des ruelles de la vieille ville.

De plus, les fêtes étudiantes rythment la vie de la cité (Nocturnes Étudiante, 24 heures de Stan, Gala de plusieurs facultés (GEC, Chirurgie-Dentaire, Droit, Médecine, Pharmacie, Aquacité…).

[modifier] Infrastructures

[modifier] Voies de communications

L'aéroport Metz-Nancy-Lorraine est commun aux deux métropoles, de même que la gare Lorraine TGV en service depuis le 10 juin 2007 et située à proximité. Par ailleurs Nancy dispose également d'une plateforme aéroportuaire dans sa proche banlieue : l'aéroport de Nancy - Essey à Tomblaine.

Nancy dispose d'une rocade sud permettant de relier l'autoroute A31 à l'A33, l'A330 et la N4. Il y a un projet pour une rocade est mais cela dépend du tracé du projet de l'A32.

À seulement deux heures de route de la Belgique, une heure et demie du Luxembourg et de l'Allemagne, elle possède aussi une ouverture intéressante sur l'international. Son économie est de plus en plus interconnectée à sa sœur jumelle Metz située à seulement quarante minutes d'autoroute. L'autoroute A31 est donc fréquemment saturée, c'est pourquoi le réseau ferré régional Métrolor a été refondu récemment pour améliorer les déplacements entre les deux villes (tarification régionale à prix réduit, 46 trains par jour allers-retours entre Nancy et Metz (dont la plupart relient également Luxembourg), nouvelles rames climatisées à deux niveaux. Cet axe ferroviaire fort se poursuit au sud en direction de Lunéville avec 36 trains par jour allers-retours. Entre Nancy et Luxembourg et entre Nancy et Lunéville, les voyageurs peuvent compter en moyenne sur un train tous les quarts d'heure en heure de pointe.

Depuis 1989, la tarification est la même dans toute la Communauté urbaine du Grand Nancy sans distinction du mode de transport, par exemple un Nancy-Jarville revient donc au même prix en train et bus urbain (une première nationale en dehors de l'Ile de France). Le trafic ferroviaire périurbain est en très forte augmentation et s'appuie sur une vingtaine de gares autour de Nancy. La SNCF et la communauté urbaine souhaitent encore le développer.

Avec près de 7 millions de voyageurs annuels, la gare de Nancy est la plus importante de la région Lorraine.

En 1852, une ligne de chemin de fer met Paris à huit heures de Nancy, contre trente à quarante heures de diligence. Jusqu'à l'ouverture de la LGV Est européenne, les trains mettaient près de trois heures pour effectuer la liaison ; aujourd'hui Nancy se trouve à une heure et demie de Paris.

Nancy est au cœur d'un nœud fluvial : au confluent de la Moselle et de la Meurthe, la ville est traversée par le canal de la Marne au Rhin, connecté au canal de l'Est.

[modifier] Transports en commun

Tramway de Nancy
Tramway de Nancy

Le tramway de Nancy est "sur pneu à guidage central". Après une mise en circulation difficile en raison de nombreuses pannes et de quelques incidents, il semble aujourd'hui répondre de manière satisfaisante à la demande de déplacements au sein de l'agglomération. Il transporte quotidiennement 50 000 voyageurs sur ses 10 km, ce qui fait de la ligne nancéienne l'une des plus chargées. Le choix de la ville de Nancy vers un modèle de tramway sur pneumatique s'explique par la topographie de la ville, en cuvette. Un véhicule sur pneumatique propose une adhérence suppérieure à un véhicule ferré, le tram sur pneu peut desservir les plateaux de la ville, comme celui de Brabois (à 400 mètres d'altitude). Les rames circulent sur la ligne T1 entre 4h50 et 1h du matin.

En 2010-2011 seront ouvertes deux autres lignes de TCSP (transport en commun en site propre), équipées de trolleybus nouvelle génération avec guidage optique.

Avec un Titre de transport appelé « PASS' », il est possible d'utiliser les lignes de tramway et de bus et une partie du Réseau TER, dans les limites de la Communauté urbaine du Grand Nancy. Nancy, en 1989, a été la première ville à proposer ce ticket combiné train+bus.

Nancy est également desservi par le TER - Métrolor (trains régionaux de Lorraine).

La région Lorraine et le Sillon lorrain (groupement des agglomérations de Thionville, Metz, Nancy et Épinal sous une même entité, représentant près de 900 000 habitants le long de la Moselle) réfléchissent à la mise en place d'une carte à puce commune, sorte de Carte orange, donnant accès aux réseaux de transports en commun des quatre villes mais aussi aux musées, aux activités diverses. Une première version de cette carte, au nom de Simplicités, a vu le jour au cours du premier trimestre 2007. Elle est valable pour les abonnements travail et étudiant TER Metrolor. Destinée à être compatible avec les réseaux de transport en commun des agglomérations du Sillon lorrain, elle sera mise en service le 24 août 2008 sur les transports urbains et sururbains Nanceiens qui seront les premiers réseaux intéropérables de la région.

Enfin, des abonnements (carte Jonquille) permettent de circuler en train à l'intérieur de la Lorraine, également au Luxembourg et en Sarre (Allemagne) (partenariat Sar-Lor-Lux) et d'utiliser les réseaux de transports (bus, tram, tram-train) de Nancy, Metz, Luxembourg ou Sarrebruck. D'autres titres permettent également des liaisons vers Strasbourg et l'accès à son réseau urbain (bus, tram).

[modifier] L'enseignement supérieur

Le passé universitaire de Nancy remonte au XVIIIe siècle, sous le règne de Stanislas.

Entre 1871 et 1918, Nancy était la seule grande ville du nord-est à rester française. Son université accueillit alors plusieurs établissements situés auparavant à Metz ou à Strasbourg. C'est dans ce contexte que le Strasbourgeois Hippolyte Bernheim rejoint Auguste-Ambroise Liébeault à la faculté de médecine de Nancy. Ils seront les deux piliers de l'École hypnologique de Nancy. Ils s'opposeront notamment à Jean-Martin Charcot qui considérait l'hypnose comme pathologique. Leurs travaux influencent encore de nombreux psychiatres. C'est aussi dans ce contexte qu'Albin Haller fait ses études, puis ses recherches de pharmacie et de chimie qui le conduiront à la fondation et à la création de l'Institut chimique de Nancy, puis à la présidence de l'Académie des Sciences.

C'est à Nancy que le chimiste Victor Grignard conduit ses recherches qui le mèneront au Prix Nobel de chimie en 1912 et à Nancy que Jean Delsarte fonde l'association Bourbaki et où de nombreux « bourbakistes » enseignent dans les années 1950.

Pôle universitaire européen depuis 1993, la ville forme environ 45 000 étudiants chaque année et le pôle technologique (Nancy-Brabois), l'un des tout premiers de France, rassemble quelque 1500 chercheurs (plus de 3000 chercheurs sur l'ensemble de l'agglomération). Nancy est une ville très étudiante (près de 40 % de la population nancéienne), la plus importante de la région, à l'instar de Grenoble ou Toulouse.

Nancy constitue avec l'ENSG et le cursus géologique de la faculté des sciences de Vandœuvre-lès-Nancy géré par le département des sciences de la terre de la faculté (certains cours communs et étroitement liés entre l'ENSG et la faculté des sciences en master) qui proposent chacun des formations de qualité ainsi que les Laboratoires de géologie ou liés aux géosciences de l'agglomération Nancéienne (au sein de la fédération de recherche EST (eau, sol, terre) notamment qui regroupe l'UPR CNRS CRPG, les UMR LEM, LIMOS et G2R associée avec le LSE, le BEF et le LCPME (laboratoire de chimie) et le LAEGO laboratoire de génie civil traite de la géologie) constitue un pôle géologique parmi les plus importants d' Europe et réputé dans le monde. Le BRGM, installé à Brabois, fait partie intégrante de ce pôle. De plus l'ENSAIA et l'École des Mines de Nancy sont liés sur certaines formations au pôle géologique.

[modifier] Universités

Trois universités possèdent des établissements à Nancy ou dans son agglomération. Elles sont fédérées au sein d'un établissement public de coopération scientifique : Nancy-Université.

[modifier] Écoles d'ingénieurs :

[modifier] Ecole de commerce

[modifier] Autres écoles

[modifier] Le projet ARTEM

Le projet ARTEM est l'un des plus grands projets de chantier universitaire européen. Son objectif est de regrouper sur un même site 3 champs de compétence et d'enseignement distinct (la création artistique, l'ingénierie et le management) afin de créer une synergie commune dans des domaines aussi variés que le design, la communication ou les transports. Il est le fruit d'un regroupement entre 3 grandes écoles nancéiennes (l'École des Mines de Nancy, l'École nationale supérieure d'art et l'ICN Business School).

Le projet verra le jour sur les anciennes casernes molitor qui seront rasées au Sud-Ouest de Nancy sur une surface au sol de 10 hectares pour plus de 70 000 m² de planchers.

[modifier] Les lycées

Icône de détail Article détaillé : Lycées nancéiens.

[modifier] Personnalités ayant enseigné à Nancy

[modifier] Vie militaire

Unités militaires ayant tenu garnison à Nancy:

[modifier] Films tournés à Nancy

[modifier] Notes et références

  1. François Falc'hun et Bernard Tanguy, Les Noms de lieux celtiques, Première série, Vallées et plaines, éditions Armoricaines, 1966, pages 64 et 65. Éric Vial, agrégé d'Histoire, dans son livre « Les noms de villes et de villages » (Belin, 1983), indique la racine 'nanto qui signifie: vallée, mot qu'il pense antérieur probablement aux Celtes.
  2. I.C.Zeuss, Grammatica Celtica, editio altera curavit H.Ebel, Ph.Dr., Berolini, Apud Weidmannos MDCCCLXXI (1871), page 764 : nantuates (i.e . Vallenses), page 814 : nant (vallis ; cf. Nantuates Caes). Ernest Desjardins, Géographie historique et administrative de la Gaule romaine, Paris, Hachette, 1878, T I et T II : les Nantuates (= "habitants de la vallée") qui occupaient les vallées du Val d’Aoste, du Bas-Valais et du Chablais
  3. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions Errances, 1995, pages 35 et 105
  4. François Falc'hun, Les noms de lieux celtiques, Troisième série, Nouvelle méthode de recherche en toponymie celtique, éditions Armoricaines, Bourg-Blanc, Plabennec, 1978, pages 10 à 22
  5. actuellement place de la Croix-de-Bourgogne - une inscription dans les pavés de la Grand-Rue atteste de l'endroit où fut provisoirement déposée la dépouille de Charles le Téméraire, traînée par les loups de l'étang Saint-Jean à l'actuelle Grande-Rue
  6. 14#msg414 Enregistrement de la voix d'Émile Coué : Suggestion générale
  7. C'est cette devise qu'a repris l'équipe de foot de Nancy, l'ASNL, depuis 2006
  8. Zoom sur la zone d'emploi de Nancy - document de l'INSEE
  9. http://www.eco-grandnancy.com/documents/banque-finance%20assurance_20060104095351.pdf
  10. Site économique de la Communauté urbaine du Grand Nancy
  11. Dimensions de quelques monuments sur quid.fr
  12. Source : Villes et Villages Fleuris

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur la ville de Nancy.


Les 20 communes de la Communauté urbaine du Grand Nancy

NancyVandœuvre-lès-NancyTomblaineArt-sur-MeurtheFléville-devant-NancyLaneuveville-devant-NancySaint-MaxDommartemontEssey-lès-NancyJarville-la-MalgrangeHeillecourtHoudemontLudresLaxouVillers-lès-NancyMalzévilleMaxévilleSeichampsPulnoySaulxures-lès-Nancy