Jack Lang

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Jack Lang
Parlementaire français
Naissance 2 septembre 1939
Décès
Mandat Député
Début du mandat 16 juin 2002
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription sixième circonscription du Pas-de-Calais
Groupe parlementaire Socialiste, radical et citoyen
Ve république

Jack Lang[1] est un homme politique français, né le 2 septembre 1939, à Mirecourt, dans les Vosges. Son père était américanophile, d'où la graphie du prénom, simple variante de « Jacques ».

Sommaire

[modifier] Biographie

Issu d'une riche famille de Nancy, Jack Lang a été très tôt attiré par la scène théâtrale. C'est du reste dans sa troupe de théâtre qu'il fait connaissance de son épouse Monique Buczynski. Il présida également le festival de théâtre de Nancy de 1963 à 1977.

Ancien élève de Sciences Po (Paris), il est docteur et agrégé de droit public et sciences politiques.

Il est élu le 16 janvier 2008, président de l’IMEC (Institut Mémoire de l’Édition contemporaine).

[modifier] Carrière politique

Jack Lang au meeting du Parti Socialiste à Paris, mai 2005.
Jack Lang au meeting du Parti Socialiste à Paris, mai 2005.

[modifier] Les débuts à la culture

Étudiant en droit à Nancy en parrallèle de Sciences Po Paris, et passionné de théâtre, Jack Lang créé en 1963 le festival de théâtre universitaire de Nancy, qu'il préside jusqu'en 1977. La première année, il interprète le rôle-titre de Caligula. Mais rapidement, l'évènement dépasse la sphère artistique lorraine, pour acquérir une réputation nationale et mondiale, qui accueille notamment Roland Grünberg, le Bread and Puppet Theatre et Bob Wilson.

Agrégé et docteur en droit public, il est nommé professeur de droit international à l'université de Nancy, entre 1971 et 1981. En 1972, il est appelé par le président Georges Pompidou à la direction du théâtre de Chaillot. Écarté en juillet 1974 par le nouveau secrétaire d'État à la culture, Michel Guy, au prix d'un scandale médiatique, Jack Lang s'engage aux côtés de François Mitterrand, le faisant profiter de son carnet d'adresses international[2]. Il entre au Parti socialiste en 1977, et devient secrétaire national à la culture en 1979[3]. Élu en 1977 conseiller municipal du 3e arrondissement de Paris, il milite contre le réaménagement des Halles de Paris.

Il est révélé au grand public en 1981 quand il est nommé ministre de la Culture, poste qu'il occupera pendant dix ans sous tous les gouvernements socialistes des deux septennats de François Mitterrand. C'est à ce poste qu'il instaure notamment en 1982 la Fête de la Musique. Cette fête populaire, qui est l'occasion de concerts de rue gratuits et de manifestations culturelles, connut rapidement un grand succès en France au point que de nombreux pays en reprirent l'idée. De même, en 1984 avec les Journées nationales du patrimoine (actuelles journées européennes du patrimoine).

Pendant les années d'alternance (1986-1988 et 1993-1997) il retrouve son poste de professeur de droit à l'Université de Paris X Nanterre. En 1988, Lang revendique un grand ministère « de la Beauté et de l'Intelligence »[4].

[modifier] L'accès à la députation

Parallèlement à sa carrière ministérielle, il est également conseiller municipal et conseiller de Paris de 1983 à 1989, puis à partir de 1986 il s'implante en Loir-et-Cher et en devient député (réélu en 1988, 1993 et 1997) et maire de Blois de 1989 à 2000, date à laquelle il abandonne son poste de maire à son adjoint, Bernard Valette. Il ambitionne alors ouvertement de se présenter à la mairie de Paris, puissant bastion de la droite, mais les socialistes lui préfèrent finalement le candidat local Bertrand Delanoë.

[modifier] Élection présidentielle (1995)

Candidat lors des primaires du Parti socialiste, il avait dû finalement se retirer sous les critiques de certains socialistes, le rocardien Manuel Valls et une vingtaine de premiers secrétaires fédéraux avaient mené une campagne interne contre lui sous le thème de « Lang ? Jamais ». Daniel Vaillant avait renchéri en le traitant de « déshonneur de la gauche ». Lang avait alors traité Lionel Jospin de « loser ». En 1997, après la victoire de la gauche aux législatives, le « loser » avait alors opposé un « niet » catégorique à l'entrée de Jack Lang dans son gouvernement. D'après Valeurs actuelles, Jospin a toujours été exaspéré par Lang, sa futilité, ses approximations, sa grandiloquence, son côté « paillettes », son amour des « love parade » et des grands travaux, sa soif de gloire, d'honneurs et d'argent[4].

[modifier] L'action à l'Éducation Nationale

En avril 1992, Pierre Bérégovoy lui confie le ministère de l'Éducation nationale en plus de celui de la Culture. Arrivé en pleine période de contestation étudiante et lycéenne, il commence pour « épurer l'atmosphère » par suspendre le projet de réforme universitaire de son prédécesseur, Lionel Jospin. Il a assoupli le projet de réforme pédagogique des lycées et proposé de faire appel à des appelés du contingent pour lutter contre la violence à l'école. Il reprend aussi les négociations et réussit à trouver un accord avec le père Max Cloupet, alors secrétaire général de l'enseignement catholique, permettant le règlement d'une partie du contentieux sur le paiement de la contribution de l'État aux dépenses de fonctionnement des écoles privées. Il fait aussi retapisser l'antichambre du bureau du ministre de l'Éducation nationale avec un superbe papier peint signé Alechinsky, mais préfère le magnifique bureau d'André Malraux, place Valois.

En mars 2000, suite au large remaniement ministériel qui voit le retour des « éléphants » du PS au gouvernement, il succède à Claude Allègre comme ministre de l'Éducation nationale. Le Premier ministre Lionel Jospin le nomme pour son côté consensuel et sa popularité auprès des jeunes, en cette période préélectorale, afin de calmer les esprits : « C’est la hantise de tout ministre d’avoir les lycéens dans la rue », raconte-t-il, nommé à deux reprises (1992-1993 ; 2000-2002) pour pacifier le monde éducatif, calmer les syndicats et les représentants des parents d'élèves. Il est d'autant plus disponible, qu'il renonce à solliciter l'investiture socialiste pour les élections municipales de la capitale.

Durant les deux années de son ministère, il fait en sorte de calmer le « mammouth », comme l'appelait son prédécesseur. Il réforme légèrement le baccalauréat et relance le recrutement d'enseignants, en panne depuis 1997.

Battu aux municipales de 2001 par l'UDF Nicolas Perruchot, en vue des législatives de 2002, il quitte définitivement Blois, et réussit son « parachutage » dans le Pas-de-Calais. Il devient député dans la 6e circonscription du Pas-de-Calais (Boulogne Nord-Calais ouest), circonscription très populaire, qui compte l'un des taux les plus importants de bénéficiaires du RMI en France.

[modifier] Élection présidentielle (2002)

En 2002, après l'échec de Lionel Jospin, il considère qu'il faut réconcilier les hommes politiques avec les Français en étant d'accord, par exemple, sur le principe d'une émission de télé-réalité où des politiques partageront l'existence de Français moyen. Il est vigoureusement pris à parti par les intermittents du spectacle qui lui reprochent de récupérer leur mouvement.

En 2004, il est nommé porte-parole national de la campagne du PS pour les régionales et les cantonales. À la fin de l'année, il réintègre la direction du Parti socialiste, en étant chargé, avec Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, du projet socialiste pour 2007. Selon la Sofres, entre 1987 et 2005, sa côté de popularité oscille autour de 45 % d'opinions favorables, avec un taux, au plus bas, de 35 % en 2000[5]. Certains le considèrent comme un possible recours de la gauche à l'élection présidentielle de 2007. À noter qu'il affiche un soutien au PACS et s'est prononcé pour le mariage civil des couples de même sexe[6].

[modifier] Changer avant 2007

Porte-parole du PS durant la campagne pour le référendum du traité pour la Constitution européenne, il défend la ligne du « oui » aux côtés de l'équipe dirigeante du parti. Après l'échec du 29 mai et le rejet de ce traité, il annonce, le 31 mai 2005, la création d'un club de réflexion, Inventons demain, est considérée par certain comme un pas vers l'annonce de sa « candidature à la candidature » lors des primaires qui désigneront, en novembre 2006, le candidat socialiste à l'investiture présidentielle. Après avoir longtemps affirmé qu'il souhaitait être candidat à la candidature, il décide finalement de ne pas se présenter aux primaires le 2 octobre 2006.

Le 1er septembre 2005, il publie un livre-programme en vue de l'élection présidentielle de 2007 : Changer. Se proclamant un « réaliste révolutionnaire », il y propose notamment

  • Un président responsable devant l’Assemblée
  • Un mandat de quatre ans
  • La pleine restauration des pouvoirs du Parlement
  • La fin (réelle) du cumul des mandats
  • La suppression de l’actuel Sénat
  • Une réforme en profondeur de la justice
  • Le pluralisme médiatique
  • Une Assemblée aux couleurs de la France.
  • La régularisation des sans-papiers

À l'occasion du 10e anniversaire de la mort de l'ancien Président de la République François Mitterrand, il signe la postface du livre de Stéphane Trano, Mitterrand, une affaire d'amitié, aux éditions de l'Archipel.

Parmi tous les hommes politiques français de la Ve République, Jack Lang détient à ce jour le record de longévité en tant que ministre, avec douze ans d'exercice ministériel, partagés entre les portefeuilles de la Culture et de l'Éducation.

Il est aussi reconnu à l'étranger pour être un grand ami des socialistes brésiliens Lula et Gilberto Gil, des Italiens Walter Veltroni et Romano Prodi, de l'Allemand Otto Schily, etc. Il s'est également rendu chez le président cubain Fidel Castro, ainsi que le vénézuélien Hugo Chávez.

Son amitié avec Laurent Gbagbo lui a été reprochée[7].

[modifier] Élection présidentielle (2007)

J. Lang en 2007
J. Lang en 2007

Au printemps 2006, Jack Lang prépare un livre (Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi) pour exposer ses points de vue dans le cadre d'une candidature à la primaire socialiste pour la désignation du candidat du parti à l'élection présidentielle de 2007. Cette primaire l'aurait opposé à Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn. Dans ce livre, Jack Lang déclare que Ségolène Royal n’a : « aucune expérience « ni à l’international, ni dans un grand ministère ». « On ne peut pas jouer uniquement de son charme, ne rien dire, et espérer devenir présidente » ».

Selon lui, le premier secrétaire François Hollande aurait : « manipulé tout le monde, en [le] faisant travailler sur le projet socialiste alors que Ségolène n’était jamais là ». « Ce couple a privatisé le parti à son profit. C’est un déni de démocratie » »[8]. « Je n'ai jamais entendu qu'une pensée très ringarde là où on aurait au moins pu espérer un discours à la fois tranché et novateur. Tant qu'à jouer les cavaliers seuls, il serait bienvenu d'avoir des choses intéressantes à dire »[9].

N'ayant que peu d'espace et de chance de remporter cette primaire, il change de stratégie et dit ne soutenir aucun des trois candidats aux primaires du PS, puis il soutient finalement Ségolène Royal qu'il pense être la seule à même de battre Nicolas Sarkozy. À la suite de son ralliement, Jack Lang a renoncé à la publication de son livre d'entretiens devenu obsolète, arguant qu' « on ne peut pas [l]'obliger à l'assumer alors qu' [il] le réfute et ne [s]'y reconnaît plus ». L'éditeur l'attaque en justice pour « rupture de contrat et rétention abusive de droits d'auteur »[10].

Il fait partie de l'équipe restreinte de campagne de la candidate, en qualité de « conseiller spécial ».

[modifier] Élections législatives (2007)

À défaut de se présenter aux présidentielles, Jack Lang se présente pour être réélu député de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Il a été réélu au deuxième tour, avec 54,72 % des voix.

[modifier] Participation au comité de réflexion sur les institutions

En juillet 2007, le Président Nicolas Sarkozy lui propose de rejoindre en son nom propre le Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions. Il est alors très critiqué par Jean-Marc Ayrault et François Hollande. Le 11 juillet 2007, il adresse une lettre au premier secrétaire du PS, qu'il rend publique, pour faire part à ce dernier de sa démission de son mandat de secrétaire national et de son départ du bureau national.[11] Il indique cependant faire une différence entre la participation à une commission pour y donner son avis, et participer à un gouvernement, qui suppose de soutenir la politique globale du président.

Dans ce cadre, il préconise la suppression du poste de Premier ministre et la limitation à deux du nombre des mandats présidentiels.[12]

Selon Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l'Université de Reims, le choix de Nicolas Sarkozy de faire appel à Jack Lang a l'avantage de déstabiliser le PS, sachant de plus que Jack Lang converge avec ses idées sur l'hyper-présidentialisation (à contre-courant d'un PS plutôt parlementaire). Rappelant que Lang avait été l'un des premiers à être reçus par Nicolas Sarkozy après son élection, il pense qu'il était sans doute tenté d'exercer une fonction ministérielle. Jack Lang est en quelque sorte un maillon faible au Parti socialiste. Populaire mais sans courant organisé, comme l'a montré son renoncement à être candidat à l'investiture présidentielle du PS en 2006, il sort de son isolement hors du parti. Selon Lefebvre, Sarkozy « s'adresse à quelqu'un qui, troisième dimension, a anticipé une victoire durable de la droite. Jack Lang conçoit la politique comme l'exercice de responsabilités. Il appartient à la génération Mitterrand, avec un opportunisme relativement assumé »[13].

[modifier] Politique culturelle

Jack Lang est désigné secrétaire national du PS à l'action culturelle en 1973. Il devient ministre de la Culture en 1981. Le Parti socialiste, suivi par les autres partis politiques, désire accentuer la mise en application de démocratisation de la culture, initiée par André Malraux sans qu'il n'ait jamais prononcé ce terme. Cette politique est appuyée par les mouvements associatifs et syndicaux qui prennent conscience de l'importance d'une « cohabitation » socio-politique pour la diffusion de la culture.

Ainsi, au niveau local, les budgets liés à la culture éclatent et deviennent un réel enjeu politique, au même titre que l'économie du pays au profit du Parti socialiste. De la même manière, le budget pour la promotion de la culture passe pour la première fois à 1 % du budget national. Les politiques culturelles, soutenues par le président, François Mitterrand, leur donne un caractère légitime. Les objectifs principaux de la politique de Jack Lang sont à la fois de diminuer la hiérarchisation traditionnelle qui sépare les « arts majeurs » des « arts mineurs » et d'intégrer aux derniers des activités alors non considérées comme faisant parties du domaine culturel.

Jack Lang en février 2007
Jack Lang en février 2007

Ainsi, Jack Lang permet-il la mise en avant :

  • du cirque (avec la création d'un Centre national des arts du cirque et d'une association nationale chargée de gérer les subventions du ministère),
  • de la photographie (ouverture d'une École nationale),
  • de la musique autre que classique.
  • l'éducation artistique

Il accorde une place très importante au créateur, dans tous les milieux artistiques :

  • au cinéma, il développe des aides financières à l'écriture ;
  • au théâtre sont créées de subventions pour soutenir les compagnies.

Ces financements sont attribués après une évaluation du projet. Il désire diffuser les actions culturelles en masse mais au moyen d'une production artistique diversifiée et de qualité.

La loi Lang du 1er août 1981 fixe un prix du livre unique en déclarant lutter ainsi contre la monopolisation du marché par les magasins de grande distribution comme la FNAC ou les hypermarchés.

Jack Lang est également à l'origine du concept de Zénith, salle sécurisée de grande capacité destinée à l'organisation de concerts de « rock » (terme employé à l'époque pour désigner tout ce qui n'est pas du classique ou du jazz). Parallèlement, sous pression de l'économie générale qui se libéralise et malgré deux ans de lutte contre l'américanisation, il accorde à la mode, à la publicité et au design une dimension culturelle. Il diffuse la notion de « démocratie du goût », où chacun choisit la culture qu'il veut et est « créateur » de culture. Des œuvres d'art aux gestes de la vie quotidienne, tout est considéré comme « culture ».


[modifier] Synthèse des fonctions politiques

[modifier] Militantisme

Admirateur de Pierre Mendès France, il adhère au PSU à la fin des années 1960, puis rejoint le Parti socialiste où il occupe plusieurs postes de responsabilité :

  • 1978-1979 : conseiller du premier secrétaire
  • 1979 : directeur de la campagne pour les élections européennes
  • 1979-1981 : délégué national chargé de la Culture
  • 1981 : délégué à la communication pour la campagne présidentielle de François Mitterrand
  • 1987-1988 : secrétaire national à la Culture et à la Jeunesse
  • 2005-2007 : secrétaire national, chargé du développement du parti au pôle vie du Parti socialiste, il gère notamment la vague d'adhésions de 2006. Le 11 juillet 2007, il démissionne du bureau national (et donc du secrétariat national) en raison d'un désaccord avec le Premier secrétaire François Hollande sur l'ouverture impulsée par Nicolas Sarkozy.
  • Membre du conseil national du PS ; président du club « Inventons demain » (depuis avril 2004)
  • Administrateur de l'association des amis de l'Institut François-Mitterrand

[modifier] Carrière ministérielle

[modifier] Carrière élective locale

Conseil municipal
Conseil général
  • 1992 - 1993 : conseiller général de Loir-et-Cher, canton de Blois IV
Conseil régional
  • 1992 - 1997 : conseiller régional du Centre
  • 1997 - 1998 : conseiller régional du Centre
  • mars 2004- en cours : conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, élu dans le Pas-de-Calais
  • avril 2004 - en cours : Vice-président du conseil régional, chargé des universités et de la recherche

[modifier] Carrière parlementaire

À l'Assemblée Nationale
Au Parlement européen

[modifier] Bibliographie

[modifier] Ouvrages de Jack Lang

  • L'État et le théâtre, 1968, LGDJ bibliothèque de droit public
  • Le plateau continental de la mer du Nord : Arrêt de la Cour Internationale de Justice, février 1969 LGDJ bibliothèque de droit international
  • Éclats (avec Jean-Denis Bredin), éditions Jean-Claude Simoën, 1978
  • Demain, les femmes, août 1995
  • Lettre à André Malraux, Éditions n°1, novembre 1996
  • François Ier, Perrin, octobre 1997
  • Les araignées, Pocket, 2000
  • La politique, d'où ça vient ? L'origine de l'État, Les fondements de la République, La genèse de l'impôt (avec Odon Vallet et Gaëtan de Séguin des Hons), Flammarion, août 2000
  • Qu'apprend-on au collège ? Pour comprendre ce que nos enfants apprennent (avec Claire Bretécher), XO éditions, janvier 2002
  • Anna au muséum, Hachette Jeunesse, avril 2002
  • Laurent le Magnifique, Perrin, août 2002 (ISBN 2262016089)
  • Une école élitaire pour tous, Gallimard, septembre 2003
  • Un nouveau régime politique pour la France, Odile Jacob, août 2004
  • Nelson Mandela : Leçon de vie pour l'avenir, Perrin, janvier 2005 – (ISBN 2262021945)
  • Changer livre programme pour 2007, Plon, 1er septembre 2005
  • Immigration positive, Jack Lang et Herve Le Bras, Paris, Odile Jacob, 2006.

[modifier] Ouvrages consacrés à Jack Lang

  • Jean Pierre Colin, L'Acteur et le Roi, Georg, 1994.
  • Le Mystère lang, Jean Pierre Colin, Georg, 2000.
  • Nicolas Charbonneau, Laurent Guimier, Docteur Jack et Mister Lang, Le Cherche midi, 2004.
  • Marie Delarue, Les Aventures de Lang de Blois, enquêtes, Jacques Granger, 1995.

Sur le Festival de Nancy :

  • Marie-Ange Rauch, Le théâtre en France en 1968, histoire d’une crise , thèse consacrée à l’histoire du théâtre en France (1945-1972), Nanterre, 1995, 475 pages. Voir chapitre 2 : « les étudiants le théâtre et le Festival de Nancy », pp. 135-143.

Sur le ministre de la culture :

  • Laurent Martin, « Oui, le livre a un prix », L'Histoire, n° 216, janvier 2007.
  • Philippe Poirrier, L'État et la culture en France au XXe siècle, Le Livre de Poche, 2006.
  • Michel Schneider, La Comédie de la Culture, Seuil, 1993.

[modifier] Filmographie

[modifier] Œuvres sur Jack Lang

[modifier] Notes et références

  1. Le Who's Who In France (éd. 2006) indique Jack Mathieu Émile Lang
  2. Emmanuel Wallon, « Scènes de la nation. Le théâtre français et l’étranger au XXe siècle », in François Roche (dir.), La culture dans les relations internationales, Mélanges de l’École française de Rome, Italie et Méditerranée, tome 114, 2002. pp. 121-150
  3. Marianne Filloux-Vigreux, La danse et l'institution : genèse et premiers pas d'une politique de la danse, L'Harmattan, 2001. pp. 115-118
  4. ab Valeurs actuelles, du 31 mars 2000
  5. Sofres.com, « TNS-Sofres, Cotes de popularité des personnalités politiques 1981-2007 »
  6. http://www.jacklang.net/rubriques/article3.php3?id_article=677
  7. La vidéo qui embarrasse Jack Lang, 8 avril 2008
  8. lefigaro.fr, « Quand Jack Lang éreintait Royal », 20 novembre 2007
  9. lexpress.fr, Jérome Dupuis, « Quant Jack taclait Ségolène », 11 février 2007
  10. lemonde.fr article de Raphaëlle Bacqué, Le Monde, 21 novembre 2006
  11. « Aujourd'hui, je ne me reconnais plus à travers les méthodes de direction qui sont les tiennes. [..] En conséquence, je te présente ma démission de secrétaire national et je suspends ma participation aux travaux du bureau national ». Il accepte finalement de faire partie de cette commission le 16 juillet 2007 et l'officialise au Journal télévisé de TF1.
  12. Le Parisien, 18 juillet 2007
  13. Nouvelobs.com, « Jack Lang a anticipe une victoire durable de la droite », 18 juillet 2007

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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Précédé par Jack Lang Suivi par
Michel d'Ornano
Ministre de la Culture
1981-1986
François Léotard
François Léotard
Ministre de la Culture et de la Communication
1988-1993
Jacques Toubon
Louis Le Pensec
Porte-parole du gouvernement
1991-1992
Martin Malvy
Lionel Jospin
Ministre français de l'Éducation nationale
1992-1993
François Bayrou
Claude Allègre
Ministre français de l'Éducation nationale
2000-2002
Luc Ferry