Haute-Marne

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Haute-Marne (52)
Image:Logo Haute-marne.jpg
Localisation de La Haute-Marne en France
Région Champagne-Ardenne
Préfecture Chaumont
Sous-préfecture(s) Langres
Saint-Dizier
Population totale 186 500 hab. (2006)
Densité 30 hab./km²
Superficie 6 211 km²
Arrondissements 3
Cantons 32
Intercommunalités 27
Communes 432
Président du
conseil général
Bruno Sido

Le département de la Haute-Marne (52) est un département français situé dans la région Champagne-Ardenne.

Sommaire

[modifier] Histoire

Blason de la Haute-Marne
Blason de la Haute-Marne

Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la Champagne (Bassigny, Vallage, Perthois), d'une partie de la Lorraine (Barrois) et d'une partie de la Bourgogne et de la Franche-Comté.

Icône de détail Article détaillé : Histoire de la Haute-Marne.

Voir également l'Armorial des communes de la Haute-Marne




[modifier] Géographie

La Haute-Marne fait partie de la région Champagne-Ardenne. Elle est limitrophe des départements de la Meuse, des Vosges, de la Haute-Saône, de la Côte-d'Or, de l'Aube et de la Marne.

Icône de détail Article détaillé : Géographie de la Haute-Marne.


[modifier] Climat

Icône de détail Article détaillé : Climat de la Haute-Marne.

[modifier] Économie

Article de fond: Économie de la Haute-Marne L'économie de la Haute Marne est marquée par plusieurs caractéristiques essentielles.

La première est l'importance des massifs forestiers du département ( qui est l'un des plus boisés de France ) qui trouve illustration dans l'existence d'une activité importante de travail du bois, et constitue, pour un certain nombre de communes rurales un élément important de ressources.

Comme il est précisé dans l'article sur la géographie locale, près de 40 % du territoire départemental est couvert de bois et de forêts.

Sur les 245 000 hectares ( environ ) occupés par les boisements, 40 % appartiennent aux collectivités territoriales, et un peu moins de 13 % sont du domaine de l'Office National des Forêts.

Cette situation fait de la Haute Marne l'un des rares départements français où la propriété forestière soit d'abord publique avant d'être privée.

La seconde est l'activité agricole, notamment dans le domaine de l'élevage, ceci conduisant notamment le département à disposer d'un secteur agro alimentaire relativement développé. Saint Dizier abrite ainsi les usines de la marque Miko, tandis que deux groupes laitiers importants ( Entremont et Bongrain ) ont une unité de production importante dans le département, produisant à la fois des fromages de marque et des fromages destinés à être vendus sous marque de distributeur.

Mais l'industrie haut marnaise est d'abord liée à la métallurgie, et notamment au secteur de la fonderie, le département étant l'un des plus pourvus en emplois sur ce secteur. C'est ainsi que les fonderies haut marnaises ont, dans le passé, fabriqué les fameuses entrées Guimard du métro de Paris, et tous les produits de fonte que l'on puisse rencontrer, notamment dans le mobilier urbain.

Cette industrie connaît cependant de longue date une réduction de ses effectifs, du fait des stratégies des groupes auxquels les entreprises locales sont rattachées.

La Haute Marne a également une industrie du matériel agricole, qui a connu ces dernières années une réduction sensible de ses effectifs, suite au rachat de McCormick France par des investisseurs étrangers quelque peu indélicats.

Les activités industrielles comprennent également historiquement la coutellerie ( sur le secteur de Nogent ), la production de pièces en plastique ( notamment dans le secteur de l'optique ) mais l'ensemble des secteurs industriels du département ont, depuis trente ans, té affectés par les réductions d'effectifs et les fermetures d'entreprises, notamment dans le textile qui a quasiment disparu de la carte économique du département.

Depuis 2000, le département a ainsi perdu plus de 2 000 emplois industriels et le plan social prévu chez Miko en ce début 2008 va sans doute encore dégrader la situation.

Au total, le département a perdu, sur l'ensemble des activités, plus de 1 450 emplois, les créations d'emplois dans le champ des services ne compensant pas l'évolution générale à la baisse des effectifs salariés.

Le département souffre par ailleurs d'un enclavement. Bien que traversé par deux autoroutes (A5 et A31), les principaux axes routiers ( comme celui entre St Dizier et Chaumont, une ancienne nationale dévolue au Département) n'ont souvent pas le gabarit requis. Au niveau ferroviaire, le département n'est ainsi pas desservi par une ligne de train à grande vitesse.

Cette mauvaise intégration du département au maillage de nos réseaux de transport nuit manifestement à son développement, et explique entre autres la poursuite du processus d'émigration de la population.

Les activités commerciales et de services, présentes comme partout en France, constituent aujourd'hui les principaux pourvoyeurs d'emploi dans le département, sans toutefois permettre d'éviter une forme de désertification rurale, qui affecte singulièrement les cantons les plus dépeuplés du département, ni le déclin démographique de certaines villes, l'exemple le plus net étant fourni par Saint Dizier qui a perdu plus de dix mille habitants en trente ans.

Au demeurant, l'analyse des données en termes d'emplois et d'établissements dans le secteur du commerce et des services présente des caractéristiques fréquemment rencontrées, ailleurs en France.

Les emplois du secteur du commerce sont en contraction globale sur le département, et les commerces de proximité continuent de se raréfier, supplantés notamment par les grandes surfaces implantées dans les villes les plus importantes.

Dans le secteur des services, le vieillissement de la population entraîne une demande nouvelle sur l'aide à domicile comme sur l'accueil des personnes âgées qui constituent les principaux vecteurs de création d'emplois en ce domaine.

Pour les autres segments du secteur des services, la tendance est à la stabilisation des effectifs, sinon leur contraction.

La quasi absence d'offre de formation supérieure dans le département et le fait que la plupart des jeunes entrent précocément dans la vie active ne risquent pas, à moyen terme, d'inverser la tendance.

[modifier] Démographie

Les habitants de la Haute-Marne sont les Haut-Marnais.

Icône de détail Article détaillé : Démographie de la Haute-Marne.

[modifier] Politique et Administration

Article de fond : Politique et administration de la Haute-Marne

[modifier] Art et Culture

Détail d'une bouche de métro "Art Nouveau" à Paris, provenant des fonderies de Haute-Marne
Détail d'une bouche de métro "Art Nouveau" à Paris, provenant des fonderies de Haute-Marne
  • Le Sud de la Haute-Marne est réputé pour la vannerie à l'ancienne. Se trouvent en effet à Bussière les Belmont et Fayl-Billot les 20 derniers vanniers de la Haute-Marne. L’osier qui y est cultivé est toujours travaillé manuellement, il donne naissance à des objets traditionnels (paniers, présentoirs, hottes, huches à pain…), mais également à des œuvres d’art.
  • L’art de la coutellerie est vivant en Haute-Marne depuis le XIVe siècle, notamment dans le bassin de Nogent. Le pays comptait plus de 10 000 ouvriers-paysans coutelliers. Le Musée de la Coutellerie de Nogent valorise les fabrications du XVIIe siècle à nos jours.
  • Grâce à ses richesses naturelles : l’eau, le bois, le minerai de fer, mais aussi le sable, la Haute-Marne a vu son territoire se couvrir d’établissements métallurgiques. C’est un maître de forges de la vallée de la Blaise qui sera retenu en 1681 pour fournir au château de Versailles des plaques de cheminées (400) et des tuyaux d’amenée d’eau. Vers 1830, afin de se diversifier, la Haute-Marne s’engage dans de la fonte d’art. Parmi les réalisations les plus connues figurent les fontaine Wallace qui ornent les petites places de Paris, les statues majestueuses qui trônent dans les principales villes du département, les ferronneries "Art Nouveau" d'Hector Guimard qui décorent les entrées des bouches du métro de Paris et les lampadaires des Champs-Elysées.

[modifier] Tourisme

La forêt haut-marnaise au printemps
La forêt haut-marnaise au printemps

Article de fond: Tourisme en Haute-Marne

  • Du nord au sud, les villes et villages de Haute-Marne réservent aux amoureux d'authenticité et d'histoire de nombreuses et belles surprises. Voici une liste non-exhaustive de villes et villages remarquables; Arc-en-Barrois -Bourbonne-les-Bains - Bourmont - Châteauvillain - Chaumont - Colombey-les-Deux-Églises - Condes - Joinville - Langres - Saint-Dizier - Wassy
  • Une des particularités de la Haute-Marne est d'avoir de grandes forêts où la chasse peut être pratiquée. Avec 250 000 ha de forêts qui couvrent presque la moitié du département, la Haute-Marne est souvent considérée comme l’un des sites giboyeux les plus riches de France.

Voir Forêt d'Arc-en-Barrois.

[modifier] Communes ayant plus de 10% de résidences secondaires

Selon le recensement général de la population du 8 mars 1999, 8.2 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de Haute-Marne dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10% des logements totaux.



[modifier] Gastronomie

La Haute-Marne n'est pas un département où se démarquent des spécialités culinaires connues. Depuis une vingtaine d'année cependant, sous l'impulsion de collectivités locales, les producteurs ont mis en avant des produits innovants et de qualité. Les amateurs de gastronomie fine y trouveront des vins, produits laitiers dont le fameux fromage de Langres, produits d'élevage, friandises diverses et la truffe de Bourgogne qui satisferont leurs palais.

Icône de détail Article détaillé : Gastronomie de la Haute-Marne.

[modifier] Divers

[modifier] Personnes célèbres nées dans la Haute-Marne

Statue de Denis Diderot à Langres
Statue de Denis Diderot à Langres

[modifier] Personnes célèbres ayant habité en Haute-Marne

[modifier] Bibliographie

  • HAUTE-MARNE, mille visage à découvrir par Henri-Pierre JEUDY - Editions le Martinère - 2002.
  • Haute-Marne, l'encyclopédie par Jean BERTON et Martine GUYOT - Editions Crépin-Leblond - 2004.
  • Haute-Marne, le guide complet de ses 423 communes par Michel DE LA TORRE - Editions Delogis-Lacoste.
  • L'Armorial de la Haute-Marne (Les blasons et armoiries des plus anciennes familles Haut-Marnaises) par Philippe PALASI professeur d'héraldique a l'école du Louvre - Edition LE PYTHAGORE - 2005.
  • L'Atlas Historique et Politique de la Haute-Marne par Stéphane LAHIERRE Edition LE PYTHAGORE - 2005.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

48°05′N 05°15′E / 48.083, 5.25