Eugène Dieudonné

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Eugène Camille Dieudonné (né le 1er mai 1884 à Nancy, décédé le 21 août 1944 à Eaubonne) est un anarchiste illégaliste français, membre de la bande à Bonnot.

[modifier] Biographie

Il rencontre Jules Bonnot lorsque celui-ci vient au siège de l’anarchie, journal anarchiste dirigé par Victor Serge, auquel Eugène collabore. Il est arrêté le 29 février 1912, accusé d'être le quatrième homme du braquage de la Société générale de la rue Ordener par le garçon de recettes, principal témoin. Octave Garnier, par voie de presse le 19 mars, essaye de l'innocenter, tout en provoquant les forces de l'ordre. Bonnot dans son testament innocente également Eugène. Dieudonné comparaît le 3 février 1913 avec les rescapés de la bande à Bonnot, devant la cour d'assises de la Seine. Il est condamné à la peine capitale. Après le verdict, Raymond Callemin affirme lui aussi qu'Eugène n'est pour rien dans le braquage. Mais pour Dieudonné, c'est presque trop tard, car il est condamné. Sa peine est commuée par Raymond Poincaré en travaux forcés à perpétuité.

Il s'échappe du bagne le 6 décembre 1926 et est finalement gracié, après les campagnes d'Albert Londres et de Louis Roubaud. Il s'établit alors comme fabricant de meubles dans le Faubourg Saint-Antoine. Il écrit La Vie des Forçats préfacée par Albert Londres.

[modifier] Bibliographie

  • Renaud Thomazo, Mort aux bourgeois !, Sur les traces de la bande à Bonnot, Larousse, coll. « L'Histoire comme un roman », 2007 (ISBN 2035833469)
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