Châteauroux

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Châteauroux
Carte de localisation de Châteauroux
Pays France France
Région Centre
Département Indre
(préfecture)
Arrondissement Châteauroux
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de 4 cantons
Code Insee 36044
Code postal 36000
Maire
Mandat en cours
Jean-François Mayet
2001-2008
Intercommunalité Communauté d'agglomération castelroussine
Latitude
Longitude
46° 48′ 37″ Nord
         1° 41′ 28″ Est
/ 46.8102777778, 1.69111111111
Altitude 132 m (mini) – 164 m (maxi)
Superficie 25,54 km²
Population sans
doubles comptes
47 513 hab.
(2006)
Densité 1943 hab./km²

Châteauroux est une commune française, préfecture du département de l'Indre et la région Centre. Ses habitants sont appelés les Castelroussines et les Castelroussins.

Sommaire

[modifier] Toponymie

[modifier] Le château de Raoul

Le château de la ville n’est ni rouge ni roux. Cependant le Castellum Radulphi appartenait à Raoul le Large dont la famille le fit construire au Xe siècle. C’est un des hauts lieux touristiques de la ville.

[modifier] Rue de la Catiche à Châteauroux

Une catiche (du vieux verbe français « se catir », se coucher en rond) est un lieu où se tapissaient les loutres, ces petits mammifères aux pieds palmés qui peuplaient jadis nos rivières.

[modifier] Allée de la Grosse Éraine

« Éraine » dériverait du patois berrichon. Signifierait araignée ou reinette.

[modifier] Géographie

Altitude : 154 m. Superficie : 2.517 ha À 250 kilomètres au sud de Paris, Châteauroux est située au cœur de trois régions naturelles : La Champagne Berrichonne, où dominent les grandes exploitations céréalières, la Brenne, pays des Mille Étangs et le Boischaut, bocage consacré à l’élevage.

La ville bénéficie d’un cadre privilégié avec 450 ha d’espaces verts, soit une moyenne de 52 m² par habitant. Un environnement naturel et culturel remarquable qui dessine un cadre de vie propice à l’épanouissement des habitants et des entreprises castelroussines.

[modifier] Climat

Icône de détail Article détaillé : Climat de l'Indre.

Les données climatiques à Châteauroux de 1893 à 2005 (cliquer sur la carte de France).

[modifier] Histoire

Naissance du Château Raoul en 1112 La Ville de Châteauroux a été précédée dans l’histoire par celle de Déols. La présence gallo-romaine y est attestée par des pierres sculptées, des monnaies de la céramique, des urnes. Vers 937, le seigneur Raoul le Large délaissa son palais de Déols, en raison de l’insécurité, ou pour doter l’abbaye fondée en 917. Il fit bâtir une forteresse sur un côteau de la rive gauche de l’Indre. À partir de 1112, ce château fut nommé « château Raoul », en raison du prénom fréquent chez les seigneurs de Déols. La période féodale vit naître à l’abri de cet emplacement fortifié une bourgade d’artisans et de commerçants.

À la fin du XIIIe siècle, le château fut l’un des enjeux de la lutte entre roi de France et roi d’Angleterre. Le dernier seigneur du nom de Déols était mort en 1176 en revenant de croisade. La « principauté » de Déols, qui s’étendait du Cher à la Gartempe, échouait à une fillette de cinq ans, Denise, laquelle fut menée en Angleterre. En 1188, Philippe Auguste put s’emparer par surprise du château Raoul, et il fallut attendre 1200 pour qu’un traité reconnût au roi la suzeraineté de la terre de Déols. Denise et son mari firent une entrée solennelle dans leur château.

[modifier] Création du comté de Châteauroux en 1498

La guerre de Cent Ans apporta l’insécurité. En 1356, le Prince Noir, fils du roi d’Angleterre, n’ayant pu prendre le château Raoul, fit brûler la ville. Des pillages eurent lieu en 1374. Il fallut fortifier la cité, ce qui fut autorisé par le roi en 1447. Le château Raoul fut reconstruit à cette époque. En 1498, la baronnie de Châteauroux devint comté. Mais en 1503 survint le décès d’André III de Chauvigny et la succession conduisit en 1519 à l’attribution du château Raoul à la Maison de Maillé, et du château du Parc à celle d’Aumont. Les contestations entre les héritiers ne prirent fin qu’en 1612 quand Henri de Bourbon, prince de Condé, acheta les deux lots. Il obtint en 1627 que la seigneurie fût duché-pairie. Son fils, le Grand Condé, ne s’occupa guère de son patrimoine, sauf pour y envoyer son épouse en résidence surveillée pendant vingt-quatre ans. Louis XV acquit le duché en 1737 et en fit don en 1743 à la marquise de Tournelle. Madame de Châteauroux mourut l’année suivante sans avoir pu faire son entrée solennelle dans sa ville. L’administration royale fut bénéfique pour Châteauroux avec la création, en 1751, de la Manufacture de draps (Balsan) et le nouveau tracé de la route Paris - Toulouse. Des promenades furent créées (actuelles places Gambetta et La Fayette). De belles demeures furent édifiées.

[modifier] Châteauroux devient le chef-lieu du département

La Révolution fit de Châteauroux, qui comptait alors 8 000 habitants, le chef-lieu du département. Au début du siècle dernier, la reprise de la manufacture de draps et la création d’ateliers des équipages militaires assurèrent du travail à une population ouvrière et militaire. En 1847, le chemin de fer arriva, et, avec lui, un nouvel essor de la cité. En 1851, la cité compte 15 921 habitants. Elle a rasé ses murs, ses portes et même le donjon du château et s'est dotée, aux limites de son octroi, d'une vaste ceinture de boulevards. Elle est encore bien loin d'occuper tout cet espace et l'hôtel de ville de 1821, néoclassique, contemplant le Châteauroux de l'époque, tourne aujourd'hui le dos à sa ville.

L'année 1856 est décisive à deux titres. Châteauroux inaugure alors des unités industrielles de production. Un député de l'Indre, le comte Eugène de Bryas, obtient l'ouverture à Châteauroux d'ateliers de cigares qui emploient huit cents personnes dès l'année suivante. En 1872, la population dépasse 18 000 habitants. Édifiée de 1858 à 1863, La Manufacture des Tabacs compte en 1873, 70 cadres, 82 ouvriers et … 1 580 ouvrières. La Manufacture des Tabacs achevée en 1863, les deux brasseries, les deux fonderies, des ateliers de confection faisaient déjà de Châteauroux une ville industrielle.

Un industriel de Lodève, Pierre Balsan, rachète la Manufacture du Parc et crée un ensemble parmi les plus importants - six hectares d'usine - et les plus modernes du pays. Renouvelant une industrie du drap aux fondations médiévales, il dote Châteauroux de son deuxième géant économique et emploie huit cents ouvriers en 1872. Sur une population de vingt-cinq mille habitants, trois mille sont employées en 1900 par le comte Eugène de Bryas et mille deux cents le sont par Pierre Balsan (chiffres de 1910).

Les deux dernières guerres ont précipité le développement de la cité. Une usine d’aviation installée en 1936 à Déols et une importante base américaine à la Martinerie, créée entre 1951 et 1967, ont entraîné la construction de cités, de résidences et de maisons individuelles. Aujourd’hui, la création de nouveaux quartiers et de zones de loisirs, la restructuration de la ville, le fleurissement confèrent à Châteauroux son caractère agréable et digne d'une ville de Préfecture.

Renseignements tirés de l'ouvrage «Châteauroux d'Hier et d'Aujourd'hui», page 13.

[modifier] Économie

Située à deux heures de Paris, sur un carrefour du grand axe nord-sud, Châteauroux s'affirme comme une plaque tournante de l'économie nationale et européenne. La logistique, la métallurgie et l'agroalimentaire sont des valeurs sûres de l'économie locale. Une assise industrielle renforcée par des sociétés du secteur aéronautique, électronique et informatique assurent à la cité castelroussine un développement économique dans les secteurs de pointe.

Outre de nombreuses PME et PMI, de grandes entreprises internationale ont choisi Châteauroux pour siège : Harry's France, le Groupe André, Arc International Cookware (AIC), Hydro Aluminium, Mead Emballage, Montupet ainsi que l'usine de cosmétiques Pier Augé ...

Chateauroux est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Indre.

[modifier] Administration

Préfecture de l'Indre Image:Prefecture de l'Indre

La ville est chef-lieu de quatre cantons:

Dépend du ressort de la Cour d'Appel de Bourges.

[modifier] Personnalités

  • Jean Lauron, poète(1560-1620)

Avocat et Bailli de l’Abbaye de Saint-Gildas, Procureur Fiscal de la Seigneurie de Châteauroux, il habitait la maison du « Cadran » dans la Descente de Ville, restaurée au début du XXIème siècle. Il fut surtout connu comme poète. Ses oeuvres majeures sont : « l’Anamographie » (1586), « Les Soupirs de Jean Lauron » (1596), « Les deux premières parties de Châteauroux » (1613) » .

  • Jean-Claude Guymon de la Touche, poète et dramaturge (1723-1760)

Fils du procureur du roi au baillage de Châteauroux, mort à Paris.

Né au Château Raoul en 1773, décédé à Châteauroux en 1844. Engagé le 10 août 1792 dans la campagne d’Égypte il est nommé Commandant. Général de brigade à 27 ans ; Inspecteur Général des Fortifications en 1802 ; Aide de camp de l’Empereur en 1805 ; général de Division en 1807, il est nommé comte d’Empire en 1808. Alors Gouverneur Général des Provinces Illyriennes, il demeure à Trieste en 1809. Général d’Armée en 1813, commandant du IV° Corps. Fidèle compagnon de Napoléon 1er, il s'installe à Sainte-Hélène avec sa famille. Apres le décès de Napoleon 1er, il organise le retour de ses cendres en France.

  • Pierre Leroux, journaliste fondateur du "Globe" (1797-1871)

Né et mort à Paris (17 avril 1797 – 12 avril 1871). Journaliste et philosophe. En 1824, il fonda le journal « Le Globe », organe du Saint Simonisme. Il lança l'Encyclopédie Nouvelle (1836-1843) et la revue Indépendante (1841-1848) et il fut député en 1848 et 1849.

  • Napoléon Chaix, inventeur de l'indicateur horaire des trains (1807-1865)

Né en 1807 rue du Bombardon (devenue rue Victor Hugo), mort à Paris en 1865. Apprenti imprimeur dans la cité jusqu’en 1833, il « monte » à Paris pour se perfectionner et fonde en 1845 «L’Imprimerie Centrale des Chemins de Fer » qui, dès l’année suivante, sort le premier livret indicateur des horaires des trains. Ce livret est appelé « le Chaix » en l'honneur de son auteur. Très attaché au département, il fut l’un des fondateurs de la « Société du département de l’Indre », qu’il hébergeat pendant 30 ans dans ses locaux. Il imprima le bulletin de l’Association des Berrichons de Paris et publia le « Glossaire du Centre de la France ».

  • Adolphe Combanaire, voyageur et essayiste (1859-1939)

Né Place Lafayette en 1859 de parents aubergistes – décédé rue Lamartine en 1939. A la suite de ses nombreux voyages à l’étranger, il se consacra à la rédaction de ses souvenirs qui furent publiés dans de nombreux ouvrages au style assez percutant et tranché (!) : Au pays des coupeurs de tête - Mensonges et vautours coloniaux - Châteauroux pendant la guerre de 1870/71, etc.

Né à Châteauroux le 5 mai 1865, mort le 5 octobre 1892, il fut l'un des fondateurs du « Mercure de France », dans lequel il publia des articles sur les Impressionnistes, notamment sur Vincent van Gogh et Claude Monet.

  • Fernand Maillaud, peintre (1862-1948)

Né à Mouhet (Indre) en 1862, décédé à Paris en 1948, inhumé à Guéret. À 25 ans, il se consacre à la peinture et commence d’être connu en 1894. Diverses expositions particulières en 1899-1900 consacrent la notoriété de cet artiste qui demeurera toujours attaché à sa terre natale.

  • Bernard Naudin, peintre (1876-1946)

Né le 11 novembre 1876, il grandit place Sainte – Hélène. Dessinateur, peinture et graveur il devint vite un artiste estimé et reconnu. Décédé en 1946 à Paris.

Né à Levroux, Chef-lieu de canton de l'Indre, il devint à douze ans apprenti tailleur de pierres à Châteauroux. Sculpteur estimé, élève de Rodin, ami de Camille Claudel, il fut l'auteur de nombreuses œuvres, en particulier "le Bergé Couché" et de monuments aux morts.

Élève de Charles Koechlin, compositeur et théoricien français (1867-1950) et encouragé par Albert Roussel. Durant la seconde guerre mondiale, il fut emprisonné à l'Oflag XB où il composa une grande partie de son oeuvre. Combiné à un système harmonique original, son souci de la forme l'inscrit dans la lignée des bâtisseurs de l'école franckiste. Il est Mort pour la France.

  • Abbé Paviot, fondateur du pèlerinage annuel des automobiles.

Curé de Saint - Christophe de 1919 à 1935, décédé avant la seconde guerre mondiale à l'âge de soixante-quinze ans. Fondateur de la Confrérie de St. Christophe.

Président de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée Nationale de 1951 à 1957, puis Ministre du Commerce et de l'Industrie en 1958. Maire de Châteauroux de 1947 à 1959.

  • Louis Suard, architecte.

Architecte de la « belle Époque » qui signa un grand nombre de constructions au style très marqué. Figure très connue dans le département de l'Indre. Il disparut dans les années 1957/58.

Né à Châteauroux le 27 décembre 1948. Révélé par le film de B. Blier, Les Valseuses en 1974. Acteur obéligiforme de renommée internationale, producteur de cinéma et homme d'affaires, il possède des vignobles en Anjou.

Né à Châteauroux, 17, rue des Fontaines, le 23 avril 1943. Conseiller municipal de Lésigny (Seine et Marne), il a été l'initiateur du jumelage de Lésigny (Seine et Marne) et de Leingarten (Bade-Wurtemberg) en 1975. Fondateur à Annecy et 1er Président de Rencontres Franco-Allemandes (Annecy-Bayreuth).

[modifier] Monuments, lieux touristiques et culture

  • Château-Raoul : sur les bords de l'Indre qu'il domine, ce château des seigneurs de Déols Xe siècle a donné son nom à la ville. Il fut reconstruit au XVe siècle, et restauré au XIXe siècle.
  • Le musée Bertrand : dans un ancien hôtel du XVIIIe siècle ayant appartenu au général Bertrand, se trouvent des collections napoléoniennes, des souvenirs du général Desaix, de bons specimens de peinture flamande du XVIIe siècle, et des écoles régionales de peinture et de sculpture XIXe-XXe s, dont le sculpteur Ernest Nivet.
  • Le musée des Arts et Traditions Populaires, situé au coeur du parc Balsan, regroupe des collections basées sur le thème de la culture berrichonne, ainsi que sur la vie rurale en Berry. Photographies, gravures, coiffes, objets en tout genre, font renaître la vie des paysans d'antan, au coeur de cette province de France.
  • Le couvent des cordeliers : ancien couvent franciscain du XIIIe siècle, il héberge aujourd'hui une partie de l'école des Beaux-arts et des expositions d'art contemporain. Situé dans la partie historique de la ville et dominant la vallée de l'Indre, c'est un lieu de promenade agréable.
  • L'église Saint-Martial : située à deux pas du Musée Bertrand, l'église Saint-Martial est une curiosité de la ville de Châteauroux qui mérite le détour. Dépendant de la paroisse Saint-Denis, elle fut construite au XIIe siècle. C'est une nef unique d'origine romane couverte d'un berceau de bois, éclairée de baies tréflées ouvertes dans une arcature du chevet plat. Son clocher de style Renaissance, édifié par un bourgeois de Châteauroux, Pierre Vurignon, date des dernières années du XVe siècle. Cette église cache dans ses murs des lithographies découvertes lors de travaux de réfection de l'autel en 1960. Situées à gauche de l'autel, ces lithographies comportent des inscriptions latines sculptées en caractères romains. À cette architecture, s'ajoute un trésor artistique datant du XVe siècle avec des raretés telles que des statues en bois peint, représentant Saint-Denis, Saint-Thomas, la Vierge, Jésus … Au XVIIIe siècle, cette église abritait la Confrérie de Saint-Blaise qui groupait "les Tixiers" en drap. Jadis, la petite place de l'église Saint-Martial accueillait traditionnellement les feux de la Saint-Jean.
  • L'église Saint-André : en 1876, alors que les Berrichons sont en deuil (George Sand vient de mourir à Nohant), la ville de Châteauroux voit la consécration de l'église Saint-André, aboutissement de longues années d'efforts et d'interruptions de travaux. En effet, l'idée de l'édification remonte à l'année 1844 lorsque M. Grillon, alors maire de la Ville, décide la reconstruction de l'église Saint-André détruite à la fin du XVIIe siècle. C'est en 1845, après un vote du Conseil Municipal, que commencent les travaux. Après vingt ans d'interruption, les travaux reprennent en 1869 avec un nouveau projet de l'architecte départemental de l'Indre, Alfred Dauvergne. Mais, la guerre de 1870 vient une nouvelle fois arrêter les travaux de l'église Saint-André. Ainsi, c'est seulement en 1876 que l'édifice montre son visage définitif aux Castelroussins. Malgré des moyens réduits, l'église Saint-André présente un intérêt artistique certain. Des dessins d'Isidore Meyer viennent compléter les plans de l'architecte Dauvergne et l’industrie locale a profité de cette construction. En effet, tout l'intérieur est construit en granit du pays pour les soubassements et en pierre de taille des carrières d'Ambrault pour les œuvres en élévation. Les deux tours atteignent soixante mètres de hauteur. La longueur totale de l'édifice est de 87 mètres et peut contenir 3000 personnes. D'un point de vue architectural, l'église principale de Saint-André est de style gothique.
  • L’église Notre-Dame : elle a été construite sur le fossé d’enceinte de l’ancien Château-Raoul en 1882. Malgré sa situation désavantageuse (elle a été édifiée sur un terrain bas), cet édifice garde tout son charme avec son style inspiré de l’église romane d’Issoire et ses détails architecturaux remarquables. En effet, des chapiteaux s’élèvent successivement et ceux de l’intérieur représentent chacun une scène différente de l’écriture sainte (elles ont été exécutées par M. Girault-Dupin, sculpteur à Châteauroux). L’église Notre-Dame comporte également un chœur avec des colonnes de marbre et une coupole surmontée d’une vierge en bronze doré.
  • Le quartier Saint-Christophe : il renferme une histoire généreuse et ne cesse d’évoluer au fil des siècles. Ce quartier fut longtemps dominé par l’abbaye bénédictine fondée par les moines de Saint-Gildas-de-Rhuys en 1127. Hélas, cet édifice fut démoli et abandonné. Mais au XVe siècle se créa une agglomération autour d’une modeste église, ce qui redonna naissance au quartier Saint-Christophe. Quelques vestiges de l’ancienne abbaye bénédictine de Saint-Gildas sont à découvrir près du Colombier dans la rue de la Fuie ou dans la rue des Jeux Saint-Christophe. Le quartier accueille chaque année de traditionnelles manifestations telles que la fête des Vignerons (Saint-Vincent) et le pèlerinage automobile créé par l’abbé Paviot (figure légendaire du quartier). Celui-ci fit sculpter une statue monumentale de Saint-Christophe sur le parvis de l’église et la plaça au-dessus du portail au début du siècle. Ses successeurs maintiennent le pèlerinage automobile mais l’ont déplacé sur le mail Saint-Gildas.
  • Ville fleurie : la cité castelroussine est une des plus belles villes fleuries de France (Distinction : "Quatre fleurs").
  • La Prairie Saint-Gildas : à deux pas du centre-ville, offre un site naturel privilégié où l’on peut apercevoir hérons, chauve-souris et ragondins.
  • Équinoxe : médiathèque et scène nationale, avec une programmation à la fois riche et variée (théâtre, danse contemporaine, mais aussi jazz, chanson, lectures) résultant de l'importante politique culturelle dédiée à la seule grande scène de la ville. Équinoxe accueil aussi le festival du clown : "La barrière de dégel" en janvier.
  • Le Tarmac : le zenith de Châteauroux qui a ouvert ses portes fin d'année 2007.

[modifier] Environnement

La ville a été récompensée par quatre fleurs Image:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svg et la distinction Grand prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[1]

[modifier] Activités festives

Mai

  • Bals’art

Le rendez-vous s’installe, Bals’arts s’ancre un peu plus chaque année en mai. Au programme : théâtre, concert, danse... Parc Balsan, avenue François Mitterrand

Juin

  • Vendredi… Musique

Tous les vendredis, concerts gratuits sur la Place de la République organisés sous l’égide de l’École Nationale de Musique et de Danse.

  • Festival Multirythmes

Festival inter-ethnies : expositions, soirées interculturelles, repas de quartiers, tournois sportifs, tremplin musique, théâtre, fête des associations. 30 associations de Châteauroux se réunissent avec l’envie de faire la fête ensemble et de partager avec tous, France, Portugal, Maroc, Turquie, Sénégal, Algérie, Antilles, Vietnam…

  • Festival populaire du Folklore

C’est l’occasion de se souvenir ou de s’initier aux danses traditionnelles, avec les costumes du Berry dans le Parc Balsan, avenue François Mitterrand.

Juillet

  • Festival de théâtre "les Nocthalies"

Dans un cadre idéal pour le théâtre en plein air, la cour des Cordeliers et le parc des loisirs de Belle-Isle accueillent ce festival à l’approche de l’été. Troupes régionales et locales, professionnelles et amateurs, coordonnées par le Puck Théâtre, proposent au public une large palette de leur travail : saynètes, comédies, pièces contemporaines ou du répertoire français classique…

  • Rock à Belle-Isle

Festival des musiques nouvelles, concerts gratuits offerts par la ville dans la plaine de Belle- Isle pour animer les soirées de l’été.

Août

  • Stage festival de danse de Châteauroux (DARC)

Le stage Festival international fête son 30e anniversaire cet été. 30 disciplines enseignées et 8 spectacles La recette de sa longétivité : près de cinq cents stagiaires venus de tous les horizons, même au delà de nos frontières, plus de vingt disciplines (danse classique, modern jazz, claquettes, danses de salon, hip hop …) enseignées par des professionnels ; un festival pour la plupart gratuits et en point d’orgue, un grand spectacle auquel participent tous les stagiaires en fin de stage.

  • La Châteauroux Classic de l'Indre Trophée Fenioux

L'un des derniers dimanche du mois d'août, chaque année, l'association de La Petite Reine Fenioux organise avec l'aide de plus de 800 bénévoles, une course cycliste professionnelle.

Tous les ans en août

  • La Biennale de Céramique contemporaine

Accueillie au Couvent des Cordeliers, cette exposition de renommée internationale présente, en juillet et en août tous les deux ans, de jeunes céramistes français et étrangers. En alternance avec la Biennale se tient une grande exposition d’art contemporain. La prochaine Biennale aura lieu en juillet-août 2001.

Novembre

  • Les Litztomanias

Manifestation internationale de musique classique, elle réunis chaque année les adeptes du genre, au travers de concerts et de représentations se déroulant dans toute la ville.

  • Salon du livre de Châteauroux

La Ville de Châteauroux accueille tous les ans, plus d'une centaine d'auteurs dans le Hall des Expositions de Belle-Isle. Des expositions, des conférences, des animations autour du livre ont lieu durant ce week-end où se déroule la plus grande manifestation littéraire de l'Indre. En 2006, c'est Irène Frain qui était la marraine du salon.

  • Forum des associations

Tous les 2 ans, 250 associations de l'Agglomération Castelroussin se réunissent dans le Hall des Expos de Belle-Isle pour présenter leurs activités.

[modifier] Sport

Élue 3e ville la plus sportive de France lors du "Challenge l'Équipe" en 1997, Châteauroux offre la possibilité aux 12 500 licenciés des 137 associations sportives et sections omnisports de pratiquer 52 disciplines dans plus de 70 équipements sportifs mis à leur disposition.

À Châteauroux, 17% de la population pratique un sport. Avec 52 disciplines et 137 associations, la population castelroussine n'a que l'embarras du choix en ce qui concerne les activités sportives amateurs ou professionnelles. Ce large éventail permet à plus de 12 500 licenciés d'exercer les activités de leur choix. Afin de soutenir la pratique sportive de haut niveau, la Ville signe tous les ans un « contrat d'objectifs » avec six grandes formations sportives. Au delà du plaisir, du bien-être et de l'esprit de compétition qui en émanent, le sport est aussi synonyme d'image de marque d'une ville. L'organisation de rencontres sportives de renommée nationale est régulière à Châteauroux : Tournoi International Féminin de Basket de l'ASPTT tous les ans, Championnat de France de Tir à l'Arc en 1994, Ville-départ du Paris Nice en 1996, Tennis Tour et France Basket Tour en 1997, Ville-étape du Tour de France en 1998, Adidas Kid Foot en 1998, Championnats de France de Roller en 1999, Coupe de France de triathlon et de duathlon en 2004, 2005 et 2006 et tout dernièrement le Championnat de France de pétanque des pompiers et le Trophée Pétanque Canal Plus.

Les équipements traditionnels - 10 gymnases omnisports permettent à chacun de pratiquer, dans son quartier, son sport favori : Basket, Hand, Volley, Tennis, Badminton etc. 2 clubs de Basket évoluent au niveau National : la Berrichonne avec une équipe féminine en Nationale 2, le CBC 36 avec une équipe masculine en Nationale 3.

- 23 stades qui permettent aux amateurs de Football, de Rugby et de Football-Américain, d'applaudir leurs équipes favorites. Pour accueillir les rencontres de football de 1re division, la Ville de Châteauroux a fait agrandir le stade Gaston Petit à 17.500 places. Un club de Football évolue au niveau National avec 4 équipes à ce niveau : la Berrichonne, une équipe en Division 2 ( finaliste de le Coupe de France en 2004), une équipe en CFA2, une équipe de moins de 18 ans nationaux, une équipe de moins de 16 ans nationaux et une de 14 ans fédéraux. De nombreux joueurs issues du centre de formation de la LBC jouent actuellement en 1re division comme Razak Boukary, Sébastien Roudet ou même Florent Malouda actuel milieu latéral de Chelsea, et joueur titulaire de l'équipe de France. De jeunes pousses jouent actuellement en équipe de France dans les catégories de jeunes comme Lamine Koné et Bakary Sako qui évolue en équipe de France des moins de 19 ans, Gilles Sunu capitaine de l'équipe de France des moins de 16 ans et même Quentin Le Menn, Rémy Decrenisse et Julien Gourin qui vont bientot évoluer sur les terrains de la Ligue des Champions.

  • Un club de Rugby : le R.A.C.C. évolue en 3e Division.
  • Un club de Football Américain, "Les ORCS" évolue en division professionnelle.
  • Une équipe de triathlon 3e de la dernière Coupe de France.
  • Une équipe de duathlon qui a remporté la Coupe de France en 2005.
  • Carole Péon, championne de France de thiathlon en 2006.

- 25 courts de tennis couverts ou en plein air permettent à tous d'apprécier et de pratiquer ce sport toute l'année sur surface en dur ou sur terre battue comme à l'ASPTT Châteauroux ou prochainement au comité de l'Indre de tennis.

Les équipements spécifiques - 8 salles de sports pour pratiquer : escrime, boxe française, boxe anglaise, karaté, judo, haltérophilie, musculation, gymnastique, skate, mur d'escalade, tennis de table, - 3 piscines : une piscine couverte été hiver ; une piscine d'été ; une piscine à vagues, - 1 complexe de Motocross et d'autocross «Les Tourneix» où chacun peut s'essayer aux sports mécaniques, - 1 salle de skate et de roller avec pistes de skateboard et de roller indoor et outdoor. - les terrains à ciel ouvert : hippodrome, boulodrome, pistes de voitures téléguidées, pistes d’aéromodélisme, plateau EPS, équipements de proximité ... - 1 plan d'eau de 8 hectares sur le superbe site de Belle-Isle, où l'on peut pratiquer les sports nautiques, la baignade et la pêche.

[modifier] Jumelages

La ville est jumelée aux communes suivantes :

[modifier] Administration

De 1765 à 1849

1765 Élection du corps municipal

1765-1768 Maire Léon Crublier de Chandaire 4 échevins, 7 conseillers, 15 notables

1769-1771 Maire Savary Destournet

1772-1775 Maire François Bonjouan de la Varenne

1776-1790 Maire Louis-Joseph Bertrand de Greuille

1790 Maire Cartier

1791 Maire Armand de Buchepot

1791 Maire Étienne Rochoux

1792 Maire Mathurin Crochet fils

An II Maire Louis Blanchard Gallas

An III Maire Crublier Chandaire Maire Antoine-Joseph Lecapelain Maire Gisbert Desjobert

An IV Président de l’administration municipale Antoine Claveau Martineau

An V Président de l’administration municipale Duris-Dufresne

An VI Président de l’administration municipale Robert et Duris Boulimbert

An VI Président de l’administration municipale Champois

An VI Président de l’administration municipale Caprais Devaux

An VII Président de l’administration municipale Claveau Martineau

An VIII Maire Henry Bertrand

An IX Maire Aucapitaine

1806-1814 Maire Grillon Villeclair

1815 Maire André Bertrand

1815 Maire Jacques Grillon Brauderie

1821-1830 Maire Louis Girard

1830 Maire François Godard

1832 Maire Amador Grillon

1834-1846 Maire Eugène-Victor-Adrien Grillon

1846 Maire J.-B. Testaud Marchain

1847 Maire Pierre-Théophile Trumeau

1848 Maire Eugène Grillon Maire par intérim Paul-Joseph Rue Maire Henry Charlemagne

1849 Maire Paul-Henry Bertrand

De 1860 à nos jours

1860 Maire Raoul Charlemagne

1865 Maire Paul-Joseph Rue

1870 Faisant fonctions de Maire Auguste Balsan

1871 Faisant fonctions de Maire Matheron / Faisant fonctions de Maire Pigornet

1873 Faisant fonctions de Maire Matheron

1874 Maire Matheron

1875 Maire Suard

1876 Maire A. Tollaire-Desgouttes

1880 Faisant fonctions de Maire Tissier

1881 Maire Patureau-Baronnet

1882 Maire Patureau-Francoeur

1900 Maire Joseph Bellier

1908 Maire Joseph Patureau-Mirand

1909 Président de la commission Spéciale faisant fonctions de Maire Auguste Hidien / Maire Ernest Courtin

1919 Faisant fonctions de Maire Alexandre Plat / Maire Jules Amirault

1925 Maire Joseph Bellier

1936 Maire Louis Deschizeaux

1941 Maire nommé Émile Daumain

1944 Maire nommé Pierre Chaumeil

1945 Maire Pierre Gautier

1947 Maire Edouard Ramonet

1959 Maire Louis Deschizeaux

1967 Maire Gaston Petit

1971-1989 Maire Daniel Bernardet

1989-2001 Maire Jean-Yves Gateaud (PS)

2001- renouvelé en 2008 : Maire et conseiller général Jean-François Mayet (Majorité présidentielle)

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1936 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
28 578 36 420 45 063 49 138 53 429 51 942 50 969 49 632 47 513

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources

[modifier] Notes et références

  1. Source : Villes et Villages Fleuris

[modifier] Liens externes

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Déols
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