Cahors

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Cahors
Carte de localisation de Cahors
Pays France France
Région Midi-Pyrénées Midi-Pyrénées
Département Lot Lot
Arrondissement Cahors (préfecture)
Canton 3 cantons : Nord-Est
Nord-Ouest et Sud
Code Insee 46042
Code postal 46000
Maire
Mandat en cours
Jean-Marc Vayssouze-Faure (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Cahors
Latitude
Longitude
44° 26′ 54″ Nord
         1° 26′ 29″ Est
/ 44.448333, 1.441389
Altitude 105 m (mini) – 332 m (maxi)
Superficie 64,72 km²
Population sans
doubles comptes
24 044 hab.
(2008)
Densité 309 hab./km²

Cahors (en occitan Caors [kaˈurs, ˈkɔws, ˈkɔw][1]) est une commune française, située dans le département du Lot, dont elle est la préfecture, et dans la région Midi-Pyrénées.

Ses habitants sont appelés les Cadurciens (autrefois Cahorsins).

La ville est connue pour son vignoble (voir vignoble de Cahors)

Sommaire

[modifier] Héraldique et devise

Blason de Cahors
La devise de la ville est : « Sèm de Caors, avèm pas paur », à savoir « Nous sommes de Cahors, nous n'avons pas peur », la prononciation occitane de Cahors, [kɔw], rimant avec « paur », [pɔw].
Le blasonnement en est : « De gueules au pont d’argent maçonné de sable posé sur des ondes aussi d’argent chargé de cinq tours couvertes du même maçonnées et ajourées de sable, sommées de cinq fleurs de lis d’or rangées en chef. »

[modifier] Géographie

La commune se situe à 115 km au nord de Toulouse, sur l'axe RN 20 / A 20 reliant la ville rose à Paris. La densité de la population y est relativement élevée (309 habitants au km2). Confrontée à plusieurs obstacles naturels, la ville, limitée dans son expansion géographique a densifié son territoire. La croissance de l’urbanisation de la ville doit en effet tenir compte de la topographie très tourmentée de la vallée du Lot. La barre de relief constituée par l’isthme de la boucle du Lot, s’apparente de fait à un pont supplémentaire : Cahors est une presqu'île. C’est une première spécificité. Le relief extrêmement accentué est la donnée majeure du site de Cahors. Le site construit de Cahors a pris possession du site naturel et lui a donné sa forme urbaine originale.

En effet, il joue un rôle déterminant dans l'organisation de l'espace de la ville. Le développement de Cahors, entravé par les contraintes du site, est resté longtemps contenu dans les limites de la presqu'île. La ville est isolée doublement d'une part par la ceinture d'eau que constitue le cingle du Lot renfermé autour de ses murs, d'autre part, par les parois abruptes que constitue le cirque des Cévennes qui cernent la boucle de toutes parts. Les Cévennes sont des versants raides, arides, aujourd'hui désertés par le vignoble au profit d'une maigre végétation de maquis, qui sont autant de limites naturelles à l'urbanisation de la ville.

Le site ne paraît pas favorable au développement d'une grande agglomération. La vallée ne s'élargit qu'à l'est avec les terrasses de Cabessut et de Terre Rouge, à l'ouest avec la terrasse de Labéraudie : là, l'expansion est possible bien que limitée par les risques d'inondation et par la persistance d'activités maraîchères. Au sud, on se heurte aux versants abrupts du Mont Saint Cyr et du Pech d'Angely. Trois avantages faisaient pourtant la valeur du site : une défense facile, la rivière navigable, souvent dangereuse mais plus sûre que les chemins dans l'Antiquité, la situation de carrefour, confluence du Bartassec, étape commode sur la voie Toulouse-Rodez. Le développement de la ville s’est fait essentiellement sur un axe nord/sud.

[modifier] Histoire

L'Arc de Diane
L'Arc de Diane

[modifier] Une opulente cité gallo-romaine

Le Quercy, dont le département du Lot est un des composants, était habité il y a 40 000 ans, comme le montrent les grottes du Val du Célé (Pech Merle par exemple à Cabrerets ). Puis vinrent s'installer sur les hauteurs, les oppida fortifiés, des Cadurques, gaulois tributaires des Arvernes. Leur place-forte fut Uxellodunum que l'on situe désormais officiellement au Puy d'Issolud, après des hésitations séculaires autour de Capdenac, Luzech, Murcens... Le nom Uxellodunum signifie "haute-citadelle" et fut en 51 avant J.-C. l'un des derniers bastions résistant à César.

Icône de détail Article détaillé : Divona.

[modifier] Pillages barbares et disputes médiévales

La ville de Cahors a longtemps été disputée, et assiégée plus souvent qu'à son tour : du Romain Jules César ou du Franc Théodebert Ier au roi de Navarre Henri IV en passant par les prétentions anglaises de Richard Cœur de Lion, plus tard du Prince Noir.

Ainsi, la cité est incendiée en 571 par Théodebert Ier, roi d'Austrasie et petit-fils de Clovis. Dès cette époque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, théâtres sont pillés et détruits. Elle est relevée de ses ruines par l'évêque Saint Didier, dit aussi Saint Géry, qui y fit édifier la première cathédrale en 650). Les pierres des anciens vestiges sont utilisées. Mais la ville est à nouveau pillée par les Sarrasins en 732, puis par les Vikings et les Hongrois. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l'antiquité, il ne reste que des ruines. Comme celles des thermes dont subsiste aujourd'hui l'Arc de Diane (Voir photo) N'empêche, Cahors, forte de son emplacement géographique et de la puissance et de la volonté des évêques qui y règnent, se reconstruit et reprend de l'importance.

Reste qu' au sein même de la cité le conflit s'éternise entre évêques, consuls puis sénéchaux pour s'arroger le pouvoir.

Le 2 septembre 1272, l'évêque de Cahors, Barthélémy, et les consuls de la ville s'entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargés de régler les différends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles.

Le 23 juillet 1304, dans une déclaration faite publiquement dans l'église cathédrale de Cahors, Raymond, évêque de la ville, reconnaît qu'il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumôniers (généreux dans leurs aumônes), prieurs et dévots.

[modifier] Jean XXII, un pape cadurcien

Au XIVe siècle Cahors bénéficie des largesses du pape Jean XXII, né Jacques Duèze (ou d'Euze ?), en 1244, à Cahors dans une famille bien établie dans la ville et liée aux notables. Il est élu pape en 1316.

Jean XXII
Pape de l’Église catholique romaine
Image du pape Jean XXII
'
Armoiries pontificales de Jean XXII
Nom de naissance Jacques Duèze
Naissance 1244 à Cahors
Élection
au pontificat
7 août 1316
Intronisation:
Fin du
pontificat :
1334
Prédécesseur : Clément V
Successeur : Benoît XII
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Antipape : Nicolas V (1328-1330)
Listes des papes: chronologie · alphabétique
Projets Catholicisme et Cliopédia · Modèle

Mort à Avignon en 1334, Jean XXII s'était beaucoup soucié de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens. Il construisit un palais, dont il reste encore quelques éléments et une tour, encore nommée "du pape Jean XXII". C'est lui qui fonde en 1331 l’université de Cahors, qui fut l'une des premières créées en France (cette université attirera de grands professeurs de droit notamment comme Cujas et sera autour de 1450 l'une des universités les plus prestigieuses de France et comptant le plus d'étudiants. Cette université est fusionnée avec celle de Toulouse en 1751 sur décision du chancelier du roi, La Moignon).

À l'époque médiévale, Cahors est une place financière de première importance dans l'Europe d'alors, où affluent les banquiers lombards.

Pendant la Guerre de Cent Ans, la ville passe pour un temps sous domination anglaise. Le 8 janvier 1362, elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre, Chandos, en présence du maréchal français Boucicaut. Le 5 février 1369, les consuls de Cahors jurent de porter secours au roi de France Charles V déclarant que, « même sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessé d'avoir le cœur français ».

[modifier] Renaissance

À la Renaissance, Cahors demeure une ville artisanale et industrielle active. Ses vins, connus depuis les Romains et appréciés dans le monde de l'époque, qui lui assurent des revenus, sont concurrencés par ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais. En 1562, les catholiques tuent huit protestants, dans un affrontement de rue[2].

En mai 1580, durant la septième guerre de religion, Henri de Navarre en fait le siège. Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue, barricade par barricade. Cette prise contribue énormément au prestige du futur Henri IV : il est toujours au cœur des combats, entraîne ses compagnons d’armes, les rallie sans cesse, veille à éviter le pillage, empêche le massacre[3].

[modifier] Le Pèlerinage de Compostelle

La ville est traversée par un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle La Via Podiensis.

Sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les jacquets arrivaient de Saint-Cirq-Lapopie pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Célé, ou de Varaire pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Lot.
La sortie de la ville et la traversée du Lot qui se faisait aux premiers siècles de l'ère chrétienne comme de nos jours en face du quartier Saint-Georges, il se fit aussi à partir du XIVe siècle par le pont Valentré.
Les pèlerins remontaient alors par un chemin assez raide jusqu'à la Croix de Magne et de là, après un dernier regard sur le panorama de l'ancienne cité des Cadurques, reprenaient leur chemin dans la direction que leur indiquait toujours la Voie lactée. Sur ce parcours, la prochaine commune est Labastide-Marnhac.

Cahors eut plusieurs hôpitaux dont celui de Saint-Jacques qui fut d'abord près de l'actuelle place Galdémar. En 1683, il fut transféré au lieudit la Croix des Capucins. Une chapelle dédiée à l'apôtre de l’Espagne fut appelée au XVIe siècle Saint-Jacques des Pénitents à partir du moment où elle fut le siège d'une confrérie de Pénitents Bleus, un très intéressant retable y était conservé.

[modifier] Étape


Étape précédente
Saint-Cirq-Lapopie par la vallée du Célé
Flaujac-Poujols par la vallée du Lot
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

Via Podiensis
Étape suivante
Labastide-Marnhac

[modifier] Du roi Soleil à Gambetta

Au cours des siècles, la ville qui accueille couvents et congrégation, menée d'une main vigoureuse par les évêques et les prélats perd de son lustre et de son prestige politique et culturel. Ainsi l'université est fermée au XVIIe siècle. Plus tard, le département du Lot, dont Cahors est le chef-lieu, est amputé, en 1808, de sa partie sud au profit du Tarn-et-Garonne et de Montauban. La ville conserve néanmoins un excellent établissement d'enseignement secondaire, hérité de l'école des Jésuites, lycée royal ou impérial, qui deviendra le Lycée Gambetta. Ce lycée a formé au cours des siècles de nombreuses futures célébrités : juristes, poètes, maréchaux d'Empire, sommités médicales, hommes politiques, journalistes...

Léon Gambetta par Léon Bonnat
Léon Gambetta par Léon Bonnat

L'établissement porte le nom de l'un de ses anciens élèves, Léon Gambetta, né dans la ville tout près du lycée, avocat, tribun et homme politique célèbre qui s'était opposé à Napoléon III et est devenu le sauveur de la Nation face à l'invasion prussienne en 1870, assurant ensuite le rétablissement du pays.

[modifier] De Cahors Mundi à Cahors Rugby

En 1949, à l'initiative de Robert Sarrazac et à celle associée de Émile Baynac, instituteur, fondateur des "Francs et franches camarades", Cahors, chef-lieu du département français du Lot, s'était déclaré ville citoyenne du monde : "Cahors Mundi". L'année suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fêtera en grande pompe ce premier anniversaire en présence du prix Nobel de la Paix 1949, l'écossais Lord Boyd Orr, fondateur de la FAO à l'ONU. André Breton, le pape du Surréalisme participe aux festivités organisées près du monument médiéval, le pont Valentré. Cette manifestation a marqué le début d'un mouvement qui a impliqué un millier de territoires dans 13 pays. Voir http://www.recim.org/dem/lot.htm .Cahors s'est aussi fait remarquer pour ses performances dans le rugby. Le Stade Cadurcien, devenu Cahors Rugby a obtenu de beaux succès : Champion de France de Deuxième Division : 1955 ; Finaliste Championnat de France Deuxième Division : 1993 ; Vainqueur Coupe de l'Espérance : 1959 ; Finaliste Coupe de l'Espérance : 1960 ; Quart de finaliste Championnat de France (Béziers) 0 à 3 : 1962 ; Quart de finaliste Championnat de France (Lourdes) 0 à 3 : 1963 ; Champion de France de Fédérale 2 : 2003.

[modifier] La politique et la cuisine

Maire de Cahors de 1965 à 1989, Maurice Faure, agrégé d'histoire et géographie, docteur en droit, élu député ( radical socialiste ) du Lot en 1951 puis membre à partir de 1958 de la FGDS ( fédération de la gauche démocratique et socialiste ) demeure député jusqu'en 1983, puis devient sénateur jusqu'en 1988. Plusieurs fois ministre sous la IVe République, il fut en 1954 l'un des signataires du traité de Rome créant la Communauté européenne. Garde des Sceaux du 22 mai au 23 juin 1981, il est ministre de l'Équipement et du logement du 12 mai 1988 au 22 février 1989, avant d'être nommé membre du Conseil constitutionnel. Bernard Charles, député radical socialiste du Lot, à partir de 1983, lui succède à la mairie de 1989 à 2001. Faisant basculer à droite la gestion municipale, Michel Roumegoux, député UMP du Lot lui succède alors avant d'être lui même remplacé par Marc Lecuru à la suite de son invalidation. En mars 2008, avec l'élection d'un maire socialiste, la mairie de Cahors retourne à sa tradition de gauche, ancrée en 1919 par Anatole de Monzie jusqu'en 1942, puis rénovée après la guerre par un alternance de maires communistes et radicaux. Innovation : pour célébrer la cuisine et la gastronomie locales une fête à laquelle participent les restaurants les plus renommés du Lot se déroule chaque année sur le Pont Valentré. Cette manifestation a été lancée en juillet 2006 à l'occasion du sept centième anniversaire de la construction de ce monument.

[modifier] Administration

Liste des derniers maires
Période Identité Parti Qualité
2008 2014 Jean-Marc Vayssouze-Faure PS attaché territorial
2003 2008 Marc Lecuru UMP dentiste
2001 2003 Michel Roumegoux UDF puis UMP vétérinaire
1989 2001 Bernard Charles PRG pharmacien
1965 1989 Maurice Faure PRG enseignant
1959 1965 Lucien Bénac PRG ...
1955 1959 Zacharie Lafage PCF -
1945 1955 Jean Calvet PRG médecin
1944 1945 Teysseyre PCF ...


[modifier] Démographie

Au début du XXe siècle, Cahors comptait 13 212 habitants[4].

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2008
16 980 19 128 20 226 19 707 19 735 20 003 23 128 24 044
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

La population cadurcienne est statistiquement vieillissante. Le centre ville se dépeuple au profit des villages environnants qui constituent autant de dortoirs pour les gens qui travaillent en ville. De nombreuses constructions nouvelles sans cachet ni référence traditionnelle dans les communes alentour témoignent de ce déplacement de population. De même le commerce du centre ville a perdu de son dynamisme au profit des supermarchés établis à la périphérie (Leclerc, Carrefour, Lidl etc) et qui draînent avec leurs parkings confortables les consommateurs. En outre Cahors qui figurait parmi les villes du Sud de moins de 20 000 habitants les plus jeunes de France dans les années 1990 ne peut offrir à sa jeunesse des postes de travail pouvant la retenir en nombre. Face au manque de travail proposé, une majorité de jeunes quittent la ville pour rejoindre Toulouse ou Paris. Ce vieillissement de la population est d'autant plus marqué que la ville devient une place de choix pour les retraités aussi bien français qu'étrangers.

[modifier] Économie

L'agglomération cadurcienne a souvent été présentée comme une petite ville périphérique de Toulouse, au milieu d'un territoire « vide ». C'est une ville qui tire sa raison d'être de son rôle directif de préfecture sur un espace lotois dévitalisé. Le Lot, qui est longtemps resté en marge des grands courants d'échange et de communication, est un département fortement marqué par sa ruralité et par un terroir sans véritable tradition industrielle et dépourvu d'armature urbaine structurante. Actuellement, l'agriculture, la vigne et le tourisme sont ses principales ressources, mais le département abrite aussi des festivals culturels de qualité : Gindou (cinémas du sud), Cajarc (Africajarc), Assier (musiques), Belaye (violoncelle) etc. Son influence extra-départementale est réduite ; elle est assujettie à l'ordre économique régional et national.

Malgré cela, grâce à son rôle de préfecture du Lot, la ville a pu subsister dans une région rurale en déclin où elle a pris une place de plus en plus importante. Cahors est aussi une de ces villes de Midi-Pyrénées qui, derrière une façade de ville administrative de province, cachent une activité industrielle d’un niveau technologique assez élevé. Les caractéristiques urbaines, le niveau des services peuvent ensemble favoriser l’implantation de nouvelles entreprises et plus précisément de PME et PMI qui trouvent ici une société urbaine et un environnement à leur échelle. De plus, Cahors possède un port fluvial sur le Lot géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Lot.

En 1997, le magazine l'Entreprise avait classé Cahors comme étant, parmi les villes de 20 000 habitants, la plus performante en création d’emplois industriels. Face à la crise des grandes villes, Cahors s’approprie progressivement l’image d’un centre urbain resté à taille humaine et préservant au mieux une certaine qualité de vie. Cahors a enfin trouvé sa place en tant que pôle urbain relais de la capitale régionale qu’est Toulouse.

Cahors est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Lot. Elle gère outre le port de la ville, le Centre consulaire de formation, la Base Technique d’entretien et d’hivernage à bateaux de Saint-Géry, le port de Douelle, le port de Luzech, le port de Bouzies. Elle gère aussi des Hôtels d’entreprises et le ZI Cahors Sud.

[modifier] Des infrastructures culturelles

La Chantrerie, Exposition Moya
La Chantrerie, Exposition Moya

La ville, qui compte déjà une École de Musique pourvue d'une salle de concert, s'est dotée en 2003 d'une médiathèque et a organisé la réouverture du Théâtre. Le Musée Henri Martin, rénové par Laurent Guillot, offre des expositions artistiques intéressantes (Hartung, Olivier Debré...), de même que d'autres sites en ville comme la Chantrerie avec des expositions d'art contemporain (le FLAC, Sanfourche, Patrick Moya, Didier Chamizo et Bernard Pras en 2007) ou le Grenier du Chapître. L'Espace Caviole permet d'organiser des concerts en plein air. Le Cahors Blues Festival [1] existe depuis 25 ans et présente au coeur de l'été les plus grands artistes du blues. Depuis 2003, l'installation au début de l'automne d'un nouveau festival francophone permet de rendre hommage à la culture d'un pays étranger où la culture francophone joue un rôle important.

Les Docks sont un lieu voué à la jeunesse où se côtoient un pan d'escalade, des ateliers musicaux et des ateliers de nouvelles technologies.

Le marché près de la cathédrale demeure un lieu de rencontre animé pour les Cadurciens.

Malgré ces nouvelles infrastructures et ces efforts, l'animation culturelle de Cahors a vu ces dernières années le déplacement géographique de festivals prestigieux comme le Printemps de la Photo (aujourd'hui situé à Toulouse) ou Le Chaînon Manquant, qui attiraient beaucoup de touristes et d'artistes. Peu à peu, l'affluence touristique stagne alors qu'elle comptait pour beaucoup dans le dynamisme économique de la ville.

[modifier] Personnalités nées ou ayant vécu à Cahors

[modifier] Anciens élèves (ou professeurs) du Lycée Gambetta

[modifier] Label Ville d'Art et d'Histoire

La ville obtient le label Ville d'Art et d'Histoire en 2005. Il reconnait la richesse patrimoniale de la ville. Il lui permet de la mettre en valeur.

Le visiteur peut découvrir la qualité architecturale de la ville par le biais de plusieurs équipements :

- Le Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine (CIAP), installé au coeur du domaine cathédral.

- L'ancienne station de pompage, réaménagée. Le lieu est axée sur la thématique de l'eau.

- La Maison Quéval abrite le Service patrimoine de la Ville et accueillera à terme une exposition permanente sur le Secteur sauvegardé.


[modifier] Monuments et lieux touristiques

Le pont Valentré, vu depuis la ville
Le pont Valentré, vu depuis la ville
La Barbacane
La Barbacane
L'hôtel de Roaldès
L'hôtel de Roaldès

Les monuments dont le nom est suivi de la mention MH sont classés à l'Inventaire des monuments historiques

  • Le pont Valentré (MH), emblème de la ville. Les armoiries de la ville de Cahors ne représentent pas le pont Valentré mais le pont vieux (ou pont Notre-Dame), à 5 tours, détruit en 1868 et remplacé par le pont Louis-Philippe (par eaux basses, on peut encore en apercevoir les piles).
  • Barbacane (MH). La Barbacane protégeait la porte de la Barre ;
  • Tour des pendus (MH).
  • Église Saint-Barthélémy (MH), XIVe siècle (L'église s'est appelée Saint-Étienne de Soubiroux (Sancti Stephani de Superioribus) jusqu'au XIIIe siècle, par opposition à la cathédrale qui était dans le quartier bas).
  • Palais Duèze (MH) ;
  • Tour du pape Jean XXII. La tour est le seul vestige du palais de Pierre Duèze, frère du pape Jean XXII.
  • Collège Pélegry, tour d'escalier crénelée (MH), fin XVe siècle (Le collège Pélegry a été fondé en 1368 et fut, jusqu'au XVIIIe siècle, l'un des établissements les plus importants de la ville) ;
  • Maison Quéval (XVe siècle) (MH).
  • Quartier de la Daurade. On y trouve :
  • Cathédrale Saint-Étienne (MH) ;
  • Cloître (MH) ;
  • Archidiaconé (MH) ;
  • Maison Henri IV ou Hôtel de Roaldès (XVe siècle) (MH) ;
  • Le boulevard Gambetta aujourd'hui, construit sur l'emplacement du fossé des remparts ;
  • Hôtel de ville, architecte Malo (1837-1847) ;
  • La Maison du Tourisme, place François-Mitterrand (le bâtiment abrite également les fonds anciens et fonds Quercy de la bibliothèque municipale) ;
  • L'Arc de Diane, vestige des thermes gallo-romains ;
  • Statue de Léon Gambetta, place François-Mitterrand ;
  • Fontaine et Horloge monumentale à billes par Michel Zachariou.

[modifier] Parcs et espaces verts

La commune est une ville fleurie ayant obtenu quatre fleurs Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg avec distinction Grand Prix au concours des villes et villages fleuris et Médaille d'Or au concours européen 2004[5].

  • Deux lieux méritent le détour :
    • Le parc Tassart ;
    • Le circuit des Jardins secrets de Cahors.

En 2006, la ville a signé un partenariat avec la ville de Bitche qui a reproduit à l'identique un rond-point aux arrosoirs dans la ville du Lot.

[modifier] Jumelages

[modifier] Sources et bibliographie

[modifier] Ouvrages

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Cahors.

[modifier] Notes

  1. Caors est écrit aussi parfois Caurs* ou Caus*, mais ces deux dernières formes ne sont pas conformes à l'orthographe normalisée de l'occitan. Dans Caors, le graphème -ao- peut se lire [ɔw] ou bien [au]. Voir la norme du Conseil de la Langue Occitane (2007) (p. 49), l'article oc:Caors de la Wikipedia occitane, ainsi que la Gramatica occitana (1935) (p. 427) de Louis Alibert.
  2. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 226
  3. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 329-330
  4. Le Lot partie Centres d'excursion p.262 - Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 - ISBN 274550049X
  5. Fiche de Cahors sur le site des villes et villages fleuris.

[modifier] Voir aussi