Bobigny
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Bobigny | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Seine-Saint-Denis |
Arrondissement | Bobigny (chef-lieu) |
Canton | Bobigny |
Code Insee | 93008 (ex 75008) |
Code postal | 93000 |
Maire Mandat en cours |
Catherine Peyge (PCF) 2008 – 2014 |
Intercommunalité | sans |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 45 m minimale : 39 m maximale : 57 m |
Superficie | 677 ha = 6,77 km² |
Population sans doubles comptes |
44 079 hab. (1999) |
Densité | 6 511 hab./km² |
Commune de la Seine-Saint-Denis (93) | |
Localisation du département en France | |
Localisation de la ville dans le département |
Bobigny est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Balbynien(ne)s.
Bobigny est la quatorzième ville du département de Seine-Saint-Denis par sa superficie (677 ha) et la douzième par sa population (44 079 habitants en 1999).
Sommaire |
[modifier] Géographie et urbanisme
Bobigny est une ville de la banlieue Nord-Est de Paris située à trois kilomètres des portes de Paris, sur la rive Nord du canal de l'Ourcq. Elle s'établit dans une plaine à une altitude moyenne de 55 mètres d'altitude. Le sud et l'ouest de la commune sont essentiellement occupés par des zones d'activité économique, le centre-ville est constitué d'un habitat collectif dense (tours d'habitation) entourant des équipements collectifs (mairie, préfecture, centre-commercial Bobigny 2) et le nord et nord-est de la ville (limitrophe de Drancy) conservent un habitat de type pavillonaire ancien, édifié au début du XXe siècle[1].
[modifier] Communes limitrophes
La ville est entourée des communes de :
- au Nord : Drancy
- au Nord-Ouest : La Courneuve
- à l'Ouest : Pantin
- au Sud : Romainville et Noisy-le-Sec
- à l'Est : Bondy
[modifier] Économie
L'économie locale et l'emploi sont évidemment largement marquées par le fait que la ville exerce des fonctions de centralité dans le département.
La présence de nombreux services publics ( Préfecture, Conseil Général, Mairie, Hôpital Avicenne (anciennement hôpital Franco Musulman) Faculté de médecine, établissements scolaires et de formation ) constitue un très important vecteur d'emplois.
Pour ce qui concerne les services de l'Etat, le Préfet de Seine Saint Denis a à sa disposition près de 24 000 agents, dont un peu plus de 700 dans les services de la Préfecture et des sous Préfectures.
Le Conseil Général est également un employeur important avec plus de 6 600 salariés sur l'ensemble du département, salariés notamment investis de missions dans le champ sanitaire et social, compétence essentielle des Conseils généraux depuis la mise en oeuvre des lois de décentralisation. C'est ainsi que les quatre principaux secteurs employeurs du Conseil général sont les crèches ( plus de 1 300 salariés ), les centres de protection maternelle et infantile ( plus de 750 emplois ), le service social départemental ( près de 540 emplois ) et le service d'aide sociale à l'enfance ( plus de 580 emplois ).
Une partie de ces emplois sont naturellement présents sur Bobigny, et il convient d'ajouter à ces effectifs les 1 300 agents techniques et ouvriers des collèges transférés aux Départements depuis la promulgation de la loi Raffarin sur les responsabilités locales.
Pour autant, le secteur privé n'est pas absent du paysage local avec plus de 11 500 emplois salariés privés, répartis au sein de plus de 1 000 établissements employeurs.
L'emploi industriel n'est pas absent de Bobigny qui dispose, notamment dans le domaine de l'édition, comme dans celui de la machine outil et de la métallurgie d'une tradition historique ancienne.
L'industrie offrait en 2006 plus de 1 700 emplois, la plus importante de ces entreprises comptant plus de 270 salariés.
Le secteur de la construction comptait un peu moins de 1 200 emplois, au sein de nombreuses petites entreprises de gros comme de second oeuvre.
Les activités commerciales, notamment dans le cadre du centre Commercial Bobigny 2, situé près de la Préfecture, comptaient pour près de 3 650 emplois, le principal employeur dans ce domaine étant le secteur du commerce de détail de produits textiles, avec plus de 300 salariés.
Le secteur des transports, de la logistique et des télécommunications est présent sur Bobigny au travers d'un peu plus de soixante dix établissements employant un peu plus de 620 personnes, notamment dans le secteur du transport courte distance.
Les activités financières sont relativement peu présentes à Bobigny, malgré les fonctions administratives de la ville.
Les services aux entreprises constituent sur place, comme en bien d'autres localités de France, l'un des vecteurs importants de l'emploi local.
Le secteur emploie près de 1 200 personnes, et les fonctions administratives de la Ville expliquent notamment la présence de près de 200 emplois dans les domaines juridiques et comptables, tandis que le secteur du nettoyage emploie plus de 140 personnes et celui du gardiennage près de 180.
La présence d'organismes sociaux dans la ville Préfecture fait de la Sécurité Sociale l'un des principaux employeurs de la ville avec plus de 1 260 salariés.
Enfin, dans le domaine de l'action sanitaire et sociale, notons le poids de l'emploi associatif avec près de 300 salariés.
- Délégation de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
[modifier] Transports
Bobigny est desservie par les stations 5 Bobigny - Pantin - Raymond Queneau, à la limite de Pantin au Sud-Est, et 5 Bobigny - Pablo Picasso desservant le centre-ville. La ligne 1 (Saint-Denis - Noisy-le-Sec) traverse la commune sur toute sa longueur d'Ouest en Est.
Le chemin de fer de Grande Ceinture traverse l'ouest et le sud de la commune. Actuellement limitée au trafic fret, la ligne pourrait rouvrir au trafic voyageurs sous la forme d'un tram-train, dans le cadre de la réouverture prévue de cet axe vers 2014 (Projet Tangentielle Nord).
La commune est également traversée par la RN3 au sud, et par l'autoroute A86, cette dernière essentiellement en tranchée couverte. L'autoroute A3 marque la limite Est de la commune (pont de Bondy).
[modifier] Héraldique
Les armes de Bobigny se blasonnent ainsi : D'or au sautoir de gueules chargé en coeur d'un écusson d'azur surchargé d'une corbeille emplie de fleurs et de fruits d'argent et sommée de sept épis de blé du même Le village de Bobigny était placé sous le patronage de saint André, symbolisé sur le blason par la croix de saint André (ou sautoir). L'écusson en cœur rappelle la vocation agricole de la commune. |
[modifier] Histoire
Bobigny tire son nom de Balbinius, nom d'un ancien général romain qui créa une villa dans l'ancienne forêt de Bondy. Le nom a évolué en Balbiniacum puis en Baubigny puis Bobigny.
La présence humaine en ce lieu dès l'époque gauloise est attestée par la découverte d'un site archéologique au lieu-dit « la Vache à l'Aise ». Les fouilles ont mis au jour une statue gauloise du IVe siècle av. J.-C., la première découverte en France.
Au Moyen Âge, le territoire appartient en partie aux seigneurs de Livry et à l'abbaye de Saint-Denis. Le village se compose d'un château, d'une église et de quelques modestes habitations de paysans. Quelques grandes familles nobles se succèdent au cours des siècles : les Perdriel aux XVIe siècle et XVIIe siècle, les Jacquier de Vieumaison au XVIIIe siècle, qui possèdent un château.
En 1789, Bobigny devient une petite commune de deux-cents âmes, vivant essentiellement de la culture céréalière. En 1870, lors du siège de Paris, la commune est entièrement détruite. La population se réfugie à Paris, alors que les Prussiens envahissent les ruines du village. L'abbé Ferret relate : « La plupart des maisons n'ont plus ni toit, ni plancher ; l'église est absolument défoncée. Dans la rue, il pleut des tuiles et des tuyaux de cheminées »[2].
L’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle, apporte un nouvel essor à la commune. Le village maraîcher devient une cité ouvrière avec l'installation d'entreprises faisant appel à une forte main d'œuvre. La crise du logement amène l'édification de plusieurs lotissements. Dès 1920, les habitants élisent des municipalités communistes, et la ville fait partie intégrante de la « banlieue rouge » de Paris.
En 1920, l'usine Meccano s'installe rue Henri Barbusse; en 1951, elle peut produire plus de 500 000 coffrets de Meccano par jour.
En 1933, Bobigny devient célèbre pour la haute tour des ateliers de fabrication du journal L'Illustration, installés au milieu des champs cultivés[3]. La ville est d'ailleurs à cette époque `l'un des villages maraîchers de la région parisienne. Désormais, l'IUT de Bobigny occupe le site de l'ancienne imprimerie du journal. De même, juste à côté de cet IUT (quelques dizaines de mètres) est implantée la Faculté de Médecine de Bobigny, également nommée FR Léonard de Vinci. Le bâtiment même de L'Illustration est utilisé par les étudiants en première année de médecine (PCEM1), car ils y ont cours dans l'amphithéâtre R600 depuis 2006.
Durant la Seconde Guerre mondiale, quinze mille juifs partiront de la gare de Bobigny vers le camp d'Auschwitz. Le lieu est devenu depuis un mémorial.
En une décennie, de 1954 à 1964, la population de Bobigny double, passant de 18 500 à 37 000 habitants. Cette augmentation rapide amène la mise en place d'un vaste programme de construction d'équipements et de logements sociaux :
En 1954, Georges Candilis construit la cité Emmaüs de l'Étoile
En 1957, l'architecte Émile Aillaud se voit confier la réalisation de la cité de l'Abreuvoir sur le territoire de Bobigny et de la cité des Courtillières sur le territoire de Pantin pour le compte de l'office public d'H.L.M. du département de la Seine
En 1958, Charles-Gustave Stoskopf, Arthur Heaume et Alexandre Persitz réalisent la cité du Pont-de-Pierre.
Le 1er janvier 1968, Bobigny devient le chef-lieu du nouveau département de la Seine-Saint-Denis avec la création des départements de la petite-couronne. La préfecture est édifiée en 1971. En octobre et novembre 1972 eut lieu le procès de Bobigny, procès d'une mineure ayant avorté après un viol, qui devint une tribune pour le droit des femmes et la dépénalisation de l'avortement. En 1978 l'apparition d'ovni à la cité de l'amitié est liée dans l'imaginaire balbynien à la multiplication de personnalités connues de la France entière provenant de Bobigny. Bobigny reste incontournable dans la caractérisation du phénomène banlieue et plus précisément du « neuf-trois ».
Le Métro de Paris arrive à Bobigny en 1985, le tramway en 1992 et l'A 86 est inaugurée en 1998 par Jean-Claude Gayssot, ancien député de Bobigny et alors Ministre de l'Équipement, des Transports et du Logement.
En ce début de XXIe siècle, la municipalité met en place de nombreux projets pour l'avenir, en particulier la réhabilitation de logements par la destruction de certaines tours et leur remplacement par de nouvelles constructions à échelle plus humaine, ou encore une « Cité de la Terre » consacrée à l'environnement et au développement durable sur les rives du canal.
Lors des émeutes urbaines de novembre 2005, la ville, chef-lieu du département où ont commencé les violences, a été relativement préservée, situation que la municipalité explique par les fréquentes réunions de quartiers et les nombreuses structures de concertation mises en place depuis 1998[4]. Néanmoins, la ville possède un haut taux de criminalité pour la Seine-Saint-Denis, et parmi les plus élevés de France, la mairie tente de limiter la violence et d'encourager le dialogue par la multiplication des réunions de quartier et l'organisation des « assises de la ville » avec les habitants tous les deux ans.
[modifier] Démographie
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[modifier] Administration
[modifier] Au niveau départemental
Elle héberge la préfecture du département de Seine-Saint-Denis ainsi que diverses administrations : les archives départementales, la chambre de commerce et d'industrie ainsi qu'un tribunal de grande instance.
[modifier] Liste des maires successifs
Liste des maires successifs de Bobigny[7] | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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2006 | 2008 | Catherine Peyge | PCF | Enseignante |
1996 | 2006 | Bernard Birsinger (décédé en fonction le 25 août 2006) | PCF | Électrotechnicien |
1965 | 1996 | Georges Valbon | PCF | Conseiller général |
1955 | 1965 | René Guesnier | PCF | |
1944 | 1955 | Léon Pesch | PCF | |
29 août 1941 | 1944 | Jean-Marie Clamamus | POPF | nommé président de la délégation spéciale puis maire |
1919 | 1939 | Jean-Marie Clamamus | PCF | Sénateur maire |
1914 | 1919 | Edme Auguste Boudier | ||
1910 | 1914 | Michel Marie Montigny | ||
1908 | 1910 | Jean Baptiste Jacquelot | ||
1884 | 1908 | Antoine Hippolyte Boyer | ||
1881 | 1884 | Louis Seneque | ||
1881 | 1881 | Pierre Louis Evin | ||
1874 | 1881 | Jean Hippolyte Merie | ||
1867 | 1874 | Auguste Hippolyte Jollin | ||
1846 | 1867 | Louis François Toussaint Tourly | ||
1813 | 1846 | Pierre François Mongrolle | ||
1795 | 1813 | Pierre Mongrolle | ||
1795 | 1795 | Louis Maximilien Jollin | ||
1794 | 1795 | Pierre René Clement | ||
1793 | 1794 | Jean Baptiste Louis Fechoz | ||
1792 | 1793 | Pierre Mongrolle | ||
1791 | 1792 | Claude Lezier | ||
1791 | 1791 | Louis Maximilien Jollin | ||
1787 | 1791 | Louis Robert Malice |
Lors des élections municipales de 2008, la liste conduite par Catherine Peyge, maire sortant PCF, a été élue dès le premier tour avec 54,8 % des suffrages exprimés[8].
[modifier] Jumelages
[modifier] Protocole de Coopération
- Setubal (Portugal)
[modifier] Parcs et espaces verts
Le parc départemental de la Bergère a été aménagé sur la rive nord du canal de l'Ourcq. Vallonné avec de nombreux chemins, sa flore est constituée de petits boisements et de massifs d'arbustes tels le sorbier des oiseleurs, dont les baies rouge sont très apprécies des oiseaux frugivores.
[modifier] Monuments et lieux touristiques
Des fouilles archéologiques sur le site de la Vache à l'aise ont mis au jour une cité gauloise d’une superficie d’au moins 52 hectares, fondée vers 350 avant Jésus-Christ et abandonnée vers 110 après Jésus-Christ. Cet établissement, est implanté le long du ru de Montfort, à cheval sur une petite butte et des terrains plus humides. Une nécropole de 521 tombes a été découverte, il s'agit de la plus importante connue à ce jour en Europe pour la période gauloise [9],[10].
[modifier] Hôpital Avicenne
L'hôpital Avicenne, anciennement Hôpital Franco-Musulman, fut inauguré en mars 1935. La ville de Paris n'ayant pas voulu de cette structure, Bobigny fut choisie afin d'abriter cet hôpital, destiné à aider les musulmans installés en France après la Première Guerre mondiale, au statut le plus souvent très précaire. Le grand portail d'entrée fait le lien architectural entre la tradition orientale, et le modernisme occidental, cet établissement étant considéré comme très en pointe à l'époque.
La commande politique d'un hôpital franco-musulman et le recrutement de l'architecte algérois Mantout inscrivent cet édifice aux formes néo-mauresques dans la réalité coloniale de l'entre-deux-guerres.
L'Hôpital constitue un CHU rattaché à l'Université Paris-Nord.
[modifier] Cimetière franco-musulman
Le cimetière franco-musulman a également été ouvert à proximité en 1937. Son entrée est constituée par un arc mauresque. Une mosquée fut édifiée à l'intérieur même du cimetière.
Un carré militaire abrite un ensemble de tombes de soldats musulmans morts pour la France, notamment lors de la Libération de Paris en 1944.
D'illustres personnalités du monde musulman y sont enterrées.
[modifier] Tour de l'Illustration
La tour de l'Illustration, de soixante mètres de hauteur, fut édifiée en 1933 par le journal « l'Illustration », hebdomadaire qui portait ce nom car fondé sur le principe de la publication d'images diverses et nombreuses afin d'agrémenter son journal de seize pages. Une nouvelle imprimerie ultra-moderne fut alors fondée à Bobigny pour ce journal qui tirait alors à plus de 200.000 exemplaires. Réhabilitée par l'architecte Paul Chemetov, elle accueille notamment l'IUT de Bobigny et la faculté de médecine. Un grand gymnase et un mur d'escalade y sont implantés. Une partie du bâtiment sera transformé par le CROUS en résidence universitaire destinée à des étudiants ou des chercheurs invités. Les locaux devraient être livrés courant 2008.
[modifier] Lieux et curiosités à visiter
Préfecture et centre administratif, construits entre 1965 et 1971 par les architectes Jacques Binoux et Michel Folliasson.
Salle des mariages revisitée par l'artiste pop Hervé di Rosa.
Cité HLM de l'Abreuvoir 1960, par Émile Aillaud : 500 logements répartis entre immeubles et six tours à Bobigny et Pantin.
La Bourse du travail fut inaugurée le 2 mai 1978. Elle est l'œuvre de l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, auteur des plans de la ville de Brasilia [11],[12].
La ville abrite un médaillon de Lénine (sur la façade du conservatoire municipal Jean Wiener, place de la libération), unique effigie sur un bâtiment public à la gloire du célèbre révolutionnaire russe en France.
La ville accueille tous les deux ans les biennales de l'environnement dans le parc départemental de la Bergère[13].
[modifier] Culture et activités artistiques
[modifier] MC 93
Le théâtre MC93 Bobigny a depuis une vingtaine d'années une programmation variée et de grande qualité dans le domaine du théatre contemporain et de la danse contemporaine. De grands metteurs en scène internationaux, Peter Sellars, Peter Stein, Frank Castorf, Fiona Shaw, s'y sont produits à plusieurs reprises.
Il accueille également de nombreux spectacles lors des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis.
[modifier] Magic Cinéma
- le magic cinéma est un cinéma de proximité, classé art et essai,recherche, patrimoine et jeune public.
-Il organise chaque année en mars le festival Théâtres au cinéma autour de réalisateurs et metteur en scène (Fassbinder, Jean Genet, Patrice Chéreau, Glauber Rocha, Robert Kramer, Marguerite Duras, Jean Cocteau....) -Il organise également chaque année en octobre le Festival Résonances, rencontres du cinéma citoyen qui traitent de l'engagement citoyen et de sujets variés liés à l'international (Des rétrospectives autour de Bruno Muel et des groupes medvedkine, de Paul Meyer, de René Vautier ont été présentées, notamment) -c'est également un lieu consacré à l'éducation à l'image qui travaille en direction des publics scolaires
[modifier] Personnalités liées à la ville
- Albert Uderzo et René Goscinny, créateurs du célèbre Astérix
- Jean-Claude Gayssot, ancien député de la circonscription et ministre du gouvernement Jospin de 1997 à 2002
- le présentateur hip hop Sidney
- le comédien Mouss Diouf
- le groupe rap Kabal
- la sprinteuse Muriel Hurtis, championne du monde junior en 1998
- la chanteuse Wallen et les rappeurs
- le rappeur Ménélik
- le chanteur Tonton David[14]
- le rappeur Nakk
- le boxeur Jean-Marc Mormeck
- le cinéaste Rachid Bouchareb
- le chanteur belge Jacques Brel est décédé à Bobigny en 1978
- l'écrivaine Faïza Guène
- le sprinteur Oudéré Kankarafou, champion du monde du 4 X 100
- le tennisman Gaël Monfils
- le rappeur coroner
- le groupe rap injection lyrikal
- le marathonien Bouguerra El Ouafi champion olympique en 1924 a vécu à Bobigny, où il est d'ailleurs enterré
- l'homme politique français Georges Valbon, longtemps Maire de la Ville et premier Président du Conseil général de Seine Saint Denis, a également été PDG de Charbonnages de France
- le rugbyman du Stade Toulousain Valentin Courrent a joué au club local de rugby, tout comme son coéquipier Yves Donguy.
[modifier] Bobigny en littérature
Le plus célèbre personnage littéraire né à Bobigny n'est autre qu'Astérix. En effet, c'est dans une HLM au 3, rue Rameau que se rencontraient Albert Uderzo et René Goscinny et que « naquit » en 1959 le célèbre gaulois. Une rue de la ville porte d'ailleurs le nom de René Goscinny [15].
[modifier] Annexes
[modifier] Articles connexes
[modifier] Bibliographie
- The Rise of the Paris Red Belt, Tyler Stovall, Berkeley: University of California Press, 1990.
- L'Hôpital Avicenne : 1935-2005, une histoire sans frontières, textes réunis et édités par Katia Kukawka et Sophie Daynes.
- Article dans El Watan sur le cimetière franco-musulman
- Libération, Bobigny colore les noces, article du 24 juin 2006.
[modifier] Liens externes
- Site de la ville de Bobigny
- Site municipal consacré aux fouilles archéologiques du site gaulois
- Site de l'IUT de Bobigny consacré à l'histoire du journal « L'illustration »
[modifier] Notes et références
- ↑ IAURIF - Mode d'Occupation du Sol (1999)
- ↑ Site de l'office du tourisme de Bobigny
- ↑ L'Illustration à Bobigny
- ↑ Libération - Bobigny, "ville-monde" du 9-3 où Marianne est noire
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Liste des maires de Bobigny sur www.francegenweb.org
- ↑ Résultats des élections municipales 2008 - 1er tour
Votants 46,4 % des inscrits
Exprimés 44,0 % des inscrits
Liste Peyge (PCF) - 54,8 % des exprimés - 36 élus
Liste Andréani (Divers Gauche) - 3,7 % des exprimés
Liste Decker(LCR) - 4,5 % des exprimés
Liste Feger (LO) : 1,6 % des exprimés
Liste Ramos (MoDem) : 6,4 % des exprimés- 1 élu
Liste Dam-Henri (CPO) : 0,4 % des exprimés
Liste Bouzidi : 24,5 % des exprimés- 6 élus
Liste Zaoui : 4,0 % des exprimés
Source Le Parisien - ↑ Bobigny à la période gauloise, brochure du conseil général [pdf], 6p.
- ↑ Approches archéologiques et anthropologiques de la nécropole gauloise de Bobigny (93), hôpital Avicenne. [pdf], 153p. (78Mo)
- ↑ L'œuvre d'Oscar Niemeyer en Seine-Saint-Denis, CAUE 93 [pdf]12p.
- ↑ La bourse du travail est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du Préfet d'Île-de-France N° 2007 - 589 du 23 avril 2007, afin de préserver une réalisation majeure de l'architecture des années 1970, pour la place que l'édifice occupe au sein de l'œuvre d'Oscar Niemeyer et dans l'urbanisme de la ville de Bobigny, ainsi que la qualité esthétique de l'auditorium, des bureaux et des espaces communs.
- ↑ L'Humanité du 28 septembre 2006 - « La Biennale de l’environnement est un outil »
- ↑ OT de Bobigny
- ↑ OT de Bobigny - Figures et littérature