Lyon

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Cet article concerne la ville française. Pour les autres significations, voir Lyon (homonymie).

45°45′N 04°50′E / 45.75, 4.833

Lyon
Blason de la Ville de Lyon  Drapeau de la Ville de Lyon et de la province du Lyonnais

Pays
drapeau de la France
     France
Région Rhône Alpes Rhône-Alpes (chef-lieu)
Département Rhône (préfecture)
Arrondissement Lyon (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 14 cantons
Code Insee 69123 et 69381 à 69389
Code postal 69001 à 69009
Maire
Mandat en cours
Gérard Collomb (PS)
2008 - 2014
Intercommunalité Le Grand Lyon
1 267 086 habitants (2004)
Coordonnées
géographiques
45° 45′ 35″ Nord
         4° 50′ 32″ Est
/ 45.759723, 4.842223
Altitudes moyenne : 173 m
minimale : 162 m (au Confluent)
maximale : 312 m (L'antenne radio de Fourvière)
Superficie 4 787 ha = 47,87 km²
Population sans
doubles comptes
467 400 hab.
(1/7/2005)
Densité 9 868 hab./km²
Unité urbaine 1 452 952 habitants (2007) hab.
Aire urbaine 1 798 395 habitants (2008) hab.
Gentilé lyonnais, lyonnaises
Site www.lyon.fr
Carte de localisation de Lyon

Lyon est une ville française, située dans l'est de la France, au confluent du Rhône et de la Saône. C'est le chef-lieu du département du Rhône et de la région Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Lyonnais.

Lyon est en position de carrefour géographique, au nord du couloir naturel de la vallée du Rhône (qui s'étend de Lyon à Marseille). Située entre le Massif central à l'ouest, et le massif alpin à l'est, la ville de Lyon occupe une position stratégique dans la circulation Nord-Sud en Europe. Ancienne capitale des Gaules au sein de l'Empire romain, Lyon est le siège d'un archevêché dont le titulaire a le titre de primat des Gaules. Lyon devint une ville de foire à partir du Moyen-Âge, puis une place financière de premier ordre de la Renaissance à la fin du XIXe siècle. Sa prospérité économique a été portée successivement par le monopole de la soie, puis par l'apparition des industries notamment textiles et chimiques.

Lyon est historiquement une ville industrielle, et accueille donc de nombreuses industries pétrochimiques le long de la Saône et du Rhône, dans le couloir de la chimie. Après le départ et la fermeture des industries textiles, Lyon s'est progressivement recentrée sur les secteurs d'activité de haute-technologie, telles que la pharmacie et les biotechnologies. Lyon est également la deuxième ville étudiante de France, avec trois universités et de nombreuses écoles d'ingénieurs. Enfin, la ville a conservé un patrimoine architectural important allant de l'époque romaine au XXe siècle en passant par la Renaissance et, à ce titre, est inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco.

Par sa population, Lyon est la deuxième[1] ville de France si l'on prend en compte toute l'aire urbaine ou celle de son unité urbaine [2], ou troisième (après Paris et Marseille) si l'on compte uniquement la population intra-muros[3]. Elle est au cœur de la deuxième région urbaine de France avec ses 2.9 million d'habitants. Capitale de la région Rhône-Alpes, la ville de Lyon exerce une attraction d'importance nationale et européenne, et bénéficie ces deux dernières décennies d'un afflux de population.

Sommaire

[modifier] Géographie physique

Vue de Lyon depuis le Rhône, en arrière-plan la colline de la Croix-Rousse
Vue de Lyon depuis le Rhône, en arrière-plan la colline de la Croix-Rousse

[modifier] Situation géographique

Lyon est située en Europe continentale dans l'Est de la France, au confluent de la Saône et du Rhône. La ville est entourée de plusieurs massifs montagneux, le Massif central à l'Ouest et les Alpes à l'Est, et se situe dans la plaine lyonnaise. Lyon et sa région se situent à un carrefour de l'Europe de l’Ouest, reliant la mer du Nord à la Méditerranée, et l'Europe de l’Est à l'Atlantique.

La région Rhône-Alpes, dont Lyon est la capitale administrative, couvre un territoire de 43 698km². Historiquement, la ville de Lyon est la capitale de la province du Lyonnais, couvrant une partie des départements du Rhône et de la Loire actuels. Elle est intégrée à la RUL[4] (ou Région Urbaine de Lyon) qui correspond aux territoires organisés autour de la métropole (zone d'influence de 50 à 100 km de rayonnement - comptant 2,9 millions d'habitants (estimation 2004)), et constitue la ville centre du Grand Lyon, la première communauté urbaine de France par l'importance de sa population.

[modifier] Topographie

Topographie de Lyon
Topographie de Lyon

Située au confluent du Rhône et de la Saône, la cité est dominée par deux collines principales: Fourvière d'une hauteur de 250 mètres, surnommée par Jules Michelet la « colline qui prie » car elle est le siège de l'Evéché, abrite plusieurs couvents et accueille à son sommet la basilique Notre-Dame de Fourvière. La colline se situe dans l'Ouest de la ville et se prolonge au sud et vers l'Ouest avec les quartiers de St-Just et du Point-du-jour.

La Croix-Rousse d'une hauteur de 220 mètres est la « colline qui travaille »[5] car elle était le lieu où résidaient et travaillaient les canuts, ouvriers qui ont fait la renommée soyeuse de la ville. La colline occupe le nord de la Presqu'île et se prolonge au nord par le plateau de Caluire-et-Cuire et de Rilleux-la-Pape jusqu'aux contreforts des Dombes. Ces deux collines sont séparées par un défilé rocheux de la Saône (Pierre Scize).

Enfin la dernière colline, la Duchère se situe sur les contreforts des Monts-d'Or au nord-ouest de la ville. Elle fut témoin d'une urbanisation dense à la fin des années 1960 et bénéficie aujourd'hui d'un programme de grand projet de ville.

Sur la Presqu'île, entre le Rhône et la Saône, se trouve la place Bellecour, une des plus grandes places piétonnes d'Europe[6], au centre de laquelle trône la statue équestre de Louis XIV. C'est le point zéro des routes partant de Lyon.

Au-delà du Rhône, à l'est, s'étend la plaine, urbanisée suivant un plan orthogonal dans les quartiers des Brotteaux et de la Part-Dieu puis d'un plan plus désorganisé en se dirigeant vers le périphérique lyonnais, qui délimite Lyon intra-muros et sa banlieue.

[modifier] Hydrographie

Icône de détail Articles détaillés : Rhône et Saône (rivière) et Liste des ponts de Lyon.

Le Rhône et la Saône sont les deux grands fleuves qui traversent la ville, ils entrent dans la ville respectivement par l'est et par le nord. La Saône encercle au nord L'Île-Barbe puis se jette dans le Rhône (la Presqu'île étant la partie de la ville qui s'étend du confluent à la colline de la Croix-Rousse).

Le Rhône fut un fleuve difficile à maîtriser et il inonda à plusieurs reprises la ville par ses crues, notamment dans la plaine lyonnaise qui occupe la rive gauche du Rhône avec les quartiers des Brotteaux, Guillotière et Gerland. La construction de la grande digue de la Tête-d'Or, les creusements des canaux de Jonage et de Miribel qui vont créer les plans d'eau du Parc Miribel-Jonage et du Grand-Large et une requalification des berges ont mis fin aux crues importantes du fleuve.

[modifier] Climat

Eclairs lors d'un orage estival sur Lyon
Eclairs lors d'un orage estival sur Lyon

Le climat de Lyon est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux. À Bron, la température moyenne annuelle a été, entre 1921 et 2000, de 11,6°C avec un minimum de 2,8°C en janvier et un maximum de 20,9°C en juillet [7]. La température minimale y a été de -24,6°C le 22 décembre 1938 et la plus élevée de 39,8°C le 22 juillet 1983 [8]. Cette température fut néanmoins battue, le 13 août 2003 avec 40,5°C.

Malgré l'assèchement des zones marécageuses qui entraîne une diminution de l'évaporation des eaux, le nombre de jours de brouillard à l'automne, à l'hiver et au printemps reste important, notamment dans la vallée de la Saône. Les hivers sont relativement secs, et dépourvus de neige en plaine (toutefois on enregistre de fortes précipitations neigeuses). Les frimas sont courants et les températures varient généralement d'une dizaine de degrés au plus pendant la journée. Les étés sont généralement chauds et secs : l'amplitude des températures en journée atteint parfois une vingtaine de degrés, et les températures maximales dépassent parfois les 35 degrés. Le mois d'août est habituellement frais et pluvieux, avec quelques orages et une légère brise qui disperse les polluants de l'air.

Un important complexe industriel dénommé couloir de la chimie, implanté le long du fleuve au sud de l'agglomération, constitue une menace de pollution. La qualité de l'air est surveillée par des détecteurs de niveau de pollution qui donnent l'alerte en cas de besoin. Le sud du quartier de Gerland (dont le stade) est d'ailleurs classé site à risque par la directive Seveso (directive européenne 96/82/CE) en raison d'usines implantées non loin

  Relevés Lyon-Bron 1961-1990 [9]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) -0,4 1,0 2,8 5,5 9,3 12,6 15,0 14,4 11,7 8,2 3,4 0,4 7,0
Températures moyennes (°C) 2,6 4,5 7,2 10,3 14,3 17,9 20,8 20,0 17,1 12,5 6,7 3,2 11,4
Températures maximales moyennes (°C) 5,7 8,1 11,6 15,2 19,4 23,2 26,6 25,6 22,4 16,8 10,1 5,9 15,9
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 54,1 54,5 62,9 67,8 86,0 76,6 60,6 76,7 75,2 79,5 71,4 59,2 824,8

[modifier] Histoire des symboles

Blason de la ville de Lyon
Blason de la ville de Lyon

[modifier] Etymologie

Le nom de la ville de Lyon a changé à plusieurs reprises, depuis sa fondation à l'époque de l'Empire romain. L'étymologie du nom Lugdunum semble dériver de deux anciens mots gaulois, le dieu Lug et la forteresse dunos, désignant ensemble la forteresse de Lug. Le titre officiel de la ville à l'époque romaine fut Caput Galliae, la Capitale des Gaules, surnom qui perdure aujourd'hui pour la désigner, et pour qualifier l'archevêque de Lyon de Primat des Gaules. Au fil des siècles, le nom de Lugdunum se simplifie : « Loudoun » est cité par un géographe arabe du VIIIe siècle, et « Lion » ou « Lyon » apparaît au XIIIe siècle.

[modifier] Héraldique

Les habitants de Lyon sont les Lyonnais. Le parler lyonnais donne également aux jeunes personnes le surnom de gones (garçons) et de fenottes (filles). La devise de la commune (en francoprovençal) est Avant, Avant, Lion le Melhor[10]. La sainte patronne est sainte Blandine, fidèle de la première communauté chrétienne de Lugdunum et décédée en martyre. Les armoiries de Lyon sont constituées de gueules au lion d'argent, au chef cousu du Royaume de France (d'azur à trois fleurs de lys d'or).

[modifier] Histoire de la ville

Icône de détail Articles détaillés : Lugdunum et Histoire de Lyon.

L'histoire de Lyon est très riche, son lieu a été occupé dès la préhistoire mais la première ville date de la Rome antique.

[modifier] Préhistoire et Antiquité

La statue de Lucius Munatius Plancus, fondateur de Lyon
La statue de Lucius Munatius Plancus, fondateur de Lyon
Buste de l'empereur Claude, natif de Lugdunum
Buste de l'empereur Claude, natif de Lugdunum

Du Néolithique jusqu'au Second âge du fer, les différentes découvertes de nombreuses traces d'habitat et d'objets en tout genre attestent l'existence d'un relais de commerce de vin entre le littoral méditerranéen et le nord (VIe siècle). En l'absence d'artéfacts plus élaborés, on ne peut à ce stade parler de village ou de ville.

Lucius Munatius Plancus fonde la ville sous le nom de Colonia Copia Felix Munatia Lugdunum le 9 ou 10 octobre de l'année 43 av. J.-C. Les débuts de la colonie sont mal connues. Elle n'est pas pourvue de muraille, tout au plus une levée de terre avec fossés et palissades à l'image des camps romains. Mais la ville de terre et de bois laisse la place à des bâtiments aux soubassements en maçonnerie de pierres. L'essor de la cité est rapide du fait de son emplacement éminemment stratégique. Le nom de la cité évoluera en Colonia Copia Lugdunum. En -27, le général Agrippa, gendre et ministre d'Auguste divise la Gaule. Lugdunum devient la capitale de la province de Gaule lyonnaise et le siège du pouvoir impérial pour les trois provinces gauloises ("Capitale des Gaules"). Dès -19, Auguste aménage le réseau urbain qui accueille les quatre voies ouvertes à travers la Gaule à partir de Lugdunum. La ville avec la venue des différents empereurs successifs va s'agrandir, s'embellir et s'enrichir. Deux empereurs romains sont nés à Lyon: Claude, né en 10 av. J.-C. et Caracalla, né en 186. En 64, les notables de Lugdunum ont connaissance de l’incendie qui a ravagé Rome, et envoient quatre millions de sesterces d’aide pour la reconstruction. L’année suivante en 65, Lugdunum est victime d’un terrible incendie; Néron fait à son tour un don de quatre millions de sesterces à Lugdunum pour sa reconstruction.

La position clé de Lugdunum, au confluent de l'Arar (Saône) et du Rhodanus (Rhône), en fait un important port fluvial. C'est aussi un nœud routier, relié au sud de la Gaule (la Narbonnaise), à l'Aquitaine, la Bretagne, la Germanie et bientôt l'Italie. Cette double position met Lugdunum en contact avec l'ensemble de l'Empire. Son statut de colonie romaine accordé par le Sénat et le rôle de capitale des Gaules favorisent l'essor de la ville. Sous les Flaviens (de 69 à 96), puis sous les Antonins (de 96 à 192) Lugdunum prospère et connaît la paix à l'instar du monde romain . Sa population est estimée entre 50000 et 80000 habitants, ce qui en fait l'une des plus grandes villes de la Gaule avec Narbo Martius (Narbonne). La ville s'étale principalement sur quatre zones particulièrement délimitées : la ville haute (lieu où a été fondée la colonie originelle), le bourg celtique de Condate, les Canabae et la rive droite de la Saône en contrebas de la ville haute. Les nécrolopes sont situées le long des voies d'accès à la cité.

Sous les Sévères (193-235), la ville va commencer à décliner en raison des martyrs chrétiens et des querelles de successions. À la fin du IIIe siècle lors des réorganisations de la Tétrarchie, Lugdunum perd son rang de capitale des Gaules en 297, au profit de Trèves, plus proche de la frontière du Rhin. Lugdunum n'est plus que le siège administratif de la petite province de Première Lyonnaise (Lyonnais, Bourgogne et Franche-Comté). Dans les premières années du IVe siècle, la cité reçoit le coup de grâce. Les pouvoirs municipaux n'ont plus les moyens de surveiller les aqueducs et leurs indispendables tuyauteries de plomb. Une quelconque bande de pillards aura tôt fait de voler ce fabuleux trésor. C'est ce qui arrive un jour bien que l'on ne connaisse pas l'année exacte. La fière cité haute se voit privée de son alimentation en eau et les habitants sont contraints de descendre vers la Saône pour trouver une source pérenne : la colline de Fourvière est désertée. Du jour au lendemain, l'opulente cité se voit réduite à néant. Seuls deux endroits sont susceptibles de satisfaire cette demande nouvelle de sécurité contre les pillards et les troubles politiques : l'île Saint-Jean dont le bras occidental ne sera comblé qu'au milieu du IVe siècle et le secteur des Canabae où l'on sait qu' on continue, vers 360, à embellir des demeures du quartier. Ce drame préfigure le Lyon médiéval où ce nouvel embryon urbain deviendra progressivement le cœur historique de la cité (Vieux Lyon), ce qu'il est toujours aujourd'hui. La campagne alentour traverse une période de troubles attestée par la découverte de plusieurs trésors monétaires (enfouis dans le sol par leur propriétaire).

En 437, des tribus germaniques burgondes sont installées en Savoie et Romandie comme troupes auxiliaires par le général romain Aetius après la destruction de leur royaume de Worms par les Huns. En avril 457 le général romain Ægidius, envoyé par l'empereur Majorien, reprend provisoirement la ville aux Burgondes. Ceux-ci l'enlèvent à nouveau et en font une capitale de leur royaume en 461, avec Vienne et Genève. Le 4 septembre 476 marque la fin de l'Empire romain avec l'abdication de l'empereur Romulus Augustule. A l'automne 840, le forum de Fourvière s'écroule, les colonnes roulent jusqu'aux pieds de la la colline. Vers 1080, la construction du pont sur la Saône marque le début de l'utilisation du site antique comme carrière de pierres par exemple la construction de la basilique Saint-Martin d'Ainay ou du Pont de la Guillotière.

[modifier] Christianisation et Moyen-Age

Armes du Primat des Gaules
Armes du Primat des Gaules

Seulement un siècle après la mort de Jésus-Christ, des chrétiens venus du Levant s'y installent. Saint Pothin et Sainte Blandine figurent parmi les premiers martyrs, morts en 177 sous le règne de Marc Aurèle dans une période incertaine pour l'Empire (peste, invasions barbares). Saint Irénée, successeur de Saint Pothin, est l'un des premiers théologiens chrétiens. Lyon devient l'un des centres intellectuels de la chrétienté, illustré au Ve siècle par Sidoine Apollinaire. La ville est un foyer de la renaissance carolingienne, sous l'impulsion de son archevêque Leidrade - ami d'Alcuin -, du diacre Florus, puis d'Agobard. Après le traité de Verdun et la succession de Charlemagne, la ville revient à Lothaire, comme le reste de la rive orientale de la Saône. Lyon devient dès lors une ville de Lotharingie. AuxIXe et Xe siècle Lyon est victime de raids de pillages : les Normands remontent le Rhône et en 911 les Hongrois ravagent la Bourgogne.

La ville, bien que restant modeste par sa taille, rayonne sur le plan religieux:

Pendant la Guerre de cent ans, Lyon reste fidèle aux rois de France. À partir de Louis XI, les rois de France en font le centre des activités françaises en Italie. Lyon profite ainsi très tôt du développement économique et culturel italien. C'est à cette époque que Lyon obtient les franchises pour ses 4 foires annuelles.

[modifier] Renaissance et Guerre des religions

Brocart de soie lyonnaise
Brocart de soie lyonnaise

C'est l'âge d'or de la ville, économiquement elle se développe surtout à partir du XVIe siècle avec la venue de banquiers florentins, de marchands attirés par les franchises royales et la tenue de quatre foires par an, l'installation d'imprimeurs, et le maintien de liens commerciaux avec l'Allemagne. Le commerce de la soie se développe particulièrement, par le travail des « canuts », les ouvriers en soie. Ceux-ci influencent également l'architecture, car ils ont besoin de pièces de plus de 4 mètres sous plafond pour y loger leurs métiers à tisser. De cette époque restent de nombreux immeubles de style Renaissance, témoins de la richesse d'une ville qui atteint une envergure européenne. A cette époque la ville est extrêmement prospère. C'est la première place bancaire européenne, devant Genève, et l'une des plus grandes cités européennes. Le métissage y est très important, ce qui lui vaut le surnom de "Myrelingues". La Cour y réside à de nombreuses reprises, et le roi François Ier envisage très sérieusement de s'y sédentariser et donc de faire de Lyon sa capitale mais il retournera finalement au Louvre à Paris. À l'avènement d'Henri II, Lyon est au faîte de sa puissance. C'est la ville la plus peuplée du royaume avec ses 50 000 habitants. La présence fréquente des derniers rois a entraîné une activité économique et culturelle intense. Cependant l'endettement est énorme et la vie des gens simples reste difficile (la Grande Rebeyne, révolte de la faim qui a eût lieu le 18 avril 1529) vont signer un lent déclin.

Mais les guerres de religion vont déchirer la ville, elle sera marquée notamment par l'expédition du baron des Adrets qui organise des massacres de catholiques, des pillages et des destructions d'édifices religieux (Église de Saint-Just, les statues de la Cathédrale St-Jean). La ville mettra du temps à s'en remettre et ne retrouvera pas le prestige antérieur aux guerres : la plupart des imprimeurs ont émigré à Genève ; de même, les grandes familles bancaires fuient Lyon à cette époque pour n'y jamais revenir (la ville abrite 75 banques italiennes en 1568, mais seulement 21 en 1597).

[modifier] Les XVIIe siècle et XVIIIe siècle

La Saône à Lyon au XVIIIe siècle
La Saône à Lyon au XVIIIe siècle

Au cours des deux siècles d'absolutisme royal, l'administration de la ville passe entre les mains des officiers royaux : d'abord les gouverneurs (recrutés notamment dans la famille Villeroy), puis lorque ceux-ci résideront plus souvent à la Cour qu'en province, les Intendants. (Voir également la Liste des Prévôts des marchands de Lyon) À partir des années 1630, La tolérance règne et est même soutenue par l'archevêque Camille de Neuville de Villeroy sous son épiscopat (1653-1693). Vers 1630, sous l'impulsion du collège des jésuites (actuel lycée Ampère) Lyon devient un centre intellectuel de la République des Lettres. La richesse des notables lyonnais en font des amateurs éclairés de tableaux, médailles, et livres. La ville s'embellit avec la construction de l'Hôtel de Ville, Lyon bénéficie des largesses royales grâce à sa fidélité à la couronne lors de la Fronde. Dans le dernier quart de ce siècle, la fabrique de soie accapare l'essentiel des forces économiques de la ville au détriment du négoce et de la banque, laissés aux étrangers, Genevois et Suisses.

Au XVIIIe siècle la ville de Lyon est à l'étroit dans ses frontières historiques. En effet, la ville se limite à l'actuelle presqu'île et au Vieux-Lyon. Les pentes de Fourvière et de la Croix-Rousse sont inconstructibles, car il s'agit de terrains appartenant à l'Église, et la rive gauche l'est également dans sa grande majorité (à l'exception du faubourg de la Guillotière) car elle est situé en zone inondable (Brotteaux). C'est ce qui explique la propension des immeubles lyonnais de l'époque à gagner en hauteur.

Deux personnes vont mettre en place des plans pharaoniques pour agrandir la ville de Lyon. Morand, tout d'abord, prévoit d'assécher une partie des marais de la rive gauche et de lotir ces terrains suivant un plan en damier. Il relie ce nouveau quartier à la Presqu'île par un pont, le Pont Morand. Le deuxième projet est celui de Perrache, qui projette de doubler la surface de la presqu'île en l'étendant au sud. Il mettra ce projet à exécution, mais n'eut pas le temps de le lotir et le quartier projeté ne fut pas construit.

Le XVIIIe lyonnais est marqué par deux inventions majeures qui furent testées chacune en 1783: le bateau à vapeur et la montgolfière.

[modifier] La Révolution française et l'Empire

Le siège de Lyon en 1793
Le siège de Lyon en 1793

Sous la Constituante, Lyon devient chef-lieu du département de Rhône-et-Loire qui sera scindé en deux après l'insurrection lyonnaise.

Pendant la Révolution française, Lyon prend en 1793 le parti des Girondins et se soulève contre la Convention. La ville subit un siège de plus de deux mois avant de se rendre. La répression de la Convention est féroce. Le 12 octobre 1793, le conventionnel Barère se vante de son succès en ses termes : Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus. Lyon prend ainsi le nom de Ville-affranchie. Environ 2000 personnes sont fusillées ou guillotinées, et plusieurs riches hôtels particuliers autour de la place Bellecour détruits.

La prise de pouvoir par Bonaparte est perçue favorablement, comme la fin de la période noire et le retour à la paix civile. Le consulat et l'Empire favorisent l'industrie de la soierie et portent intérêt aux inventions de Jacquard. Bonaparte fait désigner son oncle Joseph Fesch au siège archiépiscopal en 1802.

En 1804 est lancé un projet de palais impérial à Lyon (comme dans les autres grandes villes de France). En 1811, une lettre du duc de Cadore, alors ministre d'État, précise : "le palais impérial sera élevé sur la gare d'eau, le jardin sera dans la presqu'île, entre les deux fleuves, jusqu'au pont de la Mulatière". Mais le projet n'aboutira jamais.[11]

Lyon accueille favorablement Napoléon lors de son retour de l'Île d'Elbe (voir Cent-Jours) le 10 mars 1815. Ce dernier dira, avant de repartir vers Paris : "Lyonnais, je vous aime".[12]

Cet accueil vaudra à Lyon une réaction royaliste lors de la seconde Restauration.

[modifier] La Restauration et la Monarchie de Juillet

Icône de détail Article détaillé : révolte des Canuts.
La révolte des ouvriers de la soie, les "canuts" en 1834
La révolte des ouvriers de la soie, les "canuts" en 1834

Grâce aux compétences héritées de la soie, la ville entre dans la révolution industrielle avec l'industrie textile. Elle devient au XIXe siècle une importante ville industrielle, en grande partie grâce aux canuts.

La ville est reliée à Saint-Étienne par l'une des premières voies ferrées au monde (la première en France) par l'ingénieur Marc Seguin de 1827 à 1832. La mécanisation entraîne de nombreuses luttes sociales avec des crises insurrectionnelles, comme la « révolte des Canuts » en 1831.

L'implantation du Métier à tisser de Jacquard marqua l'essor d'une culture sur les systèmes mécaniques complexes. Les inventions de la machine à coudre par Thimmonier et, ultérieurement celle du cinéma par les frères Lumière sont redevables des astuces mécaniques du métier à tisser enchaînant des séries d'actions successives, dont les progressions de bande par à-coup.

[modifier] Le Second Empire

Lyon en 1869 depuis la Croix-Rousse
Lyon en 1869 depuis la Croix-Rousse
Plan des projets réalisés sur la Presqu'île de Lyon en 1863
Plan des projets réalisés sur la Presqu'île de Lyon en 1863
Lyon au 19ème siècle
Lyon au 19ème siècle

Lors de la fête des lumières du 8 décembre 1852 débute la coutume des lampions aux fenêtres. Sur le plan économique, Lyon est encore la première place financière française illustrée par la création du Crédit Lyonnais en 1863, par Henri Germain.

La modification de la structure économique qui va intervenir sous ce régime va remettre en cause cette prééminence à l'avantage de Paris. Toutefois la ville s'enrichit réellement sous le second empire, avec la poursuite de la révolution industrielle, notamment grâce aux capitaux lyonnais investits dans les usines et mines de la région stéphanoise. L'industrie chimique se diversifie et le textile est toujours aussi florissant.

À l'instar du baron Haussmann à Paris, Claude-Marius Vaïsse, maire de Lyon et préfet du Rhône, est à l'origine d'une mise en place d'une politique de Grands Travaux: en 1848, le tissu urbain de la presqu'île est considéré comme obsolète. Trois grandes percées sont réalisées pour aérer cet espace: la rue Impériale (rue de la République) et la rue de l'Impératrice (rue de l'Hôtel de Ville, puis rue Président Herriot) ainsi que la rue Victor Hugo. Des places sont également créées: la place Impériale (place de la République) et la place des Cordeliers.

C'est également à cette époque que le parc de la Tête d'Or est aménagé sur la rive gauche. Il s'agit d'un parc de 116 hectares, à cheval sur les communes de Lyon et de Villeurbanne, qui est encore aujourd'hui le plus grand parc urbain d'Europe.

Enfin, Lyon est dotée d'une grande gare, la gare de Perrache, reliant les voies ferrées en provenance de Saint-Étienne ( dès 1832 achèvement du tronçon Givors-Lyon qui permet dès lors la liaison Saint-Étienne-Lyon première ligne de transport de voyageur de France ). La gare de Perrache permet aussi la liaison Paris-Lyon-Méditerranée. Elle crée aussi une coupure au milieu de la Presqu'île.

[modifier] Lyon contemporain

Jean Moulin arrêté dans la banlieue de Lyon
Jean Moulin arrêté dans la banlieue de Lyon

Le début du siècle dernier est marquée par le mandat Herriot (1905-1957) avec ses grands projets d'urbanisme avec l'aide de Tony Garnier il aménage le quartier des Brotteaux avec la gare et le grand lycée du Parc, désormais emblématique du rayonnement intellectuel de la ville. Dans le quartier de Gerland la Grande Halle (auj. Halle Tony-Garnier) et le stade de Gerland en 1914 prévu pour les Jeux Olympiques de 1924 finalement déroulés à Paris. À Montplaisir est construit l'Hôpital de Grange-Blanche (1910) qui devait remplacer le vieil Hôtel-Dieu. Après la première guerre mondiale, des autres projets vont être réalisés: L'Hôpital de la Charité est détruit, laissant sa place à la poste centrale et à une place en continuité de la place Bellecour (auj. Place Antonin-Poncet). Le quartier des États-Unis, quartier fortement inspiré de la cité idéale rêvée par Tony Garnier, est construit dans le VIIe arrondissement (cette partie de l'arrondissement deviendra plus tard le VIIIe).

Durant la Seconde Guerre mondiale, étant située en zone libre jusqu'en 1943, et très proche de la ligne de démarcation, la ville accueille les réfugiés et devient un foyer de résistance. Les traboules, très liées à l'histoire de Lyon, y contribuent beaucoup car elles permettent de fuir la Gestapo facilement. Jean Moulin est capturé à Caluire, dans sa banlieue. La ville est bombardée le 26 mai 1944 par l'aviation alliée, peu avant sa libération le 3 septembre 1944 par la première division française libre et les FFI. Le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation, ancien siège de la Gestapo (voir Klaus Barbie, Paul Touvier), rend aujourd'hui hommage à ce passé. Lyon d'ailleurs possède le titre de Capitale de la Résistance.

Le mandat du successeur d'Edouard Herriot, Louis Pradel est marquée par la construction du quartier de la Duchère, du centre d'échange de Perrache, du quartier de la Part-Dieu et du métro de Lyon notamment. La ville est ensuite dirigée par Francisque Collomb entre 1976-1989, Michel Noir entre 1989 et 1995, Raymond Barre ancien Premier Ministre entre 1995 et 2001.

Gérard Collomb est élu à la mairie en 2001 puis réélu au 1er tour en 2008. Il aménage les berges du Rhône, dote Lyon et Villeurbanne d'un système de location urbain de vélos (Velo'v) et poursuit l'aménagement du quartier de la Confluence.

Lyon est une des métropoles françaises à la croissance la plus rapide. Dans les années à venir, de grands projets doivent être mis en place, tels que la Tour Incity à la Part-Dieu, haute de 200 mètres, le stade OL-Land ainsi qu'un réaménagement total et futuriste du quartier de la Confluence, à la pointe de la presqu'île.

[modifier] Patrimoine

Lyon possède un patrimoine historique, architectural, culturel et gastronomique incomparables, comme l'attestent ces nombreux titres officiels décernés à la ville:

  • Capitale des Gaules (ce titre a été conservé par la ville après la fondation de la France)
  • Capitale mondiale de la gastronomie (grâce ses spécialités locales et à ses grands cuisiniers mondialement connus)
  • Capitale de la Résistance (du fait de son rôle important dans la France occupée : journaux clandestins, réseaux de résistance, arrestation de Jean Moulin dans la banlieue de Lyon en 1943, procès de Klaus Barbie).
  • Capitale de l'imprimerie (sous la Renaissance)
  • Capitale de la soie (voir l'article consacré à la Fabrique lyonnaise)

[modifier] Patrimoine architectural, 2000 ans d'architecture

Vue partielle sur le centre historique de Lyon
Vue partielle sur le centre historique de Lyon

[modifier] Le site historique de Lyon, patrimoine mondial de l'UNESCO

427 hectares du site historique de Lyon sont classés patrimoine de l'humanité par l'UNESCO depuis 1998: c'est l'un des plus vastes espaces inscrits avec Bordeaux. La ville est membre de l'organisation des villes du patrimoine mondial. Dans les espaces classés, on notera la colline de Fourvière et ses sites antiques, le Vieux Lyon, la colline de la Croix-Rousse, patrimoine urbain associé aux Canuts, et la Presqu'île qui témoigne notamment des évolutions industrielles de la ville.

[modifier] Édifices civils et lieux remarquables

Forte de ses 2000 ans d'histoire, Lyon a l'avantage d'avoir conservé des traces de ses différentes phases de développement, ses quartiers ont donc chacun gardé un patrimoine riche et diversifié, de nombreux musées et des quartiers qui ont su conserver leur originalité et leur caractère, découvrons le paysage urbain de Lyon dans son évolution la plus ancienne jusqu'à la plus récente:

La colonie romaine s'est implanté sur la colline de Fourvière, les vestiges de l'ancienne Lugdunum sont impressionnants: le théâtre antique de Fourvière et l'Odéon gallo-romains forment un site archéologique remarquable et où se déroulent régulièrement concerts et spectacles en été, on pourra aussi admirer des restes d'acqueducs (L'aqueduc du Gier), le sanctuaire de Cybèle, les grands thermes, le tombeau de Turpio... De part et autre de ce site archéologique, on distinguera la tour métallique de Fourvière: le relais radio-télévision est le point culminant de la ville. Au sud dans le quartier Saint-Just, le lycée du même nom occupant un ancien séminaire.

Cathédrale Saint-Jean et Basilique de Fourvière
Cathédrale Saint-Jean et Basilique de Fourvière

En descendant la colline soit par le funiculaire ("la ficelle") ou soit à pied par les nombreuses pentes à forte dénivilation (Montée du Gourguillon, Montée St Barthélémy, Montée des Camélites, ...) ou par les Jardins du Rosaire (ces deux moyens offrent d'excellents points de vues sur la ville) vous atteindriez le quartier renaissance du Vieux Lyon, constitué d'immeubles et d'hôtels particuliers renaissance (Tour Rose, maison des avocats, maison du Chamarier, maison Thomassin, maison Claude Debourg, hôtel du gouvernement, hôtel Paterin, hôtel de Gadagne, l'hôtel de Bullioud...) et de ruelles médiévales (dont les artères principales sont les rues Saint-Jean et rue du bœuf), ces ruelles sont animées par la présence de boutiques d'artisans et le parfum de la bonne cuisine lyonnaise servie dans les Bouchons. Ce dédale de rues sont reliées entre elles par les fameuses traboules, passages ouverts à tous à l'intérieur des îlots (on en dénombre près de 320 dans tout le site historique). Sur les bords de Saône se trouve le Palais de justice avec ses 24 colonnes et le Palais Saint-Jean (Manécanterie et trésor de la Cathédrale) à voir sa façade du XIe siècle sur la place Saint-Jean.

En traversant la Saône par des ponts ou des passerelles on atteint la Presqu'île, le vrai centre de Lyon de style classique (sauf les quais de Saône et la Rue Mercière qui sont de style renaissance), les deux grandes places de la Presqu'île; la place Bellecour, quatrième plus grande place de France et première plus grande place piétonne d'Europe, avec en son milieu la statue équestre de Louis XIV et la place des Terreaux avec la fontaine de Bartholdi sont reliées par la Rue de la République, une très belle artère de style haussmanien concentrant des magasins de luxes et des bars-restaurants chics. En outre on pourra admirer les plus grands monuments classiques de la ville: L'Hôtel-Dieu, hôpital qui s'étend sur près de 400 mètres au bord du Rhône (façade de Soufflot; la fontaine des Jacobins, le théâtre des Célestins, salle et façade à l'italienne; l'hôtel de ville trônant sur la place des Terreaux; l'Opéra national sur la place de la comédie, rénové par Jean Nouvel en 1988; ainsi que le Palais de la bourse dans le style du Second Empire. Ces artères comportent de nombreux hôtels particuliers: hôtel de Villeroy, de Lacroix-Laval, de la Couronne, ... et sont délimités par des places qui possèdent de belles fontaines (places de la République, Carnot, des Jacobins, de la Comédie, Louis-Pradel, ...)

Quai des Célestins
Quai des Célestins

Au nord de la Presqu'île se trouve le quartier-village de la Croix-Rousse avec ses pentes (dont la fameuse Montée de la Grande Côte qui offre un superbe panorama au sommet) ses immeubles canuts, ses traboules (la Cour des Voraces, le passage Thiaffait, ...), son gros-caillou et son marché populaire. C'était un quartier occupé dès l'époque gallo-romaine, en témoigne les restes de l'amphithéâtre des Trois Gaules (Au centre de cet amphithéâtre antique un poteau évoque les supplices de sainte Blandine, Saint Pothin et des Martyrs de Lyon). Le quartier constituant la limite nord de la ville était donc ceinturée d'édifices à vocation défensive (restes de remparts) seuls les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas sont restés intacts.

En traversant le majestueux Rhône par des ponts parfois remarquables (Pont Lafayette, Wilson ou de l'Université) on découvrira les nouvelles berges du Rhône, lieux de détente et de flânerie. Dans le quartier classique et haussmanien des Brotteaux se trouve la Gare des Brotteaux, la belle place du Maréchal-Lyautey et sa fontaine. Au nord on retrouve le fameux Parc de la Tête d'Or, le plus grand parc de la ville et le premier parc urbain de France; un véritable poumon vert au cœur de la cité avec son lac, sa roseraie, ses arbres centenaires, son parc zoologique, ses trains, ses spectacles de guignols, ... le parc borde la Cité internationale (1983 - 2007); pôle tertiaire, culturel et touristique regroupant bureaux, salles de conférences, hôtels, casino, le Musée d'Art contemporain, cinémas et un auditorium. Cet ensemble est l'œuvre de Renzo Piano, architecte urbaniste génois, et de Michel Corrajoud, paysagiste. Plus au sud on retrouve le quartier de l'ancien faubourg de la Guillotière avec son Palais de la Préfecture, les Facultés du quai Claude Bernard (Universités Lumière-Lyon 2 et Jean Moulin-Lyon 3), il est aussi connu pour sa mixité sociale et raciale (petit chinatown lyonnais): il y a beaucoup de boutiques d'extrême-orient. À l'extrême sud on retrouve le quartier de Gerland, les amateurs d'architecture moderne pourront découvrir les œuvres de Tony Garnier: le stade municipal de Gerland, dont le locataire principal est l'Olympique lyonnais, l'équipe de football élite de Lyon, la halle Tony Garnier, anciens abattoirs du quartier de La Mouche transformés aujourd'hui en grande salle de concerts et d'expositions, dans une architecture plus contemporaine l'École normale supérieure (ENS) Lettres et Sciences humaines, par Henri Gaudin.

Tour du Crédit Lyonnais, surnommée "le crayon", "la tour de la Part-Dieu" par les lyonnais; le plus haut gratte-ciel hors Île-de-France
Tour du Crédit Lyonnais, surnommée "le crayon", "la tour de la Part-Dieu" par les lyonnais; le plus haut gratte-ciel hors Île-de-France

Enfin à l'est, au XXe siècle l'extension urbaine s'est mise en marche grâce aux nombreuses réserves foncières disponibles: on découvrira le quartier de La Part-Dieu et ses tours, deuxième quartier d'affaires de France dominé par la tour du Crédit lyonnais, surnommée « le Crayon » ou encore la tour de la Part-Dieu par les Lyonnais. Dans le quartier de Monplaisir on remarquera la Manufacture des tabacs, bâtiment aux teintes polychromes hébergeant aujourd'hui une partie des composantes de l'Université Jean-Moulin - Lyon-III; le Château des frères Lumière (transformé aujourd'hui en musée vivant du cinéma) et l'Hôpital Edouard Herriot constitué de multiples pavillons œuvre de Tony Garnier. Toujours dans l'est, mais dans la périphérie de Lyon les amateurs d'architecture contemporaine pourront découvrir la Maison du livre, de l'image et du son, par Mario Botta à Villeurbanne ainsi que la Gare TGV de l'aéroport international Saint-Exupéry réalisé en 1997, par Calatrava.

A travers de l'ensemble de la ville on remarquera également les célèbres fresques murales, grande spécialité lyonnaise; à voir entres autres la fresque des Lyonnais représentant certains des Lyonnais célèbres, sur les bords de la Saône, le mur des Canuts[1], la fresque Lumière et les fresques dédiées à Tony Garnier, notamment dans le quartier des États-Unis.

[modifier] Patrimoine religieux

Icône de détail Article détaillé : Édifices religieux de Lyon.
L'intérieur de la Primatiale Saint-Jean-Baptiste
L'intérieur de la Primatiale Saint-Jean-Baptiste

Lyon est la mère des églises de France. Cette influence se lit aujourd'hui dans son patrimoine religieux, églises, monastères, couvents, congrégations religieuses et autres statues d'angle de rues. Ses bâtiments les plus remarquables se trouvent quasiment tous dans le site historique:

  • La colline de Fourvière est dominée par la Basilique Notre-Dame de Fourvière, dédiée à l'Immaculée Conception. Sa construction a commencée en 1872, mais les œuvres de sculpture n'ont jamais été achevées. La basilique est un des repères les plus visibles depuis toute l'agglomération lyonnaise et en est devenue le symbole de la puissance religieuse de Lyon. Elle est fréquentée chaque année par plus d'un million de visiteurs.
  • Au sud de la colline se trouve l'Église Saint-Just, elle était l'une des plus grandes églises de Lyon, détruite par les protestants en 1562, elle sera reconstruite au XVIe siècle: sa belle façade a été réalisée au XVIIIe siècle par Ferdinand-Sigismond Delamonce.
  • Toute proche on retrouve l'une des plus anciennes églises de Lyon, l'Église Saint-Irénée dont on peut apercevoir les vestiges de l'abside paléochrétienne, une crypte restaurée et le calvaire de Lyon.
  • Dans le Vieux-Lyon, le quartier de Saint-Jean est dominé par la Primatiale Saint-Jean-Baptiste (ou Cathédrale Saint-Jean). L'appellation "Primatiale" est dûe à l'Archevêque de Lyon, primat des Gaules.
  • À l'extrémité du Vieux-Lyon, au nord le quartier Saint-Paul est dominé par son Église des XIIe siècle, XIIIe siècle et XVe siècle: elle présente donc un heureux mélange du roman et du gothique.
  • Et au sud le quartier de Saint-Georges est dominé par l'église du XIXe siècle de l'architecte Pierre Bossan, à proximité de la Place Benoît-Crépu.

Sur la Presqu'île, au sud la Basilique Saint-Martin d'Ainay est un très beau témoignage de l'art roman à Lyon car elle date du XIe siècle (la Chapelle de l'Île Barbe au nord de Lyon a été construit lui aussi à la même époque). En remontant vers le nord de la Presqu'île on retrouve sur la place des Cordeliers, l'église Saint-Bonaventure : église des Cordeliers du XIVe siècle au XXe siècle. À proximité la belle Saint-Nizier bâtie du XIVe siècle au XVIIe siècle (de style gothique flamboyant et renaissance). Toujours sur la Presqu'île située dans le lycée Ampère la Chapelle de la Trinité du XVIIe siècle est le joyau baroque de Lyon; autre joyau baroque de la cité, l'Église Saint-Bruno des Chartreux à la Croix-Rousse, chef d'œuvre de Ferdinand-Sigismond Delamonce, elle abrite un des plus beaux baldaquins de France réalisé par Servandoni.

[modifier] Patrimoine culturel et artistique

Lyon "ville des lumières", photo prise de la colline de Fourvière
Lyon "ville des lumières", photo prise de la colline de Fourvière

Lyon possède un patrimoine culturel et artistique d'une grande valeur. En effet, deux arts sont nés à Lyon: le cinéma inventé par les frères Lumière et le théâtre de Guignol dont les personnages de Guignol et de son compère Gnafron ont été inventés par Laurent Mourguet. On peut dire aussi que Lyon a été le berceau du rock français car plusieurs groupes lyonnais ont été influents dans l'hexagone (Rock à Lyon). La ville possède des infrastructures culturelles modernes et de renommée comme la Maison de la danse de Lyon, l'Auditorium dans le quartier de la Part-Dieu qui abrite l'Orchestre national de Lyon, le théâtre des Célestins et l'Opéra national de Lyon où se sont produits les plus grands chanteurs d'opéra. Aujourd'hui la créativité artistique est toujours présente avec l'enseignement à l'École nationale des beaux-arts aux Subsistances (anciens entrepôts militaires reconvertis en laboratoire de création artistique consacré aux nouveaux langages du spectacle vivant), mais aussi par de nombreuses expositions dans les différents musées de la ville ou l'organisation de grands évènements culturels.

Disposant ainsi d'un patrimoine culturel exceptionnel, la ville brigue le titre de Capitale européenne de la culture pour l'année 2013.

[modifier] Musées et galeries

Le palais St Pierre (Musée des Beaux-Arts de Lyon)
Le palais St Pierre (Musée des Beaux-Arts de Lyon)

Forte de sa réputation artistique, la ville de Lyon s’enorgueillit de posséder la seconde collection française de peintures après le musée du Louvre à Paris au Musée des Beaux-Arts de Lyon ainsi qu’un important Musée d'Art contemporain et un grand nombre de galeries d'art concentrées dans le quartier au sud de la place Bellecour.

La ville possède un grand nombre de musées qui reflètent les particularités et les richesses historiques de la cité.

[modifier] Cinémas

Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinéma à Lyon
Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinéma à Lyon

La ville possède un grand nombre de salles de cinéma qui rappellent que le septième art fut inventé à Lyon par les frères Lumière dans la Rue du Premier Film en 1895. L’Institut Lumière, l'ancienne demeure de ces premiers ingénieurs qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie est aujourd'hui à la fois un musée et un cinéma spécialisé dans les rétrospectives et les festivals.

  • La Presqu'île regroupe un nombre important de salles : deux cinémas de la firme Pathé (Cordeliers, anciennement les 8 NEF et Bellecour), les trois cinémas du groupe CNP (Cinéma National Populaire) : Bellecour, Odéon et Terreaux, et un cinéma indépendant composé de deux salles : le Cinéma Opéra, situé comme son nom l'indique à proximité de l'Opéra de Lyon, et le Cinéma, situé un peu plus au nord.
  • La Part-Dieu regroupe deux cinémas UGC : Part Dieu 2 et Part Dieu 4.
  • La rive gauche du Rhône (3e, 6e et 7e arrondissements) accueillent le Fourmi Lafayette, le CIFACE Bellecombe, le Comoedia, l’UGC Astoria et l’UGC Ciné Cité à la Cité internationale. La Croix-Rousse possède son CIFA Saint-Denis et le 9e arrondissement son Ciné Duchère et un cinéma Pathé à Vaise.

[modifier] Bibliothèques

La bibliothèque municipale de Lyon est organisée en réseau, et regroupe 15 établissements. La bibliothèque de la Part-Dieu constitue le pôle central du réseau. C'est la plus grande bibliothèque municipale de France[14]. Elle contient 1,8 millions de documents.

[modifier] Culture populaire

La colline de Fourvière et les bords de Saône le 8 décembre 2005 (avec les bougies aux fenêtres)
La colline de Fourvière et les bords de Saône le 8 décembre 2005 (avec les bougies aux fenêtres)

La ville de Lyon qui, durant toute son histoire, a résisté à la tutelle de Paris dans tous les domaines (économiques, politiques, traditions, institutions, ...) s'est démarquée avec une identité propre et unique à elle-même:

  • Le 8 décembre est marqué par la fête des lumières (ou les illuminations) est la véritable fête qui identifie les lyonnais. À l'origine de la célébration de la Vierge Marie, également devenue de nos jours fête touristique, pendant laquelle les Lyonnais mettent des lampions appelés lumignons à leurs fenêtres. Cette tradition remonte au XIXe siècle, bien que la célébration annuelle de la Vierge Marie date de l'épidémie de peste de 1643.
  • Lyon est un haut lieu de la pratique du jeu de boules (la fameuse boule lyonnaise), notamment sur les quais du Rhône et de la Saône, sur la place Bellecour, ainsi que dans des clos dédiés à ce sport, comme au Clos Jouve de la Croix-Rousse.
  • C'est pour désaltérer les joueurs que le pot (bouteille de 46 cl à fond épaissi) aurait été créé, permettant ainsi de contenir les vins locaux sans crainte que la bouteille ne se renverse.

[modifier] Langue et accent lyonnais

La ville de Lyon (en francoprovençal lyonnais Liyon) fait partie de l'aire francoprovençale. Le français a doucement remplacé la déclinaison locale qui s'est maintenue jusqu'au XIXe siècle, surtout en zone rurale (le patois). Cependant, le parler lyonnais conserve certains particularismes de vocabulaire et d'accent réputé traînant et chantant : le son "eu" serait ajouté à chaque fin de mot et prononcé par ailleurs de manière plus fermée que dans le reste de la France. L'utilisation intempestive du "y" pour remplacer le "le" complément d'objet direct inanimé est également caractéristique, exemple : "fais-y" au lieu de "fais-le" mais "va le voir" ne change pas. En outre, la langue a gardé certains particularismes de vocabulaire.

[modifier] Festivités et événements

La fête des Lumières à Lyon
La fête des Lumières à Lyon

De nombreux événements culturels ponctuent la vie des habitants, ils sont parfois de renommée internationale, dont le plus grand événement lyonnais, la traditionnelle Fête des lumières (ou Illuminations) qui s'y tient chaque 8 décembre pendant laquelle les lyonnais illuminent leurs fenêtres avec des lumignons. Les origines de cette fête remontent au XIXe siècle et est liée à l'inauguration de la vierge dorée placée au sommet de la Chapelle de Fourvière. Aujourd'hui, elle a pris une dimension touristique avec l'embrasement des monuments de la ville par des techniciens professionnels venus du monde entier pour cette occasion. Cette fête est désormais étirée sur 4 jours avec comme épicentre le soir du 8 décembre, les lyonnais restent cependant attachés à la tradition avec les fenêtres illuminées et les déambulations le soir du 8 décembre. La fête est aujourd'hui de rayonnement international et attire chaque année près de 4 millions de visiteurs.

L'été à Lyon est ponctué de festivals culturels tels que Les Nuits de Fourvière qui s'y déroulent dans le cadre du théâtre antique de Fourvière. Ce festival proposant de la musique, du théâtre et du cinéma est l'événement culturel de l'été. Il ne faut pas cependant oublier le festival de musique électronique (Nuits sonores) fin mai ainsi que le festival de Salsa Y Salsa festival fin juin.

Lyon est aussi connue pour ces deux biennales internationales : une dédiée à l'Art contemporain et l'autre à la danse. Le foisonnement artistique lors de ces deux biennales est exceptionnel (les artistes ayant travaillé souvent plusieurs mois à l'avance).

[modifier] Patrimoine gastronomique

Voir aussi: l'article détaillé sur la Cuisine lyonnaise

Un bouchon lyonnais dans le Vieux Lyon
Un bouchon lyonnais dans le Vieux Lyon

Lyon est réputée pour sa gastronomie, Curnonsky dans son ouvrage Principe des gastronomes consacra Lyon, « Capitale mondiale de la gastronomie ». La ville compte des chefs mondialement connus, notamment Paul Bocuse et Eugénie Brazier, une des mères de cette profession où les hommes sont majoritaires. On peut goûter à la riche cuisine locale dans des restaurants lyonnais, dont une vingtaine sont certifiés authentiques, les Bouchons, concentrés surtout dans les ruelles du Vieux-Lyon et la Rue Mercière sur la Presqu'île. Parmi les plats typiques, voici ce qu'on vous proposera pour un menu typique :

[modifier] Organisation de la ville

Voir : l'article détaillé sur l'administration et le découpage territorial de Lyon.

[modifier] Administration

En 1852, quatre « faubourgs de Lyon » et un village ont été rattachés à la ville :

    • Le plateau de La Croix-Rousse, partie sud de l'ancienne commune de Cuire-La-Croix-Rousse (actuel 4e arrondissement).
    • La Guillotière, s'étendant sur les actuels 3e, 6e, et 7e arrondissements.
    • Vaise (partie sud de l'actuel 9e arrondissement)
    • Le village de Monplaisir (Monplaisir et Monplaisir-La-Plaine), partie ouest et sud-est de l'actuel 8e arrondissement.

En 1963, c'est au tour du quartier de Saint-Rambert-l'Île-Barbe d'être intégré au 9e arrondissement (dont il forme aujourd'hui la partie nord).

Lyon et ses 9
arrondissements
Blason de Lyon
Histoire de Lyon
Lugdunum · Quartiers de Lyon
1er arrondissement de Lyon 2e arrondissement de Lyon 3e arrondissement de Lyon 4e arrondissement de Lyon 5e arrondissement de Lyon 6e arrondissement de Lyon 7e arrondissement de Lyon 8e arrondissement de Lyon 9e arrondissement de Lyon
Arrondissements de LyonÀ propos de cette image

Aujourd'hui, la ville de Lyon est divisée en neuf arrondissements municipaux, créés à partir de 1852. Depuis la loi PLM, l'organisation municipale est comparable à celle de Paris. La plupart des quartiers sont identifiés par leur nom, plus parlant que leur numéro d'arrondissement.

[modifier] Projets urbains du Grand Lyon

Les berges du Rhône réaménagées, en 2007
Les berges du Rhône réaménagées, en 2007

Lyon a une politique de rénovation forte: la ville est en constant réaménagement. Quelques projets récents :

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
519 854 527 800 456 716 413 095 415 487 445 452 467 400

Dans les années 1970-1980, la ville Lyon a perdu plus de 100 000 habitants. On peut attribuer cette diminution à l'essor de la périurbanisation, au détriment de certains quartiers dégradés de la ville centre.

La ville de Lyon retrouve un dynamisme démographique depuis les années 1980 passant de 413 000 habitants à 466 000 en 2004 soit 54 000 habitants de plus en 22 ans, mais la remontée spectaculaire a réellement commencé dans les années 1990, en raison de la rénovation de plusieurs quartiers (Gerland, Part-Dieu, Vaise, Saint-Rambert) : plus de 51 000 habitants en 14 ans.

[modifier] Sociologie

Le revenu moyen des ménages lyonnais s'élève à 17 887 euros par an (2005), montant supérieur à la moyenne nationale qui est de 15 027 euros par an. La ville est globalement une ville riche ; les quartiers de la Presqu'île, Fourvière, Croix-Rousse, Brotteaux et de la Part-Dieu sont les plus aisés. Les quartiers dits plus populaires sont en limite de la périphérie : les quartiers de Mermoz et de la Duchère notamment. Quant au reste de l'agglomération, les villes du nord et de l'ouest sont des communes aisées, alors que le sud et l'est sont plus populaires

[modifier] Transports et communications

Icône de détail Article détaillé : Transports et communications à Lyon.

Par sa position géographique, Lyon est le point de convergence de nombreuses infrastructures routières, et le point de passage obligé des lignes ferroviaires vers le Sud de l'Europe. Traditionnellement reliée à Paris et Marseille, la ville de Lyon tend aujourd'hui à renforcer ses connexions vers l'Est, notamment les villes de Genève en Suisse, et de Turin en Italie, et l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry connaît une croissance régulière de sa fréquentation et de ses dessertes. L'agglomération lyonnaise dispose enfin d'un tissu dense de transports en communs urbains et interurbains, à tarification unique au sein du Grand Lyon.

[modifier] Infrastructures routières

Infrastructures autoroutières
Infrastructures autoroutières

Lyon et Villeurbanne, les deux communes formant l'intra-muros de Lyon, sont encerclées par un boulevard périphérique, appelé « boulevard de ceinture » par les locaux. Il est inachevé à l'ouest / sud-ouest. Il se termine au nord-ouest à la porte du Valvert et au sud à la porte de Gerland. La ville contient une voie express en son intérieur : l'Axe Nord-Sud qui remonte les quais du Rhône (rive droite), jusqu'à Perrache. L'installation du tramway en centre-ville, et la réduction conséquente des voies de circulation, ont favorisé la déviation du trafic Est-Ouest par le tunnel de la Croix-Rousse au Nord, et par le boulevard périphérique au Sud. Les contraintes géographiques et l'étalement urbain réduisent les moyens d'accès au centre-ville, notamment au Nord dans le val de Saône. Des parkings-relais sont installés en périphérie de la ville pour favoriser l'abandon de la voiture au profit des transports en commun.

Des autoroutes permettent de rejoindre Lyon depuis Chambéry et Grenoble au sud-est (A43 / A41), Genève et Bourg-en-Bresse au nord-est (A42 / A40), Marseille au sud (A7), Saint-Étienne au sud-ouest (A47), et Paris au nord (A6). Dans son pourtour, la banlieue Est est entourée par la Rocade Est (N346), qui longe toute la zone industrielle Mi-Plaine. L'ensemble N346 et A46 Nord / A46 Sud forment le Contournement Est entre Villefranche et Ternay. Le projet de grand contournement de Lyon par l'Ouest est à l'étude : il permettrait de déclasser les parties urbaines de l'A6 et de l'A7, de réduire le trafic du tunnel de Fourvière, et d'éviter la saturation de la rocade Est.

[modifier] Transports urbains

Icône de détail Article détaillé : Transports en commun lyonnais.
Tramway de Lyon (Porte des Alpes)
Tramway de Lyon (Porte des Alpes)
Une station vélo'v
Une station vélo'v

Lyon dispose du premier réseau de transports en commun hors Île-de-France avec 1,6 millions de voyageurs par jour, dont 704 000 pour le seul réseau métro. Géré par la société Keolis Lyon, qui exploite la marque TCL, il comprend quatre lignes de métro et deux funiculaires, trois lignes de tramway (une quatrième est en construction pour 2009), sept de trolleybus (dont deux lignes fortes Cristalis), et quelques 115 lignes d'autobus et d'autocars départementaux (accessibles avec un titre TCL à l'intérieur du Grand Lyon). De même, les TCL ont la charge d'une centaine de lignes scolaires.

En mai 2005, le Grand Lyon met en place un système de bicyclettes en location, dénommé Vélo'v, dans l'intra-muros (Lyon et Villeurbanne). Système informatisé de location de vélos en libre-service (initié en France en 1998 à Rennes), Vélo'v fut à son lancement, et jusqu'au lancement du Vélib' à Paris, le plus important service de vélos en libre service[21].

De plus un projet de "RER à la lyonnaise" appelé REAL (Réseau Express de l'Aire urbaine Lyonnaise) est en cours de déploiement. Il consiste principalement en un cadencement des TER, en la réorganisation des gares, et en la création d'une halte ferroviaire à Lyon-Jean Macé. Un tarif selon "zones" sera également mis en place. Le REAL devrait s'achever en 2010.

[modifier] Desserte ferroviaire

Lyon intra-muros est desservi par cinq gares SNCF. Lyon-Perrache, inaugurée en juin 1857 et située en plein cœur de la Presqu'Île est la première gare lyonnaise du PLM.Lyon-Part-Dieu a été construite entre 1978 et 1983 et a remplacé Lyon-Brotteaux pour l'arrivée du TGV Paris-Lyon. Une troisième gare TGV, Lyon-Saint-Exupéry TGV, se trouve au sein de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry. Des TER desservent également Lyon-Vaise, Lyon-Saint-Paul et Lyon-Gorge-de-Loup. D'autres gares (Lyon-Saint-Clair et Lyon-Saint-Rambert-L'Île-Barbe) ont été déchargées de tout trafic, au profit de la Part-Dieu et de Perrache. La nouvelle halte Lyon-Jean-Macé devrait voir le jour à côté du dépôt de Lyon-Guillotière en 2009.

[modifier] Communications extérieures

Lyon est dotée de deux plateformes aériennes gérées par la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon. L'Aéroport de Lyon-Bron a été inauguré dès 1924 et a vu se développer l'Aéropostale et le trafic voyageur pendant la période de l'Entre-deux-guerres. Devenu trop exigu, le premier aéroport se voit déchargé en 1975 des activités aéroportuaires en faveur de l'Aéroport international Lyon Saint-Exupéry, situé à 25 km plus à l'est. Lyon-Bron est aujourd'hui dédié à l'aviation privée et d'affaires.

Aujourd'hui, Saint-Exupéry relie Lyon à la plupart des capitales et des grandes métropoles européennes. Plus d'une centaine de villes sont reliées une ou plusieurs fois par semaine, certaines jusqu'à cinq fois par jour, comme Londres. En 2008, une nouvelle ligne transatlantique quotidienne, assurée par les compagnies Air France et Delta Airlines reliera de nouveau Lyon à New York. Une étude est actuellement menée pour délester l'aéroport de Genève d'une partie de son trafic, au profit de Saint-Exupéry, en assurant un service de navettes.

[modifier] Vie militaire

Unités militaires actuellement stationnées à Lyon:

[modifier] Cadre de vie

[modifier] Environnement

Malgré une forte concentration urbaine, la ville de Lyon est agrémentée de nombreux espaces verts et d'aménagements naturels. Ville fleurie avec 3 fleurs au Concours des Villes et des Villages fleuris Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg, Lyon propose dispose de nombreux parcs et jardins urbains appréciés des lyonnais, et d'un arrière-pays riche en contrastes, entre les monts du Lyonnais au Sud, le val de Saône, les Monts d'Or et le plateau des Dombes au Nord.

[modifier] Parcs et jardins urbains

Icône de détail Article détaillé : Parcs de l'agglomération lyonnaise.
Le jardin alpin du parc de la Tête d'Or
Le jardin alpin du parc de la Tête d'Or

Le parc de la Tête d'Or est le plus grand parc urbain de France. Il dispose de vastes étendues de pelouse ombragées, d'un lac et d'une île, et de plusieurs jardins botaniques, dont le jardin alpin et le jardin floral. Desservi par de nombreuses lignes de transport en commun, ce parc est situé dans la ville de Lyon, entouré par le Rhône et la Cité internationale au Nord et à l'Ouest, et par la ville de Villeurbanne à l'Est.

D'autres espaces verts sont proposés en différents points de la ville, tels que le jardin du Rosaire et le parc des hauteurs sur les pentes de la colline de Fourvière, le jardin des plantes et le jardin Rosa Mir sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse, et le parc de Gerland dans le sud de la ville. Enfin dans la proche périphérie, Lyon dispose du plus grand parc péri-urbain de France, le Grand Parc de Miribel-Jonage avec ses 2200 hectares de nature préservée, son plan d'eau de 350 hectares (Le Grand parc). Et enfin le grand parc de Parilly, au sud-est de Lyon, constitue un des poumons verts de l'agglomération et accueille de nombreuses espèces animales protégées. Il dispose de nombreuses infrastructures sportives et d'un hippodrome (Le parc de Parilly)

[modifier] L'arrière-pays lyonnais

Icône de détail Article détaillé : Lyonnais.
Paysage typique des Monts du Lyonnais
Paysage typique des Monts du Lyonnais

Lyon est entouré par différentes régions à moins de 30 km du centre-ville. Au Nord-Ouest de la ville, la vallée de l'Azergues traverse une partie boisée et vallonnée du département du Rhône, et s'étend jusqu'aux vignobles du Beaujolais. Au Sud-Ouest, la région du Lyonnais désigne les premiers contreforts du Massif central, les Monts du Lyonnais, une région elle aussi viticole avec les Coteaux du Lyonnais, et se poursuit jusqu'au Forez et au parc naturel du Pilat. Enfin, la vallée du Rhône s'étend au Sud de la ville de Lyon, et le vignoble des Côtes du Rhône commence entre Lyon et Vienne.

À l'Est de Lyon, la plaine s'étend de la Côtière au Dauphiné vers le Nord-Est, et vers les communes de Crémieux, Pont-de-Chéruy et de Bourgoin-Jallieu au Sud-Est. Les lônes du Rhône sont des zones fluviales protégées afin de préserver la faune et la flore (et notamment de nombreux castors). La Dombes, plateau aux mille étangs et abritant de nombreuses espèces animales, débute aux portes de Lyon et s'étend également vers le Nord-Nord-Est de la région lyonnaise. Enfin, le Val de Saône s'étend au Nord de Lyon jusqu'à la commune de Villefranche-sur-Saône, et est bordée à l'Ouest par les sommets des Monts d'Or.

[modifier] Enseignement

Environ 124 000[22] étudiants fréquentent les quatre universités et autres établissements supérieurs de l'agglomération lyonnaise (plus de 73 000 dans des établissements situés sur la ville de Lyon, les différences d'effectifs se justifiant par la présence de campus à l'extérieur de la ville sur les communes de Villeurbanne et Bron), ce qui fait de Lyon la deuxième ville étudiante de France.

Icône de détail Article détaillé : Études supérieures à Lyon.

[modifier] Médias

La ville de Lyon possède une chaîne de télévision : TLM. Cette chaîne, aussi appelée la 7 par les lyonnais, offre reportages ("Vie de quartier") et actualités de la vie lyonnaise. Le Progrès est l'un des grands quotidiens. Créé en 1859, le journal n'a interrompu sa parution que lors de la seconde guerre mondiale, les journalistes ayant préféré saborder le journal plutôt que de collaborer.

[modifier] Chaînes de télévision

[modifier] Presse écrite

[modifier] Religion

Lyon, qui doit son origine aux Romains, est le siège d'un des plus anciens diocèses catholiques de France. Le titulaire de cet archidiocèse porte le titre de primat des Gaules.

[modifier] Loisirs

[modifier] Activités sportives

Depuis 7 ans, la ville de Lyon accueille le semi-marathon, qui fait partie des dix plus beaux évènements de course à pied retenus pour la tournée nationale du France Running Tour. En 2008, cet évènement sert de support aux championnats de France.

Semi-marathon de lyon

[modifier] Clubs

[modifier] Enceintes Sportives

[modifier] Jeux olympiques

Lyon a été candidate aux jeux olympiques de 1920, de 1968 et de 2004.

[modifier] Économie

La place Bellecour avec en arrière-plan la colline de Fourvière et sa Basilique fichée à son sommet.
La place Bellecour avec en arrière-plan la colline de Fourvière et sa Basilique fichée à son sommet.
Icône de détail Article détaillé : économie lyonnaise.

Le PIB de Lyon et de son agglomération est de 52 milliards d'euros, ce qui la classe au 2e rang français devant Toulouse et Marseille. La ville constitue un pôle de développement de niveau européen. Sa position de carrefour de communication favorise son attraction et son rayonnement. La région lyonnaise a une longue tradition d'initiatives économiques et technologiques : banque et imprimerie à la Renaissance, puis génie mécanique et recherche scientifique en médecine, physique, virologie... Tous les secteurs industriels sont représentés, mais on peut mettre en exergue plusieurs domaines dans lesquels Lyon jouit d'une réputation internationale : la mécanique, le textile, la chimie et la pharmacie, la santé. La ville de Lyon travaille en partenariat avec les acteurs publics locaux pour faciliter la création et l'installation des entreprises sur son territoire, l'ADERLY, la Chambre de commerce et d'industrie, et le Grand Lyon. La ville a aussi une tradition d'innovation sociale. De nombreux instigateurs d'action sociale se sont engagés par le biais religieux (Père Chevrier) ou en initiant le mouvement humanitaire (nombreuses ONG) et en cherchant à concilier dynamisme économique et progrès social. Lyon est le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie Rhône-Alpes. Elle est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon qui gère, outre les aéroports de Lyon (voir Communications extérieures plus haut), des zones d'activités.

[modifier] Secteurs d'activité

[modifier] Quartiers d'affaires

[modifier] Tourisme [24]

  • Chiffres :
    • 1 milliard de retombées économiques en 2007
    • durée de séjour: un à deux jours
    • 3,5 millions de nuitées en 2006
  • Le chiffre d'affaires du tourisme Lyonnais se répartit comme suit :
    • 60% de touristes d'affaires
    • 40% de touristes "loisirs"
  • Tourisme d'affaires :
    • 42 évènements internationaux organisés en 2006
    • 2ème ville française pour le nombre de manifestations internationales (classement UAI 2006); devant Strasbourg et Nice
    • 30ème ville mondiale (classement UAI 2006) devant Hong-Kong, Sydney, Chicago et Shanghaï (+47 places en 2 ans)
    • Un touriste d'affaires dépense en moyenne 200 € par jour

[modifier] Échanges et partenariats

[modifier] Attractivité

[modifier] La région lyonnaise

[modifier] L'influence nationale

[modifier] L'attractivité internationale

La Part-Dieu et ses tours vus de Bellecour
La Part-Dieu et ses tours vus de Bellecour
Tour de la banque Suisse dans le quartier de la Part-Dieu
Tour de la banque Suisse dans le quartier de la Part-Dieu
Vue des façades de la Cité Internationale (cadrage penché)
Vue des façades de la Cité Internationale (cadrage penché)

[modifier] Organismes internationaux

[modifier] Média à rayonnement international

[modifier] Jumelages

À ce jour, 36 villes étrangères ont signé un accord de partenariat avec la Ville de Lyon.

  • Autres réseaux de villes
    • Eurocities : Lyon a été membre fondateur en 1986 du réseau Eurocities qui regroupe 121 villes de 32 pays européens
    • Cités et gouvernements locaux unis : Lyon est membre du bureau exécutif, et préside la commission "Coopération Décentralisée"
    • Citynet : Lyon est l'unique membre européen de Citynet, et dispose d'un siège à son comité exécutif

[modifier] Citations

  • « Le destin de Lyon n’est pas plus simple que celui du fleuve. Toute ville, sans doute, est un être compliqué, Lyon plus qu’une autre, qui frappe l’historien par sa richesse, ses brusques transformations, ses originalités, voire ses étrangetés. Elle n’est pas la même d’un siècle au siècle suivant et, plus contrainte qu’allant de son plein gré, elle passe sans fin d’une originalité à une autre. Elle est, à elle seule, un difficile problème de l’historien de France, peut-être le problème clef, sûrement l’indicateur clef. » Fernand Braudel[26]
  • « Si Paris est la capitale de la France, Lyon est la capitale de la province. » Albert Thibaudet
  • « Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais. » Léon Daudet
  • « Il y a deux collines à Lyon, celle qui prie et celle qui travaille. » (allusion aux collines de Fourvière et de la Croix-Rousse) Jules Michelet.
  • « La Légion d'honneur de Lyon ? La rosette ! » Boris Vian

[modifier] Quelques films dont l'action se déroule à Lyon

[modifier] Notes et références

  1. www.insee.fr : Les 25 premières aires urbaines
  2. www.insee.fr : Population des villes et unités urbaines de plus de 1 million d'habitants de l'Union européenne
  3. L'intra-muros de Lyon confond Lyon et Villeurbanne soit une population de 601 000 habitants. Ces deux communes réunies forment également la « Ville centre » du Grand Lyon.
  4. Région Urbaine de Lyon - Carte d'identité
  5. Pentes de la Croix-Rousse : la citoyenneté économique et sociale sur le site du Ministère français de la Culture
  6. Discours de madame Christine BOUTIN lors de la conférence de consensus sur la diversité sociale dans l'habitat sur le site du Ministère français du logement et de la ville
  7. Température à Lyon-Bron de 1921 à 2002.
  8. .http://www.meteofrance.com/FR/climat/dpt_tempsdumois.jsp?LIEUID=DEPT69 Climat du Rhône-Alpes], Météo France.
  9. Relevés Lyon-Bron 1961-1990
  10. Histoire - Site Officiel de la Ville de Lyon
  11. Lyon 2e arrondissement, Confluent, Palais impérial
  12. Déclaration faite le 13 mars 1815, et rapporté dans le Journal du Département du Rhône du 16 mars 1815. Sources : Correspondance de Napoléon Ier, publiée par ordre de Napoléon III, tome XXVIII, Imprimerie Impériale, 1869
  13. Louis Maynard, Rues de Lyon avec indication de ce qu’on peut y remarquer en les parcourant, éditiond des traboules, p.92
  14. Site officiel
  15. Grand Lyon - Berges du Rhône : aménagement du fleuve et travaux
  16. Grand Lyon - Carré de Soie
  17. Grand Lyon - La Duchère
  18. Grand Lyon - Lyon Confluence
  19. Grand Lyon - Porte des Alpes
  20. Grand Lyon - Vaise
  21. Chronologie du vélopartage
  22. untitled
  23. http://www.lou-footus.com
  24. Communiqué de presse Onlylyon
  25. Communiqué officiel
  26. Fernand Braudel, L’identité de la France, tome 1, Espace et histoire, p.260, 1986.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

[modifier] Livres à propos de Lyon

  • Bruno Benoit, L'identité politique de Lyon [Livre] : entre violences collectives et mémoire des élites, 1786-1905, 1999.
  • Bruno Benoit et Roland Saussac, Histoire de Lyon, édition des Traboules, 2005, ISBN 2-915681-00-7.
  • Gilbert Bouchard, Histoire de Lyon en BD, éditions Glénat (en plusieurs tomes).
  • Vincent Formica (photographies) et Xavier Delalaing (texte), Lyon, Déclics, 2005, 112p.
  • Eric-Emmanuel Schmitt, Guignol aux pieds des Alpes, National Geographic, 2002, ISBN 2-845820-53-4.
  • André Latreille, Histoire de Lyon et du Lyonnais, Privat, 1975, avec Richard Gascon & al. ISBN 2-70894-701-X

[modifier] Livres dont l'action se déroule à Lyon

  • Calixte ou L'introduction à la vie lyonnaise, Jean Dufourt, Plon (1926) (réédité 1941,1992, 2002)
  • Laurette ou Les amours lyonnaises, Jean Dufourt, (réédité, ELAH 2003)
  • Brumerives, Gabriel Chevalier, éditions Flammarion (1968).
  • Claudine de Lyon, Marie-Christine Helgerson, éditions Flammarion, collection castor poche (réédité en 1998).
  • Dame de Lyon, Joseph Jolinon, éd. Les Éditions de Rieder (1932).
  • Les deux étendards, Lucien Rebatet, éditions Gallimard (1951, réédité en 1991).
  • Félicité de la Croix-Rousse, Charles Exbrayat, éd. Librairie des Champs-Elysées, collection Club Des Masques n°215 (1974) (ISBN 2-702400-28-0).
  • La gerbe d'or, Henri Béraud, éditions de France (1932).
  • Un mariage à Lyon, Stefan Zweig, contient sept nouvelles (1901 à 1929).
  • Les mystères de Lyon, Jean de La Hire, éditions Tallandier Jules (1938) et éditions Marabout, collection Bibliothèque Marabout n°1045 (1979).
  • Place des Angoisses, Jean Reverzy, éditions Flammarion, collection Points Roman (1982).
  • Sales Mioches !, Eric Schiavinato, Skiav, Olivier Berlion, Éric Corbeyran, éditions Casterman.
  • San-Antonio chez les "Gones", Frédéric Dard, éditions Fleuve Noir (1968).
  • Les six compagnons, Paul-Jacques Bonzon.
  • Le Voyage du père, Bernard Clavel, collection J'ai Lu n°300 (1969).
  • Astérix le tour de Gaule par René Goscinny et Albert Uderzo.
  • Sur la terre comme au ciel, René Belletto, éditions Hachette (1982), réédition éditions P.O.L. (2006).
  • Ils partiront dans l'ivresse, Lucie Aubrac (1984)
  • L'Enfer, René Belletto, éditions P.O.L. (1986), Prix Fémina.
  • Ville de la peur, René Belletto, éditions P.O.L. (1997).
  • Les Chiennes savantes, Virginie Despentes, éditions J'ai Lu (1999).
  • Ethique en toc, Le Poulpe, Didier Daeninckx, éditions Baleine (2000).
  • 120, Rue de la Gare, Léo Malet, éditions Pocket (2001), et l'adaptation par Jacques Tardi, éditions Casterman (1997)
  • L'Irrésolu, Patrick Poivre d'Arvor, éditions Albin Michel (2000), prix Interallié.
  • Lyon : Les gones en noir, Collectif, recueil de 6 nouvelles, éditions Autrement (2002)
  • Le Gone du Chaâba, Azouz Begag, éditions du Seuil, Collection Points Virgule, (1986)
  • Trottoir noir, Claude Tamet de Bayle, (2003)
  • Tout ce qu'il voulait, Albert Elyse, éditions Amalthée (2007)
  • Les Douceurs Amères, Arno Couturier, éditions Amalthée (2007)
  • "DiS", Mirko Vidovic, éditions Lulu.com (2006) (ISBN 978-1-8472879-9-1).
  • "Dyl", Mirko Vidovic, éditions Lulu.com (2007) (ISBN 978-1-8475333-2-6).

[modifier] Lien connexe

Pages sur ce thème sur les projets Wikimedia :

[modifier] Liens externes

  • (fr) Voir - Le portail culture de la Ville de Lyon
  • (fr) Voir - Lyon 2013, candidature pour devenir capitale européenne de la culture.
  • (fr) Voir - Site officiel de la région urbaine de Lyon.
  • (fr) Voir - Site officiel de l'office de tourisme de Lyon.

Voir également :



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