Reims

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49°15′46″N 4°02′05″E / 49.26278, 4.03472

Reims , Rheims
Pays
drapeau de la France
     France
Région Champagne-Ardenne
Département Marne
(sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Reims
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de 10 cantons
Code Insee 51454
Code postal 51100
Maire
Mandat en cours
Adeline Hazan (PS)
2008-2014
Intercommunalité Reims Métropole
Coordonnées
géographiques
49° 15′ 46″ Nord
         4° 02′ 05″ Est
/ 49.26278, 4.03472
Altitudes moyenne :
minimale : 80
maximale : 135 m
Superficie 4 690 ha = 46,9 km²
Population sans
doubles comptes
184 400 hab.
(2004)
Densité 3 990 hab./km²
Gentilé Rémois(es)
Site Ville de Reims
Carte de localisation de Reims , Rheims

Reims dite « la Cité des Sacres » est une commune française, située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne. Ses habitants sont appelés les Rémois (un Rémois, une Rémoise).

Reims est une ville du nord-est de la France, à 129 km de Paris, dans la Champagne crayeuse. Reims bénéficie d'une position privilégiée au nord-est du bassin parisien.
La ville, bien qu'importante, n'est pourtant pas considérée comme la capitale culturelle de la Champagne : ce titre revenant à Troyes[réf. nécessaire]. Ainsi, elle souffre encore parfois, de son manque d'attrait culturel (la ville a en effet été totalement rasée au cours de la Première Guerre mondiale).


Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

La ville est située dans une plaine, sur les deux rives de la Vesle, un affluent de l'Aisne, et sur le canal de l’Aisne à la Marne. Au sud et à l'ouest s'élève la Montagne de Reims, dont les versants abritent une partie des meilleurs crus du vignoble champenois.

[modifier] Voies de communications

Hôtel de ville de Reims.
Hôtel de ville de Reims.

Sur le plan routier, la ville est reliée aux grands centres urbains par les autoroutes A4 (Paris, Metz, Strasbourg, le Luxembourg et l'Allemagne), A26 (Londres, Lille, Troyes, Dijon et le Sud de la France), A34 (Belgique et Pays Bas) et les routes européennes E 17, E 46, E 50 et E 420.
Elle est le départ de deux routes touristiques du Champagne et sur le trajet de la Via Francigena et de la Voie de la Liberté.

La ville possède deux gares ferroviaires la gare de Reims et la gare de Reims - Maison-Blanche desservie par les réseaux grandes lignes, TER Champagne-Ardenne et TER Picardie. Et depuis le 10 juin 2007, le TGV Est dessert la ville, notamment via la gare de Reims (45 min. de Paris gare de l'Est) et via la gare de Champagne-Ardenne - TGV située dans Reims-Métropole (30 min. de la gare TGV aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, 35 min. de la gare TGV Marne-la-Vallée, des dessertes également pour Londres, Lille, Paris-Massy-Palaiseau, Rennes, Nantes, Bordeaux, Le Mans, Tours, Strasbourg, Metz, Nancy, Lyon, Marseille...).

On peut également s'y rendre en avion de tourisme grâce à l'aérodrome de Reims-Prunay ou par la voie des eaux puisque le canal de l’Aisne à la Marne possède un relais nautique (boulevard Paul Doumer)[1].

Reims est, par la route et au plus court, à 29 km de Épernay, 44 km de Châlons-en-Champagne, 51 km de Laon, 57 km de Château-Thierry, 83 km de Charleville-Mézières, 93 km de Sedan, 109 km de Bouillon (Belgique), 122 km de Troyes, 141km de Paris, 157 km de Pétange (Luxembourg), 179 km de Metz, 188 km de Nancy, 194 km de Lille, 236 km Le Tréport, 253 km de Maastricht (Pays-bas), 275 km de Aix-la-Chapelle (Allemagne), 272 km de Douvres (Royaume-Uni).

[modifier] Division de la commune

Depuis le 8 juillet 2002[2], huit quartiers ont été institués, chacun disposant de son conseil qui a un rôle d'écoute, de liaison et de proposition, mais dont le rôle est parfois jugé insuffisant par certains.


Les principales places de Reims sont la place Drouet-d'Erlon[4], où se concentrent cafés, restaurants et commerces, et au centre de laquelle on trouve la fontaine Subé, surmontée de la Gloire, statue dorée ; la place Royale, au centre de laquelle on peut voir une statue de Louis XV, et la place du Cardinal-Luçon, parvis de la cathédrale, où se trouve une statue de Jeanne d'Arc. On peut également citer la place de la République et la place des Droits-de-l'Homme, situées sur les grands boulevards ceinturant le centre ville et servant de portes d'entrée dans le centre de Reims.

[modifier] Climat

Reims a un climat semi-océanique.

Reims subit des influence du climat continental venant de l'Est de l'Europe, ce qui explique ce climat océanique teinté d'un climat continental.

Moyenne de janvier : Min 0. record -22,3(1985); Max 4. record 16,6 (1999)

Moyenne de juillet : Min 13. record 1,2(1929); Max 24. record 39,3 (2003)

Nombre de jours de pluie : 210/an. 604 mm/an. Ensoleillement 1729 h. Nombre de jours de neige : 21/an. Nombre de jours d'orages : 22/an. Nombre de jours de brouillard : 66/an

[modifier] Histoire

Rheims, l'orthographe ancienne est parfois encore utilisée en anglais.

" Rheims " l'orthographe champenoise

[modifier] Héraldique

Reims
  • D'argent aux deux rinceaux de laurier de sinople passés en double sautoir, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or.
  • Devise : « Dieu en soit garde »

Sur le blason figure la légion d'honneur (au centre), qui a été remise également à la ville en 1919.

[modifier] Région de Reims à l'époque pré-romaine (préhistoire)

Les premières traces d'implantation humaine dans la région remontent au néolithique et au chalcolithique (fin du IIIe millénaire avant Jésus-Christ). Des champs d'urnes de l'âge du bronze y ont été retrouvés. La vallée de la Vesle a connu une occupation assez dense pendant l'âge du fer. Il y a cependant très peu de vestiges de ces époques sur le site actuel de Reims.

Vers 80 avant J-C, les Rèmes construisent l'oppidum de Durocorter[5] sur le site qui deviendra Reims.

[modifier] Les Rèmes et Rome

En celtique Durocorter, la forteresse ronde, devient Durocortorum et est mentionnée dans les commentaires de Jules César. Strabon cite le nom de Durocortora. Voyant l'avancée de l'armée de César, les Belges s'allient pour repousser cette invasion. Les Rèmes refusent cette alliance et choisissent d'aider Rome. L'alliance est votée par le Sénat de Rome. Les Belges sont battus sans grande difficulté. En 53 avant J-C, César ordonne au concilium Galliae de se réunir à Durocortorum pour y juger la conjuration des Sénons et des Carnutes.

Les Rèmes ayant prouvé leur fidélité à Rome, Durocortorum est classée dans les cités fédérées, considérées comme indépendantes. Sous Auguste (entre 16 et 13 avant J.-C.), les Rèmes sont placés dans la province de Belgique dont Durocortorum devint la capitale. Les nombreux monuments ou autres traces de l'époque romaine montrent que Reims est à l'époque très prospère[5] (de récents travaux archéologiques font même de la ville la deuxième plus vaste de l'Empire après Rome[6]). Sept grandes voies desservent la ville.

Invasions barbares

En 357 et en 366, des invasions germaniques sont repoussées dans la région avant qu'elles n'atteignent Reims. Mais en 406, les Vandales s'emparent de la ville et la pillent. Les Rémois sont réfugiés alors dans l'église chrétienne et l'évêque saint Nicaise est décapité sur le seuil de sa cathédrale[7]. Et en 451, ce sont les Huns qui attaquent la ville.

[modifier] Le Moyen Âge

Vue de la face principale de la cathédrale.
Vue de la face principale de la cathédrale.

Le christianisme apparaît au milieu du IIIe siècle grâce à l'évêque Sixte et une première cathédrale est élevée au IVe siècle mais ce n'est qu'au Ve siècle que l'emplacement actuel commence à être occupé par l'Église qui y installe d'abord un ensemble épiscopal puis plusieurs cathédrales qui se succèdent jusqu'à celle qui existe aujourd'hui[8].

C'est à Reims que Clovis Ier est baptisé en 496 par l'évêque saint Remi. Ultérieurement, et pour cette raison, elle devient la ville du sacre des rois de France et l'archevêque-duc, un pair de France.

Icône de détail Article détaillé : Sacre (France).

À l'époque mérovingienne, Reims est l'une des capitales de l'Austrasie[9], avec Metz. En 719, Reims est démantelée par Charles Martel ; un grand nombre de monuments rappelant son ancienne puissance et sa prospérité du temps de l'époque gallo-romaine disparaissent.

En 804, Charlemagne y reçoit le pape Léon III.

Vers l'An mil, l'archevêque de Reims, Gerbert d'Aurillac, est élu pape sous le nom de Sylvestre II.

En 1119, la ville reçoit un concile.

En 1143, la ville obtient des franchises communales, qui lui sont retirées peu après[10].

[modifier] La Renaissance

L'université de Reims est créée en 1548 par le cardinal de Lorraine. Supprimée à la Révolution, elle renaît progressivement durant la seconde moitié du XXe siècle.

[modifier] Le XXe siècle

C’est dans la plaine située au nord de Reims, à l’emplacement de l’actuelle Base aérienne 112, que se déroule le 21 septembre 1901, sur une esplanade longue de 1350 mètres et large de 800, la cérémonie mettant fin aux grandes manœuvres militaires de l’Est et au cours de laquelle le tzar Nicolas II de Russie, en présence du président de la République Émile Loubet, passe les troupes en revue – un peu plus de cent mille hommes.

Le début du XXe siècle est marqué par de retentissants événements aériens qui font de Reims l'un des berceaux de l'aviation dans le monde[11], organisés pour certains à l'emplacement de l'actuelle base aérienne 112, au nord de la ville : premier voyage aérien de l'histoire mondiale de l'aviation effectué par Henri Farman le 30 octobre 1908 entre Bouy et la cité des sacres (vingt-sept kilomètres), première Grande semaine d'aviation de la Champagne organisée du 22 au 29 août 1909 (premier meeting international d'aviation), seconde Grande semaine d'aviation de la Champagne organisée en juillet 1910, concours d'aéroplanes militaires de Reims d'octobre et novembre 1911 (autre première mondiale) et coupe internationale d'aviation de vitesse Gordon-Benett des 27, 28 et 29 septembre 1913 remportée par le Rémois Prévost avec 203 kilomètres à l'heure.

La garnison de Reims, importante depuis la fin du XIXe siècle, est, au siècle dernier, le lieu de stationnement de nombreuses formations militaires. Celles-ci totalisent plusieurs milliers de soldats logés dans de nombreuses casernes : caserne Colbert (boulevard de la Paix), caserne Jeanne d'Arc (boulevard Pommery), casernes Neufchâtel et Maistre (rue de Neufchâtel). En 2007, seule subsiste la caserne Colbert, désaffectée.

La Première Guerre mondiale détruit une très grande partie de la ville. La cathédrale est gravement endommagée par des bombardements allemands. Elle a fait, depuis, l'objet d'importantes campagnes de restauration qui se poursuivent encore actuellement.

La reconstruction de la ville après la Première Guerre Mondiale s'est principalement déroulée dans les années 20. De nombreux bâtiment du centre-ville sont donc de cette période et beaucoup d'entre eux ont été construits dans un style Art Déco ([1]). Pendant les années 1920, Reims est le lieu de naissance d'un mouvement littéraire d'importance : Le Grand Jeu, animé principalement par René Daumal et Roger Gilbert-Lecomte.

De juin 1940 au 30 août 1944, Reims est occupée par l'armée allemande ; le général Eisenhower y installe son quartier général après la libération de la ville. La reddition de l'armée allemande est signée à Reims dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) le 7 mai 1945, à 2 h 41, par le maréchal allemand Alfred Jodl. Cette date correspond donc à la fin des combats en Europe. Le lendemain, le 8 mai 1945, à l'initiative de l'Union soviétique, une seconde signature a lieu à Berlin par le maréchal Wilhelm Keitel. Cette seconde date correspond à la capitulation sans conditions du régime allemand.

Au sortir de la guerre, comme une grande partie de la France, la ville de Reims connaît une forte urbanisation, notamment avec l'aménagement de quartiers populaires, surtout dans les années 1960-1970 (quartiers Wilson, Orgeval, Europe, Châtillons, Croix-Rouge, etc.)

En 1962, Charles de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer participent à une messe pour la réconciliation franco-allemande à la cathédrale Notre-Dame de Reims[12].

En 1996, le pape Jean-Paul II rend visite à la cathédrale de Reims pour célébrer les mille cinq cents ans de la monarchie chrétienne en France, correspondant au baptême de Clovis. Sur la base aérienne 112, il célèbre une messe devant plus de deux cent mille fidèles.

[modifier] Culture et patrimoine

Le palais du Tau.
Le palais du Tau.

Reims est classée ville d'art et d'histoire.

[modifier] Patrimoine architectural

Reims - Vue de la façade de la Basilique Saint-Remi.
Reims - Vue de la façade de la Basilique Saint-Remi.

Elle comporte quatre édifices inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991[13]'[14].

D'autres monuments présentent aussi un intérêt :

La reconstruction de la ville dans les années 20 a permis de développer un riche patrimoine architectural Art Déco.Deux circuits pédestres (circuit historique, circuit Art Déco) permettent de profiter de ce patrimoine[17].

Cité-jardin du Chemin vert

Construite par l'architecte Jean-Marcel Auburtin entre 1920 et 1924 à l'initiative d'un groupe de patrons catholiques constitué en une société HBM : le Foyer rémois (fondé en 1912). 600 logements sont construits sur 30 hectares, dans un style régionaliste, logements répartis en 14 type de maisons, isolées ou groupées, toutes dotées d'un jardin. La cité est équipée d'écoles et de commerces et d'une maison commune abritant les bains-douches, une bibliothèque, une salle des fêtes, une école ménagère et l'administration de la cité. Elle possède surtout en son centre l'église Sainte-Nicaise, décorée par les peintres Gustave-Louis Jaulmes et Maurice Denis, le ferronnier d'art Raymond Subes, les sculpteurs Emma Thiolliers et Roger de Villiers et le verrier René Lalique. La cité est toujours propriété de la même société HLM. Elle fut pendant très longtemps l'objet de visites du monde entier pour venir voir ce modèle de cité-jardin.

À proximité de Reims 

[modifier] Patrimoine environnemental

Un jardin familial dans l'agglomération de Reims
Un jardin familial dans l'agglomération de Reims

Reims dispose de 82 parcs et de 14 aires de jeux[18] qui totalisent près de 220 hectares[19]. La ville compte aussi trois jardins remarquables classés dans la base Mérimée : le jardin Schneiter[20] (boulevard Louis-Roederer), le jardin des buttes Saint-Nicaise[21] (boulevard Diancourt), le parc Pommery[22] (avenue du Général-Giraud). Cinq parcours pédestres dont un dédié aux arbres de la ville[23] permettent d'en profiter.

[modifier] Les jardins familiaux à Reims

À Reims, il existe neuf associations de jardins familiaux. Le but de ces associations est de fournir à des familles ou personnes seules des jardins pour leurs besoins personnels, à l'exclusion de toute activité commerciale. Les différentes associations sont situées sur la communauté de communes de Reims (Reims Métropole).

Le tout représente environ 1 800 parcelles associatives. Certaines associations se sont regroupées en fédération locale[24]. Les jardins familiaux de Reims ont reçu le prix spécial 2005 du fleurissement des jardins familiaux collectifs du Conseil des villes et villages fleuris.


[modifier] Société d'horticulture

La Société d'horticulture de l'arrondissement de Reims[25] a été créée en 1877 et adhère à la Société Nationale d'Horticulture de France. Ses principales activités sont : greffage, jardinage, art floral, plantes potagères, fuchsias, orchidées, arboriculture fruitière, plantes vivaces, bassins et plantes aquatiques et parasitologie. Environ 450 personnes y adhèrent.

[modifier] Patrimoine culturel

Plusieurs musées sont recensés à Reims parmi lesquels :

  • Musée-abbaye Saint-Remi (rue Simon), installé dans l'ancienne abbaye royale bénédictine, classée patrimoine mondial par l'UNESCO, c'est le musée d'histoire et d'archéologie de la ville dont des collections gallo-romaines, etc. (42 788 visiteurs en 1999).
  • Palais du Tau (place du Cardinal Luçon)[26], il abrite notamment le trésor royal de la cathédrale et de nombreux objets utilisés à l'occasion du sacre du roi Charles X.
  • Musée des Beaux-Arts (rue Chanzy), il est fondé en 1794 à partir des saisies révolutionnaires (34 638 visiteurs en 2002).
  • Musée de la Reddition (rue Franklin-Roosevelt), la salle de la signature de la capitulation des armées du IIIe Reich le 7 mai 1945, cette salle est classée monument historique. (16 126 visiteurs en 2002)
  • Musée de l'automobile de Reims Champagne (avenue Georges-Clemenceau), c'est le cinquième musée automobile de France par l'importance de sa collection (15 000 visiteurs en 2002).
  • Musée dit Hôtel le Vergeur[27] (place du Forum), c'est le musée du vieux Reims abrité dans un hôtel particulier construit au XIIIe siècle et enrichi de parties Renaissance au XVIe siècle (11 547 visiteurs en 1999).
  • Fonds régional d'art contemporain Champagne-Ardenne (FRAC)[28] (Ancien Collège des Jésuites, place Museux) dont la vocation est, depuis 1982, de constituer et de diffuser une collection d'œuvres d'art contemporain (3 653 visiteurs en 2002).

La ville compte deux médiathèques (médiathèque Croix-Rouge, médiathèque Jean-Falala), cinq bibliothèques[18] dont la bibliothèque Carnegie et un planétarium (Ancien Collège des Jésuites - planétarium de la Ville de Reims, place Museux).

Il existe quatre scènes[18] (la Cartonnerie, la Comédie de Reims, le grand théâtre[29] et le manège[30]).

Le conservatoire national de la région de Reims[31] dispense un enseignement artistique concernant la musique et la danse.

À proximité de Reims 

[modifier] Gastronomie

Bouteilles de champagne Veuve Clicquot Ponsardin
Bouteilles de champagne Veuve Clicquot Ponsardin
Icône de détail Articles détaillés : Vin de Champagne et Biscuit rose de Reims.

Le vin de Champagne est naturellement une spécialité de la région, comme les biscuits roses de Reims, tout désignés pour l'accompagner. La ville possède d'ailleurs une longue tradition de pâtisserie avec les biscuits Charles VII, le biscuit Rem[32], le pain d'épices et la nonnette. Le jambon de Reims ainsi que le vinaigre et la moutarde de Reims sont également connus et appréciés.

Sur le plan de la tradition, on trouve la potée champenoise[33] à base de chou, petit salé, lard maigre et jambonneau servie avec des tranches de pain mouillées au bouillon de légumes.

[modifier] Économie

Reims est le premier pôle économique de la région Champagne-Ardenne devant Troyes et Châlons-en-Champagne.

Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 74% pour une moyenne nationale de 82,2%.

Principaux secteurs d'activités économiques de Reims :

  • Agroalimentaire (Champagne Céréales, Cristal Union, ARD et en particulier, le champagne) ;
  • Santé / Beauté (Boehringer-Ingelheim Pharmaceuticals, AstraZeneca, Boiron, Diamed, Eugène Perma) ;
  • Industrie automobile (Valeo, Treves, Trelleborg, Bosal, Brink...) ;
  • Logistique et Emballage et Conditionnement avec la Packaging Valley (BSN, Alcan, Saint Gobain, Smurfit, Seyfert) ;
  • Banque, assurance, immobilier, services aux entreprises, call centers (HSBC, Natexis, ING Direct, Techcity, ICC, Chaire Banque, Kuoni, Taxi G7);
  • Construction, bâtiment et travaux publics ;
  • Santé et action sociale ;
  • Enseignement et recherche ;
  • Hôtellerie et restauration;
  • Industrie des métaux (siège mondial d'Arcelor Mittal Distribution);
  • Industrie du verre (Owens-Illinois) ;

Avec l'arrivée du TGV qui met Reims à seulement 45 minutes de Paris (gare de l'Est), 35 minutes de Marne-la-Vallée et 30 minutes de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, l'agglomération se positionne comme lieu d'accueil privilégié des entreprises parisiennes désirant se délocaliser avec des coûts de fonctionnement en moyenne inférieurs de 25%.

Une agence de développement économique[34] a été créée en 2003 pour favoriser la venue d'investissement sur l'agglomération rémoise. Celle-ci est financée par la ville de Reims, la Chambre de commerce et d'industrie et l'agglomération (Reims Métropole).

Reims est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Reims et d'Epernay. Elle gère le port fluvial et l'aéroport.

[modifier] Démographie

  • Commune (2004) : 184 400 habitants, 3 930 hab/ km²
  • Unité urbaine (1999) : 215 581 habitants, 2 283 hab/ km²
  • Aire urbaine (1999) : 272 620 habitants
Évolution démographique
1793 1800 1840 1872 1914 1921 1936 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
32 371 30 000 39 000 70 000 115 000 76 785 117 229 121 753 134 856 154 534 178 381 177 234 180 620 187 206 184 400
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Logements

Vue panoramique des quartiers HLM Croix-Rouge et Croix du Sud
Vue panoramique des quartiers HLM Croix-Rouge et Croix du Sud

Du fait de son potentiel touristique, Reims compte près de 60 hôtels ainsi qu'une aire de stationnement pour camping-cars (neuf places)[36] mais aussi un centre international de séjour[37] et une résidence séjour et affaire dans le quartier Clairmarais[18].

Il existe six offices HLM[18] 45 % des logements a Reims sont des logements HLM

Environ 900 nouveaux logements sont construits chaque année

Le nombre total de logement a reims est de 91720

le taux de propriétaires est de 25,1% pour une moyenne nationale de 55,3%

le taux de locataires est de 71,6% pour une moyenne nationale de 39,8%

le nombre de personnes logées gratuitement est de 3,3% pou une moyenne nationale de 4,9%

le nombre de maison individuelles est de 22,3% pour une moyenne nationale de 56,8%

le nombre d'appartements est de 74,4% pour une moyenne nationale de 40,4%

le nombre pour un autre type de logements est de 3,3% pour une moyenne nationale de 2,8%

[modifier] Centres commerciaux, vie commerçante

La rue de Vesle, l'artère commerciale la plus importante (avec la place d'Erlon), traverse, sous différents noms et selon un schéma hérité du plan antique, la ville du sud-ouest au nord-est, en passant par la place Royale. Parmi les autres grandes rues commerçantes, on peut citer en centre ville : la rue de l'Étape, la rue du Cadran-Saint-Pierre, la rue des Élus, la rue Condorcet et la rue de Talleyrand.

Durant la semaine, six marchés se déroulent dans différents quartiers de la ville[18].

Reims compte sept parcs d'activités dont deux parcs d'activités à proximité immédiate des deux gares TGV de l'agglomération rémoise (Parc Reims Centre et Parc Reims Bezannes)[18].

[modifier] Vivre à Reims

Drapeau de la ville
Drapeau de la ville

[modifier] Le sport à Reims

La ville est historiquement liée au sport.
Reims est le berceau de l'hébertisme[38]. Le lieutenant de vaisseau Georges Hébert fut invité par le marquis Melchior de Polignac à mettre en pratique sa méthode naturelle dans le parc Pommery, créé en 1907 (aujourd'hui parc de Champagne), un espace de 22 ha consacré aux loisirs et aux sports. Une véritable École supérieure de formation des professeurs de gymnastique est alors créée, dont Hébert devient le directeur en 1913.
Reims a été la première ville sacrée « ville la plus sportive de France » par le quotidien L'Équipe en 1937.

De nos jours, on y trouve aussi de nombreux équipements[18] : 18 grands équipements (stade ou complexe sportifs), 42 gymnases, six piscines, six courts de tennis, cinq terrains de sport, deux patinoires, un hippodrome, un boulodrome, un mur d'escalade, un skate-parc, un stand de tir, une piste pour auto radiocommandées.
Et la ville compte plusieurs équipes sportives de haut niveau.


[modifier] Événements sportifs

Reims organise chaque années de nombreux événements sportifs d'importance nationale ou internationale. Ainsi, la ville accueille régulièrement le Tour de France comme en 1936, 1938, 1949, 1951, 1956, 1973, 1985, 1988, 1991 et en 2002.

Elle organise aussi plusieurs événements de manière régulière.

[modifier] Vie culturelle

La municipalité de Reims encourage les activités associatives et organise, tous les deux ans, le Forum des Associations et édite, dès le lendemain du forum, un annuaire des associations[41] qui dénombrait 801 associations dans l'édition 2005-2006. En alternance avec le forum, se tient les Assises des Associations, depuis 1996, afin d'instaurer un dialogue avec les associations.

La municipalité de Reims[42] met à disposition huit salles dans différents quartiers pour diverses manifestations festives, ludiques, informatives, etc. De plus, une maison des associations (à l'angle de la rue du Barbâtre et de la rue Eugène Wiet) permet d'accéder à neuf salles de réunion, deux salles d'activités physiques, plusieurs bureaux de permanence[43] et des boîtes aux lettres[44].

[modifier] Festivités

Reims participe aux festivités culturelles nationales comme la nuit des musées, les journées européennes du patrimoine, la fête de la musique ou un été au cinéma.

En mars, se tiennent les rencontres internationales de télévision (RITV)[45], un festival de créations télévisuelles où se rencontrent les professionnels et le public. Et Méli'môme[46] (depuis 1989) est un festival dédié au jeune public qui propose entre 25 et 30 spectacles.
En mai, c'est le festival Brut de scène[47], destiné aux amateurs de théâtre. Ainsi que Elektricity est un festival de musiques électroniques (depuis 2003).
En juin ont lieu les fêtes de Jeanne d'Arc qui drainent un nombreux public, ainsi que le festival international de folklore "Les Sacres du Folklore"[48] qui accueille chaque année une dizaine de troupes de danseurs et musiciens traditionnels des quatre coins du monde (depuis 1981).

Durant l'été se tiennent les flâneries musicales d'été[49] au cours desquelles sont donnés plus 100 concerts, dont de nombreux à l'entrée gratuite, dans divers lieux de la ville.
En septembre, c'est Jonglissimo (depuis 1994), une convention de jonglage.
En novembre, Reims jazz festival[50] (14° édition en 2007) qui est un festival dédié au jazz. Et Un automne au ciné, trois jours où les places des cinémas du centre-ville sont à un tarif préférentielle.
Enfin en décembre, A scène ouverte[51] est un festival dédié au décloisonnement et à l’expérimentation dans l'art scénique.

[modifier] Médias

[modifier] Presse écrite

[modifier] Télévision


Le CSA a lancé un appel d'offre pour une télévision locale à Reims sur la TNT, il se pourrait donc probablement qu'une véritable télévision locale apparaisse enfin (Voir le site du CSA). Trois projets ont été constitués, TV C2A, CAP Champagne-Ardenne et Cœur de Champagne TV[52] .

[modifier] Radios FM


[modifier] Transports

Icône de détail Article détaillé : Transports urbains de Reims.

Les transports en commun de Reims Métropole sont assuré par la compagnie Transports urbains de Reims (TUR).
Il existe un service de transport (Transport REMois Adapté) porte à porte destiné aux personnes qui du fait d'un handicap, ne peuvent utiliser le réseau principal de bus et la ville propose 447 places réservées aux titulaires de la carte européenne GIC-GIG[53].

[modifier] Santé

Reims dispose d'un grand nombre d'équipement en terme de prévention[54] : quatre centres médico-psychologique, un foyer de post-cure (foyer Pierre-Hecquet, 15 places), un centre d'accueil et de soins pour les toxicomanes (rue Grandval), un hôpital de jour (rue Voltaire), un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP, rue Kellermann), une consultation de dépistage anonyme et gratuit du sida (hôpital Robert-Debré), une maison de la nutrition, du cœur, de l'obésité et du diabète de Champagne-Ardenne (place Toulouse-Lautrec), une permanence du mouvement marnais pour le planning familial (MJC Maison-Blanche), etc. Il existe aussi des bains-douches publics (rue Paul-Vaillant-Couturier).

La ville compte 78 pharmacies[18].

Il existe 17 foyers logements pour personnes âgées valides offrant une capacité de 1 300 lits[55].

[modifier] Petite enfance

Reims[56] dispose de neuf crèches collectives, gérées pour la plupart par la Société Protectrice de l'Enfance, et deux crèches familiales. Il y existe aussi dix halte-garderies, ainsi qu'un relai Assistantes Maternelles (20-22 rue du Ruisselet). Quatre antennes Protection maternelle et infantile (PMI) sont réparties dans la ville.

[modifier] Enseignement

Études supérieures


[modifier] Lieux de culte

Culte catholique
  • Archevêché
  • Cathédrale Notre-Dame ;
  • Basilique Saint-Remi ;
  • Église Saint-Jacques ;
  • Basilique Sainte-Clotilde ;
  • Église Saint-Nicaise, classée parmi les monuments historiques ;
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix (dite Chapelle Foujita) ;
  • l'église Saint-Maurice (partiellement reconstruite en 1867 puis après l'incendie de 1943)
  • l'église Saint-André, qui possède un vitrail du XVIe siècle ;
  • l'église Saint-Thomas (bâtie entre 1847 et 1853 sous le patronage du cardinal Thomas Gousset qui repose maintenant entre ses murs) ;
  • Saint-Benoît du quartier Laon-Zola, construite vers 1910 ;
  • Saint-Jean-Marie-Vianney du quartier Wilson, intéressant édifice des années 1960 malgré les vicissitudes ;
  • Saint-Vincent-de-Paul du quartier Europe, exemple réussi d'architecture contemporaine en béton armé.
  • Sacré-Coeur du quartier Clairmarais, autre exemple d'architecture en béton armé
Culte protestant
Synagogue de Reims
Synagogue de Reims
Culte juif
Six Cimetières 

[modifier] Vie Administrative

[modifier] Administration

Reims est une sous-préfecture du département de la Marne. C'est le chef-lieu de l'arrondissement de Reims et des dix cantons homonymes qui le composent. Elle compte 94 bureaux de vote.


Reims possède sa propre cour d'appel et sa chambre de commerce et d'industrie.

Le conseil municipal est composé de 59 conseillers municipaux,[57] (y compris le maire et seize adjoints[58]), proportionnellement au nombre d'habitants.

[modifier] Intercommunalité

En 1964, Reims commence à s'associer avec les communes périphériques en un district urbain. Suite à la loi de 1999 sur l'intercommunalité (loi Chevènement), le district devient une structure caduque, et les communes doivent adopter une nouvelle forme d'intercommunalité. Les membres du district n'ayant pas réussi à se mettre d'accord sur les modalités de création d'une communauté d'agglomération (structure préconisée pour une agglomération de cette taille), le district est transformé par défaut, le 1er janvier 2002, en communauté de communes.

Ce n'est qu'au 1er janvier 2004, un accord ayant finalement été trouvé, que la communauté d'agglomération de Reims peut voir le jour. Elle comprend six communes : Bétheny, Bezannes, Cormontreuil, Reims, Saint-Brice-Courcelles, Tinqueux et compte 218 928 hab[59]. En 2005, la communauté d'agglomération de Reims prend le nom de Reims Métropole.

[modifier] Liste des maires de Reims

Liste des maires de Reims
Période Identité Parti Qualité
2008 Adeline Hazan PS
1999 2008 Jean-Louis Schneiter UDF
1983 1999 Jean Falala RPR
1977 1983 Claude Lamblin PCF
1959 1977 Jean Taittinger UDR
1957 1959 Pierre Schneiter MRP


Candidats à l'investiture 2008 : Adeline Hazan (PS - PCF - Verts), Renaud Dutreil (UMP), Catherine Vautrin (UMP, avec sur liste commune Jean Marie Beaupuy [MODEM]).

[modifier] Services publics sur place

Reims abrite de nombreuses administrations et services publics sur son territoire : bureaux de poste, centre des impôts, trésorerie principale, trois agence nationale pour l'emploi (ANPE), trois ASSEDIC, sécurité sociale (CPAM, rue du Ruisselet), caisse d'allocations familiales (CAF, rue des Capucins) ; un Centre communal d'action sociale (CCAS, rue Voltaire) ; etc.

Sécurité

Reims regroupe deux casernes de sapeurs-pompiers (chaussée Bocquaine et route de Witry), un hôtel de police (boulevard Louis Roederer) et trois bureaux annexes, deux gendarmeries (rue du Général Carré et rue Bertrand de Mun) et une police municipale.

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Y sont nés

[modifier] Y reposent ou y sont morts

[modifier] Y ont séjourné

[modifier] Vie militaire

Unités ayant tenu garnison à Reims:

[modifier] Jumelages

[modifier] Citations

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Reims.

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes et sources

  1. C.I.S Reims
  2. ab Présentation sur le site de la mairie
  3. En 1970, Reims a fusionné avec la petite commune voisine de La Neuvillette.
  4. que les Rémois appellent simplement place d'Erlon
  5. ab Présentation sur le site de la mairie
  6. Mention sur le site de la mairie
  7. une dalle dans la nef de la cathédrale actuelle en indique l'emplacement
  8. Présentation sur le site de la mairie
  9. il est parfois question du royaume de Reims
  10. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 20
  11. Présentation sur le site de la mairie
  12. Site de la mairie
  13. Description sur le site de l'UNESCO
  14. Présentation sur le site de la mairie
  15. Site officiel du millénaire de la basilique Saint Remi de Reims
  16. brisée en 1793
  17. Présentation sur le site de la mairie
  18. abcdefghi Plan interactif sur le site de la mairie
  19. Présentation sur le site de la mairie
  20. Présentation dans la base Mérimée
  21. Présentation sur la base Mérimée
  22. Présentation sur la base Mérimée
  23. Présentation sur le site de la mairie
  24. Fédération des Jardins Familiaux - Reims - Didier KLODAWSKI
  25. Société d'Horticulture de Reims
  26. http://www.palais-du-tau.com/
  27. Musée Le vergeur
  28. Fonds Régional d'Art Contemporain Champagne-Ardenne
  29. Grand Théâtre de Reims
  30. Manège de Reims
  31. Conservatoire national de Région de Musique et de Danse de la Ville de Reims
  32. créé à Reims en 1938
  33. Robert Sivade, Sentiers et randonnées de champagne, Éditions Fayard, 1980 (ISBN 2-213-00903-1)
  34. Reims Champagne Développement
  35. pour population avant 1921 : Histoire de Reims, Pierre Desportes, éditions Privat
  36. Présentation sur le site de la mairie
  37. C.I.S Reims
  38. Présentation sur le site de la mairie
  39. EFSRA REIMS athletisme - Bienvenue à l' EFSRA - tout l'ATHLETISME à REIMS et en CHAMPAGNE
  40. Reims à toutes jambes - Le site du marathon de Reims
  41. [pdf] Annuaire des associations
  42. Présentation sur le site de la mairie
  43. une trentaine d'associations en 2007
  44. au nombre de 7O en 2007
  45. Rencontres Internationales de Télévision
  46. Meli’môme - Association NOVA VILLA
  47. Bienvenue sur le site de la maison de quartier Jean Jaurès
  48. jolivettes-sacresdufolklore
  49. 18es Flaneries Musicales de Reims
  50. djaz51 les dernieres nouvelles
  51. La Comédie de Reims - festival Reims à scène ouverte 06
  52. l'union > Article : LE DOSSIER DU JOUR / Trois candidats
  53. Présentation sur le site de la mairie
  54. Présentation sur le site de la mairie
  55. Présentation sur le site de la mairie
  56. Présentation sur le site de la mairie
  57. Présentation sur le site de la mairie
  58. Présentation sur le site de la mairie
  59. Chiffres 1999


COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION REIMS MÉTROPOLE
Bétheny + Bezannes + Cormontreuil + Reims + Saint-Brice-Courcelles + Tinqueux