Bus parisien

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Transports en commun franciliens
Métro
1 · 2 · 3 · 3bis · 4 · 5 · 6 · 7 · 7bis · 8 · 9 · 10 · 11 · 12 · 13 · 14
RER
A · B · C · D · E
Transilien
Nord (H, K) · Est (P) · Saint‑Lazare (J, L, U) · Montparnasse (N) · Lyon (R)
Tramway
T1 · T2 · T3 · T4
Châtillon ‑ Viroflay · Tram'y · St‑Denis ‑ Sarcelles . Villejuif - Athis-Mons . Meudon - Saint-Cloud
Bus
RATP · Noctilien · Optile
Lignes spéciales
Funiculaire de Montmartre · CDGVAL · CDG Express · Orlyval · Arc Express · Voguéo · Tangentielle Nord
Projets
Bus en Île-de-France
Paris 100 200 300
400 500 600 Autres
Noctilien Autres réseaux

Les bus parisiens couvrent l'ensemble du territoire de Paris et la partie centrale de l'agglomération parisienne. Ils constituent un réseau dense de transports en commun, organisé et financé par le Stif.

Les lignes de Paris et de la proche banlieue sont exploitées pour la plupart par la RATP. Les autres lignes, principalement en moyenne et grande banlieue, le sont par des opérateurs indépendants regroupés dans l'Optile. Les autobus ont rapidement remplacé les omnibus hippomobiles à partir de 1906, grâce à leur rapidité et à leur confort accru. Avec la disparition des tramways durant les années 1930, ils demeurent le seul mode de transport de surface à Paris jusqu'en 2006[1]. Après des années difficiles à partir des années 1970, à cause de l'évolution des modes de déplacement et aux encombrements routiers en hausse constante, le bus a connu un lent renouveau grâce aux couloirs aménagés accélérant les dessertes et donc leur attractivité, la création de lignes de desserte locale, les Traverses, et à la mise en place d'un label de qualité, le Mobilien.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Les omnibus

Un omnibus, probablement à Paris
Un omnibus, probablement à Paris

Blaise Pascal expérimente à Paris les premiers transports en commun à partir de 1662. Il obtient en effet du roi Louis XIV le privilège de fonder une entreprise de carrosses publics exploite cinq routes, les « carrosses à cinq sols ». Une première ligne est ouverte le 18 mars entre le Luxembourg et la porte Saint-Antoine avec sept véhicules. Cinq autres ligne sont ouvertes entre avril et juillet 1662, mais ne disposent chacune que de trois voitures dotées de huit places. Mais l'expérience étant probablement trop en avance sur son temps, et à cause des restrictions imposées par le parlement de Paris qui interdit aux gens de bras ou soldats de les emprunter, ainsi qu'aux hausse des tarifs, elle cesse au bout de seulement quinze années.

Il faut attendre environ de cent-cinquante ans avant de revoir un système de transports en commun réapparaître dans la capitale. Les premiers omnibus font leur apparition en 1828, sur dix lignes régulières, qui connaissent un succès immédiat avec deux millions et demi de voyageurs en six mois. Dès 1830, dix compagnies exploitent une centaine de voitures sur une quarantaine de lignes avec des noms très imagés : Omnibus, Dames réunies, Favorites, Béarnaises, Citadines, Gazelles, Excellentes, Hirondelles Parisiennes, Tricycles, Constantines et Batignollaises. Mais la volonté de pouvoir de certains dirigeants amène le Préfet de la Seine à mettre fin à ce régime devant la Commission municipale. Un décret impérial crée le 22 février 1855 la Compagnie générale des omnibus, qui obtient le monopole pour faire circuler des voitures de voyageurs dans Paris, Vincennes et Courbevoie pour une durée de trente ans[2],[3].

En 1902, Paris dispose d'un réseau métropolitain naissant, et en surface, de nombreuses lignes de tramway, et de 42 lignes d'omnibus à chevaux, formant un réseau de 280 kilomètres. Le parc compte 11 572 chevaux et 684 voitures, remisés dans 25 dépôts. Les omnibus comptent un cocher et un conducteur par véhicule, à qui les voyageurs paient le prix de leur voyage. Un bulletin de transport n'est émis qu'en cas de correspondance. 130 millions de voyageurs empruntent les omnibus, et 600 millions les tramways[4].

[modifier] Les premiers autobus

autobus Brillié-Schneider P2 de la Compagnie générale des omnibus
autobus Brillié-Schneider P2 de la Compagnie générale des omnibus
Bus prototype Schneider sur la ligne H
Bus prototype Schneider sur la ligne H
Un bus ligne J à la Place Saint Michel. A l'arrière, un tramway de la CGO
Un bus ligne J à la Place Saint Michel. A l'arrière, un tramway de la CGO

Le salon de l'automobile de Paris en 1905 présente au public une nouveau véhicule révolutionnaire : l'autobus.

La première ligne complète de bus parisienne est inaugurée le 11 juin 1906 et relie Montmartre à Saint-Germain-des-Prés (ligne AM), sur un parcours de 5,8 kilomètres. Le bus choisi par la Compagnie générale des omnibus (CGO) est le Schneider Brillié P2, suite à un concours et une présentation de neuf modèles lors du premier salon de l'automobile de 1905, qui se déroule au Grand Palais. Ce bus d'une hauteur de 4,25 mètres par 6,24 mètres peut accueillir 32 personnes (16 assises sur l'impériale et 14 assises à l'intérieur) et est de couleur jaune crème. Il dispose d'une impériale qui par la suite est recouverte d'un toit pour protéger les passagers. L'impériale est retirée dans la version P3, qui remplace l'ancienne version progressivement à partir de 1910, pour disparaître totalement en 1912.

Ces bus à essence remplacent ainsi les omnibus hippomobiles, tractés par des chevaux et mis en service en 1889.

Cette première ligne est rapidement suivie de plusieurs autres :

Pour la petite histoire, l'autobus S des Exercices de style de Raymond Queneau est à peu de choses près l'actuelle ligne 84.

Les omnibus automobiles rencontrent un succès immédiat. Leur vitesse et leur confort sont salués, même si les premières critiquent pointent déjà les mauvaises odeurs des gaz d'échappement. En quelques années, les autobus connaissent plusieurs vagues de modernisation, avec l'éclairage, le chauffage et la vitesse qui augmente et atteint près de 20 km/h. La traction animale est dès lors condamnée à court terme.

[modifier] La Société des transports en commun de la région parisienne

Carnet de tickets de bus de la STCRP
Carnet de tickets de bus de la STCRP

La STCRP, qui regroupe en 1921 la CGO et les autres compagnies de transport urbain de surface parisiennes (telles que la Compagnie des chemins de fer nogentais ou les TPDS) va progressivement supprimer des lignes de tramway et les remplacer par des lignes d'autobus[5],[6].

[modifier] La Seconde Guerre mondiale

Le 23 août 1939, la STCRP reçoit un ordre de réquisition d'une large part de son parc d'autobus pour assurer le transport de troupes, ce qui perturbe gravement l'exploitation du réseau. Toutefois un service réduit reste assuré jusqu'à l'ordre de mobilisation générale : 106 puis 111 lignes fonctionnent jusqu'en mai 1940.

L'exploitation s'arrête complètement à l'approche des troupes allemandes, le 12 juin 1940, mais les bus réapparaissent dès le mois d'août. Le 1er décembre, 44 lignes sont de nouveau en service, mais la STCRP doit jouer d'ingéniosité pour alimenter son parc en situation de pénurie d'essence. Les véhicules sont bricolés et roulent au gaz de ville, à l'alcool, ou encore au gaz de charbon de bois, les « gazogènes ». Mais la pénurie de charbon puis de pneumatiques réduit encore le service, qui n'est plus assuré que par un parc réduit de 511 autobus au début de 1942[7]. À cette période, le gouvernement de vichy impose la fusion du réseau de surface et du réseau métropolitain. Une convention confie dorénavant l'exploitation du réseau d'autobus à la CMP à compter du 1er janvier 1942. La pénurie de carburant fait privilégier l'électricité par les autorités et apparaître un nouveau mode de traction en région parisienne : le trolleybus. Deux lignes sont équipées : le 63 (Petit colombes - Porte de Champerret) et le 64 (Colombes - Porte de Champerret). Plusieurs autres lignes sont par la suite converties et exploitées en trolley jusqu'en 1966. Dans les jours précédant la Libération de Paris, le trafic est totalement interrompu. elle reprend progressivement avec un parc limité à 1150 autobus, contre 4000 en 1939[8].

[modifier] La renaissance du réseau

De 1950 à 1962, la toute nouvelle RATP met en service 1700 véhicules neufs malgré le contexte économique difficile d'après guerre. Néanmoins, la modernisation du réseau ne parvient pas à enrayer une chute constante du trafic : il passe de 852 millions de voyageurs en 1960 à 501 millions en 1973. La principale cause est l'augmentation exponentielle du trafic automobile qui paralyse les bus dans les encombrements et fait chuter la vitesse commerciale et par conséquent, l'attractivité du réseau.

Pourtant, le réseau de surface reste indispensable pour assurer une desserte fine en complément du métro et plus encore la desserte de la banlieue. La régie choit alors de mettre en œuvre une politique de modernisation du réseau d'autobus. Les premiers couloirs bus sont aménagés, le 15 janvier 1964, le premier, d'une longueur de 1000 mètres, fait son apparition sur les quais du Louvre et de la Mégisserie. Les premiers résultats sont encourageants, les retards chroniques se réduisent et la vitesse moyenne augmente. Mais la réticence des commerçants parisiens ne permet pas une progression rapide des voies aménagées : seuls 410 mètres sont réalisés en 1966 et 220 mètres en 1967. Toutefois la volonté politique permet une franche accélération les années suivantes, avec 6,5 kilomètres en 1968 et 26 kilomètres en 1971[9].

Parallèlement, les véhicules sont équipés de la radiotéléphonie à partir de mai 1972 ; en 1979, tous les bus en sont équipés. Les femmes accèdent à la conduite des bus en 1963, vingt ans avant le réseau ferré. Cette politique dynamique porte ses fruits, puisque le trafic augmente en 1974, avec 526 millions de voyageurs, après des années de chute. Mais une hausse spectaculaire se produit à partir de 1975, grâce à la création de la carte orange : en 1976, le trafic augmente de 31%, atteignant près de 680 millions de voyageurs. Pourtant, dès la fin des années 1970, le trafic réamorce une rechute. Mais dès 1982, le bus profite de l'effet RER et voit sa fréquentation augmenter de nouveau. En 1993, la première ligne de bus en site propre voit le jour : le Trans-Val-de-Marne (TVM).

[modifier] Aujourd'hui : les bus RATP

[modifier] Généralités

Le SC10, matériel symbole des bus parisiens, construit à grande échelle de 1965 à 1989
Le SC10, matériel symbole des bus parisiens, construit à grande échelle de 1965 à 1989

La RATP exploite :

  • 55 lignes à Paris intra muros, numérotées de 20 à 96 ;
  • des lignes « spéciales », par exemple vers les aéroports ;
  • des services de lignes « urbaines », principalement dans des villes de banlieue, généralement avec une participation financière des collectivités concernées ;
  • des lignes de bus de nuit Noctilien ;
  • de nombreuses lignes de banlieue, numérotés de 101 à 670, ainsi que les lignes Apolo 7.

[modifier] Lignes de bus de Paris

La RATP exploite des lignes numérotées de 20 à 96 à Paris intra muros.

La numérotation, instituée par un certain Lagarrigue, répondait au départ à une certaine logique.

Le premier numéro (dizaines) correspond à un quartier « central » :

Le deuxième numéro (unités) correspond à un quartier « périphérique » :

Mais le parcours des lignes a varié au cours du temps, et cette numérotation est souvent prise en défaut. Ainsi, la ligne 38, qui à l'origine avait son terminus à Gare de l'Est, a été prolongée jusqu'à Gare du Nord, tandis que le terminus de la ligne 47, primitivement à Gare du Nord, a été déplacé à Gare de l'Est ; de même, la ligne 81, qui avait pour terminus Luxembourg, est aujourd'hui limitée à Châtelet

On trouve également quelques lignes particulières : les PC1, PC2 et PC3 (97, 98 et 99) qui constituent les trois arcs de la ligne de Petite Ceinture sur les boulevards des Maréchaux, le Balabus (17), le Montmartrobus (18) pour la desserte de la butte Montmartre et trois lignes de proximité appelées « Traverses » : l'une dans le 20e (Charonne, 501), la seconde dans les 13e et 14e (Bièvre-Montsouris, 513) et la dernière dans les 18e et 19e (Ney-Flandre, 519).

En 2005, Paris disposait de 196 kilomètres de voies aménagées, 72 kilomètres de voies sécurisées et 16 kilomètres de couloirs bus en contre-sens. La vitesse commerciale des lignes labelisées Mobilien est de 12 km/h, contre 17km/h en banlieue.

La longueur moyenne des lignes parisiennes est de 9,6 km. La ligne la plus longue est le Balabus avec 16,9 km, suivi du 24 (Saint-Lazare - Maisons-Alfort) avec 13,9 km. La ligne la plus courte est le Montmartrobus, avec 3,15 km, suivi du 66 (Opéra - Clichy Victor-Hugo), avec 5 km[10].

Bus articulé de la RATP (ligne 95)
Bus articulé de la RATP (ligne 95)

[modifier] Les lignes

Lignes Terminus Service assuré
20 Gare Saint-Lazare - Gare de Lyon Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
21 Gare Saint-Lazare - Stade Charléty-Porte de Gentilly Tramway Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
22 Gare Saint-Lazare - Opéra Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
24 Gare Saint-Lazare - École Vétérinaire de Maisons-Alfort Du lundi au samedi sur tout le parcours ; les dimanches et fêtes sur le tronçon Maubert-Mutualité - École Vétérinaire ; en soirée (de 21h30 jusqu'à 0h30) sur le tronçon Gare d'Austerlitz - École Vétérinaire
26 Gare Saint-Lazare - Nation Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
27 Gare Saint-Lazare - Porte d'Ivry-Claude Régaud Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
28 Gare Saint-Lazare - Porte d'Orléans Métro-Tramway Tous les jours même en soirée (jusqu'à 22h30) sur l'ensemble du parcours
29 Gare Saint-Lazare - Porte de Montempoivre Tous les jours même en soirée (jusqu'à 22h45) sur l'ensemble du parcours
30 Trocadéro - Gare de l'Est Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
31 Charles de Gaulle-Étoile - Gare de l'Est Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
32 Porte d'Auteuil - Gare de l'Est Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
38 Porte d'Orléans Métro-Tramway - Gare du Nord Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
39 Issy-Val de Seine - Gare du Nord Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
42 Hôpital européen Georges-Pompidou - Gare du Nord Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
43 Neuilly-Bagatelle - Gare du Nord Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours ; les dimanches et fêtes sur le tronçon Gare Saint-Lazare - Neuilly-Bagatelle ; limité sous l'indice 43n au trajet Neuilly-Bagatelle - Pont de Neuilly en soirée du lundi au samedi
46 Gare du Nord - Château de Vincennes Tous les jours même en soirée (jusqu'à 22h30) sur l'ensemble du parcours
47 Gare de l'Est - Fort du Kremlin-Bicêtre Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
48 Palais Royal-Musée du Louvre - Porte des Lilas Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
52 Parc de Saint-Cloud - Opéra Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours (sauf à partir de 22h sur le tronçon Étoile- Parc de Saint-Cloud et à partir de 23h sur le tronçon Étoile - Porte d'Auteuil
53 Pont de Levallois-Bécon - Opéra Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
54 Gabriel Péri - Porte d'Aubervilliers Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
56 Porte de Clignancourt - Château de Vincennes Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
57 Arcueil-Laplace RER - Porte de Bagnolet-Louis Ganne Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
58 Vanves-Lycée Michelet - Châtelet Tous les jours sauf en soirée sur l'ensemble du parcours
60 Porte de Montmartre - Gambetta Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
61 Gare d'Austerlitz - Église de Pantin Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
62 Porte de Saint-Cloud - Bibliothèque François Mitterrand Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
63 Gare de Lyon - Porte de la Muette Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
64 Place d'Italie- Gambetta Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
65 Gare de Lyon - Mairie d'Aubervilliers Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
66 Clichy-Victor Hugo - Opéra Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
67 Pigalle - Stade Charléty Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours (sauf entre 23h20 et 0h30 sur le tronçon Stade Charléty - Châtelet)
68 Place de Clichy - Châtillon-Montrouge Tous les jours même en soirée (jusqu'à 23h15) sur l'ensemble du parcours
69 Champ de Mars - Gambetta Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
70 Radio France - Hôtel de Ville Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
72 Parc de Saint-Cloud - Hôtel de Ville Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours (sauf entre 0h et 1h15 sur le tronçon Porte de Saint-Cloud - Parc de Saint-Cloud)
73 La Garenne-Colombes-Place de Belgique - Musée d'Orsay Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
74 Clichy-Berges de Seine - Hôtel de Ville Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours ; dimanches, fêtes et soirées sur le tronçon Clichy-Berges de Seine - Porte de Clichy
75 Pont Neuf - Porte de la Villette Tous les jours même en soirée (jusqu'à 22h30) sur l'ensemble du parcours
76 Louvre-Rivoli - Bagnolet-Louise Michel Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
80 Porte de Versailles - Mairie du 18e-Jules Joffrin Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
81 Porte de Saint-Ouen - Châtelet Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
82 Neuilly-Hôpital Américain - Luxembourg Tous les jours sauf en soirée sur l'ensemble du parcours
83 Friedland-Haussmann - Porte d'Ivry-Claude Régaud Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
84 Porte de Champerret - Panthéon Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
85 Mairie de Saint-Ouen - Luxembourg Du lundi au samedi jusqu'à 23h15 sur l'ensemble du parcours ; dimanches, fêtes et soirées (de 23h15 à 0h20) sur le tronçon Mairie de Saint-Ouen - Mairie du 18e-Jules Joffrin
86 Saint-Germain-des-Prés - Saint-Mandé-Demi-Lune-Parc Zoologique Tous les jours sauf en soirée sur l'ensemble du parcours
87 Champ de Mars - Porte de Reuilly Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours ; dimanches, fêtes et soirées sur le tronçon Bastille - Porte de Reuilly
88 Hôpital européen Georges-Pompidou - Montsouris-Tombe Issoire Tous les jours même en soirée (jusqu'à 22h30) sur l'ensemble du parcours
89 Gare de Vanves-Malakoff - Bibliothèque François Mitterrand Tous les jours même en soirée (jusqu'à 23h20) sur l'ensemble du parcours
91 Montparnasse 2 Gare TGV - Bastille Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
92 Porte de Champerret - Gare Montparnasse Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
93 Suresnes-De Gaulle - Invalides Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours
94 Levallois-Louison Bobet - Gare Montparnasse Du lundi au samedi sur l'ensemble du parcours ; dimanches, et fêtes sur le tronçon Levallois-L. Bobet - Gare Saint-Lazare (ne fonctionne jamais en soirée)
95 Porte de Montmartre - Porte de Vanves Métro-Tramway Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
96 Gare Montparnasse - Porte des Lilas Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
PC1 (97) Porte de Champerret - Pont du Garigliano Hôpital Européen Georges Pompidou-Boulevard Victor RER - Tramway Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
PC2 (98) Porte d'Ivry - Porte de la Villette Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
PC3 (99) Porte Maillot - Porte des Lilas Tous les jours même en soirée sur l'ensemble du parcours
Balabus (17) La Défense - Gare de Lyon d'avril à septembre, les dimanches et jours fériés de 12h30 à 20h
Montmartrobus (18) Pigalle - Mairie du 18e-Jules Joffrin Tous les jours même en soirée
Traverse Charonne (501) Gambetta (circulaire) Tous les jours sauf en soirée sur l'ensemble du parcours
Traverse Bièvre (513) Place de l'Abbé Georges Hénocque (circulaire) Tous les jours sauf en soirée sur l'ensemble du parcours
Traverse Ney-Flandre (519) Porte d'Aubervilliers - Oberlé (circulaire) Tous les jours sauf en soirée sur l'ensemble du parcours

Note : Lorsqu'un bus fonctionne en soirée, il fonctionne jusqu'à 0h30 environ sauf indication contraire.

[modifier] Lignes de bus RATP de banlieue

La RATP exploite un grand nombre de lignes de banlieue numérotées de 101 à 670, ainsi que les lignes Apolo7 (Autobus pour assurer des liaisons optimales sur les 7 communes du bassin Chellois) et certaines lignes du réseau de bus Traverciel.

[modifier] Lignes de bus Noctilien

Icône de détail Article détaillé : Noctilien.

La RATP exploite en collaboration avec la SNCF un service de bus de nuit, le Noctilien. Ce service a remplacé l'ancien réseau Noctambus.

[modifier] Lignes spéciales

La RATP exploite cinq lignes qualifiées de « spéciales » :

[modifier] Lignes urbaines

La RATP exploite des « lignes urbaines » dans certaines villes de banlieue :

[modifier] Valouette

Le 1er octobre 2007 a été mis en place le réseau des transports de proximité du Val de Bièvre, Valouette. Celui-ci, co-géré par la communauté d'agglomération du Val de Bièvre et la RATP, comporte 7 lignes :

  • v1(542) : cette « ligne centre » assure une liaison du Nord au Sud et offre des correspondances avec l'ensemble des autres lignes. Le service est exploité du lundi au vendredi de 7h à 19h et le samedi de 9h00 à 19h00, sauf les jours fériés, avec une fréquence de 30 minutes ;
  • v2(583) : cette « ligne sud » dessert l'Haÿ-les-Roses et Fresnes. Le service est exploité du lundi au vendredi de 7h10 à 18h40 et le samedi de 8h30 à 12h15, sauf les jours fériés ;
  • v3(581) : service de Cachan ;
  • v4(562) : service d'Arcueil ;
  • v5(584) : service de Gentilly ;
  • v6(593) : service du Kremlin-Bicêtre ;
  • v7(585) : Passepartout, service de Villejuif. Anciennement 185v

[modifier] Exploitation

[modifier] Principaux matériels

Au 31 mars 2007, le parc bus de la RATP se composait de 3552 autobus standard, 437 bus articulés et 138 minibus soit 4127 véhicules[11].

ainsi que les minibus :

et les matériels TRA (6XX) :

[modifier] Centres bus

Les différentes lignes de bus sont remisées dans des centres répartis sur Paris et la banlieue desservie par la RATP. Ces derniers ont pour mission d'assurer l'entretien préventif et curatif du matériel.

L'entretien préventif se déroule en fonction des seuils de consommation des autobus, avec une révision mensuelle, comprenant en alternance le simple contrôle des niveaux et des pneumatiques, et un mois sur deux, une révision plus complète qui inclut divers réglages, le fonctionnement de la girouette ou encore l'efficacité du freinage.

L'entretien curatif ou correctif a lieu quand une panne ou un dysfonctionnement est signalé par un machiniste. Celui-ci dispose à bord d'un boîtier interface conducteur système ou ICS qui dialogue avec le système d'aide à la maintenance, ou SAM. Les informations embarquées sont vérifiées au centre bus par les responsables de maintenance grâce à une transmission infrarouge[12]. La RATP gère elle-même le contrôle technique des véhicules, sur autorisation de la direction régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Équipement.

Bastille est le centre de dépannage, Championnet l'atelier central et Michelet le centre de camionnage.

[modifier] Le personnel d'exploitation

Les centre bus disposent d'un personnel qualifié, dont des mécaniciens, des électriciens, des carrossiers-peintres ou encore des magasiniers. Les équipes d'opérateurs de maintenance sont encadrées par un chef d'équipe de maintenance. Une première équipe démarre à 4 h du matin afin de remettre en état les bus avariés avant la pointe du matin. Les autres équipes travaillent le reste de la journée.


[modifier] Tarification et financement

La tarification des lignes est identique sur tous les réseaux de bus franciliens et accessibles avec les mêmes abonnements. Un ticket T+ permet un trajet simple quel que soit la distance avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les autres lignes de bus et de tramway pendant une durée maximale de 1h30 entre la première et dernière validation. En revanche, un ticket validé dans un bus ne permet pas d'emprunter le métro ni le RER. Les lignes Orlybus et Roissybus, assurant les dessertes aéroportuaires, disposent d'une tarification spécifique mais sont accessibles avec les abonnements habituels.

Le financement du fonctionnement des lignes, entretien, matériel et charges de personnel, est assuré par la RATP. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, le STIF, présidé depuis 2005 par le président du Conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle de 3,5 milliards d'euros aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques[13].

[modifier] Trafic

En 2006, six lignes parisiennes dépassaient les dix millions de voyageurs par an. Par ordre décroissant : le PC 3 avec 17,1 millions, le PC 1 avec 16 millions (avant la mise en service du T3), le PC 2 avec 15,6 millions, le 62 avec 14,6 millions, le 95 avec 11,3 millions, et le 27 avec 11 millions[14].

En banlieue, la ligne 183 (Porte de Choisy - Aéroport d'Orly) se situe en tête avec 16 millions de voyageurs, suivi de la ligne 304 (Nanterre-La Boule - Asnières-Gennevilliers) avec 14,6 millions et de la ligne TVM, avec 14,2 millions[15].

[modifier] Ligne OpenTour

Il s'agit d'une ligne régulière d'autobus, dans Paris, à vocation touristique (bus à impériale découverte), exploitée par une société dans laquelle sont associés la RATP et Cityrama, comportant quatre circuits dénommés « Paris Grand Tour », « Montparnasse - Saint-Germain », « Bastille - Bercy » et « Montmartre - Grands-Boulevards ».

Les véhicules sont accessibles à l'aide d'un Pass valable 1 jour ou 2 jours consécutifs, à compter du jour de la première validation, pour un nombre de montées et de descentes illimitées.

[modifier] Réseau Optile

Le réseau Optile (pour Organisation professionnelle des transports d'Île-de-France) est géré par un réseau d'enteprises privées et dessert surtout la moyenne et la grande couronne.

[modifier] Annexes

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • Dimitri Van Boque, L'autobus parisien 1905-1991, éditions Alcine, 1991, 461 pages.
  • Jean-Paul Machure et Philippe Vieillard, Autobus de Paris, éditions Massin, 1999, 172 pages.
  • Jean Tricoire, Le bus, un réseau dans la ville, éditions RATP, 2002, 112 pages.
  • Le patrimoine de la RATP, éditions Flohic, 1996 (ISBN 2-84234-007-8).

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources, notes et références

  1. La ligne 1 du tramway a ouvert en 1992 entre Bobigny et Saint-Denis
  2. Jean Tricoire, Le bus, un réseau dans la ville, p 6 et 7
  3. La Compagnie générale des omnibus exploitera également une part importante du réseau de tramway parisien jusqu'à sa fusuin dans la STCRP
  4. Jean Tricoire, op. cit., p 9
  5. NOTA : On trouvera la liste des lignes de bus exploitées par la STCRP en 1935 ainsi que celle des lignes de tramways encore en exploitation en consultant sa page sur wikipédia
  6. Jean Tricoire, Le bus, un réseau dans la ville, p 17
  7. Jean Tricoire, op. cit., p 20
  8. Jean Tricoire, op. cit., p 21
  9. Jean Tricoire, op. cit., p 30
  10. Jean Tricoire, Le bus, un réseau dans la ville, p 105
  11. Jean Tricoire, Le bus, un réseau dans la ville, p 87
  12. Jean Tricoire, op. cit., p 92-93
  13. Site officiel de la RATP - Le STIF
  14. Jean Tricoire, op. cit., p 105
  15. Jean Tricoire, op. cit., p 108