Clamart

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Clamart
Carte de localisation de Clamart
Pays France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Antony
Canton Chef-lieu du Canton de Clamart
+ Canton du Plessis-Robinson
Code Insee 92023
Code postal 92140
Maire
Mandat en cours
Philippe Kaltenbach (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d’agglomération Sud de Seine
Latitude
Longitude
48° 48′ 05″ Nord
         2° 15′ 46″ Est
/ 48.801389, 02.262778
Altitude 64 (mini) – 175 (maxi)
Superficie 8,77 km²
Population sans
doubles comptes
49 400 hab.
(2004)
Densité 5 544 hab./km²
Clamart sur le plan de Paris et proche banlieue

Clamart est une commune du département des Hauts-de-Seine, dans la région Île-de-France, en France, dans la banlieue sud-ouest de Paris.

Ses habitants sont appelés les Clamartois.

Sommaire

[modifier] Géographie

La ville actuelle est composée de deux parties, presque séparées par le bois de Clamart (chanté par Georges Brassens) : le Bas-Clamart, centre historique et le Petit-Clamart, à l'urbanisation récente, les champs de petit pois ayant été remplacés par des cités dans les années 1960, lieu historiquement remémoré pour avoir été l'emplacement de la plus connue des tentatives d'attentat contre la personne du Général de Gaulle par les partisans de l'Algérie française.

[modifier] Administration

Le canton de Clamart ne comprend qu'une partie de la commune. L'autre partie est liée au canton du Plessis-Robinson.

Le 1er janvier 2005, elle a créé la Communauté d'agglomération Sud de Seine, avec les communes de Bagneux, Fontenay-aux-Roses, Malakoff.

[modifier] Démographie

La proximité de la gare Montparnasse, lieu d'arrivée des trains du grand Ouest, a fait que nombre de Bretons s'y sont installés aux siècles derniers - comme dans les communes avoisinantes. On peut d'ailleurs encore y déguster des crêpes lors de soirées associatives.

De nombreux immigrants arméniens se sont installés à Clamart et y ont développé une importante activité artisanale de tricot.


Évolution démographique
(Source : Cassini[1] et INSEE[2])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
969 736 740 1 022 1 225 1 268 1 567 1 564 1 763
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 149 2 751 3 194 3 163 3 640 4 187 5 112 5 491 6 283
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 391 8 720 11 376 15 916 22 734 31 047 32 427 33 817 37 924
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 - -
47 991 54 906 52 952 48 353 47 227 48 572 49 400 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Histoire

Blason de Clamart
Blason de Clamart
  • Les premiers habitants de Clamart remontent à la Préhistoire comme l'indique la découverte, dans le bois de Clamart, du monument mégalithique appelé « La Pierre-aux-Moines » ainsi que d'outils en pierre polie.
  • Quatre familles nobles étaient seigneurs "par partie" de Clamart. La plus célèbre est Cuigy ou Cuisy, dont l’un des représentants était l’ami de Cyrano de Bergerac : la pièce de Rostand lui accorde une place, et le vrai Cyrano déclare que c’est en revenant de chez lui qu’il a admiré la Lune attentivement et formé le projet de s’y rendre.
  • Le cimetière dit "de Clamart"[3] , fameux pour avoir traditionnellement reçu les restes des condamnés à mort et en particulier des guillotinés de la Révolution, était en fait situé à Paris (5e) entre la rue du Fer-à-Moulin et la rue des Fossés Saint-Marcel[4]. (Il occupait un terrain sur lequel fut construit l'Amphithéâtre d'anatomie (dit de Clamart), à l'emplacement des anciens jardins de l’hôtel de Clamart, qui était en face, propriété de certains seigneurs de Clamart, lesquels avaient en outre fait élever une croix portant le nom de leur fief sur la place appelée aujourd’hui Poliveau).
Hommage de la ville à Nadar
Hommage de la ville à Nadar
  • Les premières photographies aériennes au monde, réalisées par Nadar en 1858 depuis un ballon, étaient des vues du Petit-Bicêtre, nom que portait alors le Petit-Clamart.
  • Les Lettres de mon Moulin, d'Alphonse Daudet, ont été rédigées lors du séjour de l'auteur à Clamart en 1865 (46 rue Paul Vaillant-Couturier), en compagnie de son ami Paul Arène. Elles parurent initialement dans L'Evénement sous le titre de Chroniques provençales, puis dans le Moniteur universel du soir.
  • Le 1er juin 1961, dans le quartier des Monts, à la limite entre Clamart et Issy-les-Moulineaux, un glissement de terrain dû à l’effondrement de carrières de craie, suite à des pluies exceptionelles, emporta 21 personnes dans la mort (avenue Courbarien, rue du Général Négrier...). 23 immeubles furent détruits. [5]
  • Le plateau de Clamart fut longtemps un espace agricole sur lequel on cultivait des petits pois. Les "petits pois clamartois" de par leur qualité furent à l'origine de la qualification culinaire "à la clamartoise" qui signifie qu'un plat est accompagné de petits pois frais. Chaque année, Clamart organise sa fête des Petits pois au mois de juin, qui si elle n'a que peu de rapport avec la gastronomie, est prétexte à de nombreux rassemblements culturels, populaires et festifs.

[modifier] Patrimoine

Hôtel de ville
Hôtel de ville
  • Hôtel de ville, XVIIe/XIXe comprenant 3 salles différentes : la salle des commissions, la salle des mariages, la salle du conseil.
  • Place Maurice-Gunsburg, fontaine inaugurée en 1943, évoquant la vie sylvestre et bucolique de Clamart.
  • Maison de retraite Ferrari, du XIXe siècle construite par l'architecte Léon Ginain dans un style Renaissance italienne.
  • La Bibliothèque ronde, autrefois Bibliothèque des enfants et des jeunes de la Plaine : bibliothèque fondée par l'association La Joie par les livres, bâtie en 1965 dans la Cité de la Plaine et aujourd'hui gérée par une autre association en lien avec la ville de Clamart.
  • Cité de la Plaine, dessinée par l'architecte-urbaniste Robert Auzelle et construite entre 1950 et 1965, elle s'étend sur 22,25 ha dont 12 ha d'espaces verts. Elle se compose de 77 immeubles, formant un total de 1993 logements.
  • Cimetière inter-communal de Clamart, créé également par Robert Auzelle à côté de la Cité de la Plaine.
  • Fondation Jean Arp, sise en les lieux où vécut l'artiste.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Villes jumelées

[modifier] Les onze villes les plus proches

(de mairie à mairie)

[modifier] Les grandes entreprises à Clamart

  • À Clamart se situe un des trois sites de Recherche & Développement d'EDF.

[modifier] Transports en commun

avant d'être desservie par les bus de la RATP, Clamart était desservie par des tramways
avant d'être desservie par les bus de la RATP, Clamart était desservie par des tramways

[modifier] Train

[modifier] Bus

  • 162 : Meudon–Val Fleury RER • Villejuif–Louis Aragon
  • 169 : Pont de Sèvres • Hôpital Européen Georges Pompidou
  • 179 : Pont de Sèvres • Robinson RER
  • 189 : Clamart–Georges Pompidou • Porte de Saint-Cloud
  • 190 : Vélizy 2 • Mairie d'Issy
  • 191 : Clamart–Place du Garde • Porte de Vanves
  • 195 : Robinson RER • Châtillon–Montrouge
  • 289 : Clamart–Cité de la Plaine • Porte de Saint-Cloud
  • 290 : Meudon-la-Forêt–Zone Industrielle • Mairie d'Issy
  • 295 : Vélizy 2 • Porte d'Orléans
  • 379 : Vélizy 2 • La Croix de Berny RER
  • 390 : Hôtel de Ville de Vélizy-Villacoublay • Bourg-la-Reine RER
  • 394 : Issy–Val de Seine RER • Bourg-la-Reine RER
  • 395 : Clamart–Georges Pompidou • Antony RER
  • 495 : Vélizy 2 • Massy–Palaiseau RER
  • 595 : Le Plessis-Robinson–La Boursidière • Robinson RER
  • Clamibus : Maison de Quartier André Charré • Gare de Clamart
  • TUVIM : Mairie d'Issy, Circulaire
  • L'Hirondelle : Cimetière Intercommunal de Clamart • Hôtel de Ville de Malakoff
  • (BUS) Sqybus 475 : Élancourt–De Lattre de Tassigny • Porte d'Orléans

[modifier] Noctilien

  • (N) N61 : Gare Montparnasse • Hôtel de Ville de Vélizy-Villacoublay
  • (N) N62 : Gare Montparnasse • Robinson RER

[modifier] Filmographie

Clamart a servi de décors à plusieurs films.

[modifier] Article connexe

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Clamart.

[modifier] Notes et références

  1. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  2. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  3. Dictionnaire des rues de Paris de Jacques Hillairet, lequel reprend des pages de son ouvrage : Les 200 cimetières du vieux Paris Éd. de Minuit, 1958
  4. La rue du Fer-à-Moulin et la rue des Fossés Saint-Marcel dans Histoire de Paris depuis le temps des Gaulois jusqu'à nos jours de Théophile Lavallée, sur le site Project Gutemberg
  5. Photos et coupures de presse de l'époque sur la catastrophe du 1er juin 1961