Royan

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45°37′12″N 1°1′48″W / 45.62, -1.03

Royan
Pays
drapeau de la France
     France
Région Poitou-Charentes Poitou-Charentes
Département Charente-Maritime Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Canton chef-lieu de Royan-Est
et Royan-Ouest
Code Insee 17306
Code postal 17200
Maire
Mandat en cours
Didier Quentin
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Coordonnées
géographiques
45° 37′ Nord
         1° 02′ Ouest
/ 45.62, -1.03
Altitudes moyenne : 20 m
minimale : 0 m
maximale : 35 m
Superficie 1 930 ha = 19,30 km²
Population sans
doubles comptes
17 102 hab.
(1999)
Densité 886 hab./km²
Gentilé Royannais(e)
Site Site officiel
Carte de localisation de Royan

Royan (en saintongeais Roéyan) est une commune française, située dans le département Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Royannais et les Royannaises[1].

Station balnéaire de réputation internationale, Royan est une ville comptant 17 102 habitants, au cœur d'une aire urbaine estimée à 38 638 habitants, ce qui en fait la quatrième agglomération du département après La Rochelle, Rochefort et Saintes. Capitale de la Côte de beauté, elle se trouve à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde, le plus vaste estuaire d'Europe. Elle possède cinq plages, un port de plaisance et un port de pêche.

Connue dès le XIXe siècle pour ses bains de mer, la cité huppée va accueillir de nombreux artistes pendant les années folles. Ravagée par de terribles bombardements en 1945, la ville fut déclarée laboratoire de recherche sur l'urbanisme et possède depuis lors un patrimoine architectural datant des années 1950 (architecture moderniste). Sa renaissance d'après-guerre lui permet aujourd'hui d'accueillir jusqu'à 90 000 habitants en pleine saison[2].

Sommaire

[modifier] Géographie

Royan est une importante station balnéaire située au sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province historique de la Saintonge. Elle occupe un site à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde, sur la rive droite, à proximité immédiate de l'océan Atlantique. Sur le littoral alternent falaises calcaires et plages, localement appelées conches. Celles-ci sont au nombre de cinq, de taille variable, de la plus petite, ne mesurant que quelques centaines de mètres (conche du pigeonnier) à la plus vaste (la grande conche), qui se déploie sur près de 2600 mètres entre le port de plaisance et les falaises de Vallière, dans la commune voisine de Saint-Georges-de-Didonne. Toutes sont tapissées de sable extrêmement fin (de l'ordre de 180 µm). Leur formation semble être intervenue il y a environ 8000 ans[3].

[modifier] Localisation

Royan est situé sur le littoral Atlantique, à 60 km au sud de La Rochelle et à une centaine de km au nord de Bordeaux.


[modifier] Axes de communication

Les infrastructures routières existantes permettent une bonne desserte de l'agglomération royannaise, qui se situe à environ 65 kilomètres de la préfecture départementale, La Rochelle (via notamment la D733 et la RN137), 98 kilomètres de Bordeaux (par la D730 et l' autoroute A10) et 507 kilomètres de Paris. La RN150 permet quant à elle de relier en un peu moins d'une demi-heure Royan à la ville de Saintes, capitale historique de la Saintonge et importante ville d'art et d'histoire, distante de 34 kilomètres, tandis que la D733 relie Royan à la ville de Rochefort, célèbre elle aussi pour son riche patrimoine historique, et située à environ 37 kilomètres au nord de la ville. Enfin, les D14 et D26 permettent d'accéder à île d'Oléron, seconde plus grande île de France métropolitaine, située à 25 kilomètres de l'agglomération.

Un bac permet de relier le port de Royan à celui du Verdon-sur-Mer, de l'autre côté de l'estuaire, en Gironde. Depuis le 20 avril 2002, un nouveau bac permet aux voitures de rentrer d'un côté et de ressortir de l'autre, évitant ainsi des manœuvres de demi-tour du bateau et raccourcissant ainsi la durée de la traversée à 15 minutes au lieu de 35 auparavant[4]. Cette traversée offre un itinéraire alternatif pour rejoindre Bordeaux, à 93 km par la D1215 via Soulac (12 km) et Lesparre-Médoc (34 km).

La Gare SNCF de Royan est le terminus d'une ligne reliant la ville à Saintes, Angoulême et Niort (correspondances TGV pour Bordeaux et Paris). Elle accueille principalement des trains du réseau TER Poitou-Charentes ainsi que des trains Corail Intercités (principalement en saison)[5].

Si l'agglomération de Royan ne possède pas d'aéroport, elle se situe à une trentaine de kilomètres de l'Aéroport de Rochefort - Saint-Agnant, proposant des vols vers plusieurs destinations européennes (Îles britanniques notamment), et à environ 70 kilomètres de l'Aéroport de La Rochelle - île de Ré. A une centaine de kilomètres au sud, l'Aéroport de Bordeaux-Mérignac permet de relier la région à de nombreuses villes du monde.

[modifier] Communes limitrophes

La commune se situe en face du Verdon, sur l'autre rive de la Gironde (8,2 km à vol d'oiseau), et est mitoyenne de Vaux-sur-Mer, en aval sur la même rive et de Saint-Georges-de-Didonne, en amont. Saint-Sulpice-de-Royan est quant à elle à 3,9 km sur la route de Rochefort et Médis à 5,5 km sur la route de Saintes.

[modifier] Quartiers

Promenade du front de mer
Promenade du front de mer

La ville est divisée en quartiers à l'architecture et aux fonctionnalités différentes.

Les quartiers du Parc et de Pontaillac, excentrés et bâtis le long de plages, sont constitués de grandes villas balnéaires du début du XXe siècle, et sont essentiellement résidentiels.

[modifier] Lieux-dits

La commune possède également de nombreux lieux-dits qui, pour la plupart, ont tendance à être intégrés en quartiers de la ville suite à l'urbanisation rapide de la côte. Plusieurs d'entre eux succèdent à des domaines agricoles établis dès le haut moyen-âge, ce qui explique le nombre important de lieux-dits formant leur nom en « maine »[6]. En effet, à cette époque, le maine désigne un lopin de terre concédé par un seigneur ou un prieur à des colons, en échange de corvées et de droits seigneuriaux. Ainsi, on peut retrouver la trace de cette pratique dans le nom de nombreux lieux-dits au nord et à l'ouest de la commune : Maine-Geoffroy, Maine-Arnaud, Maine-Coudert, Maine-Bouyer, Maine-Baguet. De même, des lieux-dits tels que « Le Clouzit » ou « L'Enclouse » désignent des pâturages en vieux-français. On peut également trouver dans cette partie de la commune des toponymes d'origine gallo-romaine, comme Fontaillac (non loin de la rocade) ou de très nombreux toponymes issus de mots ou d'expressions tirées de la langue saintongeaise ( Roujassier ), voire même d'origine occitane, tel Peu blanc. A l'est, on peut retrouver dans Maisonfort, ancien village situé sur une légère éminence au dessus des marais, le souvenir d'un château ou d'une demeure fortifiée qui a disparu depuis. Enfin, le lieu-dit Saint-Nicolas, où s'élève désormais le nouveau collège Henri Dunant, abritait jadis un des deux prieurés de la ville (avec celui de Saint-Pierre).

[modifier] Relief

Le point culminant de la commune de Royan se situe au lieu-dit « La Brandelle », au nord-est de l'agglomération. Il s'agit d'une colline de taille modeste s'élevant à 33 mètres au dessus du niveau de la mer.

Royan est entouré par plusieurs collines mesurant en moyenne entre 20 et 30 mètres, dont celle de Peu Blanc (colline-blanche) qui domine le marais de Pousseau de sa silhouette caractéristique, celle de l'Anglade, ou encore celle de Belmont, où se dresse le château d'eau du même nom.

[modifier] Géologie

La ville de Royan est construite sur un un plateau de roches calcaire datant du crétacé (environ 150 millions d'années), limité au nord par les marais de Pousseau et à l'ouest par les marais de Pontaillac. La formation de l'estuaire, des falaises et des conches s'est produite il y a environ 65 millions d'années au moment où la naissance des Alpes et des Pyrénées a froissé les couches de calcaire.[7]

Topographie de Royan
Topographie de Royan

Un risque sismique léger concerne la commune qui est située non loin de la faille d'Oléron. Le 7 septembre 1972 le séisme d'Oléron d'une magnitude de 5.7 a produit quelques dégâts dans la région et a pu être ressenti jusqu'en région parisienne. Le dernier séisme ressenti en date, toujours sur cette faille, d'une magnitude de 4.7, a eu lieu le 18 avril 2005.[8]

[modifier] Hydrographie

La commune est entourée par les marais de Pontaillac, Pousseau et Belmont.

Trois ruisseaux traversent le territoire communal pour se jeter dans la Gironde. D'amont en aval, le Riveau, prenant sa source dans les marais de Boubes, à l'est de la commune, traverse notamment le quartier du Parc où un petit sentier a été aménagé sur ses rives. Il se jette dans l'estuaire de la Gironde au niveau de la plage de la Grande-Conche et marque la séparation entre les communes de Royan et de Saint-Georges-de-Didonne. Le Font-de-Cherves (nom signifiant « Fontaine, ou source, au chanvre ») traversait jadis le centre-ville, au niveau de l'actuel marché central. Aujourd'hui canalisé, son cours se situe sous le boulevard Aristide Briand et la place Charles de Gaulle. Enfin, le Rivaud Saint-Nicolas, prenant sa source dans les marais de Pontaillac (au lieu-dit « La source », non loin de la rocade) et qui sépare les communes de Royan et de Vaux-sur-Mer.

[modifier] Climat

Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît , soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[9].

[modifier] Données générales

Ville Ensoleillement (h/an) Pluie (mm/an) Neige (j/an) Orage (j/an) Brouillard (j/an)
Paris 1 797 642 15 19 13
Nice 2 694 767 1 31 1
Strasbourg 1 637 610 30 29 65
Royan[10] 2250 755 4 13 26
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40


[modifier] Tempête de décembre 1999

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin, du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan. Les bâtiments, les bois et les infrastructures portuaires et de communication sur la commune ont subi de lourds dégâts.

[modifier] Toponymie

Probablement de Roiananum, désignant une villa gallo-romaine appartenant à un nommé Roius, mais faute de documents, ce n'est qu'une hypothèse.

[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

Dès la préhistoire, le site de Royan fut occupé : des silex taillés mis au jour par des fouilles en attestent. Les Celtes commencèrent à mettre en valeur la presqu'île d'Arvert. Les Romains développent la culture de la vigne, l’élevage des huîtres et la technique des marais salants. Tibulle célèbre sa côte à propos de la victoire de Messala et Ausone y construisit une résidence. En 418, les Wisigoths arrivent devant Saintes. Pour se protéger, Royan s'entoure de palissades en 419, date à laquelle il est fait mention de cette ville pour la première fois dans un vieux cartulaire[11]. Grégoire de Tours mentionne une usurpation de l'église de Royan par les Wisigoths ariens. En l'été 844, les Vikings remontent la Gironde, pillant tout sur leur passage.

[modifier] Moyen Âge

Au début du XIe siècle, un calme précaire revient, la presqu’île lentement renaît sous l’impulsion de petites seigneuries et des abbayes. Entre 1050 et 1075, le prieuré de Saint-Vivien de Saintes construit le prieuré de Saint-Pierre sur le plateau à deux kilomètres du bourg. Ceci fixe un petit hameau. En 1092, l’abbaye de la Grande-Sauve installe un autre prieuré, celui de Saint-Nicolas, non loin du bourg. Celui-ci se trouve sur le rocher de Foncillon, au bord de la mer. Accolé au bourg, un petit château protège le fond de la plage de la Grande Conche qui sert de port. À la fin du XIe siècle, déjà, l’activité portuaire est importante. Les nombreuses gabares qui empruntent la Gironde y font escale dans l’attente de vents ou de courants favorables. Le seigneur de Didonne en profite alors pour faire payer une taxe à tout bateau s’arrêtant au pied du château.

La duchesse Aliénor d'Aquitaine
La duchesse Aliénor d'Aquitaine

En 1137, Aliénor d'Aquitaine épouse le roi de France, Louis VII. Royan fait partie intégrante du duché d’Aquitaine et passe sous le contrôle direct du roi de France. Mais en 1152, Aliénor divorce et épouse Henri Plantagenêt qui devient roi d’Angleterre en 1154. Royan passe alors sous contrôle anglais. Le roi d’Angleterre fait consolider les défenses du bourg. Il est alors protégé par de solides murailles et on construit un donjon. Les différentes taxes payées par les navires depuis le XIe siècle sont codifiées par les seigneurs de Royan. Code dont on trouve une trace datée de 1232 sous le nom de Coutume de Royan. Le 20 mai 1242, Henri III, roi d’Angleterre, débarque à Royan avec 300 chevaliers. Il est en guerre contre Louis IX (saint Louis). Battus à Taillebourg, les Anglais conservent, par le traité de Paris, le contrôle du sud de la Saintonge, dont Royan.

En 1355, pendant la guerre de Cent Ans, le Prince Noir, héritier du trône d’Angleterre, occupe la Saintonge. Il renforce les défenses de Royan qui devient un gros bourg administré par douze échevins et douze conseillers. À la fin de la guerre de Cent Ans, en 1451, la région de Royan est définitivement française, mais en ruines.

[modifier] La Renaissance

En 1458, Marie de Valois (1444-1473), fille aînée illégitime de Charles VII et d’Agnès Sorel épouse Olivier de Coëtivy, comte de Taillebourg. Elle apporte en dot 12 000 écus, et les châtellenies de Royan et de Mornac. En 1501 Charles de la Trémoille par son mariage avec Louise de Coëtivy, devient baron de Royan.

Le commerce s'y développe. Mais murée dans ses remparts, son accès est difficile. Un faubourg va se développer en bordure de plage dès le début du XVIe siècle. épousant ainsi la forme de la grande conche.[12]

Cependant au XVIe siècle, les guerres de religion font rage, et presque tous les grands capitaines de l’époque comme Henri de Navarre, le futur Henri IV, et le sire de Brantôme (qui deviendra prieur de Saint-Pierre-de-Royan) font la guerre sous les murs de la citadelle. En 1592, Henri IV érige la ville en marquisat au bénéfice de Gilbert de la Trémoille. Au début du XVIIe siècle, le duc d’Épernon estime que « c’est une des meilleures places pour sa grandeur qui fut en France ».[13] Depuis l’édit de Nantes, Royan est une place forte protestante sous Henri III.

La cité fortifiée subit un premier siège en 1622 dirigé par Louis XIII, mais résiste. Le deuxième siège en 1623 sera terrible pour les Royannais, qui durent abandonner la ville avec interdiction d'y revenir. La garnison se rend. Mais c’est Richelieu qui, en 1631, fait raser les remparts et les maisons du faubourg. La ville qui n'a même plus une église, est rattachée à la paroisse rurale de Saint-Pierre[12]. Elle devient alors un petit port de pêche et une station de pilotes.

Après la révocation de l'édit de Nantes la majeure partie de la population émigra, surtout en Hollande et les persécutions continuèrent jusque sous Louis XV. Après que la tempête de 1735 ait emporté le remblai de son havre la navigation ne fut pas rétablie avant le XIXe siècle.

[modifier] La Révolution

Alors qu'en décembre 1789, l'Assemblée Nationale vote la division de la France en départements, en lieu et place des anciennes provinces, on crée le département de la Charente-Inférieure dont Royan devient un chef-lieu de canton dès le 4 février 1790. Au même moment, on élit un conseil municipal, présidé par le protestant Daniel Renaud, et un maire Nicolas-Thérese Vallet de Salignac.

Le 12 juillet 1790, l'Assemblée Nationale vote la Constitution civile du clergé, ce qui ne se fit pas sans troubles. Dans le canton de Royan, les prêtres des paroisses de Royan, de Vaux et de Saint-Sulpice refusent de prêter le serment constitutionnel et deviennent de fait des prêtres réfractaires. Dans tout le pays, on saisit les propriétés de l'église, et à Royan, le couvent des Récollets construit en 1622 est mis en vente avec ses 33 hectares comme Bien national. Il sera racheté le 25 février 1791 par Jean Boisseau un armateur, qui le démolira[12].

Avec la crise économique, à Royan comme ailleurs, le mécontentement gronde. Pour y répondre, on crée un peu partout des clubs, on célèbre des fêtes patriotiques. Le 14 juillet 1790 a lieu la fête de la fédération, et une cérémonie est organisée dans l'église Saint-Pierre, à l'occasion de laquelle on prête le « serment fédératif ». Fin novembre Nicolas-Thérese Vallet de Salignac demissione et est remplacé par François d’Aulnis de Puiraveaux. En 1791, Daniel Renaud est élu maire de la commune. Au mois de mai 1791, le club des « amis de la constitution » est ouvert à Royan. De manière générale néanmoins, la Terreur est à peine sensible, et peu de notables sont inquiétés.

[modifier] L'Empire et les débuts des bains de mer

Royan devient un centre de convalescence pour les soldats de la Grande Armée. Des auberges s’ouvrent. Les habitants prennent l’habitude de louer des chambres aux soldats. Aucune rue ne longe la plage, la mer s'insinuant partout, il faut se protéger des vagues de tempêtes, presque chaque maison en face de la plage possède un jardin avec un épais muret. Le port est à sec à marée basse. Une petite digue est construite en 1810.

Vers 1816, les bains de mer se développent, importés d'Angleterre par les derniers émigrés. Royan, grâce à ses plages et son climat, séduit les premiers estivants. Habituellement ville d’accueil, elle reçoit des vacanciers en majorité bordelais. En 1819, avec le bateau à vapeur La Garonne, mais surtout à partir de 1821 avec le Gironde et L'Hirondelle, les premiers bateaux à vapeur à roues à aubes font un service régulier Bordeaux-Pauillac-Royan en été. Ces bateaux n'accostent pas à Royan même, mais aux falaises de Foncillon qu'on appelle la Plataine. Le transbordement des voyageurs se fait à l'aide de barques.

Le pavage des rues commence en 1816 et n'est achevé qu'en 1826. En juillet 1819, le maire Raymond Labarthe signe la première ordonnance réglementant les bains de mer, qui interdit de se baigner nu dans les plages avoisinant les maisons et qui réserve la plage de Foncillon aux femmes. On aménage les plages. En 1820, il est interdit de « laver les cochons, les chevaux et autres bestiaux à la mer au moment où l’on prend les bains ». En 1836, on taille un escalier à même le roc pour faciliter l'appontage des bateaux. Vers 1845, l'ingénieur Botton fait envelopper la falaise de Foncillon à l'intérieur du port. En 1847, l’ingénieur Lessore construit l’ébauche du premier casino. Sous le Second Empire, la ville connaît un grand essor. En 1854, on installe les premiers éclairages publics. Entre 1850 et 1870, le nombre d’estivants passe de 9 000 à 17 000, la population de 3 329 à 4 500 habitants. Royan devient une grande station balnéaire régionale. Commerces, casino réputé, grands cafés la modernisent. Le 28 août 1875, le premier train venant de Paris arrive à Royan, ce qui donne une tout autre dimension à la station. En vingt ans, de 1875 à 1895, la ville devient une des stations balnéaires les plus luxueuses de la côte océane. Le « Tout-Paris » s’y donne rendez-vous et sa renommée dépasse largement les frontières françaises. À partir de 1885, de nouveaux lotissements au Parc et à Pontaillac se couvrent de somptueuses villas. Un nouveau casino est inauguré en 1885. Il domine la plage de Foncillon et est l’œuvre de l’architecte bordelais Alfred Duprat. En 1895, on demande à l’architecte parisien Gaston Redon de construire, en bordure de la plage de la Grande Conche, un autre casino. Il lui est conseillé de « laisser libre cours à son imagination et de ne lésiner ni sur l’espace, ni sur les proportions ». En août 1895, le plus grand casino de France est inauguré.

[modifier] Les années folles

Après la guerre de 1914-1918, l’activité balnéaire reprend. En 1922, la municipalité obtient le classement de la ville comme « station climatique d’été ». La ville accueille de nombreux hôtes de marque, tels Sacha Guitry, Yvonne Printemps, Marie Marquet, Jacques-Henri Lartigue, le réfugié politique soviétique Léon Trotsky qui s'établira quelques temps dans une villa de la cité voisine de Saint-Palais-sur-Mer avant de partir pour le Mexique, où encore le peintre Pablo Picasso, qui installera son atelier au quatrième étage de la villa « Les voiliers ». En 1930, les studios de cinéma Émile Couzinet sont implantés dans la commune, et plus de cinquante films seront tournés à Royan. En 1939, à la veille du second conflit mondial, Royan compte plus de 12 000 habitants et reçoit près de 200 000 touristes.

Cette année-là, Picasso, fuyant Paris, arrive à Royan. Il y passera une année et il peindra le célèbre "café des bains" qu'il voit depuis chez lui en 1940. Ce café aujourd'hui disparu était à l'emplacement actuel du restaurant La Siesta.

[modifier] La Seconde Guerre mondiale et la reconstruction

Après l’armistice de 1940, Royan se trouve en zone occupée et intégrée aux défenses du « mur de l’Atlantique »[14]. Mais entre 1943 et 1944, la cité est aussi renforcée pour prévenir une attaque terrestre. Pendant l’été 1944, se constitue la « poche de Royan » qui contient environ 5 000 soldats allemands. Le 12 septembre 1944 la prise de Rochefort enferme les Allemands et permet de commencer le siège de la ville. Malgré les ordres d'évacuations, environ 2 000 habitants y demeurent. Le 5 janvier 1945 vers 4 h du matin, par -5°C, 354 bombardiers de la USAF depuis une hauteur de 2 500 mètres d'altitude, déversent plus de 2 173 tonnes de bombes sur le centre-ville. Le bombardement se déroule en deux vagues, la première commença à 4 h 10 et dura 20 minutes, la seconde à 5 h 20 et dura 30 minutes. Le cœur de la ville, de la gare à Foncillon, est détruit, le port inutilisable, les plages déchiquetées, les casinos en ruines. Tout ce qui a fait le renom de la station balnéaire n’existe plus. 85 % du centre-ville disparait, 442 Royannais et 35 Allemands trouveront la mort. On dénombrera environs un millier de blessés. Sept avions alliés seront perdus pendant le raid.

Les Samedi 14 et Dimanche 15 Avril 1945, c'est au tour de l'USAAF de bombarder la ville alors que la guerre est pratiquement gagnée. Respectivement 1133 puis 1275 quadrimoteurs américains déversent un total de 6173.8 tonnes de bombes. L'historien Howard Zinn raconte dans le documentaire Howard Zinn : You Can’t Be Neutral On a Moving Train, (États-Unis, 2004) comment il a, comme américain, aidé à bombarder cette ville où apparemment a été utilisé pour la première fois en Europe du napalm.

À la suite de son martyre, il fut décidé le 28 février 1949, par la décision ministérielle n°14, de citer la ville de Royan à l'ordre de l'armée avec attribution de la croix de guerre avec palme[15].

Après la guerre, les destructions sont telles que Royan sert, avec d’autres villes, de laboratoire de recherche sur l’urbanisme. En août 1947, c'est le projet d’aménagement de l’urbaniste Claude Ferret qui est accepté[16]. L’architecture de la reconstruction se veut révolutionnaire. Esthétisme moderne, influencé par le courant tropical, illustré au Brésil par Oscar Niemeyer. L’emploi de structures en béton armé, permet de dégager de nouveaux volumes d’habitation ouverts à l’air et à la lumière. Les grandes lignes droites dominent, des volumes cubiques adoucis par des surfaces ou des lignes courbes. Tout privilégie un dégagement vers la mer alors que vers l’intérieur, la perspective est fermée par le marché. Les travaux durent une dizaine d’années. Au début des années 1960, la reconstruction est presque terminée. La ville renaît de ses cendres, plus ordonnée, plus rigoureuse, surtout plus fonctionnelle tout en étant d’une esthétique révolutionnaire pour l'époque.

[modifier] Le renouveau touristique

Dans les années 60 et 70, de grands cafés et des orchestres assurent l'animation touristique du Front de mer. Le café Le Regalty est le lieu de naissance du premier groupe de rock français : Les Chaussettes Noires. Ce même café accueillera aussi les premiers pas d'Alain Bashung à l'âge de 16 ans[17].

La ville dispose aujourd'hui d’un potentiel d’hébergement important, d’un port de plaisance de près de 1 100 places, d’écoles de voile.

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[modifier] Héraldique

blason

Coupé. Au premier, parti a) fascé d'or et de sable de six pièces qui est Coëtivy, et b) d'or au chevron de gueules accompagné de trois aiglettes d'azur, becquées et membrées de gueules qui est La Trémoïlle. Au deuxième, d'azur au galion d'or équipé et gréé du même, voguant sur une mer d'argent, mouvant de la pointe.

La devise de la ville est « ne m'oubliez ».

[modifier] Administration

[modifier] Municipalité

Liste des derniers maires[18]
Période Identité Parti Qualité
2008 Didier Quentin UMP Député
2006 2008 Henri Le Gueut UMP Vice-président de l’agglomération Royan Atlantique
1989 2006 Philippe Most UMP Vice-président du conseil régional Poitou-Charentes
1983 1989 Jean-Noël de Lipkowski RPR Député de Charente-Maritime (1978-1997)


[modifier] Cantons

La ville est divisée en deux cantons, Royan-Est et Royan-Ouest, regroupant huit communes : Saint-Palais-sur-Mer, Vaux sur Mer , Royan, Breuillet, Mornac-sur-Seudre, Saint Sulpice de Royan et Saint Georges de Didonne.

[modifier] Intercommunalité

Royan fait partie, comme 30 autres communes du pourtour royannais, de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique.

[modifier] Budget et fiscalité

[modifier] Urbanisme

Avec les villes de Dunkerque, Toulon, Le Havre, Saint-Dié et Calais, Royan fait partie des villes classées « Laboratoire d'urbanisme et d'architecture moderne » en 1949. Cette décision gouvernementale visait à reconstruire rapidement ces villes détruites à plus de 80% pendant la seconde guerre mondiale, en utilisant les techniques les plus innovantes en matière d'architecture[20]. De fait, Royan compte de nombreux édifices datant des années 50 portant la marque, ou du moins ayant subi l'influence des grands architectes du temps : Le Corbusier, Oscar Niemeyer, Guillaume Gillet, pour ne citer que les principaux. Le plan d'urbanisme de la ville, qui se voulait cité idéale, a été conçu pour s'intégrer parfaitement au paysage, en tenant compte du relief et des éléments naturels. Dans l'esprit de ses concepteurs, à commencer par l'architecte chargé de superviser le projet, le bordelais Claude Ferret, il était impensable de laisser la ville se développer de manière anarchique, selon le bon vouloir des promoteurs immobiliers.

La ville fut donc totalement repensée et « découpée » de manière à regrouper les trois composantes fondamentales de la société : d'une part, les « nourritures terrestres » (le marché central, relié au centre-ville et à la place Charles de Gaulle par le boulevard Aristide Briand, et comportant un dégagement vers les boulevards extérieurs), les « nourritures culturelles », avec le casino-rotonde (détruit aujourd'hui), la salle de spectacle, l'auditorium, et enfin, les « nourritures spirituelles » constituées par l'église Notre-Dame, dominant la ville, et le temple protestant, un peu en retrait[21].

Hélas, de nombreux éléments architecturaux voulus par les architectes du projet, mal entretenus, ont été démolis depuis : le casino-rotonde, l'un des chef-d'œuvres de Claude Ferret, en 1985, ou encore le portique qui reliait les deux ailes des galeries marchandes du front de mer, formant une séparation entre la ville elle-même et les infrastructures balnéaires, démoli un an plus tard.

Royan est toujours considéré comme un témoignage important de l'architecture de cette époque, marquée par les idées de progrès et de confort. Station balnéaire très fréquentée, elle est un lieu de villégiature très prisé, ce qui explique que la ville compte aujourd'hui 7 000 résidence secondaires pour 8 000 principales, ce qui constitue un record en nombre sur la côte charentaise[22].

[modifier] Jumelage et coopération

Drapeau : Angleterre Gosport (Angleterre)

Drapeau : Allemagne Balingen (Allemagne)

Drapeau : Grèce Nauplie (Grèce)

Drapeau : Nouvelle-Écosse Annapolis Royal (Nouvelle-Écosse)

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1806 1820 1876 1906 1911 1921 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
2202 2339 5155 8843 9330 10242 12192 6649 12289 16521 17292 18062 17540 16837 17102 18100
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Économie

L'économie de la commune est essentiellement tournée vers les activités touristiques estivales, le commerce ou les services. La station balnéaire abrite une population un peu moins active que la moyenne nationale (35,2 % contre 45,2 %), avec cependant un taux d'activité des 25-59 ans proche de la norme (81 % contre 82,2 %).[23]

Les actifs sont principalement artisans ou chefs d'entreprise (12,6 % contre 6,4 % à l'échelle nationale), cadres (9,7 % contre 12,1 %), employés (37,6 % contre 29,9 %), ouvriers (18,4 % contre 27,1 %) ou encore travaillent dans le secteur dit des professions intermédiaires (20,9 % contre 22,1 %). Le taux de chômage reste assez élevé si on le compare à la moyenne nationale (20,2 % en 1999 contre 12,9 % ).[23]

Si 19 % de la population a moins de 25 ans, la commune abrite également une importante population retraitée (37,1 % contre 18,2 %). Globalement, la population royannaise est plutôt aisée (revenus moyens par ménage de 16 258 € / an contre 15 027 € / an).[24]

La commune possède un tissu économique totalisant 1186 entreprises, 652 commerces et 413 prestataires de services[25].

Les plus gros employeurs privés de la ville sont actuellement le centre commercial Quai 17 (E.Leclerc) avec 280 salariés, la clinique Pasteur (250), la compagnie des eaux de Royan (140), le casino Barrière (100), le centre commercial Intermarché (95), le groupe de nettoyage urbain Nicollin (60) et la maison de retraite les Issambres (50)[26] De nombreuses personnes travaillent également dans les services publics, en particulier la mairie de Royan.

La zone commerciale Royan 2, en sortie d'agglomération sur la route de Saintes, regroupe plusieurs enseignes importantes ainsi qu'un centre commercial.

Le port de pêche de Royan comprend 35 bateaux de 8 à 16 mètres. Toutes activités confondue, 180 personnes y travaillent. En 2001, 722 tonnes de poissons sont passés par la criée de Royan, réalisant un chiffre d'affaire de 5 640 644,43 €. Elle a été informatisée en 1996[27] La pêche de Royan propose des espèces nobles (soles,raies, bars, maigres, dorades...) et a une réputation de qualité et de fraicheur qui se retrouvent au travers du prix moyen au kilo de 8 €, le plus élevé de France[28].


La commune est également le siège d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Rochefort et de Saintonge.

[modifier] Culture et patrimoine

[modifier] Culture

Le musée de Royan est installé dans l'ancien marché réhabilité de Pontaillac depuis janvier 2004. Il présente l'histoire de la ville depuis l’antiquité jusqu'à la seconde guerre mondiale et l’architecture des années 1950. ( Sections archéologiques, hall d'exposition, expositions thématiques )

La commune possède également deux cinémas (ABC et Lido) sur le Front-de-mer, ainsi que deux salles de spectacle pouvant occasionnellement tenir lieu de théatre, l'une au Palais des congrès, l'autre à proximité de la rue Gambetta.

Parmi les autres équipements présents dans la commune, une médiathèque rassemblant environ 60 000 ouvrages[29], une bibliothèque privée, une école de musique, une école d'arts plastiques ainsi qu'une salle d'informatique, le cyberatlantys, qui se situe au niveau -1 du Palais des congrès.

Royan compte par ailleurs une université inter-âge, située boulevard Franck Lamy.

[modifier] Gastronomie

Les produits locaux sont :


Les spécialités culinaires de la région sont principalement :

  • L'éclade de moule
  • La mouclade (moules préparées à la crème et au vin blanc)
  • Les cailles au pineau
  • La chaudrée (soupe de poisson au beurre et au vin blanc)
  • Les cagouilles (escargots)
  • Les piballes (alevins d'anguille pêchés dans la Gironde)
  • La galette charentaise
  • Les merveilles (beignets)
  • Des vins de terroir d'excellente qualité sont produits à proximité, quant aux vins du Médoc, juste en face de l'estuaire, ils sont de réputation mondiale (Vins de Bordeaux).

[modifier] Patrimoine civil

[modifier] Le Château de Mons

Succédant à une maison noble appartenant au XV ème siècle au prieur de Saint-Pierre de Royan, puis plus tard à Pierre Dugua de Mons qui le vendit en 1599 pour financer ses expéditions, l'actuel château fut entièrement reconstruit à partir de 1737 pour la famille Vallet de Salignac, établie à Marennes et qui s'était enrichie dans le commerce du sel et des eaux de vie. L'édifice, œuvre de l'entrepreneur Pierre Caumont, a été réalisé en double profondeur, et ouvre au sud sur une large terrasse donnant sur les jardins. Gravement endommagé par les bombardements alliés du 5 janvier 1945, il est restauré au moment de la reconstruction de la ville, et sert actuellement à des activités culturelles.

[modifier] Le marché central

Marché central de Royan
Marché central de Royan

Construit en 1955 par les architectes L. Simon et A. Morisseau et l'ingénieur René Sarger. C’est une coque ronde en voile de béton de huit centimètres d’épaisseur. Elle repose sur treize points d’appui périphériques sans aucun pilier intérieur. Il est d'un diamètre de 52,40 mètres, sa hauteur au centre est de 10,50 mètres. Il servit de modèle pour la conception du marché de Nanterre et du CNIT de la Défense près de Paris. Classé monument historique en 2002, il fut restauré en 2003. Le quartier l'environnant n'avait pas bougé depuis les années 1950, il est en cours de rénovation jusqu'en mai 2006.

[modifier] Le Palais des congrès

Palais des congrès
Palais des congrès

Construit en 1957 par l’architecte bordelais Claude Ferret. D'une géométrie cubique adoucie par le mouvement oblique d’escaliers extérieurs et par la subtile imbrication de parois convexes internes. Largement ouvert sur l’estuaire de la Gironde par une paroi toute en verre, il fut agrandi ultérieurement sur les jardins, sous la forme d’un cube transparent. Il a été classé monument historique en 2004.

[modifier] Le Front de mer

Le Front de mer de Royan est constitué d'un ensemble de bâtiments, dont la construction a débuté en 1949, en forme de croissant épousant la grande conche et long de 600 mètres. Aujourd'hui séparés en deux ailes, ces bâtiments étaient à l'origine reliés entre eux par un grand portique central détruit en 1986. Les bâtiments séparent le "côté mer" avec sa galerie commerciale sous arcades aux façades années 50 parsemées de loggias peintes en rouge, et le "côté ville" aux façades classiques de l'artère principale du boulevard de la république et de la rue Gambetta. Des passages piétons entre ces deux côtés se font par des ouvertures (portiques) réparties régulièrement le long du front de mer et donnant côté ville sur de petits parkings baptisés "U" de par leurs formes par les Royannais.

L'ensemble des bâtiments ont été restaurés en 1991 et une galerie en forme de vague a été ajoutée au-dessus des terrasses des restaurants.

[modifier] Pontaillac

Le quartier de Pontaillac doit sa naissance au fait qu'en 1850, Jean Lacaze, entrepreneur de Bordeaux, avait remarqué que la plage recevait de plein fouet la lame du large. Dans le but de spéculer, il y fit des analyses d'eau, et demanda concession des tannes de Pontaillac à la préfecture de La Rochelle. Cependant, les analyses furent réalisées par son ami M. Cheylack et celui-ci le devança. Jean Lacaze dut partager les concessions avec 8 autres propriétaires, après négociations et jugement, il finit par posséder les dunes en 1855. En mars 1856 fut posé la première pierre de la villa Jean-Lacaze, devenue aujourd'hui hôtel de l'Europe, puis le grand hôtel de Pontaillac et la chapelle privée des Dames-de-l'Assomption. L'église Notre-Dame-des-Anges fut érigée en 1891. Les voies furent créées assez large pour permettre au vent d'aérer la forêt.

Cependant, le maire de l'époque, le comte de la Grandière, voyait en Pontaillac une rivale. La création de voie directe vers Royan fut difficile. Jusqu'en 1862, le boulevard de Cordouan était l'unique desserte de la ville, et il fallut vingt ans pour obtenir l'accord de la création de l'avenue de Paris par le maire de Royan Frédéric Garnier. On crut bon également de donner aux rues le nom des villes d'où venaient les nombreux touristes. Le casino de Royan et les montagnes russes de Pontaillac étaient les deux grandes attractions de cette époque.

Le 4 avril 1984 fut signée une convention qui mit fin à la concurrence entre Royan et Pontaillac.


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[modifier] Architecture balnéaire

Dans les quartiers du Parc et de Pontaillac, il existe encore de nombreuses villas balnéaires construites entre 1890 et 1930.
Le boulevard Garnier, qui longe la plage de la Grande-Conche, compte de nombreux exemples de ce type d'édifices souvent très originaux.

Une des maison-portique de Jean Prouvé à Royan
Une des maison-portique de Jean Prouvé à Royan

Parmi ceux-ci, notons la villa "Les campaniles", au n°68, datant de la fin du XIX ème siècle. Cette villa, encadrée par deux tours de style néo-baroque, s'inspire largement de l'ancien casino de Foncillon, hélas détruit durant les bombardements du 5 janvier 1945. Au n°100, la villa "Aigue-marine", datant de l'année 1910, s'inspire quant à elle de l'architecture castrale, notamment par sa tour d'angle évoquant un donjon. Construite pour Léon Lehmann, l'un des fondateurs des "Nouvelles galeries", elle présente un registre faisant largement référence au classicisme français. Dans un autre style architectural, au n°70, la villa "ombre-blanche", datant de 1958 et construite en pierre et béton armé, s'inspire du cubisme . Un peu en retrait du boulevard Garnier, dans le quartier du Parc, la villa "Kosiki", construite en 1886, est l'œuvre de l'architecte Eugène Gervais. Les conquêtes coloniales et la découverte de l'art de l'extrême-orient inspirèrent à l'architecte des formes singulières, comme les toits rappelant des pagodes ou les descentes d'eau terminées par des têtes de dragons. La ville de Royan compte de nombreux autres exemples d'architecture balnéaire, mélangeant tous les styles architecturaux, depuis les castels gothiques aux formes brutes de l'architecture contemporaines, en passant par des chalets plus conventionnels. Une maison industrialisée de l'architecte Jean Prouvé, construite en 1952, est toujours visible en bord de côte, à proximité du Palais des Congrès.

[modifier] Patrimoine religieux

[modifier] L'église Notre-Dame

Icône de détail Article détaillé : église Notre-Dame de Royan.
L'église Notre-Dame de Royan
L'église Notre-Dame de Royan

Edifiée en trois ans par les architectes Guillaume Gillet et Marc Hébrard, en collaboration avec les ingénieurs Bernard Lafaille[30], René Sarger et Ou Tseng , l'église Notre dame de Royan est considérée comme un des chefs d'œuvre de l'architecture contemporaine.

[modifier] L'église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre

L'église Saint Pierre, dont la fondation remonte au XI ème siècle, est le plus ancien monument de la ville. Le sanctuaire originel semble avoir été bien plus important que l'édifice actuel, et de nombreuses modifications ou destructions ont considérablement modifié son apparence au cours des siècles.

Dès le XIII ème siècle, l' abside romane a été remplacée par un chevet plat. Le bras sud du transept, bâti sur une crypte servant d'ossuaire, conserve une absidiole rectangulaire, et sert de base à un clocher carré de style roman, surhaussé en 1729 par l'ingénieur Barrelier de Bitry , afin de pouvoir servir d'amer. En revanche, le bras nord du transept a été considérablement modifié au XVI ème siècle, pour former une chapelle voûtée d'ogives qui contraste avec le reste de l'édifice.

Durant les guerres de religion, une grande partie de la nef a été abattue, de même qu'un cloître et une partie des bâtiments de l'ancien prieuré, qui se trouvaient accolés au mur nord de l'église. La nef actuelle ne forme désormais plus qu'une seule travée. Le bombardement de 1945 a gravement endommagé le bâtiment, qui a alors perdu une partie de ses voûtes, mais une campagne de restauration menée au moment de la reconstruction de la ville a permis de préserver l'essentiel de l'église. La façade, très sobre, date de cette époque. L'église est inscrite aux monuments historiques depuis 1928[31]


[modifier] L'église Notre-Dame-des-Anges

Église Notre-Dame des Anges
Église Notre-Dame des Anges

Située dans le quartier résidentiel de Pontaillac, cette église de style néo-gothique, dont la première pierre fut posée en 1891, est l'œuvre de l'architecte Eustase Rullier .

Cet édifice se distingue par une façade en pierre de taille divisée en trois registres verticaux et deux registres horizontaux. Une rosace surmonte le portail. La nef, de forme rectangulaire, forme sept travées , voûtées en lambris.

Elle se termine par un chœur orné de fresques exécutées en 1897 par le peintre bordelais L.Millet.

[modifier] L'église Notre-Dame-de-l'Assomption

L'église Notre-Dame de l'Assomption.
L'église Notre-Dame de l'Assomption.

La construction de cette église située en plein cœur du quartier résidentiel du Parc débuta en 1952 sous la direction de l'architecte Jean Bauhain. Cet édifice, non orienté, est bâti sur un plan rectangulaire, sans aucun pilier au milieu de la nef.

La structure est soutenue par de grands contreforts intérieurs en béton armé, de forme semi-elliptique et intégrés aux parois. La nef est complétée par un bas-côté formant cinq chapelles aux proportions inégales.

Les vitraux de la nef, conçus en 1957 par le peintre expressionniste Maurice Rocher furent posés l'année suivante par le maître-verrier Jean Barillet.

La façade, flanquée d'un clocher carré, retient surtout l'attention par son immense tympan en céramique représentant l’Assomption.

[modifier] Le temple protestant

Construit dans la rue d'Aunis de 1953 à 1957 par les architectes Marc Hébrard , René Baraton et Jean Bauhain , il succède à un autre édifice, détruit durant les bombardements du 5 janvier 1945.

Entre 1945 à 1957, la communauté protestante de Royan se servait d'un temple provisoire en bois, offert par l'Église réformée de Lausanne. Ce temple fut ensuite déplacé pour être installé à Ronce-les-Bains où il est utilisé l'été.

Il est situé auprès d'un cimetière paroissial protestant datant de 1773.

Les éléments architecturaux s’ordonnent autour d’un parvis délimité par un portique d’où surgit un campanile effilé.

[modifier] Aux alentours

[modifier] Équipements et services

[modifier] Transports urbains

Le réseau de minibus « Très Royannais »
Le réseau de minibus « Très Royannais »

Les transports urbains de la ville de Royan sont principalement composés de navettes de bus desservant l'ensemble de la communauté d'agglomération. Auparavant gérés partiellement par la société Aunis & Saintonge, il seront totalement pris en charge à partir du mois de juillet 2008 par la société Keolis littoral[32].

Depuis le 2 janvier 2006 , la municipalité a également mis en service un réseau de minibus « Très Royannais », se voulant innovant de par leur caractère écologique . Ces navettes sont de type « hybride » (électrique et diesel) ou diesel, et tirent parti de leur petite taille pour circuler plus aisément au milieu d'une circulation parfois dense, mais leur petite taille, présentée comme un avantage, est souvent source de saturation du réseau, particulièrement en période estivale. Ces véhicules sont tous équipés de planchers bas et de rampes dépliante, afin de faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite.

Le réseau se compose de trois lignes (A,B,C) formant un réseau de 50 stations, et il est possible, sur certaines parties de l'itinéraire, de monter ou descendre à la demande[33].

[modifier] Établissements scolaires

Le lycée de l'Atlantique
Le lycée de l'Atlantique
  • Six écoles maternelles et six écoles primaires sont établies sur la commune :
    • L'école Jules Ferry
    • L'école Louis Bouchet
    • L'école La Clairière
    • L'école Maine-Geoffroy
    • L'école de l'Yeuse
    • L'école Sainte-Marie[34] (établissement privé)


  • L'agglomération comprend également trois collèges :
    • Le collège Émile Zola[35]
    • Le collège Henry Dunant
    • Le collège Sainte-Marie[36] (établissement privé)


  • Et deux lycées :
    • Le lycée Cordouan[37] (Enseignement général et technologique). Ce lycée abrite également un BTS animation et gestion touristiques locales.
    • Le lycée de l'Atlantique[38] (Enseignement professionnel).


[modifier] Sports

La plage
La plage


Le principal stade de la ville est le stade d'honneur, situé à proximité de la gare, mais Royan compte de nombreux équipements sportifs, parmi lesquels deux piscines (dont une en plein air à l'eau de mer ouverte l'été, à Foncillon), plusieurs gymnases, une salle omnisports, plusieurs courts de tennis, un fronton de pelote basque, un terrain de rugby et un golf.

Depuis le 14 avril 2000, le Royan Océan Club omnisports est devenu l'union Royan Océan Club omnisports, généralement abrégé en ROC[39].

Elle regroupe 34 associations sportives qui ont leurs statuts propres et sont juridiquement et financièrement indépendantes.

Les activités proposées sont les suivantes : aïkido, boxe, judo, natation, tennis, volley-Ball, VTT, athlétisme, basket, cyclisme, escrime, gymnastique, handisport, golf, karaté, handball, tir, haltérophilie, pelote basque, roller, plongée, rugby, tir à l'arc et enfin, football.

Le club de football de la ville se nomme le Royan-Vaux Atlantique Football Club, ou Royan-Vaux AFC.

Un club de surf est également implanté dans la commune, au niveau de la plage de Pontaillac, ainsi qu'un circuit de karting (KFM - Circuit de la côte de beauté), rue d'Arsonval[40]. Un hippodrome, un centre équestre[41] et un golf de 18 trous[42], se trouvent en périphérie de la ville, à La Palmyre, sur la commune de Les Mathes.

Le port de Royan est le point de départ du sentier de grande randonnée GR 4 qui traverse toute la France pour rejoindre Grasse dans les Alpes-Maritimes[43].

[modifier] Espaces verts

Promenade du front de mer à Royan.
Promenade du front de mer à Royan.

Le service des espaces verts de la municipalité de Royan, crée en 1960, est actuellement dirigé par Bernard Gauché, chevalier de ordre du mérite agricole et meilleur ouvrier de France. Le service gère 86 hectares d' espaces communaux (surfaces sportives comprises), auxquels il faut ajouter 61,5 hectares d’aérodrome[44]. Parmi les espaces verts se trouvent de nombreux squares répartis sur toute la commune, le jardin public du quartier du Parc ou encore la promenade du Front de mer, située à l'emplacement de l'ancien casino (démoli en 1986), non loin du port de plaisance. Cette promenade, plantée de pins maritimes et agrémentée de beaux massifs, abrite également le nouveau centre de voile. Dans son prolongement se trouve le square du 8 mai 1945 où se dresse un émouvant mémorial dédié aux victimes de la shoah.

Le parc de la Métairie, situé à proximité du boulevard de la Perche, est également un lieu de promenade très apprécié pour sa fraîcheur, dûe à la présence d'un lac, héritage des anciens marais de Pontaillac.

Royan fait partie des villes et villages fleuris "quatre fleurs".[45] depuis 1991.

La ville a remporté le « Grand Prix National de Fleurissement  » en 1997.

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[modifier] Le parc des jardins du monde

Le parc des jardins du monde est un vaste ensemble de 7,5 hectares situé en bordure du marais de Pousseau, au nord de la ville. Différents écosystèmes y ont été reconstitués, depuis le jardin japonais, inspiré par les traditions bouddhistes et shintoïstes, au parc méditerranéen où se cotoient lavande, palmiers et autres lauriers-roses, autour d'un imposant olivier âgé de près de 1800 ans originaire de la région de Valence, en Espagne. Celui-ci, nommé Calig, du nom de son village d'origine, pèse presque 15 tonnes pour une circonférence de 7 mètres[46].

Au centre du parc, plusieurs serres abritent, sur environ 700 mètres carrés, une magnifique collection de bonsaïs et d'orchidées issues du monde entier, tandis que les marais environnants ont été partiellement aménagés en promenade qu'il est possible de parcourir à pied ou en barque, afin de pouvoir mieux appréhender la faune et la flore du marais.

La fréquentation des jardins du monde atteint environ 100 000 personnes par an (97 130 visiteurs[47] en 2007).

[modifier] Le casino de Royan

Bâti sur des pilotis sur la plage de Pontaillac, son architecture en béton date des années 1930. Anciennement appelé le Sporting, la bâtiment a échappé aux bombardements de 1945. Le casino, du groupe L. Barrière, 43e en France, emploie aujourd'hui une centaine de personnes[48].

[modifier] Santé

Royan possède un centre hospitalier[49] (urgences, réanimation, cardiologie, médecine interne, longs séjours, maison de retraite, centre de dépistage anonyme, soins de jour), ainsi qu'une clinique privée[50].

Un centre de thalassothérapie[51] est également implanté en bordure de mer.

La plupart des spécialités médicales sont représentées.

[modifier] Vie locale

[modifier] Cultes

Culte Catholique, Protestant, Evangélique, Baptiste.

Royan appartient au diocèse catholique de La Rochelle et à l'archidiocèse métropolitain de Poitiers[52]. (avant 2002, à l'archidiocèse de Bordeaux). Le culte catholique y est célébré dans 5 paroisses ( Notre-Dame, Saint-Pierre, Notre-Dame de l'Assomption, Notre-Dame des Anges, Saint Jean ). Le temple de Royan ( église réformée ) accueille chaque dimanche les offices protestant. L'église évangélique se situe boulevard Georges Clémenceau, tandis que l'église baptiste célèbre ses offices au temple de Maine-Geoffroy.

[modifier] Marché

Le principal marché de Royan est le marché central, situé en centre-ville et accessible par le boulevard Aristide Briand ou l'avenue Daniel Hedde. Il est ouvert du mardi au dimanche de 7 heures à 13 heures, y compris les jours fériés. Durant la saison, il est ouvert sept jours sur sept.

L'autre marché de la ville est situé dans le quartier du Parc, accessible depuis le centre ville par le boulevard Frédéric Garnier. Il est ouvert aux mêmes horaires.

[modifier] Festivals et évènements touristiques

  • Un violon sur le sable[53] est un important festival de musique classique et lyrique en plein-air, se déroulant chaque année durant la saison estivale sur la plage de la grande-conche. Le festival a fêté ses vingt ans en 2007. Il attire en moyenne entre 80 000 et 100 000 spectateurs[54].
  • Le jumping international de Royan[55] est une course hippique rassemblant des champions de haut niveau qui se déroule chaque année à la fin du mois de juillet, au centre-équestre de Maine-Gaudin. Cette manifestation attire en moyenne chaque année 15 000 spectateurs[56].
  • Le spectacle pyrotechnique du 15 août, très réputé, tiré depuis la plage de la Grande-Conche, attire environ 100 000 spectateurs chaque année.
  • Le mondial de billes sur sable, championnat du monde de billes sur sable, a été créé à Royan en 1982 et propose aujourd'hui des étapes dans le monde entier. Des circuits décorés sont créés sur le sable sur lequel les concurrents doivent faire avancer des cyclistes miniatures à l'aide de jets d'une bille de 16mm[57].
  • La fête de la belle époque est organisée chaque été par l'association Royan capitale de la belle époque[58] qui propose un spectacle de défilés de mode, une parade sur front de mer, et diverses animations musicales sur le thème de la belle époque.
  • Le rêve d'Icare, chaque mois de juin, propose des spectacles aériens d'avions, hélicoptères, parachutisme, montgolfières, etc.[59]

[modifier] Médias

[modifier] Presse écrite

La presse écrite est principalement représentée par l'important quotidien régional Sud-Ouest, dont le siège est à Bordeaux, mais qui possède une agence locale à proximité du front de mer. Cette agence diffuse une version spécifique du journal, comprenant les informations de l'agglomération royannaise. Différentes publications de moindre importance sont également disponibles dans la commune, dont le mensuel Royan magazine[60], gratuit et diffusé par la municipalité, ou encore plusieurs publications de quartier, tel le journal Grain de sable, publication gratuite concernant l'actualité et les initiatives du quartier de Marne-Yeuse.

[modifier] Radios

Quatre radios émettent des décrochages à destination de l'agglomération royannaise : Virgin Royan (89.2 FM), RTL 2 (100.4 FM), Demoiselle FM (102.2 FM) et MFM Royan (98.4 FM). Il existait auparavant une importante radio locale, Royan fréquence[61], qui a cessé d'émettre en 1995.

[modifier] Télévision

De par sa situation géographique, proche du niveau de la mer, la commune se trouve dans une zone où la réception n'est pas homogène. Il est cependant possible de recevoir deux émetteurs de télévision de forte puissance :

L'émetteur de télévision de Niort Maisonnay, diffusant les programmes nationaux dont le décrochage local de France 3 Limousin Poitou-Charentes, France 3 Atlantique, ainsi que les programmes de la TNT.

L'émetteur de télévision de Bordeaux-Bouliac, diffusant les programmes nationaux, le décrochage régional de France 3 Aquitaine, la chaîne TV7 Bordeaux et les programmes de la TNT.

Un émetteur de confort est installé a Vaux sur mer, qui diffuse les programmes nationaux dont le décrochage local de France 3 Limousin Poitou-Charentes, France 3 Atlantique. La diffusion de programme TNT sur cet émetteur a été reporté en mars 2008 a une date indéterminée. A noter que tout les programmes nationaux sont diffusé en NICAM, sauf M6.

[modifier] Environnement

[modifier] Personnalités liées à la commune

Né en 1658 à Genouillé près de Chatelard, dans la paroisse de Royan. Pasteur comme son père, il essaie sans succès d’organiser la résistance à Royan, à l’époque des dragonnades. En 1685, il émigre vers l’Angleterre. En 1715, il achète une plantation en Virginie où il meurt en 1728.
Né à Royan en 1863. Ingénieur et membre de l’Académie des sciences. Il a élaboré une théorie des turbomachines et est l'inventeur du premier ventilateur centrifuge de mine (1890), des turbines à vapeur multicellulaires à action, d'accumulateurs de vapeur en parallèle aux machines à vapeur intermittentes pour entraîner des turboalternateurs, turbopompes, ou turbocompresseurs, de compresseurs à fort taux de compression, des pompes à très forts débits, des turbocompresseurs entrainés par les gaz d'échappement des moteurs des avions utilisés dans l’aviation en 1917. En 1925, il parlait à son fils du prochain entraînement des avions par turbocompresseur (mis au point secrètement par son équipe en 1942). Il meurt à Neuilly-sur-Seine en 1930.


[modifier] Galerie d'images

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[modifier] Notes et références

  1. Gentilé Royan
  2. Ville de Royan : Royan en chiffres
  3. Musée du patrimoine du Pays Royannais
  4. Horaires des bacs pour le Verdon
  5. TER Poitou-Charentes
  6. in « Naissance d'une station balnéaire : Royan », par Yves Delmas, page 8
  7. Musée du patrimoine du Pays Royannais
  8. Séisme d'Oléron sur le site du CEA.
  9. Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
  10. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
  11. in Cartulaires inédits de Saintonge par Abbé Th. Grasillier, Niort, 1871
  12. abc bulletin municipal N°73 avril 2002 - p27,p28
  13. in Naissance d'une station balnéaire : Royan, par Yves Delmas, page 15
  14. La Poche de Royan
  15. in Naissance d'une station balnéaire : Royan, par Yves Delmas, page 80
  16. L'architecture moderniste à Royan
  17. Bernezac.com : Royan, le front de mer
  18. Sources Mairie de Royan
  19. Grand-père de Camille Pelletan
  20. Reconstruction de Royan
  21. in Naissance d'une station balnéaire : Royan, par Yves Delmas, page 84
  22. Trésor des régions : Royan
  23. ab Sources économie Royan
  24. Source : INSEE.
  25. Ville de Royan
  26. Trésor des régions : Royan
  27. Bulletin municipal "royan info" de mars 2002, p14, p15
  28. Port de Royan
  29. Médiathèque de Royan
  30. Bernard Laffaille est diplômé de l'École centrale Paris en 1923
  31. Patrimoine de France : église Saint-Pierre de Royan
  32. Keolis littoral
  33. Carte complète du réseau « Très Royannais »
  34. École Sainte-Marie
  35. Collège Émile Zola
  36. Collège Sainte-Marie
  37. Lycée Cordouan
  38. Lycée de l'Atlantique
  39. Union Royan Océan Club Omnisports
  40. Karting de Royan
  41. Centre équestre de Royan
  42. Golf de Royan
  43. GR-infos : le GR 4
  44. Espaces verts de Royan
  45. Villes et Villages fleuris
  46. L'olivier millénaire
  47. [pdf] Fréquentation des différents sites touristiques en Charente-Maritime
  48. Casino Barrière de Royan
  49. Centre hospitalier de Royan
  50. Clinique Pasteur
  51. Thalazur Royan
  52. Diocèses de France
  53. Festival un violon sur le sable
  54. [pdf] Fréquentation dans les festivals en Poitou-Charentes
  55. Jumping international de Royan
  56. Poitou-Charentes vacances : fréquentation dans les festivals
  57. Mondial de billes sur sable
  58. Royan capitale de la belle époque
  59. Le rêve d'Icare
  60. Royan magazine
  61. Royan fréquence 96 FM


[modifier] Pour approfondir

[modifier] Bibliographie

  • Naissance d'une station balnéaire : Royan, par Yves Delmas
  • Royan et ses environs par Victor Billaud, 1888
  • Croix sur Royan - Samuel Besançon, Éd. Bonne Anse, co-éd. avec Le Croît vif, 382 pages, 2000
  • Bombardement et libération de la poche de Royan - Marie-Anne Bouchet-Roy, Éd. Bonne Anse, co-éd. avec la Société des amis du musée de Royan, 70 pages, 2005
  • Guide architectural Royan 50 - Antoine-Marie Préaut, Éd. Bonne Anse, 266 pages, 2006
  • Histoire de la pelote basque à Royan - Jean Barbat, Éd. Bonne Anse, 50 pages, 2006
  • Victor Billaud, le chantre de Royan - Monique Chartier, Éd. Bonne Anse, 164 pages, 2005
  • Pontaillac, histoire d'une conche de Royan - Yves Delmas, Éd. Bonne Anse, 104 pages, 2003
  • Souvenirs de Royan volume 1: Belle époque et Années folles - François Richet, Éd. Trier-Têtu, 110 pages, 2005
  • Souvenirs de Royan volume 2: L'Occupation - François Richet, Éd. Trier-Têtu, 120 pages, 2005
  • Royan, son passé, ses environs- J.R. Colle, Éd.du quartier latin, 1965
  • Charente-Maritime (1940-1945) occupation, résistance, libération - par Henri Gayot
  • Histoire de Royan et de la presqu'île d'Arvert - G. Binot, Éd. le Croît vif, 1994

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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