Corail Intercités

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En France, Corail Intercités (CIC) est la marque créée par la SNCF en mai 2006, pour désigner les rames Corail utilisées sur les lignes de moyennes distances. Cette marque ne doit pas être confondue avec les ICE, c'est-à-dire les InterCityExpress, lignes à grande vitesse allemande qui relient toutes les grandes villes de l'Allemagne (on remarquera l'importance sur le logotype de l'accent aigu du e)).


Cette marque a été crée en remplacement de l'ancienne dénomination — TIR (Trains Inter-Regionaux) — afin de dynamiser ces liaisons qui ne bénéficient pas de la fréquentation des liaisons grandes lignes ou des financements des régions comme c'est le cas des trains TER.

[modifier] Liaisons concernées


Liaison Paris - Province:


Liaison Province - Province:

[modifier] Évolution en 2007 et avenir

Avec l'arrivée du TGV Est européen, les liaisons Corail Intercités dans le grand est ont été raccourcis ou tout simplement supprimées, comme les lignes Paris - Troyes - Mulhouse - Bâle, Paris - Nancy - Épinal - Remiremont, Paris - Châlons-en-Champagne - Saint-Dizier, Paris - Reims - Charleville-Mézières.

Les Corail Intercités étant pour la plupart des lignes déficitaires de la SNCF, celle-ci espère dans un avenir proche un cofinancement régional pour leur survie. Les régions refusent ce principe, en expliquant que ces lignes ne sont pas de leur prérogative et que l'autorité organisatrice des liaisons interrégionales est l'État, avec délégation à la SNCF.

Les régions et les associations d'usagers craignent d'ailleurs une extinction à long terme des Corail Intercités ; un programme de rénovation et de facilitation d'usage (réservation non obligatoire et train non surtaxé à l'inverse des Corail Téoz) a pourtant été lancé par la SNCF. Pour le moment, seuls les Trains des lignes Paris - Caen - Cherbourg et Paris - Lisieux - Deauville-Trouville (qui portent sous le nom de Corail Intercités Normandie) ont été rénovés grâce au fiancement de la Région Basse-Normandie et de la SNCF.

Anne-Marie Idrac, interrogée par Thierry Guerrier dans l'émission « C à dire » sur France 5, n'a pas répondu à la question de « l'abandon progressif des grandes lignes » hors TGV, en mettant en avant la progression du TGV et de l'amélioration du réseau secondaire (liaisons interrurbaines et trains régionaux)/

[modifier] Voir aussi