Wikipédia:Sélection/Hellenopedia

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Achille

Achille à la cour du roi Lycomède

Achille, héros légendaire de la guerre de Troie, est descendant divin par sa mère Thétis, une Néréide (nymphe marine). Son père est Pélée, fils d'Éaque (fils lui-même de Zeus), raison pour laquelle il est fréquemment désigné par les éphithètes de « Péléide » ou « Éacide ». Il faisait l'objet d'un culte héroïque dans de nombreuses régions de la Méditerranée.

Selon la version la plus populaire du mythe, Achille est baigné enfant par sa mère dans les eaux du Styx, afin de le rendre invulnérable ; cependant, elle le tient par le talon, qui restera de fait son point faible, le fameux « talon d'Achille ».

Dodone

Dodone est un sanctuaire oraculaire dédié à Zeus et à la Déesse-Mère, révérée sous le nom de Dioné. Il est situé en Épire sur les pentes du mont Tomaros au sud du lac Pambotis, à 22 km au sud de Ioannina. C’est le plus vieil oracle grec, d'après Hérodote, remontant peut-être au second millénaire av. J.-C., et l’un des plus célèbres avec ceux de Delphes et d’Ammon. Les prêtres et les prêtresses du bosquet sacré interprétaient le bruissement des feuilles de chêne sous le vent. Situé à l’écart de la Grèce des cités, il pâtit du développement de l’oracle de Delphes à l'époque classique mais reste important jusqu’à l’époque romaine.

Homère

Portrait imaginaire d'Homère

Homère est réputé avoir été un aède de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. C'est le premier poète grec dont les œuvres nous sont parvenues. On ne sait rien de sa vie et son existence même est l'objet de discussions. Selon les traditions antiques, Homère aurait été aveugle et viendrait d'Asie Mineure.

Il était surnommé simplement « le Poète » (ὁ Ποιητής / ho Poiêtếs) par les Anciens. On lui attribue la paternité de l'Iliade et de l'Odyssée, deux des épopées les plus célèbres de la littérature, sources importantes pour la connaissance de la mythologie grecque, et notamment de la guerre de Troie et des retours.

Patrocle

Ménélas portant le corps de Patrocle, copie d'un original grec

Patrocle est un héros légendaire de la guerre de Troie, compagnon (souvent amant selon les auteurs) d'Achille.

Son père est Ménœtios, un Locrien d'Oponte. Son nom (en grec Πάτροκλος / Pátroklos) signifie d'ailleurs « gloire du père ». Contraint très jeune à l'exil, il trouve refuge à la cour de Pélée, en Phthie, où il se lie avec le fils de ce dernier, Achille. Tous deux partent combattre ensemble à Troie, et lorsque Achille se recoupe dans sa tente, il autorise pourtant Patrocle à porter ses armes. C'est au cours de son aristie, racontée dans la Patroclée (chant XVI de l'Iliade), que Patrocle est tué par Hector, événement qui décidera Achille à reprendre les armes pour venger sa mort.

Sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace

Plan général du sanctuaire
Plan général du sanctuaire

Le sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace, l'un des principaux sanctuaires panhelléniques, est situé sur l'île de Samothrace au large de la Thrace. Il est célèbre dans l'ensemble du monde grec dès l'époque classique pour son culte à mystères, un culte chthonien qui n'est pas moins renommé que celui des mystères d'Éleusis, et de nombreux grands personnages y sont initiés : l'historien Hérodote, l'un des rares auteurs à avoir laissé quelques indications sur la nature des mystères, le roi de Sparte Lysandre, ainsi que de nombreux athéniens — le culte est mentionné par Platon et Aristophane.

Il reste un lieu de culte important jusqu'à l'époque romaine avant de disparaître à la fin de l'Antiquité tardive.

Hésiode

Buste d'Hésiode (copie romaine d'un original grec)

Hésiode est, avec Homère, l'un des principaux aèdes de la période archaïque. Selon la tradition, il naît à Ascra, au pied du mont Hélicon, une des deux résidences des Muses qu'il louera systématiquement dans ses poèmes.

Son nom est attaché au genre de l'épopée didactique. Les anciens lui attribuaient de nombreuses œuvres, de manière plus ou moins fantaisiste. La plus importante, la Théogonie est une source de premier ordre pour la connaissance de la mythologie grecque : c'est le seul récit complet dont on dispose sur la génèse du monde, des dieux et des hommes. Les Travaux et les Jours, écrit à l'attention de son frère Persès, fournit également de précieuses indications sur l'organisation du monde rural dans la Grèce antique.

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Héraclès

Héraclès et son fils Télèphe

Héraclès (Hercule chez les Romains), demi-dieu par son père Zeus, fut l'un des héros grecs parmi les plus vénérés et se rendit célèbre pour les douze travaux qu'il accomplit. Nourisson, il possédait déjà une force exceptionnelle : il tua deux serpents qui étaient venus pour l'étouffer. Adulte, son arme favorite était la massue avec laquelle il est souvent représenté mais utilisait aussi son arc. Ses exploits lui valurent après sa mort d'être admis dans l'Olympe.

De nombreux lignages grecs prétendaient descendre des Héraclides (fils d'Héraclès).

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Iolaos

Héraclès et Iolaos (à gauche), mosaïque

Iolaos (en grec ancien Ίόλαος / Iólaos), fils d'Iphiclès et d'Automéduse, est un héros thébain. Il est l'un des plus fidèles compagnons de son oncle Héraclès, dont il conduit traditionnellement le char. D'après Euripide et plusieurs sources tardives, il passe aussi pour son éromène.

Secondant Héraclès dans de nombreux travaux, il en est plusieurs fois récompensé et est envoyé en Sardaigne, où il fonde une colonie et meurt à un âge avancé. Plusieurs cultes héroïques lui était dédiés en Sardaigne et Sicile. Un tombeau d'Iolaos, également visible à Thèbes, était utilisé par les couples pédérastiques pour se jurer fidélité.

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Nessos

Héraclès combat le centaure Nessos, amphore funéraire attique, vers 620-610 av. J.-C., Musée national archéologique d'Athènes

Nessos est un centaure célèbre qui a laissé son nom à la « tunique de Nessos » pour désigner un cadeau empoisonné.

La légende rapporte qu'Héraclès, accompagné de sa femme Déjanire, cherchait à traverser un fleuve tumultueux. Craignant pour sa femme, le héros accepte qu'elle soit portée par le Centaure, tandis qu'il traverse le fleuve à la nage. Mais Nessos en profite pour essayer d'abuser de Déjanire, et Héraclès lui décoche une de ses flèches empoisonnées. En mourant, le Centaure confie sa tunique à Déjanire, lui laissant croire qu'elle agit comme un philtre puissant. Lorsque celle-ci, plus tard, donne la tunique à son mari pour s'assurer de son amour, Héraclès est en fait consumé par le poison de sa propre flèche, resté sur le tissu, et préfère se donner la mort.

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Diomède (Argos)

Diomède, copie d'une statue grecque, Glyptothèque de Munich

Diomède d'Argos, qui ne doit pas être confondu avec son homonyme Diomède de Thrace célèbre pour ses chevaux anthrophages, est un héros qui apparaît dans plusieurs conflits légendaires.

Fils de Tydée, un des sept contre Thèbes, il venge son père en prenant part à la guerre des Épigones au cours de laquelle il prend la cité thébaine. Il participe ensuite à la guerre de Troie, où selon le Catalogue des vaisseaux il commande 24 nefs de guerriers. Constamment protégé par Athéna, il figure le guerrier absolu dans l'Iliade où il se distingue par ses exploits martiaux et pousse l'audace jusqu'à s'attaquer aux dieux : il blesse Arès et Aphrodite, et poursuit Apollon. Après son retour de Troie, il est néanmoins en butte à la vengeance d'Aphrodite, qui détourne de lui sa femme ; Diomède part alors s'installer en Grande Grèce.

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Cénée

Cénis et Poséidon, gravure pour le livre VIII des Métamorphoses d'Ovide, 1563

Cénée est un héros thessalien qui cache une origine transexuelle : c'est une fille à naissance, du nom de « Cénis », née du roi lapithe Élatos.

Convoîtée pour sa beauté, Cénis est violée par Poséidon qui en échange lui accorde un vœu : elle fait alors le souhait de devenir un homme invulnérable et prend le nom de Cénée. Cénée est ensuite réputé être un des plus grands héros de son époque et, selon certains, prend la royauté sur les Lapithes. Quasi invincible, il périt néanmoins au cours d'un combat contre les Centaures, submergé par la masse des projectiles, après qu'il a causé chez eux de grandes pertes. Ce combat est longuement décrit au chant XII des Métamorphoses, Ovide n'hésitant pas à railler le héros à travers la bouche des Centaures : « Eh quoi ! Cénis, souffrirais-je que tu combattes encore ! car à mes yeux, Cénis, tu seras toujours une femme. As-tu donc oublié ton origine ? (...) Retourne à ta quenouille, reprends tes fuseaux, tords le fil entre tes doigts, et laisse aux hommes les combats et les dangers. »

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Minos

Minos juge aux Enfers

Minos, fils de Zeus et d'Europe, est un roi légendaire de Crète. Il reçoit le trône à la mort d'Astérion son père adoptif.
Pour prouver le soutien que lui accordent les dieux, il demande à Poséidon de lui offrir un animal qu'il lui sacrifiera. Poséidon fait alors sortir des flots un magnifique taureau blanc; mais Minos trouve le taureau si beau qu'il décide d'immoler une autre bête. Furieux de cette attitude, Poséidon rend le taureau fou et le fait dévaster les terres de Crète ; il inspire également à son épouse Pasiphaé une passion pour ce taureau, de leur union naîtra le Minotaure. Minos, honteux et craignant que le peuple ne découvre ce monstre, confie à Dédale la construction d'un labyrinthe, dans lequel il fait enfermer le Minotaure.

Après sa mort, il devient juge des Enfers; de son règne reste l'image d'un souverain juste et bon.

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Alimentation en Grèce antique

Kylix, type de vase à boire le plus fréquent en Grèce antique, v. 500 av. J.-C., British Museum
Kylix, type de vase à boire le plus fréquent en Grèce antique, v. 500 av. J.-C., British Museum

Le régime alimentaire des Grecs antiques se caractérise par sa frugalité, reflet de conditions difficiles pour l'agriculture grecque. Il se fonde sur la « triade méditerranéenne » : blé, huile d'olive et vin.

Les Grecs font trois repas par jour :

  • un petit-déjeuner (ἀκρατισμός / akratismós) composé de pain d'orge trempé dans du vin pur (ἄκρατος / ákratos), éventuellement agrémenté de figues ou d'olives ;
  • un déjeuner (ἄριστον / ariston) sommaire, pris vers midi ou au début de l'après-midi ;
  • un dîner (δεῖπνον / deĩpnon), le plus important repas de la journée, qui a généralement lieu la nuit tombée.

Il peut s'y ajouter un goûter (ἑσπέρισμα / hespérisma) en début de soirée.

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Amphipolis

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Anaximandre

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Civilisation mycénienne

Masque d’Agamemnon

La civilisation mycénienne est une civilisation préhellénique de l’Helladique récent (fin de l’Âge du bronze). Elle tire son nom de la ville de Mycènes, située dans le Péloponnèse. Elle a été révélée à la fin du XIXe siècle par les fouilles d’Heinrich Schliemann à Mycènes (1874) et Tirynthe (1886). Celui-ci croit avoir retrouvé le monde décrit par les épopées d’Homère, l'Iliade et l'Odyssée. Dans une tombe de Mycènes, il trouve un masque d’or qu’il nomme le « masque d'Agamemnon ». De même, on baptise « palais de Nestor » un palais fouillé à Pylos. Il faut attendre les recherches d’Arthur Evans, au début du XXe siècle, pour que le monde mycénien acquière une autonomie propre par rapport au monde minoen de Schliemann, qui le précède chronologiquement.

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Cléopâtre VII

La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)
La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)

Cléopâtre VII (Kleopatra) est une reine d'Égypte de la famille des Lagides qui gouverne son pays entre -51 et -30, successivement avec ses frères et époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV puis avec le général romain Marc Antoine. Elle est connue pour ses relations avec Jules César et Marc Antoine.

Cléopâtre est un personnage dont la légende s'est emparée, de son vivant même, et le tragique de sa mort n'a fait que renforcer la tendance au romanesque qui entoure le personnage et qui parfois gêne l'historien dans une approche objective de cette reine d'Égypte, sans doute la femme la plus célèbre de l'Antiquité.

Nous disposons de peu de sources et les principales, Plutarque, Suétone et Appien, n'évoquent Cléopâtre que pour autant qu'elle prenne place dans l'histoire romaine. C'est ainsi que nous ne savons pratiquement rien de ce qu'elle fait à Rome aux lendemains de l'assassinat de César, ni à Alexandrie durant l'absence de Marc Antoine entre -40 et -37.

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Démosthène

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Diacritiques de l'alphabet grec

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Époque hellénistique

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Esclavage en Grèce antique

Esclave noir aux mains liées, Égypte ptolémaïque, musée du Louvre

L’esclavage a été une composante essentielle du développement du monde grec antique pendant toute son histoire. Il est considéré par les Anciens non seulement comme indispensable, mais encore comme naturel : même les stoïciens ou les premiers chrétiens ne le remettront pas en cause.

L’étude de l’esclavage en Grèce antique pose des problèmes méthodologiques non négligeables. La documentation est disparate et très fragmentaire, concentrée sur la cité d’Athènes. Aucun traité ne porte spécifiquement sur le sujet. Les plaidoyers judiciaires du IVe siècle av. J.-C. ne s’intéressent à l’esclave qu’en tant que source de revenus. La comédie décrit des esclaves de comédie, la tragédie des esclaves de tragédie. Il est difficile de distinguer avec certitude un esclave d’un artisan dans la production iconographique ou parmi des stèles. Même la terminologie est souvent vague. (Portails Esclavage, et Grèce antique)

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Guerres médiques

Les guerres médiques ont opposé les Grecs aux Perses (confondus par les Grecs avec les Mèdes, autre peuple iranien) au début du Ve siècle av. J.-C..

La révolte de l'Ionie représente un épisode décisif vers la confrontation entre Grecs et Perses. Elle a pour origine la volonté de Darius Ier de contrôler les sources d'approvisionnement en blé et en bois de construction navale de la Grèce. Pour cela il doit s'attaquer, avec l'aide de contingents grecs ioniens, dans un premier temps aux Scythes, qui avaient fondé un puissant empire en Russie méridionale et dont les relations commerciales avec les Grecs étaient fructueuses et actives.

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Héraclite d'Éphèse

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Hilotes

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Nicopolis d'Épire

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Pella

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Phalange (Antiquité)

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Philippes

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Prostitution en Grèce antique

Courtisane recevant l’un de ses clients, lécythe attique à figures rouges du peintre d’Athéna, v. 460–450 av. J.-C., Musée national archéologique d’Athènes

La prostitution en Grèce antique est une composante de la vie quotidienne dès l’époque archaïque. Dans les grandes cités grecques, notamment les ports, elle emploie une part significative de la population et représente donc une activité économique de premier plan, loin d’être clandestine : les cités ne la réprouvent pas et les maisons closes existent au grand jour. À Athènes, on attribue au législateur légendaire Solon la création de bordels étatiques à prix modérés. La prostitution concerne inégalement les deux sexes : femmes de tous âges et jeunes hommes se prostituent, pour une clientèle très majoritairement masculine.

Parallèlement, les lois réprouvent très sévèrement le viol de même que les relations hors mariage avec une femme libre (et dans le cas d’un adultère, le mari trompé a le droit de tuer l’offenseur pris en flagrant délit). L’âge moyen du mariage étant de 30 ans pour les hommes, le jeune Athénien n’a d’autre choix pour avoir des relations hétérosexuelles que de se tourner vers ses esclaves ou les prostituées.

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Sparte

Guerriers spartiates, amphore à figures noires (face B), peintre de Prométhée, Athènes (v. 570–565 av. J.-C.)

Sparte est l’une des principales cités grecques. Selon la mythologie, c’est le royaume de Ménélas, l’un des Atrides, époux d’Hélène. Fondée au VIIIe siècle av. J.-C., elle prend à l’occasion des guerres médiques la tête de la ligue panhellénique qui lutte contre les Perses, avant d’affronter Athènes, au cours de la guerre du Péloponnèse, pour l’hégémonie en Grèce.

Sparte est renommée pour le caractère très spécifique de ses institutions, attribuées au mythique Lycurgue. Entièrement tournée vers la guerre, la cité a ainsi organisé une éducation obligatoire et publique, célèbre pour sa rigueur.

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Thalès

Thalès de Milet
Thalès de Milet

Thalès de Milet appelé communément Thalès (en grec ancien Θαλής / Thalês), était un philosophe présocratique ionien né à Milet vers l'an 625 et mort vers l'an 547 av. J.-C. Il fut l'un des Sept sages de la Grèce et le fondateur présumé de l'école milésienne. Il est souvent considéré comme le premier philosophe de l'Occident.

Le situer dans le temps est difficile si l'on tient compte de la date de l'éclipse de soleil qu'il aurait supposément prédite. Mais Diogène Laërce situe sa mort à la 58e olympiade (548-545 av. J.-C.).

La vie de Thalès a manifestement subi un processus d'idéalisation, et ce que nous connaissons de ce penseur, comme pour les autres Présocratiques, nous renseigne surtout sur le type commun du sage en Grèce. Rapportant les dires d'Hérodote, Diogène raconte que Thalès serait le fils d'Examios, un marchand, et de Cléobuline. On entend parfois qu'il descendait de la famille des Thélides, des rois mythiques de Phénicie de la lignée d'Agénor et de Cadmos. Plusieurs autres sources affirment pourtant qu'il était peut-être d'origine béotienne ou phénicienne et probablement contemporain de Solon et de Crésus et qu'il se serait installé à Milet en compagnie de son ami Neileôs. Il n'est donc pas sûr que Thalès soit Milésien, quoiqu'une tradition courante fasse de lui un descendant d'une famille aisée de Milet. Cependant, il faut insister sur le fait que les sources les plus fiables et complètes proviennent de Diogène Laërce et d'Hérodote.

Trière

Une trirème

Une trière ou trirème, ce dernier terme étant l’appellation latine, est une galère de combat antique, développée à partir du pentécontère. Plus court que son prédécesseur, c’est un navire équipé d’une voile dans lequel prennent place 170 rameurs étagés sur trois rangs, d’où son nom. Léger et agile, il permet le développement de la manœuvre d’éperonnage grâce au rostre de bronze monté sur sa proue, technique qui donne lieu aux premières batailles à caractère réellement naval. Les trières apparaissent en Ionie et deviennent le navire de guerre dominant en Méditerranée de la fin du VIe siècle av. J.-C. au IVe siècle av. J.-C. puis à nouveau, du fait de leur efficacité, durant l’empire romain jusqu’au IVe siècle.

Cléopâtre VII

La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)
La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)

Cléopâtre VII (Kleopatra) est une reine d'Égypte de la famille des Lagides qui gouverne son pays entre -51 et -30, successivement avec ses frères et époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV puis avec le général romain Marc Antoine. Elle est connue pour ses relations avec Jules César et Marc Antoine.

Cléopâtre est un personnage dont la légende s'est emparée, de son vivant même, et le tragique de sa mort n'a fait que renforcer la tendance au romanesque qui entoure le personnage et qui parfois gêne l'historien dans une approche objective de cette reine d'Égypte, sans doute la femme la plus célèbre de l'Antiquité.

Nous disposons de peu de sources et les principales, Plutarque, Suétone et Appien, n'évoquent Cléopâtre que pour autant qu'elle prenne place dans l'histoire romaine. C'est ainsi que nous ne savons pratiquement rien de ce qu'elle fait à Rome aux lendemains de l'assassinat de César, ni à Alexandrie durant l'absence de Marc Antoine entre -40 et -37.

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Cléopâtre VII

La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)
La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)

Cléopâtre VII (Kleopatra) est une reine d'Égypte de la famille des Lagides qui gouverne son pays entre -51 et -30, successivement avec ses frères et époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV puis avec le général romain Marc Antoine. Elle est connue pour ses relations avec Jules César et Marc Antoine.

Cléopâtre est un personnage dont la légende s'est emparée, de son vivant même, et le tragique de sa mort n'a fait que renforcer la tendance au romanesque qui entoure le personnage et qui parfois gêne l'historien dans une approche objective de cette reine d'Égypte, sans doute la femme la plus célèbre de l'Antiquité.

Nous disposons de peu de sources et les principales, Plutarque, Suétone et Appien, n'évoquent Cléopâtre que pour autant qu'elle prenne place dans l'histoire romaine. C'est ainsi que nous ne savons pratiquement rien de ce qu'elle fait à Rome aux lendemains de l'assassinat de César, ni à Alexandrie durant l'absence de Marc Antoine entre -40 et -37.

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Cléopâtre VII

La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)
La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)

Cléopâtre VII (Kleopatra) est une reine d'Égypte de la famille des Lagides qui gouverne son pays entre -51 et -30, successivement avec ses frères et époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV puis avec le général romain Marc Antoine. Elle est connue pour ses relations avec Jules César et Marc Antoine.

Cléopâtre est un personnage dont la légende s'est emparée, de son vivant même, et le tragique de sa mort n'a fait que renforcer la tendance au romanesque qui entoure le personnage et qui parfois gêne l'historien dans une approche objective de cette reine d'Égypte, sans doute la femme la plus célèbre de l'Antiquité.

Nous disposons de peu de sources et les principales, Plutarque, Suétone et Appien, n'évoquent Cléopâtre que pour autant qu'elle prenne place dans l'histoire romaine. C'est ainsi que nous ne savons pratiquement rien de ce qu'elle fait à Rome aux lendemains de l'assassinat de César, ni à Alexandrie durant l'absence de Marc Antoine entre -40 et -37.

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Cléopâtre VII

La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)
La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)

Cléopâtre VII (Kleopatra) est une reine d'Égypte de la famille des Lagides qui gouverne son pays entre -51 et -30, successivement avec ses frères et époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV puis avec le général romain Marc Antoine. Elle est connue pour ses relations avec Jules César et Marc Antoine.

Cléopâtre est un personnage dont la légende s'est emparée, de son vivant même, et le tragique de sa mort n'a fait que renforcer la tendance au romanesque qui entoure le personnage et qui parfois gêne l'historien dans une approche objective de cette reine d'Égypte, sans doute la femme la plus célèbre de l'Antiquité.

Nous disposons de peu de sources et les principales, Plutarque, Suétone et Appien, n'évoquent Cléopâtre que pour autant qu'elle prenne place dans l'histoire romaine. C'est ainsi que nous ne savons pratiquement rien de ce qu'elle fait à Rome aux lendemains de l'assassinat de César, ni à Alexandrie durant l'absence de Marc Antoine entre -40 et -37.

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