Wikipédia:Sélection/Théopédia

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Falashas

Un jeune Falash Mura

Les Falashas (en hébreu פלאשים), ou Beta Israel (en hébreu ביתא ישראל), ou Bétä Esraél sont les Juifs d’Éthiopie.

Falasha signifie en amharique, « exilé » ou « immigrés ». Rarement utilisé par les Juifs d’Éthiopie, qui emploient plutôt Beta Israel (la « maison d’Israël », au sens de la « famille d’Israël »), il est généralement considéré comme dépréciateur. Depuis l’immigration en Israël, le terme Beta Israel tend à être remplacé, en Israël et au sein de la communauté elle-même, par « Juifs d’Éthiopie ». On trouve aussi, selon les régions d’Éthiopie, les termes Kayla (d’étymologie toujours discutée) et esra’elawi (israélite).

Les Beta Israel ont une origine mal définie. Ils ont vécu pendant des siècles dans le Nord de l’Éthiopie, en particulier les provinces du Gondar et du Tigré. Après avoir bénéficié de petits États indépendants jusqu’au XVIIe siècle, ils ont été conquis par l'empire d'Éthiopie, et sont devenus une minorité marginalisée, à laquelle il était interdit de posséder des terres, et accusée d’avoir le « mauvais oeil ».

Achille

Achille à la cour du roi Lycomède

Achille, héros légendaire de la guerre de Troie, est descendant divin par sa mère Thétis, une Néréide (nymphe marine). Son père est Pélée, fils d'Éaque (fils lui-même de Zeus), raison pour laquelle il est fréquemment désigné par les éphithètes de « Péléide » ou « Éacide ». Il faisait l'objet d'un culte héroïque dans de nombreuses régions de la Méditerranée.

Selon la version la plus populaire du mythe, Achille est baigné enfant par sa mère dans les eaux du Styx, afin de le rendre invulnérable ; cependant, elle le tient par le talon, qui restera de fait son point faible, le fameux « talon d'Achille ».

Dodone

Dodone est un sanctuaire oraculaire dédié à Zeus et à la Déesse-Mère, révérée sous le nom de Dioné. Il est situé en Épire sur les pentes du mont Tomaros au sud du lac Pambotis, à 22 km au sud de Ioannina. C’est le plus vieil oracle grec, d'après Hérodote, remontant peut-être au second millénaire av. J.-C., et l’un des plus célèbres avec ceux de Delphes et d’Ammon. Les prêtres et les prêtresses du bosquet sacré interprétaient le bruissement des feuilles de chêne sous le vent. Situé à l’écart de la Grèce des cités, il pâtit du développement de l’oracle de Delphes à l'époque classique mais reste important jusqu’à l’époque romaine.

Homère

Portrait imaginaire d'Homère

Homère est réputé avoir été un aède de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. C'est le premier poète grec dont les œuvres nous sont parvenues. On ne sait rien de sa vie et son existence même est l'objet de discussions. Selon les traditions antiques, Homère aurait été aveugle et viendrait d'Asie Mineure.

Il était surnommé simplement « le Poète » (ὁ Ποιητής / ho Poiêtếs) par les Anciens. On lui attribue la paternité de l'Iliade et de l'Odyssée, deux des épopées les plus célèbres de la littérature, sources importantes pour la connaissance de la mythologie grecque, et notamment de la guerre de Troie et des retours.

Patrocle

Ménélas portant le corps de Patrocle, copie d'un original grec

Patrocle est un héros légendaire de la guerre de Troie, compagnon (souvent amant selon les auteurs) d'Achille.

Son père est Ménœtios, un Locrien d'Oponte. Son nom (en grec Πάτροκλος / Pátroklos) signifie d'ailleurs « gloire du père ». Contraint très jeune à l'exil, il trouve refuge à la cour de Pélée, en Phthie, où il se lie avec le fils de ce dernier, Achille. Tous deux partent combattre ensemble à Troie, et lorsque Achille se recoupe dans sa tente, il autorise pourtant Patrocle à porter ses armes. C'est au cours de son aristie, racontée dans la Patroclée (chant XVI de l'Iliade), que Patrocle est tué par Hector, événement qui décidera Achille à reprendre les armes pour venger sa mort.

Sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace

Plan général du sanctuaire
Plan général du sanctuaire

Le sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace, l'un des principaux sanctuaires panhelléniques, est situé sur l'île de Samothrace au large de la Thrace. Il est célèbre dans l'ensemble du monde grec dès l'époque classique pour son culte à mystères, un culte chthonien qui n'est pas moins renommé que celui des mystères d'Éleusis, et de nombreux grands personnages y sont initiés : l'historien Hérodote, l'un des rares auteurs à avoir laissé quelques indications sur la nature des mystères, le roi de Sparte Lysandre, ainsi que de nombreux athéniens — le culte est mentionné par Platon et Aristophane.

Il reste un lieu de culte important jusqu'à l'époque romaine avant de disparaître à la fin de l'Antiquité tardive.

Hindouisme

La déesse Saraswati

L'hindouisme est la plus vieille des principales religions du monde, son origine remontant à la civilisation de l'Indus qui naquit vers 2500 av J-C. Avec plus de 900 millions de fidèles, l'hindouisme est actuellement la troisième religion la plus répandue, après le christianisme comptant environ 2.2 milliards de fidèles, et l’islam avec 1.35 milliards. A l'inverse des autres religions principales, l'hindouisme n'a pas été fondé par un prophète et ne dépend pas d'un dogme central, sa pratique étant issue d'une tradition très ancienne. C'est donc une religion dynamique, un ensemble de concepts philosophiques issues d'une tradition remontant à la protohistoire indienne, dotée d'une capacité à assimiler les croyances, et les philosophies, sans les opposer. L'hindouisme peut être convenablement défini comme étant un mode de vie socio-religieux des hindous, sans Eglise ni dogmes.

Juifs

Magen David - étoile de David

Les juifs (Hébreu : יְהוּדִים, Yëhûdîm ; Yiddish : ייִדן, yiden ; Ladino ג׳ודיוס, djudios) sont les adhérents au judaïsme. Ce sont aussi, avec une majuscule (Juifs), les membres du peuple juif (am yisrael ; am yëhûdî est un emprunt moderne aux langues occidentales), également appelés enfants d'Israël (Benei Yisrael). Il existe en effet une distinction entre les deux définitions, la Halakha (loi religieuse orthodoxe) indiquant qu'on reste Juif (membre du peuple) même si on n'est plus juif (adhérent du judaïsme).

Ils forment un groupe dont la définition recoupe partiellement les catégorisations usuelles de groupe culturel, ethnique, national ou religieux. Ils se composent des descendants des anciens Israélites de Judée ainsi que des personnes converties au judaïsme au cours des siècles.

Mosquée

Mosquée Al Nabawi

Une mosquée est un lieu de culte où se rassemblent les musulmans pour les prières communes.

L’ensemble architectural est le plus souvent entouré d’une ou plusieurs tours, ou minarets, dont le nombre est limité à six pour ne pas excéder celui de la mosquée de La Mecque qui en comporte sept. Le toit est souvent en forme de dôme. C’est du haut d’un des minarets que le muezzin (Moadhin) appelle à la prière au cours de l’adhan. Une mosquée est plus qu’un lieu de culte. C’est, également, une institution sociale, éducative et politique : elle peut, ainsi, être accompagnée d’une madrasa, d’un centre de formation, voire d’une université. Elle sert aussi de lieu de rencontres et d’échanges sociaux.

Bible

La Bible est le nom courant du regroupement des textes sacrés, dans le judaïsme et le christianisme, bien que chacune de ces religions, voire chaque courant en son sein, ait un rapport différent à ces textes.

Le mot « bible » vient du grec ancien βιϐλία (biblía), qui signifie « livres » au pluriel neutre, par l’intermédiaire du latin (bíblia). Le sens était : « Les Livres (saints) » ou « la bibliothèque (sacrée) » en désignant l’ensemble du corpus religieux. Il s’agit en effet, sous l’apparence d’un ouvrage unique, d’une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, lettres) dont la rédaction s’est échelonnée pendant plus d’un millénaire.

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Quatre nobles vérités

Les quatre nobles vérités (sanskrit : catvaryaryasatyani, japonais : shisotai) sont un des enseignements centraux du bouddhisme. Il est en ce sens significatif qu'elles aient été enseignées par le Bouddha dans son premier sermon, à Bénarès, le sermon qui mit en mouvement la roue du dharma.

La première noble vérité est celle de dukkha, la souffrance. Elle enseigne que l'existence conditionnée, l'existence telle que nous la connaissons, est souffrance : la naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, être uni à ce que l'on n'aime pas est souffrance, être séparé de ce que l'on aime est souffrance - et, finalement, les cinq agrégats d'attachement sont souffrance. Ce terme de souffrance est aussi utilement traduit par insatisfaction, puisqu'il désigne bien au-delà de la douleur physique.

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Esther (Bible)

Esther et Mardochée, par Aert de Gelder
Esther et Mardochée, par Aert de Gelder

Esther est la fille de Abigaïl de la tribu de Benjamin, une des deux tribus qui constituèrent le Royaume de Juda avant sa destruction par les Babyloniens et les déportations de l'élite du royaume vers les provinces de l'empire perse.

Au début du récit, elle habite avec Mardochée qui occupe une fonction administrative au palais du roi perse à Chouchan. Ayant entendu que le roi Assuérus cherche une nouvelle épouse, Mardochée fait participer Esther aux "sélections". Esther est choisie et devient l'épouse d'Assuérus.

Quand le ministre Haman décide d'exterminer tous les Juifs du royaume, Esther est ainsi au premier rang pour demander au roi d'annuler le décret de son ministre. Après un jeûne de trois jours, elle se présente au roi pour lui demander la faveur d'accepter son invitation à diner dans sa suite avec Haman. Elle les réinvite puis, à l'issue du second diner, informe le roi qu'elle est juive et que Haman a décrété l'élimination des Juifs du royaume. Elle obtient du roi le droit pour les Juifs de se défendre le jour où ils sont attaqués. La victoire des Juifs sur leurs ennemis et Haman est fêtée dans de grandes réjouissances lors de la fête de Pourim au cours de laquelle tous les Juifs ont l'obligation d'écouter la lecture du Livre d'Esther.

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Macchabées

Maccabées, toile de Wojciech Stattler, 1844
Maccabées, toile de Wojciech Stattler, 1844

Les Macchabées (Makabim en hébreu) ont fondé la dynastie des Asmonéens. Ils sont connu pour être la famille juive qui mena la résistance contre la politique d'hellénisation forcée pratiquée par les Séleucides au IIe siècle av. J.-C..

La révolte des Macchabées

Le royaume indépendant de la Judée était tombé entre les mains des Babyloniens en -586 ou -587. La Judée était ensuite devenue une province perse après la conquête de l'empire babylonien par Cyrus le Grand, vers -540. La province devint ensuite une partie de l'empire d'Alexandre le Grand, après que celui-ci ait conquis la région sur l'empire perse, vers -332. Après le partage de l'empire d'Alexandre, la Judée devint une province du royaume Hellénistique de Syrie, un royaume qui, bien que peuplé majoritairement de non-grecs, se considérait comme le défenseur de la culture grecque.

La révolte des Macchabées fut provoquée par la politique intolérante d'Antiochos IV de Syrie, maître de la Palestine à la suite de la victoire de son père sur les Egyptiens en -198. Persuadé de la supériorité absolue de la civilisation Hellénistique, Antiochos IV voulait se servir de celle-ci pour réaliser l'unité de ses États face à la menace romaine. Antiochos IV voulait en particulier étendre la Religion grecque antique. La religion Juive devenait donc un adversaire.

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Licorne rose invisible

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La Licorne rose invisible (en anglais Invisible Pink Unicorn ou IPU) est une nouvelle divinité employée à des fins de parodie des religions, l'effet parodique reposant entre autres sur l'affirmation paradoxale que la Licorne est à la fois rose et invisible.

La Licorne est invoquée pour mettre en lumière les failles que les sceptiques voient dans les arguments théologiques, par exemple en insérant "la Licorne Rose Invisible" à la place de "Dieu" dans un énoncé religieux (monothéiste en ce cas). L'effet recherché est (entre autres) que l'interlocuteur objecte que les propriétés de la Licorne sont contradictoires, ce à quoi le sceptique répondra que bien des propriétés attribuées aux divinités le sont aussi, du moins à ses yeux. Le sceptique pourra également arguer que son énoncé n'est pas plus absurde que l'original, et que c'est au croyant de démontrer que la version de sa religion est plus plausible que celle faisant référence à la Licorne.

Une autre tactique consiste à faire remarquer qu'il est impossible de démontrer son inexistence, et d'en déduire qu'elle existe bel et bien, ce qui est une satire de l'argument par ignorance.

Il est admis que personne ne croit réellement en cette divinité fantaisiste, mais c'est maintenant chose courante, particulièrement sur les sites web et sur les forums de discussion traitant de l'athéisme et/ou de la religion de feindre la croyance en la licorne rose invisible, de façon humoristique et/ou dans le but de faire la satire des croyances théistes.

Ce genre de profession de foi est mis en avant pour tenter de faire comprendre qu'il est difficile de réfuter des croyances basées sur des phénomènes en dehors de toute perception humaine naturelle.

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