Athènes

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Athènes
Αθήνα

Données générales
Pays Grèce Grèce
Périphérie Attique
Nome Nome d'Athènes
Population 745 514
(agglo : 3 738 734) hab. (2001)
Superficie 38 km²
Densité 19 619 hab./km²
Altitude 170 m
Code postal 10x xx, 11x xx, 120 xx
Indicatif téléphonique 210, 211, 212
Immatriculation Υ, Ζ, Ι
Longitude 23°43’E
Latitude 37°58’N
Site web cityofathens.gr
Politique (2006-...)
Maire Nikítas Kaklamánis
Parti au pouvoir Néa Dhimokratía

Athènes (en grec ancien Ἀθῆναι / Athễnai — le nom est toujours pluriel —, en grec moderne Αθήνα [a'θina] / Athína, au singulier) est la capitale de la Grèce, ainsi que sa ville principale. La cité est renommée pour son passé glorieux pendant l'Antiquité.

Sommaire

[modifier] Carte d’identité

  • Population : 3 700 000 habitants au recensement de 2006 (agglomération)[réf. nécessaire] ; 745 514 habitants (ville)
  • Coordonnées : 37°58’ Nord ; 23°43’ Est
  • Altitude : variée, de 0 m à 1 000 m avec l’agglomération (il y a 3 montagnes autour de la ville)
  • Superficie : 40 km² (ville centre) ; 428 km² (métropole)
  • Maire : Nikitas Kaklamanis
  • 71 municipalités - aire urbaine.

[modifier] Étymologie

La formation du toponyme viendrait, selon certains, de la racine indo-européenne ath- signifiant probablement « tête » ou « sommet », puisque la forteresse de l’Acropole située au sommet de la colline du même nom, constituerait le « noyau fondateur » de la ville. Ce qui expliquerait d'ailleurs l’origine de la légende mythologique portant sur la naissance de la déesse éponyme, selon laquelle Athéna serait sortie « armée » de la tête de Zeus.

  • Le pluriel du mot Athènes, d’après Thucydide, est une trace des anciens villages qui fusionnèrent pour fonder la cité (voir synœcisme).
  • En grec ancien, la cité s’appelait Ἀθῆναι / Athễnai et c’est sous ce nom qu’elle est devenue la capitale de l’État grec moderne. Cependant, depuis l’abandon de la katharévousa, dans les années 1970, la forme moderne Αθήνα Athína est devenue le nom officiel de la ville (et de la mégalopole).

[modifier] Population

L’agglomération athénienne est le principal foyer de population de la Grèce, avec 3,7 millions d'habitants, sur un total de 11,125 millions de Grecs environ (au 1er janvier 2006).

Carte d’Athènes (1888)
Carte d’Athènes (1888)

Évolution de la population à travers les âges :

La cité moderne d’Athènes est constituée de villes et villages autrefois distincts, qui avec l’expansion démographique du XXe siècle ont fini par former une agglomération. Celle-ci comprend aujourd’hui 54 municipalités (δήμος), la plus importante étant la ville d'Athènes (Δήμος Αθηναίων Dhímos Athinéon), avec près d’un million d'habitants (la deuxième étant Le Pirée). Le nom d’Athènes peut ainsi désigner l’agglomération entière (aussi appelée le grand Athènes) ou la ville d’Athènes, ou même juste le centre-ville. Voir ci-dessous la liste des municipalités.

[modifier] Géographie

Athènes vu par le Satellite Spot
Athènes vu par le Satellite Spot

Athènes s'étend sur la plaine d'Attique, dominée par le mont Ægialée à l'Ouest, le mont Parnès au nord, le mont Lycabette au nord-est (faisant partie de chaîne Pentélique), le mont Hymette à l'est, et le golfe Saronique au sud-ouest. En raison de ces limites naturelles, il est peu probable de voir la ville s'étendre beaucoup plus qu'elle ne l'est aujourd'hui. Par ailleurs, la géomorphologie d'Athènes contribue beaucoup aux problèmes de pollution atmosphérique dont elle souffre aujourd'hui (Los Angeles aux États-Unis connaît la même géomorphologie et les mêmes conséquences).

Les terres sont rocailleuses et peu fertiles. La ville antique était construite au pied de l'Acropole. Dans l'Antiquité et jusqu'au début du 20e siècle, le port du Pirée (en grec, Pireas) était une ville bien distincte mais il fait aujourd'hui partie de l'ensemble urbain.

Les quartiers de Pláka (Acropole), Kolonaki, Monastiraki et Exarhia (ou Exarchia) constituent le centre de la ville moderne. Lorsqu'Athènes est devenue la capitale du royaume de Grèce au 19e siècle, les architectes allemands ont créé une ville nouvelle de style néoclassique autour des places Omonia (la Concorde en Grec) et Syndagma (la Constitution) qui restent des centres névralgiques. La plupart des monuments et musées se trouvent dans ces quartiers. Le Parlement occupe le bâtiment du palais royal sur Syndagma.

Les parties nouvelles de la ville sont pour la plupart en béton gris et souffrent d'un manque d'espaces verts. Les Athéniens ont surnommé leur ville Tsimentoupolis (« la ville de ciment »).

Le climat est méditerranéen, les étés sont chauds et secs, les hivers sont doux mais à tendances continentales aussi, en raison des montagnes qui bordent le tour de la ville. Lorsque le vent venant du nord souffle sur la ville en hiver, il apporte parfois des précipitations sous forme de neige.

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire d'Athènes.

[modifier] Antiquité

Icône de détail Article connexe : Démocratie athénienne.

Des traces d'occupation humaine sont attestées dès le néolithique sur le site de l'Acropole (voir Pélasges). Mais ce n'est que suite aux invasions ioniennes que l'Attique fut organisée en cités, parmi lesquelles Cécropia, la future Athènes.

Athènes fut fondée formellement vers 800 avant notre ère par le synœcisme de plusieurs villages, partiellement préservés par l'invasion des Doriens. Ce faisant, en tirant parti de la forteresse naturelle de l'Acropole, ils purent résister aux hordes de pillards qui terrorisaient la région. Le pluriel du mot Athènes, d'après Thucydide, est une trace des anciens villages qui fusionnèrent pour fonder la cité. Selon la légende, c'est le héros Thésée, terrasseur du Minotaure, qui dirigea cette unification de l'Attique.

Athènes était l'une des cités dominantes en Grèce au cours du Ier millénaire av. J.-C. Son âge d'or fut atteint sous Périclès, au Ve siècle av. J.-C., où sa domination était à la fois politique, financière (grâce aux mines d'argent du Laurion et au tribut), militaire et culturelle. C'est à cette époque qu'Athènes fut qualifiée de « capitale (ἄστυ [astu]) de la Grèce » (Isocrate). Rapidement, Athènes transforma la ligue de Délos en un véritable empire qui fut dissout à la fin de la guerre du Péloponnèse qui l'opposa à Sparte.

Le philosophe Aristote né en 384 av. J.-C. participa beaucoup à la vie intellectuelle d'Athènes notamment grâce à son livre Politique où il critiqua la démocratie athénienne.

La bataille de Chéronée remportée en 338 av. J.-C. par Philippe II fit entrer Athènes dans le nouvel empire macédonien. La cité, qui demeura le grand foyer de la civilisation grecque, bénéficia jusqu'au IIe siècle av. J.-C. de nouveaux aménagements et de travaux d'embellissement menés sous la houlette de Lycurgue. Après la mort d'Alexandre le Grand en 323 av. J.-C. et le découpage de l'empire macédonien, la ville, encore sous domination des rois de Macédoine, sombre dans l'oubli.

Conquise par le Romain Sylla, en 86 av. J.-C., Athènes perdit ses remparts et son rôle politique mais resta néanmoins un véritable phare intellectuel grâce à la pax romana qui s'instaura. Séduits par la culture et l'art de vivre athéniens, les Romains en copièrent les œuvres d'art et les mœurs et ne cessèrent d'embellir la ville : la Tour des Vents, le temple de Rome et d'Auguste sur l'Acropole, l'agora romaine, le théâtre de l'Odéon dans l'ancienne agora sont parmi les monuments édifiés à cette époque. Aux alentours de l'an 1, la ville comptait ainsi environ 300 000 habitants.

À partir de 53, les prêches de saint Paul devant l'Aréopage ne donnèrent qu'un faible écho au christianisme à Athènes ; il réussit cependant à convertir un membre du vénérable tribunal, Denys l'Aréopagite ou Dyonisius, et une femme Damaris (texte original Actes chapitre 17:33,34). Plus tard, l'empereur Hadrien (117-138), particulièrement attaché à la Grèce, continua les travaux d'urbanisme de ses prédécesseurs : la bibliothèque qui porte son nom, l'Olympion (temple de Zeus), un gigantesque stade en marbre situé au-delà de l'Ilissos, de nouvelles routes et des aqueducs furent construits sous son règne.

[modifier] Moyen Âge

Sous l'Empire byzantin, Athènes perdit beaucoup de sa gloire pour ne devenir qu'une petite ville de province.

Théodose II, par ses édits de 426 et 439, ordonna la destruction de tous les temples païens. Il fit cependant une exception pour Athènes : ils seraient désaffectés et convertis en églises. Cependant, les Panathénées continuèrent à être célébrées. Justinien fit appliquer les décisions de Théodose II à partir de 529 : fermeture des écoles philosophiques (principalement néo-platoniciennes), transformées en écoles chrétiennes privées et conversion des temples en églises : le Parthénon devint la cathédrale de la ville. En effet, le culte de la Vierge (en grec Parthénos) Athéna fut remplacé par celui la Vierge Marie Mère de Dieu qualifiée d'Athénienne comme patronne de la cité. L'Erechtéion devint église de la Théotokos (Mère de Dieu). En 857, l'évêché d'Athènes devint archevêché et le Parthénon devint église métropolitaine. Les temples furent dépouillés de leurs trésors au profit de Sainte-Sophie. Entre le VIe et le VIIe siècle, l'Asklépieion fut consacré aux saints anargyres Côme et Damien. Le Théseion fut consacré à Saint Georges. Au XIIe siècle, les Propylées devinrent palais épiscopal. De nombreuses églises byzantines furent érigées, bien souvent sur d'anciens sanctuaires païens.

En 1146, la ville fut prise par Roger de Sicile. Après l'établissement de l'empire latin de Constantinople en 1204, les Français mirent en place un duché d'Athènes, d'abord gouverné par les sires de la Roche et de Brienne. Il fut conquis par des aventuriers catalans, les Almugavares, avant d'être repris par des Florentins, les Acciaiuoli (1385). Ces derniers rendirent à la ville une partie de son éclat. L'Acropole fut transformée en manoir. Ils se logèrent dans le palais métropolitain des Propylées. Ils firent construire une tour de guet détruite par Heinrich Schliemann en 1875. La ville basse, limitée à l'agora romaine, fut dotée en 1402 d'un mur d'enceinte, parfois appelé Mur de Valérien.

[modifier] La domination turque

En 1458 la ville tomba sous la domination de l'Empire ottoman. Les Turcs entourèrent l'Acropole de nouvelles fortifications (le mur de Serpentzé), appuyés sur le portique d'Eumène et l'Odéon d'Hérode Atticus. Le Parthénon devint une mosquée. Il fut doté d'un minaret. L'Erechtéion devint le harem du disdar. Le 26 septembre 1687, alors qu'Athènes était assiégée par les troupes de Venise commandées par Morosini, une bombe tomba sur le Parthénon que les Turcs avaient transformé en poudrière. Le temple fut presque totalement détruit. La dégradation se poursuivit au début du XIXe siècle et fut l'œuvre de l'ambassadeur britannique à Constantinople, Thomas Bruce (Lord Elgin) et de ses agents.

La population d'Athènes déclina fortement, chose qui s'aggrava avec le déclin de l'Empire lui-même. Des quartiers entiers de la ville furent détruits entre le XVIIe et le XIXe siècle dans des guerres de factions.

[modifier] XIXe - XXe siècle

Dès 1821 et le déclenchement de la guerre d’Indépendance, Athènes fut libérée de l’occupation turque lorsque les troupes s’emparèrent de la forteresse de l’Acropole. En 1826 et 1827, les Turcs assiégèrent l’Acropole, défendue d’abord par le klephte Gouras et Makriyánnis, puis, après la mort de Gouras, par le général français Fabvier. Toutes les tentatives de dégager la ville, menées par Karaïskákis puis, après son décès par l’amiral Cochrane puis le général Church, échouèrent. Les troupes de Rachid Pacha prirent l’Acropole le 27 mai 1827 et y restèrent jusqu’au 12 avril 1833. La ville était quasiment inhabitée lorsqu'elle fut proclamée capitale du Royaume de Grèce le 1er décembre 1834, mais elle fut rebâtie dans les décennies qui suivirent.
Le gouvernement s'installa dans une ville en ruines. Les églises furent reconverties pour accueillir les ministères. Le Théséion devint un musée. Les architectes bavarois du roi Othon proposèrent un schéma directeur en triangle, dirigé vers l'Acropole ainsi mise en valeur, et un plan perpendiculaire. La reconstruction/construction de la ville fut laissée à l'initiative privée. La rue Ermou (Hermès) marquait alors la frontière entre ville ancienne, médiévale et ville contemporaine.
Un palais royal (devenu depuis siège du Parlement), que certains architectes auraient souhaité installer sur l'Acropole, fut achevé en 1938 sur la place Syntagma. La reine Amalia créa l'année suivante un jardin botanique (devenu depuis les jardins nationaux) à côté du palais.
En 1845, la ville était encore soit un champ de ruines soit un chantier de construction. De grandes maisons néo-classiques émergeaient de terrains vagues à peine déblayés. Les rues n'étaient pas encore pavées, ni éclairées, ni réellement aménagées.

Pendant la Première Guerre mondiale, la ville fut occupée par des troupes franco-britanniques.

La "Grande Catastrophe" : un afflux de réfugiés, plus d'un million, en provenance de l'Asie mineure suite à la guerre contre la Turquie entraîna dans les années 1920 la construction de quartiers entiers.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville fut prise par l'Allemagne nazie, le 27 avril 1941, et occupée jusqu’en octobre 1944. Les Allemands organisèrent une famine systématique qui fit de très nombreux morts. Le 3 décembre 1944, le soulèvement communiste commença dans le quartier autour du Théséion, après que les forces de police aient tiré sur une manifestation le matin même sur la place Syntagma, faisant 15 morts. Les Britanniques restaurèrent l’ordre après d’intenses combats de rue et grâce à des renforts venus de Phalère.
La croissance d'Athènes fut très faible pendant les premières années post-guerre. Puis la cité recommença à croître.

L'entrée de la Grèce dans l'Union européenne en 1981 apporta de nouveaux investissements à la ville. Enfin, l'accueil des Jeux Olympiques d'été de 2004 a été le moteur de nombreux travaux d'infrastructure.

En 1985, Athènes a été déclarée capitale culturelle de l'Europe.

[modifier] Influence culturelle

C’est à Athènes que sont notamment nées la démocratie et la philosophie. De fait, la civilisation athénienne est l’un des fondements de la culture européenne et c’est en mémoire de cela que le projet de constitution européenne cite en préambule l’historien Thucydide :

Χρώμεθα γὰρ πολιτείᾳ […] καὶ ὄνομα μὲν διὰ τὸ μὴ ἐς ὀλίγους ἀλλ’ ἐς πλείονας οἰκεῖν δημοκρατία κέκληται.
Notre Constitution […] est appelée « démocratie » parce que le pouvoir est entre les mains non d’une minorité, mais du plus grand nombre.

Athènes a également été le centre culturel de la Grèce classique, et ce dans tous les domaines. Sa conception du beau et du bon a influencé durablement le reste du monde grec, puis romain, et enfin l'Occident.

Les Cariatides de l'Érechthéion sur l'Acropole.
Les Cariatides de l'Érechthéion sur l'Acropole.

Athènes a accueilli les premiers Jeux Olympiques modernes en 1896, en souvenir des Jeux Olympiques de la Grèce antique. La ville a accueilli de nouveau les Jeux d'été en 2004. Outre le succès sportif et médiatique de l'évènement, ils permettront peut-être d'accroître les investissements étrangers en Grèce en prouvant la capacité du pays à gérer de grands projets.

[modifier] Transports

Tramway d'Athènes
Tramway d'Athènes

Athènes dispose d'un réseau dense de trolleybus et d'autobus. Afin de lutter contre la pollution, une part croissante des autobus fonctionne au gaz naturel pour véhicules (GNV).
Le métro, dont la première ligne, nommée ISAP, date de 1904, a été complété en 2000 par deux lignes modernes et s'étend jusqu'à l'aéroport.
Deux lignes de tramway, fonctionnant 24h/24, ont été mises en service pour les Jeux olympiques de 2004 : l'une relie le centre d'Athènes (départ près de Syntagma) à Glyfada (sur la côte au sud du Pirée) ou Néo Faliro, l'autre longe la côte de Néo Faliro à Glyfada.
Un train rapide du réseau Proastiakós relie également la gare centrale (Larisis) à la banlieue attique en direction de l'aéroport - il emprunte la même voie que le métro entre Doukissis Plakentias et l'aéroport international Elefthérios-Vénizélos.
Ce dernier, construit par une entreprise allemande, a remplacé en 2001 l'ancien Elliniko (Hellinikon International Airport, code AITA : ATH).
À ces transports en commun, il faut ajouter les taxis, omniprésents dans la capitale hellène, et qui ont la particularité de prendre à la fois plusieurs passagers se rendant vaguement dans la même direction.

Avant ces développements, se déplacer à Athènes s'avérait très problématique, que ce soit à cause de la vétusté des équipements ou de la lenteur du trafic. Un apport des JO de 2004 est donc ce réseau efficace métro-tramway-bus qui semble avoir apporté une solution au problème du transport athénien. Néanmoins, le tramway n'est pas prioritaire sur le reste du trafic, ce qui occasionne une certaine lenteur et entrave ainsi ses performances.

[modifier] Lieux d'intérêt

[modifier] Monuments et musées

[modifier] Institutions

[modifier] Divers

  • le grand marché d'Athènes
  • le marché aux puces de Monastiraki ;
  • les rues de Kolonaki avec ses boutiques chic et ses musées d'art contemporain ;
  • le mont Lycabette, d'où l'on a une vue panoramique de la ville ;
  • le quartier de Pláka, le plus ancien d’Athènes et l’un des plus animés ;
  • la place Syntagma et l’ancien palais royal qui abrite le Parlement.

[modifier] Célèbres natifs

  • Platon, disciple du précedent

[modifier] Universités

[modifier] Conservatoires

[modifier] Administration

[modifier] Districts d'Athènes

Les 7 districts de la  municipalité d'Athènes
Les 7 districts de la municipalité d'Athènes

La municipalité d'Athènes est divisée en 7 districts ou "Demotika Diamerismata" (numérotés de 1 à 7). Cette division en district est principalement utilisée à des fins administratives.

[modifier] Municipalités et communautés du Nome d'Athènes

Les 54 municipalités (dont 45 villes — Δῆμος — et 3 communautés — Κοινότητα) qui forment la mégalopole d'Athènes (l'Attique) sont (par ordre alphabétique grec, liste incomplète) :

  • Aghii Anargyri, Saints Anargyres (Δῆμος Ἁγίων Ἀναργύρων) ;
  • Aghia Varvara, Sainte Barbara (Δῆμος Ἁγίας Βαρβάρας) ;
  • Aghios Dimitrios, Saint Dimitrios (Δῆμος Ἁγίου Δημητρίου) ;
  • Aghia Paraskévi, Sainte Parascève (Δῆμος Ἁγίας Παρασκευῆς) ;
  • Athènes (Δῆμος Ἀθηναίων) ;
  • Aigaleo (Δῆμος Αἰγάλεω) ;
  • Alimos (Δῆμος Ἀλίμου) ;
  • Maroussi (Δῆμος Ἀμαρουσίου) ;
  • Argyroupoli (Δῆμος Ἀργυρούπολης) ;
  • Vrilissia (Δῆμος Βριλησσίων) ;
  • Byrona (Δῆμος Βύρωνα) ;
  • Galatsi (Δῆμος Γαλατσίου) ;
  • Glyphada (Δῆμος Γλυφάδας) ;
  • Daphni (Δῆμος Δάφνης) ;
  • Elliniko (Δῆμος Ἑλληνικοῦ) ;
  • Zographou (Δῆμος Ζωγράφου) ;
  • Ilioupoli (Δῆμος Ἡλιούπολης) ;
  • Iraklio (Δῆμος Ἡρακλείου) ;
  • Ilion (Δῆμος Ἰλίου) ;
  • Kallithéa (Δῆμος Καλλιθέας) ;
  • Kessariani (Δῆμος Καισαριανῆς) ;
  • Kamatéros (Δῆμος Καματεροῦ) ;
  • Kiphissia (Δῆμος Κηφισιᾶς) ;
  • Lycovrysi (Δῆμος Λυκοβρύσεως) ;
  • Mélissia (Δῆμος Μελισσίων) ;
  • Métamorphosis (Δῆμος Μεταμορφώσεως) ;
  • Moschato (Δῆμος Μοσχάτου) ;
  • Néa Érythréa, Nouvelle Érythrée (Δῆμος Νέας Ἐρυθραίας) ;
  • Néa Ionia, Nouvelle Ionie (Δῆμος Νέας Ἰωνίας) ;
  • Néa Smyrni, Nouvelle Smyrne (Δῆμος Νέας Σμύρνης) ;
  • Néa Philadelphia, Nouvelle Philadelphie (Δῆμος Νέας Φιλαδέλφειας) ;
  • Néa Khalkidona, Nouvelle Chalcédoine (Δήμος Νέας Χαλκηδόνας) ;
  • Néo Psychiko, Nouveau Psychiko (Δῆμος Νέου Ψυχικοῦ) ;
  • Néos Cosmos, Nouveau Monde (Δῆμος Νέου Κόσμου)
  • Papagou (Δῆμος Παπάγου) ;
  • Péristeri (Δῆμος Περιστερίου) ;
  • Pétroupolis (Δῆμος Πετρούπολης) ;
  • Pefki (Δῆμος Πεύκης) ;
  • Phaliro (Δῆμος Παλαιοῦ Φαλήρου) ;
  • Tavros (Δῆμος Ταύρου) ;
  • Ymittos (Δῆμος Ὑμηττοῦ) ;
  • Philothéi (Δῆμος Φιλοθέης) ;
  • Chaïdari (Δῆμος Χαϊδαρίου) ;
  • Chalandri (Δῆμος Χαλανδρίου) ;
  • Cholargos (Δῆμος Χολαργοῦ) ;
  • Psychiko (Δῆμος Ψυχικοῦ)
  • Ekali (Κοινότητα Ἐκάλης).
  • Néa Pendéli, Nouvelle Pentéli (Κοινότητα Νέας Πεντέλης) ;
  • Pentéli (Κοινότητα Πεντέλης) ;
  • Le Pirée (Πειραιᾶς).

[modifier] Jumelages

Athènes est jumelée ou a des partenariats avec les villes suivantes :

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

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[modifier] Liens externes

[modifier] Médias et accès à l'information

[modifier] Liens officiels

[modifier] Tourisme