Wikipédia:Sélection/Histoire de l'art

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Taj Mahal

Le Taj Mahal.

Le Taj Mahal est l’un des monuments les plus connus au monde. Situé à Âgrâ, au bord de la rivière Yamunâ dans l’Inde du nord, c’est un mausolée bâti par l’empereur moghol Shâh Jahân en mémoire de son épouse Arjumand Bânu Begam, plus connue sous le nom de Mumtaz Mahal.

Il a suscité de nombreux mythes et légendes, parmi lesquelles le « Taj noir », une réplique symétrique du Taj, en marbre noir, sur la rive gauche, que Shâh Jahân n’aurait pas pu bâtir faute de moyens.

En 1983, il a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

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Le Caravage

« L’Amour victorieux », par Michelangelo Merisi, dit Le Caravage.

Michelangelo Merisi, dit Le Caravage est un peintre italien du début du XVIIe siècle.

Il mena une vie agitée : violent et querelleur, amateur de duels, il fut condamné à mort avant d’être adoubé chevalier de Malte, puis chassé de l’Ordre peu après.

Son œuvre puissante et novatrice révolutionna la peinture par son caractère naturaliste, son érotisme troublant et l’invention de la technique du clair-obscur qui influença nombre de grands peintres après lui, comme Poussin, de La Tour, Velasquez, Rubens ou Rembrandt.

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Graffiti

Mur de tags au Forum de Barcelone (détail)

Un graffiti est une inscription ou un dessin tracé, peinte ou gravée sur un support qui n’est normalement pas prévu à cet effet. Les graffitis ont une grande importance aussi bien :

  • en archéologie : ils font partie, avec les textes épigraphiques, des témoignages écrits non littéraires et souvent populaires.
  • qu’en tant que culture et art contemporain, le graffiti se compose de nombreux courants et techniques qui en font une forme d’expression urbaine.
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Palais de Westminster

Big Ben, dominant le palais de Westminster, à Londres.

Au milieu du XIXe siècle, la Grande-Bretagne est devenue la première puissance mondiale, par le développement sans précédent de son industrie, le dynamisme de son commerce, de ses banquiers, de ses armateurs et l’immensité de son empire colonial : outre le Canada et l’Australie, la monarchie va s’adjuger l’empire des Indes et ses explorateurs vont bientôt lui conquérir d’immenses territoires en Afrique.

Édifié dans le style néogothique, le prestigieux palais de Westminster est le symbole tout à la fois de la démocratie britannique triomphante et de la métropole mondiale qu’est devenue Londres. Aux sombres heures des bombardements par la Luftwaffe, Big Ben continuera à égrener les heures pour le peuple anglais qui ne s’avoue pas vaincu face à l’agression hitlérienne.

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Le Massacre des Innocents

« Le Massacre des Innocents » par Guido Reni.

Le Massacre des Innocents est une peinture à l’huile réalisée en 1611 par Guido Reni. Peu connue du grand public, elle était considérée comme un chef-d’œuvre du vivant de Reni.

Le sujet met en scène de manière baroque et rigoureuse un événement biblique raconté dans l’Évangile de Matthieu (II, 1-19). Les mages avaient annoncé la naissance à Bethléem du « roi des Juifs » et Hérode l’avait fait chercher en vain ; il ordonna alors la mise à mort de tous les enfants de la ville âgés de moins de deux ans.

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Hiroshige

« Atake sous une averse soudaine », estampe japonaise de Hiroshige

Utagawa Hiroshige (広重 歌川 note) est un dessinateur, graveur et peintre japonais. Né en 1797 à Edo (aujourd'hui Tokyo) et mort dans la même ville en 1858, il est un des derniers grands noms de l’Ukiyo-e, avant que la xylographie, moyen traditionnel d’expression de l’estampe, ne disparaisse avec l’avènement de l’ère Meiji et l’ouverture du Japon sur le monde occidental.

Fort d’une production estimée à plus de 5 400 estampes, il a su dépasser les traditionnels thèmes de l’Ukiyo-e pour s’imposer avec Hokusai en maître de la peinture de paysages. Leur influence sera considérable sur les peintres européens de la fin du XIXe siècle. Toulouse-Lautrec, Cézanne, Gauguin, Monet ou Van Gogh admirent leurs œuvres et souvent les imitent. Ils en retiennent la quintessence, dégagent de nouvelles techniques et font naître l’art moderne.

Édouard Manet

Édouard Manet (né à Paris le 23 janvier 1832 - mort à Paris le 30 avril 1883) est un peintre rationaliste français majeur de la fin du XIXe siècle.

Incompris par la majorité de ses contemporains, systématiquement rejeté par le Salon officiel de Paris, Édouard Manet symbolise à lui seul l’avènement de la modernité en peinture. Son style, très personnel, ne peut être classé dans aucune catégorie, tant l’homme oscille sans cesse entre l’impressionnisme d’un Claude Monet et le réalisme d’un Gustave Courbet.

Qu’il s'agisse du scandaleux Déjeuner sur l'herbe, de la troublante Olympia ou du paisible Argenteuil, nombreuses sont les œuvres de Manet occupant aujourd’hui une place essentielle dans l’histoire de l’art et dans la mémoire collective.

Diego Velázquez

Autoportrait de Diego Velázquez dans « les Ménines » (détail).

Diego Velázquez est un peintre du siècle d’or espagnol ayant eu une influence considérable à la cour du roi Philippe IV. Il est généralement considéré, avec Francisco Goya et Le Greco, comme l’un des plus grands artistes de l’histoire espagnole.

Son style très personnel s’inscrit résolument dans le courant baroque de cette période. Outre de nombreuses peintures à valeur historique ou culturelle, Diego Vélasquez est l’auteur d’une profusion de portraits représentant la famille royale espagnole, d’autres grands personnages européens ou même des gens du commun. Son talent artistique, de l’avis général, a atteint son sommet en 1656 avec la réalisation des Ménines, son principal chef-d’œuvre.

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Livre de Kells

Symboles évangélistes, page d’introduction extraite du livre de Kells.

Le livre de Kells est un manuscrit illustré de motifs ornementaux et réalisé par des moines celtiques vers l’an 800. Chef d'œuvre du christianisme irlandais et de l’art irlando-saxon, il constitue malgré son inachèvement l’un des plus somptueux manuscrits enluminés ayant pu survivre au Moyen Âge.

En raison de sa grande beauté et de l’excellence technique de sa finition, le manuscrit est considéré par beaucoup de spécialistes comme l’un des plus remarquables vestiges de l’art religieux médiéval.

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Les Ambassadeurs (Holbein)

Les Ambassadeurs de Hans Holbein le Jeune (1533), actuellement à la National Gallery de Londres, est l’un des chefs-d’œuvre du peintre. Triplement important, par ses résonances historiques, par sa richesse symbolique et par son excellence plastique, il comporte un étrange objet au premier plan resté longtemps mystérieux.

Ce n’est qu’au XXe siècle qu’un historien de l’art, Jurgis Baltrusaitis, redécouvrira que cette forme qui occupe le premier plan de la toile, et que l’on nommait souvent « os de seiche », était en fait l’anamorphose d'un crâne humain.

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Art islamique

Deux amants par Riza 'Abbasi, vers 1625 ; Ispahan, Iran 1630

Le terme art islamique désigne la production artistique ayant eu lieu depuis l’hégire (622 de l’ère chrétienne) jusqu’au XIXe siècle dans le monde arabo-musulman, un territoire s’étendant de l’Espagne jusqu'à l’Inde, et habité par des populations de culture islamique.

L’art islamique présente une certaine unité stylistique, due aux déplacement des artistes, des commerçants, des commanditaires et des œuvres. L’emploi d'une écriture commune dans tout le monde islamique, et la mise en valeur particulière de la calligraphie renforce cette idée d’unité. Toutefois, la grande diversité des formes et des décors, selon les pays et les époques, amène souvent à parler plus d’arts de l’Islam que d’un art islamique.

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Baroque sicilien

Catane Badia Di Sant Agata.

Le baroque sicilien est une forme spécifique d’architecture baroque apparue en Sicile aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ce style comporte d’une part des caractéristiques typiquement baroques, telles que la profusion de courbes et d’ornements, mais se distingue aussi du courant européen par l’utilisation de masques ou d’anges souriants (les putti) et plus généralement par une flamboyance qu’il n'est possible de retrouver nulle part ailleurs.

Jusqu’à récemment mal étudié, peu reconnu et rarement apprécié malgré les recherches menées par Anthony Blunt dans les années 1960, ce type de baroque donne à la Sicile une forte identité architecturale.

Francisco de Zurbarán

autoportrait de Francisco de Zurbarán.

Francisco de Zurbarán (1598-1664) est un peintre du siècle d’or espagnol.

Contemporain et ami de Velázquez, Zurbarán se distingue dans les peintures religieuses — où son art révèle une grande force visuelle et un profond mysticisme — et il devient un artiste emblématique de la Contre-Réforme. D’abord très marqué par Le Caravage, son style austère et sombre évolue pour se rapprocher des maîtres maniéristes italiens. Ses représentations s'éloignent du réalisme de Vélasquez et ses compositions s'éclaircissent dans des tons plus acides.

Zurbarán fut célèbre avant trente ans, surtout grâce au cycle de la Merced Calzada, dont Alonzo Cano, maître peintre depuis 1626, avait refusé la commande. Il est resté très prisé après sa mort, et sa renommée dépassait largement les frontières de l'Espagne.

Art de la céramique en terre d'Islam

Coupe avec Barham Gur et Azadeh, céramique siliceuse à décor de haftrang, Iran, fin XIIe–déb. XIIIe siècle, Metropolitan Museum of Art.

Considérée comme un « art mineur » en occident, l’art de la céramique en terre d'Islam est l’un des médias artistiques majeurs à toutes les époques et dans toutes les régions de culture islamique. Les noms de potiers restent le plus souvent inconnus, les céramiques réalisées en atelier n’étant pas signées.

Une glaçure alcaline ou plombifère recouvre la pièce et lui donne sa brillance. Elle peut être colorée au pinceau ou en plongeant l’objet dans un bain de glaçure liquide. Différents oxydes métalliques donnent des couleurs... Les techniques et les styles varient selon les lieux et les époques. Alors qu’au XVIIe siècle les empires safavide et moghol voient l’art de la terre cuite décliner, chez les Ottomans apparaît la céramique d’Iznik : elle est recouverte d’un engobe de même composition siliceuse que la pâte ; son rouge tomate, tiré de l’oxyde de fer, en fera la réputation.

Paula Modersohn-Becker

Autoportrait aux camélias (Die Malerin mit Kamelienzweig) par Paula Modersohn-Becker, 1907, au musée Folkwang à Essen (Allemagne).

Paula Modersohn-Becker (8 février 187621 novembre 1907) est une peintre allemande et l’une des représentantes les plus précoces de l’expressionnisme dans son pays. Originaire de Dresde, elle s’engagea dans des études de peinture et rejoignit les artistes indépendants réunis à Worpswede, qui prônaient un retour à la nature et aux valeurs simples de la paysannerie. Le manque d’audace des peintres worpswediens la poussa à s’ouvrir aux inspirations extérieures, par des séjours répétés à Paris près de l’avant-garde artistique.

Durant quatorze années, elle créa 750 toiles, treize estampes et un millier de dessins. Sa peinture présente des aspects mêlant l’impressionnisme de Cézanne ou Gauguin, le cubisme de Picasso, le fauvisme, l’art japonais ou encore la Renaissance allemande. La force expressive de son œuvre résume à elle seule les principaux aspects de l’art au début du XXe siècle. L’artiste, jusqu’à aujourd'hui, reste méconnue au-delà des pays germanophones.

Ivoire Barberini

L’ivoire Barberini, musée du Louvre

L’ivoire Barberini est un objet d’art byzantin datant de l’Antiquité tardive. Il est conservé au musée du Louvre à Paris.

C'est un feuillet d’ivoire composé de quatre plaques sculptées dans le style classicisant dit théodosien tardif, représentant le thème de l’empereur triomphateur. L’œuvre est généralement datée de la première moitié du VIe siècle et attribuée à un atelier impérial de Constantinople, tandis que l’empereur figuré est identifié soit à Anastase Ier soit beaucoup plus probablement à Justinien.

Il n’est pas certain que le feuillet appartenait à un diptyque, c’est-à-dire qu’il existait un autre ensemble comparable de plaques formant un second feuillet, où aurait pu être représentée par exemple l’impératrice : le poids de ce premier feuillet est déjà trop important pour qu’il puisse être manipulé aisément et remplir une fonction utilitaire. Par ailleurs, il n’y a pas trace de charnière, qui pourrait indiquer une reliure.

La question de l’identification de l’empereur représenté sur le panneau central constitue le problème central qui a occupé les commentateurs de l’ivoire Barberini : son premier propriétaire moderne connu, Peiresc, y reconnaissait sans hésitation apparente Héraclius et faisait de l’officier lui offrant la statuette de victoire son fils Constantin III. Par la suite, on a reconnu sous les traits de l’empereur aussi bien Constantin Ier, que Constance II, Zénon Ier, et surtout Anastase Ier ou Justinien.

L’identification est compliquée par le fait que l’empereur représenté n’est pas nécessairement celui sous le règne duquel l’ivoire a été réalisé : la datation de l’ivoire n'est donc pas conclusive quant à l’identification de la figure impériale, mais elle est indéniablement une indication précieuse.

Missorium de Théodose

Le missorium de Théodose Ier

Le missorium de Théodose Ier est un grand plat d’argent d’apparat conservé à la Real Academia de la Historia, à Madrid. Probablement réalisé à Constantinople pour célébrer les decennalia (le dixième anniversaire du règne) de l’empereur Théodose Ier, il le représente en train de remettre un codicille à un haut fonctionnaire, flanqué de ses deux co-empereurs, Valentinien II et Arcadius. Il est caractéristique du style classicisant théodosien et considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de l’orfèvrerie romaine tardive.

Le missorium provient d’un trésor d’argenterie, qui comprenait également deux coupes, découvert en 1847 à Almendralejo, près de Mérida (Espagne) dans la province espagnole de Badajoz. C’est un des plus beaux exemples d’argenterie des largesses impériales (largitio), c’est-à-dire de la catégorie de ces objets de luxe réalisés en vue des célébrations impériales (accession au trône, anniversaire de règne principalement) et offerts en ces occasions par l’empereur aux plus grands dignitaires de l’Empire.

Jean Siméon Chardin

Jean-Baptiste Siméon Chardin

Jean Siméon Chardin (16991779) est un peintre français du XVIIIe siècle. Il est surtout reconnu pour ses natures mortes, ses peintures de genre et ses pastels. Admiré de son vivant par Louis XV et Mme de Pompadour autant que par la bourgeoisie cultivée de l’époque, Chardin était un membre notoire de l’Académie des Beaux-Arts.

Il possède une remarquable faculté de concentration sur ce qu’il représente, et à propos des natures mortes, Gide va jusqu’à parler d'une « dévotion à l’objet ». Et si l’on a vu en lui le précurseur de Cézanne et du cubisme, il faut ajouter que le génie de Chardin consiste à maîtriser la construction, à la domestiquer, pour qu’elle ne vienne pas troubler la « délectation » du spectateur, pour reprendre l’expression de Poussin.

Temple de Sûrya (Konârak)

Une des représentations de Sûrya du sikhara, l’édifice principal du temple de Sûrya à Konârak.

Le temple de Sûrya - appelé aussi la Pagode noire - se trouve dans le village de Konârak dans l’État de l’Orissa en Inde. Il est reconnu pour son architecture et sa décoration comme un bâtiment majeur de l’Orissa, un État fameux en Inde pour le nombre et la beauté de ses temples, mais aussi de l’Inde entière.

Construit à la fin du style de l’Orissa (milieu du XIIIe siècle), il se trouvait à l’origine sur le rivage, mais l’ensablement de la côte l’en a éloigné. Le village où se situe le temple tire son nom de arka, une dénomination du soleil et kona, qui signifie coin, endroit.

Représentation figurée dans les arts de l'Islam

Elément de décoration d’une copie du « De Materia Medica » de Dioscoride, 1229, Syrie.

Comme l’iconoclasme chrétien, l’aniconisme musulman se fonde — au nom du monothéisme — sur le rejet des idoles. De fait, l’interdiction de l’image figurée dans l’espace religieux a été respectée dans l’ensemble du monde musulman. En revanche, son utilisation peut apparaître dans les productions profanes de certaines cultures. Elle dépend à la fois de facteurs religieux — par exemple sunnites et chiites sont parfois en désaccord sur la question — mais aussi sociaux, philosophiques et historiques. Ainsi, si l’aniconisme était strict dans les premiers siècles de l’Islam, il évolue à partir du Xe siècle vers une large acceptation de l’image profane.

La représentation des saints et des prophètes est un tabou diversement respecté : de nombreuses images peuvent être trouvées dans les productions des mondes ottoman et persan, et à partir du XVIe siècle les artistes commencent à couvrir les visages d’un voile.

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L'Exécution de Maximilien

« L’Exécution de Maximilien », par Édouard Manet.

En 1868, Édouard Manet représente dans L’Exécution de Maximilien la mort de l’empereur du Mexique Maximilien de Habsbourg, fusillé par les troupes républicaines après le départ de son allié français. Pour dénoncer son pays, qui avait promis de soutenir le jeune prince, Manet revêt les républicains de l’uniforme des soldats français, et pousse l’insolence jusqu’à donner au sergent les traits de Napoléon III.

« Tres de Mayo » par Francisco Goya.

Cette œuvre engagée s’inspire non sans une certaine ironie du Tres de Mayo de Francisco Goya (1814), où le peintre espagnol dénonçait les crimes des soldats de Napoléon Ier. Mais à l’inverse de l’œuvre de Manet, le tableau de Goya est loin d’être une réaction passionnée. Réalisé 6 ans après les faits, il correspond en réalité à une commande officielle de Ferdinand VII, rétabli sur le trône après le départ des français.

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Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard

Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard — aussi nommé dans ses différentes versions : Napoléon passant le mont Saint-Bernard, Bonaparte au Grand Saint-Bernard, Le passage du Saint-Bernard ou Portrait de Bonaparte au Grand Saint-Bernard — est le titre de cinq portraits équestres de Napoléon Bonaparte peints par Jacques-Louis David entre 1800 et 1803.

Pour représenter le Premier Consul, David choisit l’héroïsation, une représentation proche de l’allégorie, mais sans ses symboles. Fidèle à son postulat du « retour vers le grec pur », il y applique un néo-classicisme radical. Dès l’origine ce portrait trahit sa fonction de propagande. Bonaparte lui-même supervisa le travail de son peintre favori et, d’après la légende, aurait suggéré d’être peint « Calme sur un cheval fougueux ». Il aurait eu aussi l’idée de faire figurer son nom aux côtés de ceux d’Hannibal et de Charlemagne sur les rochers du premier plan. Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard accède très vite à la postérité grâce à un nombre incalculable de reproductions, depuis les gravures jusqu’aux posters, en passant par les timbres poste, faisant de ce tableau le plus reproduit des portraits de Napoléon.

Art olmèque

Tête colossale n°1 de San Lorenzo

L’art olmèque se manifeste par une grande maîtrise de la sculpture et de la ciselure. Il ne sera dépassé par aucune autre civilisation précolombienne. Cette maîtrise est visible aussi bien dans l’art colossal que dans l’art miniature.

La culture olmèque, entre 1200 av. J.-C. et 500 av. J.-C., première des grandes civilisations de la Mésoamérique, invente l’écriture, en utilisant les pictogrammes-idéogrammes et le calendrier. Mais c’est sans nul doute son art exceptionnel, tant par sa richesse iconographique que par ses qualités techniques, qui est une référence et un héritage pour toutes les cultures postérieures. Ainsi l’écriture maya va puiser ses racines dans le premier système glyphique élaboré par l’art olmèque. Les Toltèques, les Zapotèques jusqu’aux Aztèques et toutes les autres civilisations de l’Amérique moyenne vont se référer aux Olmèques dans de nombreux autres domaines qu’ils soient artistiques, techniques, religieux ou intellectuels.

Art safavide

Entrée de la mosquée du Shah

L’appellation art safavide regroupe la production artistique qui a eu lieu en Perse durant la dynastie éponyme, entre 1501 et 1722. Elle marque un apogée dans l’art du livre et de l’architecture persans alors que les arts mineurs tels que la céramique, l’art du métal ou le verre ont plus ou moins tendance à péricliter. Bien que nourri de culture persane, l’art safavide est fortement influencé par les cultures turkmène (eu égard aux origines de la dynastie), chinoise, ottomane et occidentale. La dynastie safavide est issue d’une confrérie appelée Safavieh qui apparaît en Azerbaïdjan vers 1301, avec le Shaykh Safi al-Din, qui lui donne son nom. Pratiquant le chiisme duodécimain, les safavides considèrent leur dirigeant comme le douzième imam, le déifiant et lui offrant une obéissance aveugle.

Statue de la Liberté

Statue de la Liberté

La Liberté éclairant le monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté, est l'un des monuments les plus célèbres de la ville de New York. Elle est située sur l'île de Liberty Island au sud de Manhattan, à l'embouchure de l'Hudson River et à proximité d'Ellis Island. La Statue de la Liberté a été offerte aux États-Unis par les Français en 1886, pour commémorer le centenaire de l'indépendance américaine et en signe d'amitié entre les deux nations. L'inauguration de la Statue a été célébrée le 28 octobre 1886 en présence du Président des États-Unis de l'époque, Grover Cleveland. La Statue a été réalisée par le sculpteur français Frédéric-Auguste Bartholdi et sa structure interne est l'œuvre de l'ingénieur Gustave Eiffel.


Edward Hopper

Edward Hopper, Route dans le Maine, 1914

Edward Hopper (22 juillet 1882 - 15 mai 1967) est un peintre réaliste et graveur américain, qui exerça essentiellement son art à New York, où il avait son atelier. Il est considéré comme l’un des représentants du naturalisme ou de la scène américaine, parce qu’il peignait la vie quotidienne des classes moyennes. Au début de sa carrière, il représenta des scènes parisiennes avant de se consacrer aux paysages américains et de devenir un témoin attentif des mutations sociales aux États-Unis. Il produisit beaucoup d’huiles sur toile, mais travailla également sur des affiches, des gravures en eau-forte et des aquarelles.

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