Héraclès

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Héraclès portant un arc, sa massue et la peau du Lion de Némée, détail du Cratère des Niobides, v. 460-450 av. J.-C., musée du Louvre
Héraclès portant un arc, sa massue et la peau du Lion de Némée, détail du Cratère des Niobides, v. 460-450 av. J.-C., musée du Louvre

Héraclès (en grec ancien Ἡρακλῆς / Hêraklễs), de son premier nom Alcide, fils de Zeus et d’une mortelle, est l'un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La mythologie grecque lui prête un très grand nombre d’aventures qui le voient voyager à travers le monde connu des Doriens puis de toute la Méditerranée à partir de l’expansion de la grande Grèce, jusqu’aux Enfers, et dont les plus célèbres sont les douze travaux. Il apparaît déjà chez Homère, ce qui témoigne de l'ancienneté de sa geste héroïque.

Il correspond à l’Hercule romain, avec qui il est souvent confondu, bien qu’Hercule se montre parfois moins violent que son alter ego grec et connaisse quelques aventures spécifiques en Italie.

Il est intéressant d’en rapprocher l’épopée babylonienne de Gilgamesh : certains auteurs établissent ainsi une filiation entre l’épopée de Gilgamesh, La Gloire d’Uruk, rédigé dans la Mésopotamie du XVIIIe siècle av. J.-C., et le mythe d'Hercule, La Gloire de Héra, consigné par Homère au VIIIe siècle av. J.-C. avant Jésus-Christ. En effet, la similitude est frappante entre un Gilgamesh[1], roi de Uruk, deux tiers dieu et un tiers humain, effectuant une série d’œuvres devant le mener à l’immortalité, et Hercule, « Gloire d'Héra », moitié dieu et moitié homme, effectuant douze travaux qui le mèneront à son tour à l’immortalité.

Sommaire

Mythe

Conception et naissance

Héraclès naît à Thèbes de Zeus et d'Alcmène, femme du roi Amphitryon[2]. Le roi des dieux a en effet décidé d'avoir un fils capable de venir en aide aux hommes comme aux dieux[3]. Profitant de l'absence du mari, en guerre contre les Taphiens et les Téléboéens[4], Zeus descend de l'Olympe et, prenant l'aspect d'Amphitryon[5], couche avec Alcmène après avoir persuadé Hélios, dieu du soleil, de ne pas se lever pendant trois jours, faisant ainsi durer sa nuit avec la femme d'Amphitryon[6]. Dans la même nuit, Alcmène est également visitée par son mari de retour de campagne.

Alors qu'elle va accoucher, Zeus promet que l'enfant à naître ce jour-là règnera sur tous ses voisins[7]. Pour se venger des infidélités de son mari, Héra retarde la délivrance d'Alcmène en retenant les Ilithyes, déesses de l'accouchement ; elle-même fait naître avant terme Eurysthée, fils du roi Sthénélos d'Argos[7]. Ainsi Eurysthée, reçoit la royauté de l'Argolide à la place d'Héraclès[7]. Alcmène peut alors accoucher ; elle donne naissance à deux enfants : Héraclès, fils de Zeus, et Iphiclès, fils d'Amphitryon[8].

Enfance

Héra allaitant Héraclès, lécythe aryballisque apulien, v. 360-350 av. J.-C., British Museum
Héra allaitant Héraclès, lécythe aryballisque apulien, v. 360-350 av. J.-C., British Museum

Peu de temps après la naissance d’Héraclès, Hermès enlève l’enfant et le place dans le lit d’Héra endormie : aucun des fils de Zeus ne peut devenir immortel s'il n'a tété au sein de la déesse[9]. Affamé, le bambin s'approche de celle-ci et commence à téter. Se réveillant, Héra aperçoit l'enfant et indignée, le repousse ; le lait divin se répand dans le ciel en une traînée blanchâtre, la Voie lactée[10]. Dans une autre version, Alcmène abandonne son enfant par crainte de la vengeance d'Héra. Athéna convainc cette dernière d'allaiter le bébé, mais Héraclès tète trop goulument et Athéna doit le rendre à sa mère[11].

Alors qu'Héraclès est encore bébé, Héra envoie des serpents pour le tuer, mais celui-ci les étrangle sans difficulté. Alertés par les cris des femmes, Alcmène et Amphitryon accourent et trouvent les serpents morts. Amphitryon convoque alors le devin Tirésias, qui prophétise les hauts faits du héros et son apothéose[12].

Dans une autre version, Amphitryon dépose lui-même les serpents pour découvrir lequel des deux enfants est le sien et lequel est le fils de Zeus[13]. Ce récit implique qu'Amphitryon soit au courant de l'infidélité de sa femme. Sur quelques vases de Grande Grèce, on le voit d'ailleurs empiler du bois autour d'un autel près duquel Alcmène s'est réfugiée ; il s'apprête à y mettre le feu quand Zeus envoie un éclair pour dissuader Amphitryon et deux nuages pour éteindre les flammes[14].

Selon certains récits, Héraclès porte d'abord le nom d'Alcide (en grec Ἀλκείδης / Alkeídes, dérivé d'ἀλκή / alkế, « force, vigueur ») ; Héra le rebaptise Héraclès, c'est-à-dire « gloire d'Héra », parce que c'est à cause de ses ordres que le héros a acquis sa renommée[15]. Alternativement, c'est la Pythie de Delphes qui lui conseille de changer de nom après qu'il a tué ses enfants, poussé par Héra qui l'a rendu fou (voir plus bas) ; il prend ce nom de manière propitiatoire après avoir expié son crime[16]. Selon d'autres, le nom original du héros est Alcée, en référence à son grand-père paternel Alcée fils de Persée ; la responsabilité du changement de nom incombe alors soit à la Sibylle[17], soit aux Argiens[18].

Formation

Comme beaucoup de héros grecs, Héraclès est l'élève du centaure Chiron[19]. Des sources tardives lui donnent un grand nombre de maîtres : Castor (probablement le Dioscure) pour le maniement des armes, Amphitryon pour la conduite des chars, Eurytos ou encore Rhadamante pour le tir à l'arc[20].

Linos enseigne les lettres et la musique à Héraclès et Orphée. Contrairement à son demi-frère, le héros est indiscipliné et turbulent ; frappé par Linos, Héraclès tue celui-ci à coups de tabouret[21] ou, selon la version, à coups de lyre[22]. Héraclès est accusé de meurtre, puis acquitté après avoir invoqué une sentence de Rhadamanthe consacrant le principe de légitime défense[20]. Parce que la fougue d'Héraclès et son manque de maîtrise de soi deviennent une menace, Amphitryon l’éloigne de la cour[23]. Le héros est envoyé surveiller ses troupeaux à la campagne où son éducation est reprise par Teutoros, un bouvier scythe qui lui enseigne le tir à l’arc[20]. Il se signale déjà par sa force et sa stature : il atteint la taille considérable de quatre coudées[23].

Chez Thespios

À 18 ans[24], Héraclès est invité par le roi Thespios, souverain de Thespies. Soucieux d'avoir le héros comme père de ses petits-enfants[24], Thespios lui envoie chaque soir l'une de ses cinquante filles ; Héraclès croit retrouver toujours la même jeune fille et devient ainsi le père de cinquante fils, les Thespiades[24]. Dans d'autres versions, l'exploit est accompli au cours de sept nuits[25], voire d'une seule nuit[26]. Dans ce dernier récit, l'une des filles de Thespios refuse d'entrer dans la couche d'Héraclès ; elle est punie en devenant prêtresse du héros et vouée à la virginité perpétuelle[26]. Ici, les Thespiades sont au nombre de cinquante-et-un, l'aînée et la cadette des filles de Thespios donnant naissance à des jumeaux[26].

Selon l'un des récits, la raison première de la venue à Thespies d'Héraclès est le lion du mont Cithéron, qui ravage les troupeaux d'Amphitryon et de Thespios[27]. Héraclès abat l'animal, le dépèce et se couvre la tête de sa peau en guise de casque[24].

La guerre contre les Minyens

Périérès, le conducteur du char de Ménécée (roi de Thèbes et père de Créon), a blessé mortellement Clyménos, roi d’Orchomène, en lui lançant une pierre alors qu'il se trouve dans le sanctuaire d’Onchestos, pendant l'une des fêtes de Poséidon[28]. Avant d’expirer, il a fait promettre à son fils, Erginos, de le venger. Erginos a vaincu le roi Créon et obligé ce dernier à lui fournir annuellement, et durant vingt ans, un cheptel de cent bêtes[28]. Afin de percevoir cette redevance, Erginos envoie annuellement une délégation.

Après son exploit sur le mont Cithéron, Héraclès redescend vers Thèbes et croise la route de ces émissaires. Ne supportant pas l’humiliation imposée à Créon, Héraclès tranche le nez et les oreilles à chacun d’eux et en fait un pendentif ; les percepteurs sont ainsi réexpédiés au palais d’Erginos[28].

Furieux, Erginos marche contre Thèbes. Équipé d'armes données par Athéna, Héraclès mène les siens au combat, et remporte la victoire, malgré la mort d'Amphitryon pendant les combats[28]. Le héros impose aux Minyens d'Ochromène le double du tribut infligé à Thèbes.

Plus tard, Héraclès épouse Mégara, fille de Créon, dont il a plusieurs enfants : les Alcaïdes. Leur nombre varie de deux, trois ou huit. Les trois principaux sont Thersimaclos, Créontidas et Deicoon.

La folie d’Héraclès

La folie d'Héraclès, œuvre d'Astéas probablement inspirée par la tragédie d'Euripide, v. 340 av. J.-C., Musée national archéologique de Madrid
La folie d'Héraclès, œuvre d'Astéas probablement inspirée par la tragédie d'Euripide, v. 340 av. J.-C., Musée national archéologique de Madrid

Dans la version la plus répandue, Héraclès quitta Thèbes pour un moment. À son retour, le roi Créon était décédé et il trouva sur le trône un certain Lycos qui passait pour être le meurtrier de Créon. Lycos venait d’Eubée où il s’était réfugié entre la défaite des sept chefs et l’expédition des Épigones contre Thèbes.

Craignant l’influence des Alcaïdes sur Thèbes, Lycos décida d’exécuter la descendance de Créon lorsque de justesse, Héraclès se présenta au palais et tua l’usurpateur.

Lors des réjouissances qui suivirent la libération, Héraclès fut halluciné par Héra et prit ses fils pour des bêtes sauvages. Il empoigna son arc et les transperça. Mégara s’interposa et ne fut pas épargnée. D’après le pseudo-Apollodore, Mégara ne fut pas tuée et épousa Iolaos dont les frères avaient été immolés par Héraclès.

Dans la tragédie d’Euripide, La Folie d'Héraclès, la raison de l’accomplissement des travaux n’est pas déterminée. Après la dernière épreuve à Argos (la descente aux Enfers), Héraclès se rendit à Thèbes et constata l’usurpation de Lycos qu’il tua. Héraclès amusait tendrement ses enfants lorsque, du haut de l’Olympe, Héra le frappa de folie. Il confondit ses fils à ceux d’Eurysthée et exécuta sa famille. Reprenant peu à peu ses esprits et horrifié par ses actes, il s’exila vers Athènes accompagné de Thésée qu’il avait libéré des Enfers lors de sa dernière quête.

Les douze travaux

Icône de détail Article détaillé : Travaux d'Héraclès.
Héraclès et le taureau de Crète, lécythe athénien à figures noires, v. 480-470 av. J.-C.
Héraclès et le taureau de Crète, lécythe athénien à figures noires, v. 480-470 av. J.-C.

Après sa folie passagère, Héraclès reprit ses esprits et sombra dans le désespoir. Il s'exila de Thèbes et se rendit chez Thespios qui le purifia. Tourmenté par le drame, Héraclès consulta l'oracle de Delphes, suivant la proposition de son frère Iphiclès. La Pythie lui expliqua qu'il devait, pour expier sa faute, se mettre au service de son cousin, Eurysthée, avec qui il entretenait une vieille inimitié.

Auparavant Héraclès portait le nom d'Alcide en relation avec le nom de son grand-père Alcée, nom qu'il abandonnera sur les conseils de la Pythie pour adopter celui d'Héraclès (« gloire d'Héra ») dans le but éventuel de calmer la déesse. Héraclès se rendit à Tirynthe où Eurysthée lui infligea une terrible punition, inspirée par Héra : ce sont les douze travaux, considérés comme irréalisables (se reporter à l'article détaillé pour plus d'informations).

Une fois ces douze travaux accomplis, ce qui lui prit une dizaine d'années, il redevint libre, son crime de sang étant enfin lavé.

Mort et apothéose

Entrée d'Héraclès dans l'Olympe, entouré par Poséidon et Athéna, olpè d'Amasis et du Peintre d'Amasis, 550-530 av. J.-C., musée du Louvre
Entrée d'Héraclès dans l'Olympe, entouré par Poséidon et Athéna, olpè d'Amasis et du Peintre d'Amasis, 550-530 av. J.-C., musée du Louvre

Héraclès épousa ensuite Déjanire, fille d’Œnée. Face au grand fleuve Événos en proie à une crue exceptionnelle, Héraclès vit que, s’il pouvait facilement le franchir, il ne pouvait le faire en portant Déjanire. Se présenta alors à eux un centaure nommé Nessos qui proposa d’aider Déjanire à franchir le fleuve, tandis qu’Héraclès nagerait de son côté. Lorsqu’Héraclès arriva, il vit que Nessos tentait d’abuser de Déjanire. Il prit alors une flèche enduite du poison de l’Hydre de Lerne et la décocha entre les omoplates de Nessos. À l’agonie, ce dernier tendit sa tunique à Déjanire et lui dit de la tremper dans son sang puis de l’offrir à Héraclès afin de s’assurer ainsi pour l’éternité de sa fidélité.

Bien plus tard Déjanire, craignant de perdre son époux qui s’était épris d’Iole la fille du roi Eurytos, remit la tunique à Lichas qui insista pour qu’il la revêtît. Héraclès sentit cependant que le vêtement le brûlait ; tentant de s’en défaire, il constata que sa peau partait avec, en lambeaux. Il comprit alors le piège dans lequel Déjanire s’était laissé prendre : le sang du centaure était souillé par le poison de l’Hydre de Lerne, qui avait tué Nessos et qui maintenant tuait le fils de Zeus. Faisant ériger un bûcher, il s’y jeta tandis que Déjanire se pendait. Zeus ne put intervenir mais lui offrit une place sur l’Olympe, parmi les dieux.

Interprétations

Psychologie analytique

Carole Sédillot dans La Quête du soi : les douze travaux d'Hercule, a mené une recherche de sens sur cette figure en particulier au travers de celle de Hercule.

Cette dénomination d'homme primitif est issue de la psychologie analytique pour désigner des processus psychiques inconscients, ayant une importance dans la vie psychique du sujet. Ces processus se nomment des archétypes.

«  L'objectif de cet ouvrage consiste à mettre en parallèle, d'une manière nouvelle et originale, l'aventure mythique d'Hercule et ses 12 Travaux avec le fonctionnement du processus d'individuation initié par Carl Gustav Jung[29].  »

Selon Carole Sédillot, le travail sur soi est une quête au cours de laquelle, le patient rencontre de multiples épreuves :

«  La rencontre avec soi-même et son évolution s'accomplissent symboliquement par les épreuves, les affrontements et les victoires vécus par le héros, auquel chacun peut s'identifier. Jung a expliqué ce processus, menant à la réalisation du moi en Quête du Soi, en le juxtaposant avec, entre autres domaines, l'alchimie et le mandala. La personnalité d'Hercule, demi-dieu qui gagne son immortalité, dans sa perspective humaine et divine, se prête à tout individu en recherche d'équilibre psychique et d'harmonie intérieure. Le parcours éprouvant qu'il choisit, en effectuant les 12 Travaux, reflète sa volonté de vivre l'expérience intime de la découverte du moi profond par la confrontation avec sa part la plus obscure, révélatrice des contenus inconscients.
La structure, les lieux, les animaux, les adversaires et les types de combats exposés dans les 12 Travaux s'associent étonnamment avec les concepts jungiens : persona, ombre, anima-animus, Soi... et offrent la possibilité de porter un regard différent sur l'épopée du héros et sur son objectif[29].  »

Pour rappel, l'homme primitif est présent dans l'animus principalement de la masculinité de la femme il est ce que l'on nomme un archétype. Mais cela concerne aussi l'homme.

Les images et pensées psychiques associées et à laquelle s'identifie la femme, tout entièrement ou en partie le sont au travers des positions intellectuelles, psychiques, d'émotions, d'actions qui renvoient inconsciemment à un modèle auquel il faudrait se tenir : un homme primitif ou en rapport a un homme primitif.

Cet "homme" est proche de modèle culturels tels que Tarzan, l'athlète, Dionysos ou évidemment Héraclès (Hercule).



Notes et références

  1. Voir à ce sujet l’ouvrage de l’anthropologue syrien Firas Al-Sawah فراس السواح (en arabe uniquement) : جلجامش: ملحمة الرافدين الخالدة (دراسة شاملة مع النصوص الكاملة وإعداد درامي)، طب 1، دمشق، 1996 - gilgamesh: malhamat ar-râfidayn al-khâlida (dirâsa shâmila ma'a al-nuçûç al-kâmilat wa i'dâd drâmy, dimashq, 1996, Gilgamesh : l’épopée mésopotamienne éternelle (étude complète avec le récit entier et présentation dramatique), Damas, 1996.
  2. Ascendance : première mention chez Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], XIV, 323-324.
  3. Hésiode, Bouclier d'Héraclès [détail des éditions] [lire en ligne], v. 27-29.
  4. Bouclier d'Héraclès, v. 18-19.
  5. Déguisement de Zeus : première mention chez Pindare, Odes [détail des éditions] [lire en ligne], Néméennes, X, 13-18.
  6. Prolongation de la nuit : motif attribué à Phérécyde par la scholie à l'Iliade, XIV, 323 ; voir aussi l’Amphitryon de Plaute, v. 12-14 et Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne], IV, 9, 2.
  7. abc Iliade, XIX, 98-124.
  8. Bouclier d'Héraclès, 49-54.
  9. Allaitement par Héra : première mention, sans détails, chez Lycophron, 38-39 et 1327-1328. Condition pour l'immortalité et intervention d'Hermès : pseudo-Ératosthène, Catastérismes, 44 ; chez Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne], IX, 25, 2 c'est Zeus qui agit mais on ne précise pas pourquoi. Héra endormie : Hygin, L'Astronomie [détail des éditions] [(la) lire en ligne], II, 43.
  10. Catastérismes, 44.
  11. Diodore, IV, 9, 6.
  12. Serpents : première mention chez Pindare, Néméennes, I, 33–72.
  13. Phérécyde, frag. 3F69.
  14. Par exemple Tarente 4600, Londres F149 et Londres F193. Gantz, p. 377.
  15. Attribué à Pindare par le Commentaire sur Virgile attribué à Probus = frag. 291 SM.
  16. Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne], II, 4, 12.
  17. Scholie Townley du vers XIV, 324 de l'Iliade.
  18. Diodore, IV, 10, 1.
  19. Première mention sur une amphore à figures noires du VIe siècle av. J.-C. montrant Hermès conduisant Héraclès (nommé) chez Chiron, Munich 1615A ; Gantz, p. 378.
  20. abc Grimal, p. 189.
  21. Kylix à figures rouges montrant Héraclès tentant d'atteindre Linos avec un tabouret cassé, Munich 2646 ; Gantz, p. 378.
  22. Apollodore, Bibliothèque, II, 4, 9 ; Diodore de Sicile, III, 67, 2.
  23. ab Apollodore, Bibliothèque, II, 4, 9.
  24. abcd Apollodore, Bibliothèque, II, 4, 10.
  25. Hérodore, frag. 31F20.
  26. abc Pausanias, IX, 27, 6-7.
  27. L'animal n'est mentionné que par Apollodore, Bibliothèque, II, 4, 10. Il s'agit probablement du double thébain du lion de Némée ; Gantz, p. 379.
  28. abcd Apollodore, Bibliothèque, II, 4, 11 ; voir aussi un récit plus succint chez Pausanias, IX, 37, 1-3.
  29. ab Carole Sédillot, La Quête du soi : les douze travaux d'Hercule", Dervy, juin 2007.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Walter Burkert, Greek Religion (traduction de l'original allemand Griechische Religion des archaischen und klassichen Epoche, 1977), Blackwell, Oxford, 1985 (ISBN 978-0-631-15624-6), p. 208-211.
  • (en) Timothy Gantz, Early Greek Myth, Johns Hopkins University Press, 1993 [détail édition], tome I, p. 374-466.
  • Pierre Grimal, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, P.U.F., coll. « Grands dictionnaires », Paris, 1999 (1re éd. 1969) (ISBN 2-13-050359-4) à l'article « Héraclès », p. 187-203.
  • Bernard Sergent, Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens, partie I : L'Homosexualité dans la mythologie grecque, Payot, Paris, 1996 (1re édition 1984) (ISBN 2-228-89052-9), p. 167-201.
  • M.-R. Jung, Hercule dans la littérature française du XVIe siècle, Genève, 1966

Liens externes

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Les douze travaux d'Héraclès
1. Vaincre le lion de Némée – 2. Tuer l'hydre de Lerne
3. Battre à la course la biche de Cérynie – 4. Capturer le sanglier d'Érymanthe
5. Nettoyer les écuries d'Augias – 6. Abattre les oiseaux du lac Stymphale
7. Capturer le taureau crétois – 8. Capturer les cavales de Diomède
9. Rapporter la ceinture d'Hippolyte – 10. Voler les bœufs de Géryon
11. Cueillir les pommes d'or du jardin des Hespérides – 12. Enchaîner Cerbère