Wikipédia:Sélection/Écosse
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ÉdimbourgÉdimbourg (Edinburgh [ˈedɪnbərə] en anglais, Dùn Éideann en gaélique) est une ville de la côte est de l’Écosse, et sa capitale depuis 1437. Elle est le siège du Parlement écossais, qui a été rétabli en 1999. Sa population était de 448 624 habitants au recensement de 2001 (c’est la deuxième ville d’Écosse derrière Glasgow). Édimbourg compte de nombreux lieux intéressants : le Royal Botanic Garden, la cathédrale St Gilles, la National Gallery, Charlotte Square, le Scott monument ou encore le Royal Museum of Scotland; le palais de Holyrood est la résidence officielle de la reine lors de son séjour. Les districts de la vieille ville et de la nouvelle ville sont classés patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1995. Édimbourg est célèbre pour son festival, le plus grand du monde, qui dure trois semaines en août et propose de nombreux spectacles de qualité dans toutes les disciplines. La ville accueille la prestigieuse université d’Édimbourg, pionnière dans l’informatique et le management. On y trouve également la plus importante bibliothèque d’Écosse. Lire l’article |
Histoire de l'ÉcosseL’histoire de l’Écosse débute il y a environ 10 000 ans, avec l’arrivée des premières populations humaines dans l’actuelle Écosse après la fin de la glaciation de Würm, mais son histoire écrite commence réellement avec l’arrivée des Romains en Grande-Bretagne et est particulièrement riche pendant le Moyen Âge. En raison des guerres d’indépendance de l’Écosse, des liens sont noués avec les puissances européennes. À la suite de l’Acte d’Union de 1707 qui lui permet de profiter du siècle des Lumières et de la révolution industrielle, l’Écosse devient l’un des principaux centres culturels, commerciaux et industriels de l’Europe du XIXe siècle. Le déclin économique suivant la Seconde Guerre mondiale est particulièrement aigu. Depuis, le pays bénéficie d’un renouveau économique et culturel, grâce notamment à un secteur des finances en développement, à l’extraction du pétrole et du gaz naturel de la mer du Nord, et finalement au rétablissement du parlement écossais. Lire l’article |
Guerres d'indépendance de l'ÉcosseLes guerres d’indépendance de l’Écosse furent une série de campagnes militaires qui opposèrent l’Écosse à l’Angleterre durant la fin du XIIIe siècle et le début du XIVe siècle. La Première Guerre (1296-1328) débuta avec l’invasion anglaise de l’Écosse et se termina avec la signature du traité d’Édimbourg-Northampton en 1328. La Deuxième Guerre (1332-1357) éclata lors de l’invasion d’Édouard Baliol, soutenu par les Anglais, en 1332, et se termina en 1357 à la signature du traité de Berwick. Ces guerres firent partie d’une grande crise nationale pour l’Écosse et l’époque devint décisive pour l’histoire du pays. À la fin des deux guerres, l’Écosse maintint son statut de nation libre et indépendante, ce qui fut son objectif tout au long du conflit. Ces guerres furent notables pour d’autres raisons, comme l’émergence de l’arc long en tant qu’élément clé de l’armement médiéval. Lire l’article |
Armoiries de l'ÉcosseLes Armoiries de l'Écosse étaient les armoiries historiques des rois et reines d’Écosse, utilisées jusqu’à l’union avec le royaume d’Angleterre en 1603. Ces armoiries auraient été utilisées pour la première fois par Guillaume Ier d'Écosse au XIIe siècle. Un registre du Collège des Armoiries de Londres décrit les armoiries du Kyng of Scottz (Roi des écossais) comme étant, un lion rampant entouré de deux tresses fleuronnées et contre fleuronnées de gueules sur fond d’or. (Le lion possède généralement les griffes et la langue bleu azur). De chaque coté : des licornes supportant le blason ; les licornes étant enchaînées comme souvent sur les blasons car considérées comme des animaux dangereux. Au sommet de l’ensemble, un lion couronné, assis de front, portant un sceptre et une épée. Sont inscrits la devise de l’Écosse, Nemo me impune lacessit (en latin, Personne ne me provoque impunément) et le cri de guerre de l’Écosse, in defens. Lire l’article |
Highland Clearances
Les Highland Clearances (en gaélique écossais : Fuadaich nan Gàidheal, l'expulsion des Gaëls) sont des déplacements forcés de la population des Highlands écossais au XVIIIe siècle ayant menés à une émigration massive vers la côte, les Lowlands, et l'étranger, principalement le Canada. Les Clearances ont fait partie d'un processus de mutations agricoles au travers du Royaume-Uni. Les propriétaires terriens ont eu besoin des terres de leurs métayers. Dans de nombreuses régions, les gens se voyaient proposer des offres financières destinées, mais ailleurs les propriétaires sont allés jusqu'à l'incendie des maisons.
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Marie StuartMarie Ire d’Écosse (Marie Stuart) (8 décembre 1542 - 8 février 1587), aussi connue comme Marie, reine des Écossais, fut reine d’Écosse du 14 décembre 1542 au 24 juillet 1567. Elle se maria 3 fois :
Elle mourut décapitée le 8 février 1587 sur ordre d’Élisabeth Ire d’Angleterre Lire l’article |
Géographie de l'ÉcosseBien que l’Écosse soit un pays relativement petit, avec une superficie de 78 772 km², sa géographie, elle, est très variée, allant des lowlands ruraux aux highlands désertiques, et des grandes villes aux îles inhabitées. Lire l’article |
WhiskyLe whisky (ou whiskey) est une eau-de-vie d’orge malté, parfois additionnée de seigle, d'avoine, ou encore de maïs. Ce sont les Irlandais, inventeurs du whiskey, qui ont introduit l’art de la distillation en Écosse, puis aux États-Unis. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Lire l’article |
William WallaceSir William Wallace (v. 1270-1305) fut un patriote écossais qui emmena son pays contre l’invasion de l’Écosse par les Anglais (Normands) et contre le roi Édouard Ier d’Angleterre, plus connu sous le nom de Edward Longshanks ou Édouard le Sec, pendant une partie des guerres d’indépendance de l’Écosse. Il est aussi connu sous son surnom de Bruce Braveheart Wallace. Lire l’article |
KiltLe kilt est un habit traditionnel des hommes d’Écosse, porté comme d'autres porteraient un pantalon. Il est généralement fait de pure laine aux motifs colorés d'un « tartan ». L'origine du mot est sujet à controverse: on suppose qu'il vient français « tiretaine », ce terme désignant toutefois une étoffe en lainage et non pas un motif; le terme gaélique pour tartan est breacan ("tacheté"). Le nom « kilt » est sans doute d'origine nordique. Les kilts se dénomment parfois philabegs filleadh beg. Il existe plus de 5000 tartans des différents clans en Écosse. Lire l’article |