Glossaire du Carnaval de Paris

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Sommaire : Haut - A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

[modifier] A

  • Adam, Adolphe Charles (1803-1856) : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle, auteur de nombreux opéras-comiques dont Le Châlet, Le Toréador, Le Postillon de Longjumeau et de ballets, le plus connu étant Giselle.
  • Aerts, Félix : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Albaret, Marie : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Jeanne Troupel, Reine des Reines de Paris 1905.[1]
  • Amedée (Mme)  : Reine de la société festive et carnavalesque parisienne, Les Gueux, lors de la Mi-Carême 1881 : « La reine - Mme Amedée - est une femme charmante, sauf le respect que nous devons aux reines du jour. »[2]
  • Amis des Dames (les) : Société bachique et chantante de la Courtille, dans la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Amis de l'Entonnoir (les)  : Société bachique et chantante au Sauvage, barrière des Martyrs, dans la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Amitié (Cercle de l') : Société bachique et chantante de la barrière Rochechouart dans la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Ancessy  : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Anschütz, J.A.  : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Arban  : Compositeur de musique festive de danses de Paris auXIXe siècle. Chef d'orchestre du Casino et des bals de l'Opéra. Auteur de la Grande méthode complète de cornet à pistons et de saxhorn (1864), qui fait encore référence. Très prolifique et célèbre en son temps, a souvent collaboré avec A.Fessy.
  • Artus, Alexandre  : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Artus, Amédée  : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Asaert, Magda  : Reine d'Ostende, venue pour la Mi-Carême 1909.[5]
  • Audran Edmond (1842-1901) : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe sièclee, auteur de nombreux opéras-bouffes et opérettes, la plus connue étant La Mascotte.
  • Auvray, Georges  : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.

[modifier] B

  • Badouillards (les)  : Société festive et carnavalesque étudiante parisienne, dont l'existence est attestée, en février 1833.[6]
  • Bal Bullier  : Célèbre établissement de danse parisien. Il exista de 1847 à 1907 et fut le plus grand bal de Paris.
  • Bal des Quat'z'Arts  : Organisé pour la première fois en 1892, le Bal des Quat'z'Arts réunissait les élèves en architecture, peinture, sculpture et gravure. C'était une grande fête carnavalesque parisienne préparée, chaque printemps, par les étudiants de l'École nationale des Beaux-Arts de Paris. Elle fut créée à l'initiative de l'architecte Guillaume, Grand Massier de l'Ecole des Beaux-Arts. Mondialement célèbre, ce bal s'est déroulé, pour la dernière fois, en 1966. Sa renaissance est en projet.
  • Bal Mabille  : Établissement de danse fondé par les Frères Mabille en 1844 et devenu en peu de temps l'établissement le plus en vogue du Paris de l'époque. Pilodo y fut chef d'orchestre. Alfred Musard, fils de Philippe Musard, en fut un des propriétaires.
  • Balmadier, Sarah  : Une des deux Reines des Reines concurrentes, en 1904. Il s'agit de celle de la rive gauche. L'autre, celle de la rive droite, est Melle Leclinf.[7]
  • Bal de l'Opéra  : Célèbre bal du Carnaval de Paris, créé par une ordonnance du régent, en date du 31 décembre 1715. Il avait lieu, durant la période du Carnaval à raison de deux bals par semaine, la salle ouvrant à minuit. Il existait encore à la fin du XIXe siècle.
  • Bal du théâtre de la Renaissance  : Fameux bal du carnaval parisien. C'est là que Jean-Baptiste Joseph Tolbecque dirigea pour la première fois, en 1839, le Galop des tambours, immense succès des Carnavals de Paris 1839 et 1840.
  • Barbier, Eugénie  : Reine de la Renaissance des Halles 1900[8] et 1909.[9] Son portrait, dessiné et gravé, d'après une photo d'Eugène Pirou, est paru dans le Petit Journal, du 22 mars 1900. Sa photo est parue dans le Petit Parisien, du 22 février 1909.
  • Bataille, Lucile  : Reine des Reines de Paris 1920. [10]
  • Battmann, J.-L. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Baudel (Melle)  : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Hélène Rouzaire, Reine des Marchés découverts 1909.[11]
  • Bayer, Joseph  : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Bellegueule, Céline  : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Lebeau et M. Louvet, Reine et Roi du lavoir Sainte-Maris 1900.[8]
  • Belvéder (Société du)  : . Société bachique et chantante à Menil-Montant dans la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Bernard, Georges  : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Berneau, Berthe  : Reine du Marché Saint-Quentin 1909.[9] Elle est blonde, son élection est rapportée par un quotidien du 15 février 1909, et a dut avoir lieu vers ce moment-là.[11] Sa photo est parue dans le Petit Parisien, du 15 février 1909.
  • Bert, Alfred  : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Bessier (Melle)  : Une des quatre demoiselles d'Honneur de Melle Elisabeth Kollen, Reine du Commerce de Metz, venue pour la Mi-Carême 1920.[12]
  • Blanche, Rosa  : Reine des Reines de Paris 1906.[13]
  • Blanchisseuses (Fête des)  : Avec la Promenade du Bœuf Gras, c'est, à la Mi-Carême, l'autre grand temps fort traditionnel du Carnaval de Paris. La Mi-Carême est, de facto, la Fête des femmes de Paris, dans le cadre du déjà très féminin Carnaval de Paris. Les harengères, puis les blanchisseuses, dansent, chantent, boivent, mangent, élisent des reines et rois, se costument et défilent, à l'occasion de la Mi-Carême. Avant elles, s'illustrent au Carnaval, d'autres corporations féminines : les Écosseuses des Halles et les Marchandes d'oranges. Il existe, au moins dès 1830, une reine des blanchisseuses de Paris. À partir de 1891, les blanchisseuses, qui organisent la fête, sont spoliées de son organisation par les maîtres de lavoirs, dirigés par Morel. Ceux-ci sont ensuite remplacés par les responsables des Halles et marchés, en 1895, et enfin par le Comité des fêtes de Paris (organisme privé, dirigé par Léon Brézillon), en 1903. La Fête des Blanchisseuses, victime de ses organisateurs, disparu dans les années 1930. Sa renaissance a été proposée.
  • Bœuf Gras volant : Bœuf en baudruche, grandeur nature, présenté passage Jouffroy, à Paris, au moment des Jours Gras de 1867 et envolé place du Carrousel en 1868.
  • Bœuf Gras volant de Franceschina Gianni  : Projet de cartonnage de Carnaval, évocation du Bœuf Gras volant de 1868, sautant sur Paris. Habillé d'une brassière à bébé, il tient une ancre et un parapluie microscopique, lui servant de parachute. Le bœuf, motif central de ce dessin, a servi à orner un certain nombre de documents promotionnels du Carnaval de Paris, de 1994 à 1997. Il faisait partie du projet de renaissance du Carnaval de Paris, prévu pour février 1995 et qui dut être annulé, faute d'autorisation. Voir, à ce propos : Annonce du Carnaval du Bœuf Gras de Paris 1995.
  • Bohlman Sauzeau, H.  : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Boirault (Melle)  : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Hélène Rouzaire, Reine des Marchés découverts 1909.[11]
  • Bongiovani, Pierina : Une des cinq demoiselles d'Honneur accompagnant Melle Rosina Ferro-Pia, Reine du Marché de Porta Palazzo, à Turin, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1905. Chaque demoiselle d'honneur représente une des cinq provinces du Piémont].[14]
  • Bonhomme (Melle) : Reine des Reines de Paris 1894. Ses deux demoiselles d'Honneur sont Mesdemoiselles Bouffé et Félicie Pierre.
  • Bosco, Marianne : Une des cinq demoiselles d'Honneur accompagnant Melle Rosina Ferro-Pia, Reine du Marché de Porta Palazzo, à Turin, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1905. Chaque demoiselle d'honneur représente une des cinq provinces du Piémont.[14]
  • Bosisio : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Bouffé (Melle) : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Bonhomme Reine des Reines de Paris 1894.
  • Bourgeois (Melle) : Une des quatre demoiselles d'Honneur de Melle Elisabeth Kollen, Reine du Commerce de Metz, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1920.[12]
  • Bouyssou, Germaine : Demoiselle d'Honneur de Melle Jeanne Amelot, Reine de l'Union Syndicale de la Charcuterie 1911.[3]
  • Boullard, Marius : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Boullard, Victor : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Bourdeau : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Bousquet, Narcisse (ca. 1800-1869) : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle. Chef d'orchestre du bal Barthélémy, en 1863.
  • Brazova, Ruzena : Reine tchèque, venue de Prague, pour la Mi-Carême 1910.[15]
  • Bréguat (Melle) : Reine des Reines de Paris 1913.[16]
  • Bréviaire du carabin : Célèbre recueil de chansons paillardes des étudiants en médecine de France.
  • Broustet, E. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Bucalossi, Pedro : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Buchet, Germaine : Reine du 12e arrondissement, Reine des Reines de Paris 1922. Elle a été filmée, avec les 19 autres reines de Paris, par les Actualités Eclair (voir la Filmographie du Carnaval de Paris).
  • Bürgmuller, Frédéric : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.

[modifier] C

  • Cadet : Décorateur, créateur du char 8, « la Danse », pour le cortège de la Mi-Carême 1911. [3]
  • Camier, Henriette : Esmeralda des forains et une des quatre demoiselles d'Honneur de Melle Georgette Fraigneux, Reine de Paris 1925.[17]
  • Capitainerie (La) : barrière des trois Couronnes. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Carême-prenant : Synonyme de Carnaval, utilisé à Paris, à égalité avec lui, jusqu'au XIXe siècle. On le trouve aussi orthographié différemment : Quaresmeprenant, par exemple.
  • Cartier, M. : Roi de la Renaissance des Halles 1900.[8]
  • Cattez, Berthe : reine de l'Elégance, une des quatre reines de Calais, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1906.[18]
  • Cercle de l'Amitié : Voir Amitié (Cercle de l').
  • Cercle de l'Union : Voir Union (Cercle de l').
  • Cere, Richard : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Chassin : Décorateur, créateur des chars 3 et 6 : « Le "Lachez tout", Char dirigeable » et « la Poésie (époque romaine) », pour le cortège de la Mi-Carême 1911.[3]
  • Chaudoir, Félix : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle. Chef d'orchestre du Jardin de Paris.
  • Chienlit : Célèbre costume du Carnaval parisien. Initialement, son nom s'écrivait chie-en-lit. Il consistait en une chemise de nuit au postérieur barbouillé de moutarde. Le mot chienlit est parfois utilisé comme synonyme de masque ou déguisement : le carnaval et ses chienlits. Il a laissé, dans la langue française, une expression synonyme de désordre.
  • Chocque, Eugénie : Avec sa sœur Thérèse, est une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Eugénie Leduc, Reine de la Rive gauche 1909. Son élection est rapportée par un quotidien du 15 février 1909, et a dut avoir lieu vers ce moment-là.[11] En 1910, Eugénie Chocque est demoiselle d'Honneur de sa sœur, Thérèse, qui est, brièvement, Reine des Reines de Paris 1910. Les journaux orthographient son nom, pour certains : « Chocque », et pour d'autres : « Choque ».
  • Chocque, Thérèse : Les journaux orthographient son nom, pour certains : « Chocque », et pour d'autres : « Choque ». Elle est, d'abord, une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Eugénie Leduc, Reine de la Rive gauche 1909. L'élection de cette reine, avec ses deux demoiselles d'Honneur, les sœurs Eugénie et Thérèse Choque, est rapportée par un quotidien du 15 février 1909, et a dut avoir lieu vers ce moment-là.[11] Thérèse Choque, l'année suivante, est élue Reine des Reines de Paris 1910, Eugénie devenant une de ses demoiselles d'Honneur.[19] Par la suite, Thérèse renonce à sa couronne, pour raisons de santé (officiellement « un gros rhume »). Elisa Gaillard prend la place de Thérèse Choque. « Au moment où, après sa descente du train, la jeune reine (tchèque, Ruzena Brazova) arrive dans le hall de la gare (de l'Est) accompagnée de M. Brézillon (président du Comité des fêtes de Paris) et des membres du comité (des fêtes de Paris), Mlle Elisa Gaillard, la nouvelle reine des reines, qui remplace Mlle Thérèse Choque, qu'un gros rhume a forcée à abandonner sa royauté, s'avance près d'elle, entourée de Mlles Vanek, ses demoiselles d'honneur, ainsi que de toutes les reines de Paris, et lui remet un superbe bouquet. » [20]
  • Chollet (Melle) le Jour : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Hermance Taverney, Palès, déesse du Printemps de la Fête des Vignerons de Vevey 1905, venue à Paris participer aux fêtes de la Mi-Carême 1906.[21]
  • Chollet, Georgette : Reine de l'Association Artistique du 13e Arrondissement, 1911.[3]
  • Colombier : Décorateur, créateur du char 9, « la Peinture », pour le cortège de la Mi-Carême 1911.[3]
  • Confetti : Les confetti sont des petits morceaux de papier, parfois de plastique, qu'on lance lors de certaines fêtes ou célébrations. Les confetti sont généralement de différentes couleurs. Il exista même, autrefois, des confetti parfumés. Inventé en Italie, vers 1875, sa vogue mondiale fut initiée au Carnaval de Paris, à partir du début des années 1890. Le confetti forme un couple festif avec le serpentin.
  • Confetti italien : On appelait ainsi jadis, à Paris, le confetti constitué de billes de plâtre. Il ne fut jamais utilisé à Paris.
  • Les Confettis : Chanson, paroles de Jean Meudrot, musique de Georges Hauser, créée en 1895 par Maréchal, à Trianon-Concert, et dédiée à « Messieurs Borney et Desprez, Innovateurs des Confettis Parisiens ».
  • Contrastin, Julia : Reine des Marchés découverts 1911.[3]
  • Coote : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Coste, Yvonne : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Eugénie Barbier, Reine de la Renaissance des Halles 1909.[22]
  • Couder : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Coupez, Marguerite : Demoiselle d'Honneur de Melle Blanche Lemancel, Reine du Comité des Fêtes de la Rive Gauche, 1911.[3]
  • Courbet (Melle) : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Berthe Berneau, Reine du Marché Saint-Quentin 1909.[11]
  • Courtille (La) : Lieu de plaisir fameux chez les Parisiens, durant toute l'année et tout particulièrement durant le Carnaval de Paris. Le lieudit de la Courtille était divisé en Haute Courtille et Basse Courtille. La Haute Courtille était située juste au delà de l'enceinte des Fermiers Généraux de 1788. La Basse Courtille était dans Paris. Dans la Haute Courtille, connue plus simplement sous le nom de la Courtille, prospéraient de nombreux établissements où on pouvait boire, manger et s'amuser. Et surtout le faire sans payer l'octroi, douane citadine qui existait à Paris et était prélevée à l'entrée dans la ville, "aux barrières", comme on disait à l'époque. Suite à l'extension de Paris, en janvier 1860, les prix de la Courtille inclurent les taxes de l'octroi et entrainèrent son declin, qui demanda cependant, au moins, quelques années.
  • Courtois, Paul : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Courtuge (Melle) : Une des quatre demoiselles d'Honneur de Melle Elisabeth Kollen, Reine du Commerce de Metz, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1920.[12]
  • Crotat : Décorateur, créateur des chars : 2 « Énigme », 5 « des Fleurs », 7 « la Sculpture » et 10 « la Musique », pour le cortège de la Mi-Carême 1911.[3]

[modifier] D

  • Daniele, Giuseppe : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Danse (Char de la) : Huitième char de la Mi-Carême 1911, créé par Cadet.[3]
  • Dauray (Melle) : reine des Matelotes boulonnaises, venue à Paris, pour la Mi Carême 1914.[23]
  • Débardeur : Fameux costume féminin des parisiennes en Carnaval, dans les années 1830 et au delà. Il était constitué d'un débardeur, de préfèrence très moulant. En dehors de la période du Carnaval, le port du pantalon était interdit aux femmes. Le débardeur fut immortalisé, notamment, par les gravures de Paul Gavarni, consacrées au Carnaval de Paris. Un relief, assez abimé, figurant un débardeur, est visible, sur le socle du buste de Paul Gavarni, place Saint-Georges, à Paris.
  • Debillemont, J.J. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Decker, Marcelle : Reine des Marchés du Temple, 1911.[3]
  • Decourcelle, Henri : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Dédé, Eugène : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle, originaire des Antilles.
  • De Groot, Adolphe : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Delabarre, Henriette : Reine des Reines de Paris 1892. « Quoiqu'il en soit, la reine des reines, celle des blanchisseuses, dont nous publions la photo, est remarquablement jolie. Elle se nomme Henriette Delabarre. Elle a été élue par les autres reines, au scrutin et au premier tour, par une trentaine de souveraines de lavoir qui ont donné aux membres du parlement une leçon de justice en s'inclinant devant la grâce, devant la beauté de leur compagne. Melle Delabarre a seize ans. Blonde, la taille élancée, très aimable, très enjouée, elle fera, dans sa riche parure d'un jour, grand honneur à sa corporation, et tout Paris s'apprête à lui faire cortège. Elle habite rue des Trois-Couronnes et travaille avec sa mère, reine aussi jadis, et sa jeune sœur au lavoir Moderne de la rue Oberkampf. »[24]
  • Delapierre, Monique : Reine du 5e arrondissement et une des quatre demoiselles d'Honneur de Melle Georgette Fraigneux, Reine de Paris 1925.[17]
  • Delove (Melle) : Une des quatre compagnes de Melle Dauray, reine des Matelotes boulonnaises, venue à Paris, pour la Mi Carême 1914.[23]
  • Delpierre (Melle) : Une des quatre compagnes de Melle Dauray, reine des Matelotes boulonnaises, venue à Paris, pour la Mi Carême 1914.[23]
  • Demais (Melle) : Une des quatre compagnes de Melle Dauray, reine des Matelotes boulonnaises, venue à Paris, pour la Mi Carême 1914.[23]
  • Deransart, Ed. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Derender, Germaine : reine de la Dentelle, une des quatre reines de Calais, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1906.[18]
  • Desblins, A. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Descente de la Courtille : Célèbre parade carnavalesque qui exista, depuis 1822 jusqu'aux années 1860. Elle partait, le matin du mercredi des Cendres, de la barrière de Belleville, qui se situait là où se trouve aujourd'hui le carrefour de Belleville. Elle allait jusqu'à la Seine, en passant par la rue du Faubourg-du-Temple, la place du Château d'Eau (aujourd'hui, place de la République) et la rue du Temple.
  • Desgranges, F. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle. Chef d'orchestre de la présidence.
  • Desjardins : Chef d'orchestre de l'Harmonie des Fêtes de Paris (80 exécutants), au cortège de la Mi-Carême 1911.[3]
  • Desormes, L.C. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Dessane, Antoine : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle, émigré au Québec.
  • Dessaux, Louis : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Dif, Jeanne : Reine du Marché du Temple 1909[9]
  • Les Disciples de Bacchus, barrière des trois Couronnes : Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Dozier (Melle) : Reine-mère du lavoir Sainte-Marie 1900, de la rue du Maine.[8]
  • Drolet, Louise : Voir Rolet Louise.
  • Dubo : Professeur et directeur de l'Estudiantina des Fêtes de Paris, en 1911.[3]
  • Duchène, Alice : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Eugénie Barbier, Reine de la Renaissance des Halles 1909.[22]
  • Dufils, Léon : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Dufoulloy, Henriette : Reine des Reines de Paris 1896.[25]
  • Dufour, Louis : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Duprey, Henriette : Reine du Marché de la Chapelle 1909[9]
  • Dusson, Amélie : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Jeanne Gabrielle, Reine de la Renaissance Amicale des Halles 1911.[3]
  • Dutertre, Louise : Reine du Courgain, quartier maritîme de Calais, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1909.[5]
  • Duvernoy, J.B. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.

[modifier] E

  • Écosseuses des Halles (les) : Corporation féminine très joyeuse et active dans le Carnaval de Paris, vers 1750. Voir le très bref chapitre qui lui est consacré, au début de l'article sur la Mi-Carême au Carnaval de Paris.
  • Enfans de Linus (les) : à la Rotonde, à Austerlitz. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Enfans de Momus (les) : barrière des trois Couronnes. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Enfans de Momus (les) : au Moulin d'Amour. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Enfans d'Erigone (les) : au Panthéon, barrière d'Enfer. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Énigme : Nom du deuxième char de la Mi-Carême 1911, créé par le décorateur Crotat.[3]
  • Épicuriens (les) : chez Cognié, à la Villette. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Épinal : Une image d'Épinal représente le Bœuf Gras parisien.
  • Esteve, Rafael : Artiste français, d'origine espagnole, né en 1926 à Sabadell. Après des études de scénographie à Barcelone, il arrive en France en 1950. Scénographe, décorateur, marionnettiste, il réalise, notamment, les décors pour la célèbre série télévisée française « Le Manège enchanté », dont il crée également certains personnages, et, durant six ans, des décors et costumes pour le Festival d'opéra de Saint-Céré. Dans le domaine festif, il crée des chars pour la Fête de la Rosière, à Nanterre. Dès 1994, il soutient bénévolement les efforts développés pour la renaissance du Carnaval de Paris. Il réalise notamment : la mise en page de la brochure promotionnelle du Carnaval de Paris en novembre 1994, la création du minibœuf en bois, en 1996, du Géant-Bœuf (en collaboration avec sa fille, Ophélie Esteve et Sofia Djerbi), et du costume des Fumantes de Pantruche, en 1998. En collaboration avec Basile Pachkoff, il réalise le logo de l'Association pour la Promotion du Carnaval de Paris, en 1994, l'affiche pour le cortège du Bœuf Gras 1995, qui ne peut avoir lieu, faute d'autorisation pour défiler, et l'affiche de la renaissance du Carnaval de Paris, en 1998.
  • Estudiantina des Fêtes de Paris : Ensemble de violons et mandolines, faisant partie du Comité des Fêtes de Paris et dirigé par Dubo. En 1911, sa reine, pour la Mi-Carême est Melle Jeanne Renaud. Il répétait, à raison de trois heures par semaine, le dimanche matin.[3]
  • Ettling, Émile  : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.

[modifier] F

  • Falize, Juliette : Demoiselle d'Honneur de Melle Marcelle Decker, Reine des Marchés du Temple 1911.[3]
  • Fauchey, Paul : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Fermote, Hélène : reine de la Pêche, une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Magda Asaert, reine d'Ostende, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1909.[5]
  • Ferro-Pia, Rosina : Reine du Marché de Porta Palazzo, à Turin. Elle fut aussi appelée, à l'époque, à Turin, Reginetta palatina, petite reine palatine, en référence à la Porta Palatina, monument antique romain situé à côté du marché. Employée en boucherie, élue en 1904. Avec Maria Nulli, reine des marchés de Milan, elle est une des deux reines italiennes qui participent à Paris à la Mi-Carême 1905. Sa délégation compte 200 personnes, au nombre desquelles, cinq demoiselles d'Honneur, Pierina Bongiovani, Marianne Bosco, Emma Manarello, Nathalina Molano et Rosina Teralla, figurant les cinq provinces du Piémont. Pour des querelles de préséance de leurs reines respectives, les deux délégations italiennes se disputèrent à Paris.[26]
  • Fessy, Alexandre-Charles (1804-1856) : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle. Il a souvent collaboré avec Arban.
  • Fête des Blanchisseuses : voir Blanchisseuses (Fête des)
  • Fèbvre, Frédéric : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Flambarts (Les) : à Montmartre. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Char des Fleurs : char 5, du cortège de la Mi-Carême 1911, créé par le décorateur Crotat.[3]
  • Reines des fleurs : Reines venues de Prague, à Paris, avec une délégation du Syndicat des Horticulteurs tchèques, conduite par M. de Cenkow, syndic de la municipalité de Prague,[27] pour participer à la Mi-Carême 1911. Elles étaient au nombre de trois : Mesdemoiselles Bozena Skoupova, Aneta Horova et Héléna Sykorova (une quatrième reine était initialement prévue, MelleLausmannova). Bozena fut élue à Paris, Reine des reines des fleurs.[28]
  • Fock, Alfred : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Fossey, Léon : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Fraigneux, Georgette : Dactylographe, reine du 20e arrondissement, Reine de Paris 1925.[17]
  • Franceschina Gianni : Artiste sculpteur et carnavalier italien du Piémont, auteur de chars de Carnaval animés, notamment. En 1994, il s'est proposé pour créer le Bœuf Gras volant, cartonnage de carnaval, à parachuter sur Paris, lors de la renaissance du Carnaval de Paris, prévue pour février 1995. Faute d'autorisation, cette fête ne put avoir lieu. Voir, à propos du Bœuf Gras volant de Franceschina Gianni, la page Engins volants du Carnaval de Paris
  • Francs Buveurs : à Montmartre. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]

[modifier] G

Schéma technique pour construire un géant.
Schéma technique pour construire un géant.[29]
  • Gabrielle, Jeanne : Reine de la Renaissance Amicale des Halles, 1911.[3]
  • Galop des tambours : Très grand succès musical aux Carnavals de Paris 1839 et 1840. Il fut donné, pour la première fois, par son compositeur, Jean-Baptiste Joseph Tolbecque, au bal du théâtre de la Renaissance. L'orchestre comptait 40 tambours. Une partition de trois pages, pour pianoforte, existe de ce morceau. Les spécialistes y reconnaissent le fameux air du tradéridéra, qui fut utilisé un grand nombre de fois, comme air de diverses chansons. On ne sait pas si J.-B. J. Tolbecque en est l'auteur ou s'est inspiré de la musique de quelqu'un d'autre.
  • Galop des trompettes : Œuvre musicale de Philippe Musard, créée au Carnaval de Paris 1840, certainement en réponse au Galop des tambours, créé par J-B. J. Tolbecque, l'année précédente.
  • Gangloff, Léopold : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Gavarni, Paul : Dessinateur et grand spécialiste du Carnaval de Paris.
  • Géant-Bœuf (Le) : Le Géant-Bœuf est un géant du Carnaval de Paris. Il est le premier créé, depuis le début de la renaissance du Carnaval de Paris, initiée en 1993. Il est sorti, pour la première fois, en juin 1998 et défile depuis, chaque année, à la Promenade du Bœuf Gras. Il a été créé en 1998 par le scénographe, décorateur, marionnettiste Rafael Esteve, assisté de sa fille Ophélie. La chemise du géant a été réalisée par la couturière professionnelle Sofia Djerbi.[30]
  • Géants : Il y eut un certain nombre de géants au Carnaval de Paris. Parmi ceux-ci : un clown géant monté sur tricycle, en tête de la Cavalcade du Bœuf Gras 1897, un policier sur tricycle, en 1907, les géants de la famille Gayant, venus de Douai, en visite à Paris, le Géant-Bœuf.
  • Geng, Ch. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Gérald-Vargues : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Germain, Hélène : Reine du Marché des Carmes 1909.[9] Elle est brune, et est âgée de 19 ans.[31] Sa photo est parue dans le Petit Parisien, du 16 février 1909.
  • Ghys, Henri : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Gigomènes (Les) : chez Windor, en face de chez Cottin, à l'Entrée du Grand Montrouge. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Giorza, Paul : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Girod, Adrienne : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Jeanne Amelot, Reine de l'Union Syndicale de la Charcuterie 1911.[3]
  • Godmé, Lucie : Reine du Marché Lenoir 1911.[3]
  • Goguette (La) : chez Dormois, à la Courtille. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Gomez, Mathilde : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Concepcion Ledesma, Reine de Madrid, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1906.[32]
  • Gommet (Melle) : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Berthe Berneau, Reine du Marché Saint-Quentin 1909.[11]
  • Goudesone, Louis : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Grillet, Laurent : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Grisar, Albert : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Gueux (Les) : Société festive et carnavalesque des Halles de Paris, dont l'existence est attestée, lors de la Mi-Carême 1881 : « Les Gueux association de marchands, de porteurs, de commis et de négociants des Halles formaient un cortège de 200 personnes. Le roi, cette année, est un bijoutier, M. Munier. Il portait sa couronne avec une tranquillité qui peut lui être enviée par beaucoup de souverains de l'Europe. La reine - Mme Amedée - est une femme charmante, sauf le respect que nous devons aux reines du jour. Les Gueux sont partis à dix heures de la rue Berger. Ils ont fait aux Halles un déjeûner de Balthazar, puis, dans l'après-midi, ils ont parcouru les boulevards. »[2]
  • Guillemet, Albertine : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Blanche Lemancel, Reine du Comité des Fêtes de la Rive Gauche, 1911.[3]
  • Gulliet, Alfred : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Guillot, Marcelle : Reine de la Lyre d'Or 1914. Élue Reine des Reines de Paris, le soir du 21 février 1914, à la salle des Fêtes de la mairie du Xe arrondissement. « Huit concurrentes briguaient les suffrages, et après deux tours de scrutin fort animés, c'est Mlle Marcelle Guillot, une charmante couturière de dix-huit ans, demeurant avec sa mère, 30, rue Brancion, qui se vit remettre le sceptre suprême. ... M. Chassaigne-Goyon, président du Conseil municipal, a ceint la nouvelle souveraine de son écharpe aux couleurs de la Ville de Paris et lui a donné l'accolade. ». [33]

[modifier] H

  • Hallé : Décorateur, créateur du char 11 « la Reine des Reines », fermant le cortège de la Mi-Carême 1911.[3]
  • Harmonie des Fêtes de Paris : 80 exécutants, sous la direction de M. Desjardins. Elle fait partie du Comité des Fêtes de Paris et participe, avec sa Reine, Melle Marie Rolland, au cortège de la Mi-Carême 1911.[3]
  • Hars (Melle) : Une des quatre compagnes de Melle Dauray, reine des Matelotes boulonnaises, venue à Paris, pour la Mi Carême 1914.[23]
  • Hauser, Georges : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Hemmerlé, J. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Henri, Yvonne : Reine du 8e arrondissement et une des quatre demoiselles d'Honneur de Melle Georgette Fraigneux, Reine de Paris 1925.[17]
  • Henrion, Paul : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Herman, Alphonse : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Hertel, P. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Hervé, Victorine : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Augustine Orlhac, Reine des Reines de Paris 1909[9]
  • Hirchmann, Henri : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Horova, Aneta : Reine des fleurs, venue de Prague à Paris, pour la Mi-Carême 1911.[28]
  • Hubans, Charles : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.

[modifier] I

  • Image d'Épinal : Voir Épinal
  • Impatiente Saint-Fargeau : Vache limousine du Périgord. Exposée dans le stand du Carnaval, au Salon International de l'Agriculture et présentée dans le grand ring du salon, à la fin du Concours Général Agricole, en mars 1998. Elle incarna le Bœuf Gras traditionnel parisien, dans le cortège de renaissance du Carnaval de Paris, en septembre 1998.
  • Izembert : Reine des Reines de Paris 1926, élue du Comité général des fêtes (fédération des comités d'arrondissement).[34]

[modifier] J

  • Jervis-Rubini, G. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Jose, Henri : Compositeur Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Jours gras : Temps fort du Carnaval de Paris. Au 18ème siècle, ils débutaient le jeudi gras et se poursuivaient jusqu'au mardi gras. Au 19ème siècle, ils commençaient le dimanche gras. Dans les années 1950, on ne se souvenait plus, à Paris, que du Mardi Gras, qui figurait en caractères gras, sur le calendrier des PTT, bien que n'étant plus officiellement férié pour personne, depuis longtemps.
  • Joyeux (les) : à l'Ile d'Amour. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Joyeux Amis (les) : barrière Rochechouart. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Juliano, A.P. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Juteau, Georgette : Reine des Reines de Paris 1907.[16]

[modifier] K

  • Kart, Jacques : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Karoff, A. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Kollen, Elisabeth : Reine du Commerce de Metz, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1920.[12]

[modifier] L

  • Labaume, Yvonne : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Julia Contrastin, Reine des Marchés Découverts 1911.[3]
  • Lachez-tout (le) : Char dirigeable, troisième char de la Mi-Carême 1911, créé par le décorateur Chassin.[3]
  • Lamothe, Georges : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Lamotte, Antony : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Landrieu, Constance : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Julia Contrastin, Reine des Marchés Découverts 1911.[3]
  • Lapins du Midi (les) : plaine Montrouge, à l'Ancien Terrier. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Lapins Verts (les) : au Moulin Vert. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830. [4]
  • Larbalestrier, Louis : Garçon d'Honneur de Melle Perret et M. André Moustier Reine et Roi des Gueux des Halles 1900.[8]
  • Largo al quadrupede (Laissez passer le quadrupède) : chœur chanté en coulisses, par les bouchers parisiens escortant la Promenade du Bœuf Gras, dans « La Traviata », opéra de Giuseppe Verdi (1853), dont l'action se passe à Paris, durant le Carnaval. Ses premiers mots sont : « Largo al quadrupede sir della festa, »« Laissez passer le quadrupède roi de la fête, ».
  • Larray, Laure : Demoiselle d'Honneur de Melle Lucie Godmé, Reine du Marché Lenoir 1911.[3]
  • Laurent, Renée : Reine du 10e arrondissement et une des quatre demoiselles d'Honneur de Melle Georgette Fraigneux, Reine de Paris 1925.[17]
  • Lausmannova (Melle) : Une des quatre reines des fleurs, parties de Prague pour participer à la Mi-Carême 1911 à Paris. Elle n'alla pas jusqu'à Paris, car « prise d'une assez forte indisposition au cours du voyage, (elle) est retournée à Prague. »[35]
  • Lebeau (Melle) : Reine du lavoir Sainte-Marie 1900, de la rue du Maine.[8]
  • Lecarpentier, A. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Leclinf (Melle) : Une des deux Reines des Reines concurrentes, en 1904. Il s'agit de celle de la rive droite. L'autre, celle de la rive gauche, est Melle Sarah Balmadier.[7]
  • Lecotté, Roger (1899 - 1991) : Historien, spécialiste du folklore, membre de la Société d'Ethnographie Française, de la Société Internationale d'Ethnologie et de Folklore, puis de la Société d'Ethnologie Française. Spécialiste de l'histoire des traditions populaires, il a écrit, en 1962 : « Paris sans fêtes populaires ! Telle est l'expression maintes fois entendue de visiteurs étrangers amis, pour qui les fêtes traditionnelles sont l'expression vivante d'une nation ou d'une ville et qui ne manquent pas de fréquenter les plus réputées. ... Nous laisserons-nous aller à broyer du noir sans réagir ? Avons-nous mérité cette pénitence ? Paris ne sera-t-il bientôt qu'un décor légendaire que les touristes, de moins en moins nombreux, achèveront de fréquenter ? ... Nous demandons pour Paris le retour de son Carnaval et de sa Mi-Carême. »[36]
  • Ledesma, Concepcion : Reine de Madrid, venue à Paris pour la Mi-Carême 1906.[32]
  • Leduc, Alphonse : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Leduc, Eugénie : Reine de la Rive gauche 1909,[9] modiste, blonde, 19 ans. Son élection est rapportée par un quotidien du 15 février 1909, et a dut avoir lieu vers ce moment-là.[11] Elle se passe au bal Bullier. 42 votants, soit la presque totalité des membres du Comité des fêtes de la Rive gauche, prennent part au vote. Melle Eugénie Leduc, obtient 28 voix, et est élue Reine de la Rive gauche 1909. Sa photo est parue dans le Petit Parisien, du 15 février 1909.
  • Lemancel, Blanche : Reine du Comité des Fêtes de la Rive Gauche, 1911.[37][3]
  • Lemoine, A. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Léon, Laurent : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • L'Éveillé, A. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Ligner, Félix : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Lindheim, Adolphe : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Linck, Paul : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Loth, Jeanne : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Jeanne Troupel, Reine des Reines de Paris 1905.[1]
  • Louis, Arthur : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Louis, N. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Louvet : Roi du lavoir Sainte-Marie 1900, de la rue du Maine.[8]
  • Lovie, Alexandre : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Lurons (les) : au Grand Turc, barrière Poissonnière. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Lutteur masqué (le) : 1480 kilos, un des quatre Bœufs Gras qui défile en 1868. Il porte un loup en taffetas noir, d'où son nom.[38]

[modifier] M

Masques en vente pour Mardi Gras 1927, à Paris. Au nombre de ceux-ci : la garçonne et le bolchevik au couteau entre les dents.
Masques en vente pour Mardi Gras 1927, à Paris. Au nombre de ceux-ci : la garçonne et le bolchevik au couteau entre les dents.[39]
  • Maison Verte (la) : barrière des trois Couronnes. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Maître, Simone : Reine de Paris 1926.[40]
  • Manarello, Emma : Une des cinq demoiselles d'Honneur accompagnant Melle Rosina Ferro-Pia, Reine du Marché de Porta Palazzo, à Turin, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1905. Chaque demoiselle d'honneur représente une des cinq provinces du Piémont.[14]
  • Mangeant, Sylvain : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Marguerite, Andrée : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Georgette Chollet, Reine de l'Association Artistique du 13e Arrondissement 1911.[3]
  • Marie, E. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Marie, Gabriel : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Marseillaise de la Courtille (La) : Le Retour du soldat est le nom exact de cet hymne carnavalesque parisien, écrit en hommage à la cuisine française. Il reprend la forme écrite et l'air de la Marseillaise, ce qui l'a fait connaitre sous le nom de : La Marseillaise de la Courtille. Cette œuvre est attribuée par certains à Antoine d'Antignac et par d'autres à l'académicien Michel-Jean Sedaine (1792).
  • Martin, Augustine : Reine du grand lavoir moderne de la rue Oberkampf 1900.[8]
  • Marx, H. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle. Chef d'orchestre des bals Valentino et du Casino d'Asnières.
  • Masque : Accessoire de Carnaval utilisé depuis au moins cinq siècles à Paris. Le « Glossaire archéologique » de Victor Gay, publié en 1928, aux éditions Auguste Picard, à l'article « masques », cite une facture royale parisienne, conservée aux Archives Nationales de France : « 1583 - Pour 43 masques de Venize fins, de toutes sortes, doublés et garnis de ruban de soie, pour servir au roy et aultres princes et seigneurs et gentilz hommes qui alèrent courir par la ville le jour de caresme prenant après disner, à raison de un escu pièce. (AN - KK 138 fol 402) »
  • Mathieu, Eugène : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Mathieu, Eugène : Roi du lavoir des Enfants Rouges 1900.[8]
  • Matifa (les) : à l'Entrée du grand Montrouge, chez Cottin. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Mauget, Gustave : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Mellenbach, Françoise : Reine du Marché Lenoir 1909[9]
  • Métra, Olivier : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXèm
  • Mey, Auguste : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Mi-Carême : Voir Fête des blanchisseuses.
  • Mignon : 1355 kilos, un des quatre Bœufs Gras qui défilent en 1868.[38]
  • Millöcker, Charles : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Missiou, Marie : Reine des Reines de Paris 1903.[41]
  • Molano, Nathalina : Une des cinq demoiselles d'Honneur accompagnant Melle Rosina Ferro-Pia, Reine du Marché de Porta Palazzo, à Turin, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1905. Chaque demoiselle d'honneur représente une des cinq provinces du Piémont.[14]
  • Momusiens (les) : Société festive et carnavalesque parisienne, dont l'existence est attestée, lors de la Mi-Carême 1881 : « Les Momusiens une soixantaine de joyeux compagnons très cossus qui, pour la plupart sont des marchands du marché Beauvau, sont partis du faubourg Saint-Antoine et ont suivi la ligne des grands boulevards après avoir rendu visite aux principaux marchés de Paris. Six d'entre eux précédaient les calèches, à cheval, et sonnant du cor. Leur cavalcade était éblouissante. »[2]
  • Monfort, B. (de) : Compositeur Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Morin, Fernande : Reine des Reines de Paris 1908.[16]
  • Moulieu, Augustine : Reine des Marchés découverts 1905. « Les vingt-neuf marchés découverts de Paris, comprenant environ 5,000 titulaires ont élu, cette année pour la première fois, une reine qui les représentera aux fêtes de la Mi-Carême. ... La majorité absolue a désigné pour la dignité suprême Mlle Augustine Moulieu, âgée de vingt-et-un ans, bouchère au marché Popincourt. Mlle Moulieu, comme presque toutes les élues de cette année est brune. »[42]
  • Moustier, André : Roi des Gueux des Halles 1900.[8]
  • Muller, Pierre : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Mungira, Louise : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Concepcion Ledesma, Reine de Madrid, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1906.[32]
  • Munier, M. : Roi de la société festive et carnavalesque parisienne, Les Gueux, lors de la Mi-Carême 1881 : « Le roi, cette année, est un bijoutier, M. Munier. Il portait sa couronne avec une tranquillité qui peut lui être enviée par beaucoup de souverains de l'Europe. »
  • Musard, Alfred (dit Musard fils ou Alfred Musard fils) : Fils du suivant. Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle, compositeur de chansons et propriétaire du Bal Mabille.[43]
  • Musique musardienne : Nom proposé, pour désigner la musique festive de danses de Paris au XIXe siècle, aujourd'hui oubliée et qui compte des centaines de partitions. « Musique festive de danses de Paris au XIXe siècle » étant une appellation très longue et difficile à manier, pour désigner ce genre musical, caractéristique de la fête parisienne, et, notamment, du Carnaval de Paris, au XIXe siècle.
  • Char de la Musique : Nom des premier, quatrième et neuvième chars de la Mi-Carême 1911. Le neuvième est une création du décorateur Crotat.[3]

[modifier] N

  • Naufrage de Régulus (le) : en face de chez Cossette, barrière Rochechouart. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Neuburger, Hélène r: : eine des matelotes du Courgain, quartier maritîme de Calais, une des quatre reines de Calais, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1906.[18]
  • Nièvre (la) 1361 kilos, un des quatre Bœufs Gras qui a défilé en 1868.[38]
  • Nourrissons de Bacchus (les) : barrière des trois Couronnes. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Nulli, Maria : Reine des Marchés de Milan, venue à Paris pour la Mi-Carême 1905, ainsi qu'une autre délégation italienne, celle de Melle Rosina Ferro-Pia, Reine du Marché de Porta Palazzo à Turin. La délégation de Milan compte 100 personnes. Turinois et Milanais se disputèrent à Paris à propos de questions de préséance de leurs reines respectives.[26]

[modifier] O

  • Offenbach, Jacques : Le plus célèbre compositeur d'opéras-bouffes et d'opérettes du XIXe siècle, qui a également écrit de la musique festive de danses ou dont les œuvres ont été transcrites par ses collaborateurs (Léon Roques, Arban, Albert Vizentini). Celle-ci n'est plus jouée depuis très longtemps mais les partitions existent, au département de la musique de la Bibliothèque nationale de France.
  • Orlhac, Augustine : Reine des Reines de Paris 1909, Reine de l'union syndicale de la Charcuterie 1909. 24 ans, fille de pauvres cultivateurs de Regnac, Aveyron, avant-dernière de 8 enfants, commise chez M. Lagrange, Charcutier, 111 avenue Victor Hugo, Paris.[9]
  • Oswin, Hélène : reine de la Mode, une des quatre reines de Calais, venues à Paris pour la Mi-Carême 1906.[18]
  • Ozouf, Clotilde : Reine des Reines de Paris 1900.[8]

[modifier] P

  • Pache (Melle), l'Aurore : une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Hermance Taverney, Palès, déesse du Printemps de la Fête des Vignerons de Vevey 1905, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1906.[21]
  • Paradeis, Marcelle : Reine des Reines de Paris 1912.
  • Paul Forestier : 1311 kilos, un des quatre Bœufs Gras qui a défilé en 1868.[38]
  • Char de la Peinture : neuvième char de la Mi-Carême 1911, créé par le décorateur Colombier.[3]
  • Père Goriot (Le) : Bœuf Gras pesant 1 970 kilos, qui défile au Carnaval de Paris 1845, les 2 et 4 février.[44] C'est le premier Bœuf Gras auquel il fut donné un nom particulier, à l'occasion de la fête.
  • Perny, P. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Période du Carnaval : À Paris, traditionnellement, elle débutait le 11 novembre, jour de la Saint Martin et se terminait avec les jours gras, dont le dernier est mardi gras. Les parisiens, souvent, continuaient la fête jusque dans l'après-midi du mercredi des cendres, par exemple, après avoir fait la descente de la Courtille. La pratique parisienne est d'ajouter à la période traditionnelle du Carnaval, le jeudi de la Mi-Carême, où défilent les reines élus des femmes, d'abord les harengères, puis les blanchisseuses, d'où le nom de fête des blanchisseuses, donné à la Mi-Carême à Paris.
  • Perpignan, Fr. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Perréard, Émile : Garçon d'Honneur de Melle Eugénie Barbier et M. Cartier, Reine et Roi de la Renaissance des Halles 1900.[8]
  • Perret (Melle) : Reine des Gueux des Halles 1900.[8]
  • Perret, Augustine : Demoiselle d'Honneur de Melle Perret et M. André Moustier Reine et Roi des Gueux des Halles 1900.[8]
  • Petit, Eugénie : Reine des Reines de Paris 1893.[45]
  • Petit, Georgette : Demoiselle d'Honneur de Melle Lucie Godmé, Reine du Marché Lenoir 1911.[3]
  • Picheran, Arnaud : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Pierre, Félicie : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Bonhomme Reine des Reines de Paris 1894. Son portrait, en médaillon, apparaît, avec ses nom et prénom, dans le programme officiel de la Mi-Carême 1893, dans le fond et au dessus du portrait de Melle Eugénie Petit, Reine des Reines de Paris 1893.
  • Pimprenelle Saint-Fargeau II : Nom de la vache incarnant, depuis 1999, le Bœuf Gras traditionnel parisien, à la Promenade du Bœuf Gras. Née le 7 juin 1999, elle vit à Bugeat, en Corrèze.
  • Pinaud, Marie : 16 ans, une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Hélène Germain, Reine du Marché des Carmes 1909.[31]
  • Planquette, Robert (1848-1903) : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle, auteur de nombreux opéras-bouffes et opérettes, la plus connue étant Les Cloches de Corneville.
  • Char de la Poésie (époque romaine), sixième char de la Mi-Carême 1911, créé par le décorateur Chassin.[3]
  • Porta Palazzo (Marché de) : Grand marché de Turin, qui commence, en 1902, à élire une Reine, appelée aussi « reginetta palatina ». Les Reines de Paris sont invitées aux fêtes du marché de Porta Palazzo, en septembre 1904. Une délégation du Marché de Porta Palazzo participe, à deux reprises, à Paris à la Mi-Carême. En 1905, avec, à sa tête, Melle Rosina Ferro-Pia, reginetta palatina 1904, et en 1914, avec, à sa tête, Melle Adelaïde Revelli, reginetta palatina 1913. Le Marché de Porta Palazzo, qui une importance moindre que jadis, où on venait même de Chambéry y faire des achats, existe toujours. Il se trouve piazza della Repubblica.
  • Pradier, Marie : Demoiselle d'Honneur de Melle Jeanne Renaud, Reine de l'Estudiantina des Fêtes de Paris, 1911.[3]
  • Prévost, E. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Proisy, Charlotte : Reine des Reines de Paris 1899.[47]
  • Promenade du Bœuf Gras : Avec la Mi-Carême, un des deux principaux temps forts du Carnaval de Paris. Il s'agit d'un cortège musical et costumé, où défile(nt) un ou plusieurs bœufs gras. C'est à dire fort en viande, le mot : « gras » est pris ici dans le même sens que « caractère gras ». Mentionné à Paris, pour la première fois, en 1274, ce cortège apparaît déjà traditionnel dans sa première description connue, en 1739. Initialement, ce sont les bouchers, ou garçons-bouchers, qui l'organisent, au moment des jours gras. Il prend une ampleur énorme, au 19ème siècle, devenant de facto la Fête de Paris, dans le cadre du très grand Carnaval de Paris. Le cortège a reparu, en 1998, après une interruption de 45 ans, suite à des problèmes politiques et d'organisation. Depuis, il défile à nouveau, chaque année.
  • Puget, Loïsa : Compositrice de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.

[modifier] Q

  • Quéru, Jeanne : Reine des Reines de Paris, 1911,[3] Reine du Comité des Fêtes des Commerçants du Xe Arrondissement, 1911.[48] Le jour de la Mi-Carême, elle a été filmée par les Actualités Eclair (voir la Filmographie du Carnaval de Paris).

[modifier] R

  • Randau, Marie : Reine des Matelottes, de Calais, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1909.[5]
  • Raspail, G. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle. Chef d'orchestre du Tivoli Waux-Hall.
  • Rats : Une tradition de l'humour carnavalesque parisien. Les enfants parisiens, à l'aide d'une batte spéciale, appliquaient, dans le dos des passants, des formes de rats imprimées avec du blanc d'espagne. Cette tradition est attestée, dans le cadre du Carnaval de Paris, au moins depuis le XVIIe siècle jusqu'à 1790.[49]
  • Reginetta palatina (Petite reine palatine) : titre donné, à Turin, aux Reines du Marché de Porta Palazzo, parmi lesquelles Mesdemoiselles Rosina Ferro-Pia et Adelaïde Revelli, venues à Paris, pour la Mi-Carême, la première en 1905, la seconde en 1914. Ce titre, utilisé en Italie, n'apparaît pas dans la presse française.[50]
  • Char de la Reine des Reines : onzième et dernier char du cortège de la Mi-Carême 1911, créé par le décorateur Hallé.[3]
  • Renaissance du plaisir (la) : Société festive et carnavalesque parisienne, dont l'existence est attestée, lors de la Mi-Carême 1881 : « Citons encore une autre association : la Renaissance du plaisir, qui est partie du marché des Carmes, et qui a défilé triomphalement dans vingt landaus. »[2]
  • Renaud, Jeanne : Reine de l'Estudiantina des Fêtes de Paris, 1911.[3]
  • Renaud, Suzanne : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Marie Rolland, Reine de l'Harmonie des Fêtes de Paris, 1911.[3]
  • Revelli, Adelaïde : Reine du Marché de Porta Palazzo à Turin, élue en 1913 et venue à Paris, pour la Mi-Carême 1914.[51]
  • Riether, Cécile (ou Marie) : Reine de l'Épicerie 1909[9] Melle Cécile Riether, a été élue Reine de l'Épicerie, le mercredi 10 février 1909, au siège du Syndicat de l'Épicerie, 12 rue Saint Bon, Paris 4ème. Elle est brune, a 18 ans. L'an dernier (1908), elle était demoiselle d'honneur. Elle habite 8 rue Lamarck et est employée chez ses parents, épiciers. Elle a été élue à l'unanimité.[52] Le Petit Parisien, lui donne pour prénom « Marie », dans son numéro du 11 février, et « Cécile », dans son numéro du 22 février 1909
  • Rigolos (les) : Société festive et carnavalesque parisienne, dont l'existence est attestée, lors de la Mi-Carême 1881 : « Les Momusiens, les Rigolos, et les Gueux ont été les héros de la journée. »[2]
  • Rivière, J. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Roques, Léon : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle. Collaborateur de Jacques Offenbach, on lui doit de nombreuses réductions pour piano de ses opéras-bouffes.
  • Rolet (ou Drolet), Marie : Reine de la Halle, de Calais, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1909.[5]
  • Rolland, Marie : Reine de l'Harmonie des Fêtes de Paris, 1911.[3]
  • Rosselen, Henri : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Rousseliere, Léontine : Demoiselle d'Honneur de Melle Jeanne Renaud, Reine de l'Estudiantina des Fêtes de Paris, 1911.[3]
  • Rouzaire, Hélène : Reine des Marchés découverts 1909[9] Sa photo a paru dans Le Petit Parisien, du 16 février 1909.
  • Ruf : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.

[modifier] S

  • Sacrés Zèbres (Compagnie Carnavalesque des) : Compagnie carnavalesque parisienne, composée de femmes handicapées et leurs ami(e)s, créée en 2006. Elle participe, depuis 2006, au Carnaval de Paris. Sa tenue se caractérise par un gilet en fourrure synthétique, zebré noir et rose, pour les filles, zebré noir et blanc, pour les garçons, un chapeau fleuri et un nez rouge de clown.
  • Salat, Marie : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Augustine Orlhac, Reine des Reines de Paris 1909[9]
  • Salomon : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Sardine, Jeanne : Demoiselle d'Honneur de Melle Georgette Chollet, Reine de l'Association Artistique du 13e Arrondissement 1911.[3]
  • Sauterie, Jeanne : Reine des blanchisseuses de Paris de 1830 à 1847. Un journal[54] fait l'éloge posthume de Jeanne Sauterie, « la plus belle des blanchisseuses, dont elle a été dix-sept fois la reine ». « Jeanne Sauterie, qui était admirablement jolie, était en 1830 âgée de dix-huit ans. Malgré les propositions de toutes sortes que lui firent ses admirateurs, elle resta sage et se maria. Tous les ans, quand venait la fête des blanchisseuses, Jeanne Sauterie trônait en haut du char classique, vêtue en Diane chasseresse. Comme elle était extrêmement économe, le même costume lui a servi pendant ses dix-sept ans de royauté ! »
  • Satias, A. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Scaramusse, Eugénie : 17 ans, une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Hélène Germain, Reine du Marché des Carmes 1909.[31]
  • Schall (Mme) : Reine du lavoir des Enfants Rouges 1900.[8]
  • Schneider, Marie : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Marcelle Decker, Reine des Marchés du Temple 1911.[3]
  • Schubert, Camille : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Schubert, Raoul : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Schuller, Richard : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Char de la Sculpture : septième char de la Mi-Carême 1911, créé par le décorateur Crotat.[3]
  • Skoupova, Bozena : Reine des reines des fleurs, venue de Prague à Paris, pour la Mi-Carême 1911. Elle fut élue Reine des reines, une fois arrivée à Paris, choisie parmi trois reines des fleurs praguoises (la participation d'une quatrième reine des fleurs, Lausmannova, était initialement prévue).[28]
  • Société d'Anacréon : Voir Anacréon (Société d').
  • Société festive et carnavalesque : Une société festive ou – et – carnavalesque est une association de personnes réunies par l'amour de la fête et du divertissement, la volonté de réussir la fête, le Carnaval, et assurer sa perenisation. Partout où existe une grande fête vivante, on rencontre de telles structures. Discrêtes ou déclarées, elles forment le soubassement indispensable à la liesse populaire. Parfois, ces sociétés festives sont partie prenante d'une association ayant une vocation générale différente. Les sociétés festives et carnavalesques font partie, depuis des siècles, des traditions festives parisiennes.
  • Soutiens de Momus (les) : à la Courtille. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Speroni, Marta : Venue à Paris, pour la Mi-Carême 1906. Une jolie petite jeune fille brune, qui parle seulement italien. Elle a beaucoup de succès à Paris. Reine des Commerces de Rome, présentée également comme « Reine de Rome », par les journaux français, suivant le même principe qui fait que la Reine des Reines du Comité des Fêtes de Paris, est présentée comme la « Reine des Reines de Paris ». Dans la délégation romaine, sa mère l'accompagne.[55]
  • Strauss, Édouard : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Strauss, Isaac : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle. Chef d'orchestre des bals de la cour, des bals de l'Opéra et du bal du Jardin d'hiver (1847-1854). A son époque, les Parisiens parlaient des « Strauss de Vienne » Pour eux, Strauss, c'était évidemment Isaac Strauss.
  • Stutz, Philippe : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Surveillant, Florine : reine de l'industrie balnéaire, une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Magda Asaert, reine d'Ostende, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1909.[5]
  • Sykorova, Héléna : Reine des fleurs, venue de Prague à Paris, pour la Mi-Carême 1911.[28]

[modifier] T

  • Talexy, Adrien : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Taunus (le) : Nom d'une fête traditionnelle de carabins, très truculente.
  • Tavan, E. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Taverney, Hermance Palès : déesse du Printemps de la Fête des Vignerons de Vevey 1905, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1906. Ses deux demoiselles d'Honneur sont Mesdemoiselles Pache, l'Aurore et Chollet, le Jour.[21]
  • Teralla, Rosina : Une des cinq demoiselles d'Honneur accompagnant Melle Rosina Ferro-Pia, Reine du Marché de Porta Palazzo, à Turin, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1905. Chaque demoiselle d'honneur représente une des cinq provinces du Piémont.[14]
  • Tolbecque, Isidore-Joseph : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle, Belge de Paris.
  • Tolbecque, Jean-Baptiste-Joseph (Hanzinne, province de Namur, 1797Paris, 1869) : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle, Belge de Paris. Chef d'orchestre des bals de la cour du roi de France.
  • Torrea, Valentina : Reine de Lisbonne, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1906.[56]
  • Tournois (Melle) : Une des quatre demoiselles d'Honneur de Melle Elisabeth Kollen, Reine du Commerce de Metz, venue à Paris, pour la Mi-Carême 1920.[12]
  • Tremblay, Suzanne : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Jeanne Gabrielle, Reine de la Renaissance Amicale des Halles 1911.[3]
  • Tremblay, Yvonne : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Marie Rolland, Reine de l'Harmonie des Fêtes de Paris 1911.[3]
  • Troubadours (les) : à Belleville. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Troupel, Jeanne : Reine des Reines de Paris 1905, ses deux demoiselles d'Honneur sont Mesdemoiselles Marie Albaret et Jeanne Loth.[57]

[modifier] U

  • Union (Cercle de l') : barrière Rochechouart. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]

[modifier] V

  • Vache des orphelins (la) : Sculpture représentant une vache, grandeur nature, œuvre de Kamel Yahiaoui. Elle participe au défilé de la renaissance du Carnaval de Paris, le 27 septembre 1998, montée sur le toit de la voiture de Gian-Carlo Ruberti, dit Isidore. Cette sculpture illustre un conte kabyle traditionnel et est réalisée avec des matériaux de récupération.[30]
  • Vaillant, M. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Valiquet, H. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Vanek (demoiselles) : Deux sœurs, demoiselles d'Honneur de Melle Ruzena Brazova, Reine tchèque, venue de Prague à Paris, pour la Mi-Carême 1910.[15]
  • Varney, Alphonse : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Vasseur, Eugène : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Vasseur, Léon : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Vidal, Eugénie : Demoiselle d'Honneur de Melle Eugénie Barbier et M. Cartier, Reine et Roi de la Renaissance des Halles 1900.[8]
  • Vieux Amis (les) : chez Cossette, barrière Rochechouart. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Vieux Buveurs (les) : aux Deux Bacchus, barrière d'Enfer. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Vieux Grognards (les) : chez Cognié, à la Villette. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]
  • Vigeant, Roger : Ouvrier agricole en viticulture, puis artisan-céramiste, formé par son oncle Waltispurger. Il s'installe à Paris, où, dans son atelier de la villa d'Alésia, ancien atelier d'Henri Matisse, il organise, durant les années 1950 et 1960, de grandes fêtes carnavalesques, à l'occasion du Mardi Gras. Elle rassemblent, à chaque fois, plusieurs centaines de personnes, costumées, qui appellent cet évènement : la fête chez Roger.[58]
  • Vilbac, Renaud (de) : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Villier (Melle) : Une des deux demoiselles d'Honneur de Melle Lebeau et M. Louvet, Reine et Roi du lavoir Sainte-Marie 1900.[8]
  • Vrais Joyeux (les) : aux Deux Frères, chaussée du Maine. Société bachique et chantante de la banlieue de Paris, en 1830.[4]

[modifier] W

  • Waldteufel, Léon : Frère d'Émile Waldteufel, compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Wenzel, Léopold de : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.
  • Wittmann, V. : Compositeur de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle.

[modifier] X

[modifier] Y

  • Yahiaoui, Kamel : Artiste peintre et sculpteur parisien, né en Algérie, créateur de la Vache des orphelins.[30]

[modifier] Z

  • Zèbres (Compagnie Carnavalesque des Sacrés) : Voir Sacrés Zèbres (Compagnie Carnavalesque des).
  • Zemsdeg, M. et Mme : Reine et Roi du lavoir Sainte-Eugénie 1900.[8]
  • Zidler, Charles : Ancien boucher, spécialiste de l'organisation distractive, cofondateur, en 1889, avec Joseph Oller, du bal du Moulin Rouge. Il a été Commissaire Général, directeur des deux grandes Cavalcades du Bœuf Gras, en 1896 et 1897.

[modifier] Sources

[modifier] Notes