Belleville (quartier parisien)

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Le Quartier de Belleville est à cheval entre le 19ème et le 20ème arrondissement de Paris, si l'on s'en tient aux actuelles limites administratives. Il se trouve sur la Butte de Belleville

Sommaire

[modifier] Description

Toutefois, les limites de ce quartier administratif ne correspondent pas avec celles de l'ancienne commune de Belleville, annexée par Paris en 1860, qui s'étendait sur la moitié nord de l'actuel 20e arrondissement, mais aussi sur la moitié sud de l'actuel 19e arrondissement ainsi que sur une petite partie des actuels 10e arrondissement et 11e arrondissement. Administrativement, le quartier de Belleville est limité aujourd’hui par l’axe des rues de Belleville, Pixérécourt, de Ménilmontant, et du boulevard de Belleville.

On parle souvent, encore aujourd'hui, du quartier de Belleville en désignant non seulement le quartier administratif, mais aussi le secteur qui correspond approximativement aux limites de l'ancienne commune.

[modifier] Histoire

Il faut remonter aux temps mérovingiens pour constater l’existence d’habitants sur ces hauteurs, que l’on nommait alors Savies. Plusieurs établissements religieux s’en partageaient la possession : les abbayes de Saint-Maur et de Saint-Magloire, d’abord ; plus tard, l’église Saint-Merri, le prieuré de Saint-Martin-des-Champs, celui de Saint-Lazare, la maison du Temple. Ils y avaient un autre intérêt que d’agrandir leur domaine : l’eau a toujours été rare à Paris, et la colline de Savies offrait l’avantage de contenir plusieurs sources captables.

À partir du XIIIe siècle, le nom de Savies est remplacé par celui de Poitronville. Une hypothèse serait que sans doute Poitron était le nom – fort roturier – d’un propriétaire du lieu. Au XVIe siècle, commence à apparaître la dénomination actuelle : Belleville, toujours accompagnée alors du qualificatif : sur sablon, pour la distinguer des nombreuses localités qui se décernaient un pareil brevet de beauté. Belleville – tout court – devient le nom usuel à dater du XVIIIe siècle.

Pendant dix 10 ans, de 1790 à 1800, Belleville eut l’honneur d’être chef-lieu du canton, puis redevint simple commune du canton de Pantin jusqu’à l’annexion à Paris en 1860. Cette mesure eut pour effet de diviser par moitié la population de l'agglomération. Trois barrières s’y ouvraient dans le mur d’enceinte qui tomba en 1860 : la barrière de Belleville, à l’entrée de la rue du même nom ; la barrière de l’Orillon, devant la rue qui reçut en 1867 le nom de Ramponneau, le fameux cabaretier de la Courtille ; enfin, la barrière des Trois-Couronnes, du nom que portait alors la section supérieure de la rue d’Angoulême.

[modifier] Vie de quartier

Une importante communauté chinoise y est implantée, on y trouve de nombreux restaurants et associations ainsi que des magasins de produits chinois. Mais c'est aussi un quartier multiethnique où des gens de toutes nationalités et cultures se côtoient. Belleville est également un quartier où la vie artistique est très active. De nombreux ateliers y sont parsemés, et tous les ans, au mois de mai, un week-end de portes ouvertes permet de les découvrir.

Un immense marché est ouvert sur l'allée centrale le long du boulevard de Belleville, tous les mardis et vendredis.

On y trouve le Parc de Belleville.

[modifier] Belleville dans la culture

Édith Piaf et Maurice Chevalier ont été les deux plus célèbres personnes nées et ayant vécu à Belleville. Ils incarnent une sorte d'image traditionnelle du titi ou de la môme parisienne.

Le romancier Daniel Pennac a placé l'action de ses romans au quartier (notamment La saga Malaussène). Belleville est un quartier qu'on retrouve également dans les romans de Romain Gary comme La vie devant soi et Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable

[modifier] Accès

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[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes