Milan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article concerne la ville italienne. Pour les autres significations du nom « Milan », voir Milan (homonymie).
Milan
 
Nom italien Milano
Pays Italie Italie

Région

Lombardie 

Province

Milan 
code ISTAT 015146
code postal 20100
Préfixe tel 02
Coordonnées 45° 28′ Nord
         9° 10′ Est
/ 45.467, 9.167
Altitude 120 m
Superficie 182 km²
Population 1 303 437 hab. - (31-12-2006)
Densité 7 161 7 hab./km²
Code cadastral F205
Gentilé milanesi ou meneghini, en français les Milanais
Saint patron Saint Ambroise
Fête patronale 7 décembre
Localisation
Commune
 
Site officiel 

Milan (en italien, Milano, du latin Mediolanum, en Lombard Milan [mi'lã:], comme en français) se situe au nord de l'Italie. Capitale de la région de Lombardie, au centre de la plaine du Pô, la ville compte 1,3 million d'habitants, et forme la plus grande agglomération du pays (4 millions d'habitants). Avec ses 7,5 millions d'habitants, l'aire urbaine de Milan est la cinquième d'Europe, après Moscou, Paris, Londres et Istanbul. Elle est le siège de la bourse italienne et représente un grand pôle d'attraction pour les sièges administratifs de diverses multinationales. Ainsi, Milan est une ville mondiale (au même titre que Chicago, Francfort, Singapour, Los Angeles et Hong Kong[1]). Centre industriel, commercial, financier et universitaire, elle est considérée comme la principale ville du nord de l'Italie et comme la capitale économique du pays.

Sommaire

[modifier] Géographie

La ville est implantée dans une zone de plaine, dans la partie occidentale de la Lombardie. Elle est située en plein milieu d'une zone marécageuse (La "Bassa") et est installée sur une avancée de terre sèche. La métropole est irriguée par de petites rivières, le Lambro, l'Olona, le Seveso, et par plusieurs canaux, Naviglio Grande, Naviglio Pavese, Martesana. Elle se trouve à 25 km à l'est du Tessin, à 25 km à l'ouest de l'Adda, à 35 km au nord du et à 50 km au sud du lac de Côme et de la frontière suisse.

Milan est au carrefour de plusieurs voies de communication d'importance régionale, nationale et internationale : elle est reliée à Turin, à Gênes, à l'axe de l'Émilie-Romagne, à l'axe Brescia-Vénétie, à Bergame et aux vallées Orobiques, aux traversées alpines de la Valteline (Val Venosta, Engadine et haute vallée du Rhin), au Tessin (San Bernardino, Lucomagno et col du Saint-Gothard), au col du Simplon. Cette position, associée à la fertilité de son territoire, est le principal facteur qui explique son histoire et son rôle tant à l'égard de la nation italienne que des pays transalpins.

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Fondation de Milan.

Milan est créée par les Celtes, les Insubres, une tribu probablement autochtone qui faisait partie à l'époque préhistorique de la culture de Golasecca. D'après Tite-Live, la ville aurait été fondée par des Gaulois Bituriges emmenés par Bellovesos, neveu du roi mythique Ambigatos.

Après avoir été la plus importante ville des Gaulois Insubres, Milan est conquise en -222 par les Romains, à la suite d'un âpre siège des consuls romains Gnæus Cornelius Scipio Calvus et Marcus Claudius Marcellus. La conquête est contrariée par l'arrivée d'Hannibal à laquelle la population locale doit s'allier. C'est seulement dans les premières années du IIe siècle av. J.-C. que les Insubres et les Boïens sont assujetis à la domination romaine.

Arc de la Paix
Arc de la Paix
Castello Sforzesco
Castello Sforzesco

Les Romains nous ont transmis le nom de la ville comme Mediolanum (« au milieu de la plaine »), probablement adaptation d'un toponyme celtique. La légende raconte qu'à l'arrivée des Romains, les Insubres prélevèrent les enseignes dorées placées dans le temple de Minerve, pour les emporter en lieu sûr, en montagne.

L'importance militaire, politique et économique permet à la cité de recevoir le titre de municipalité puis de colonie imperiale avant de devenir le chef-lieu de la province d'Aemilia et Liguria.

Duomo di Milano
Duomo di Milano

En 286, l'empereur Dioclétien divise l'Empire en deux parties ; la capitale de l'Occident est déplacée à Milan, celle d'Orient à Nicomédie. Maximien édifie un grand cirque (ou hippodrome, 470 x 85m), les « thermae erculee » (bains). Depuis le Ier siècle Milan possède un grand amphithéâtre (155 x 125 m), le troisième du monde antique, après le Colisée de Rome et celui de Capoue. Officiellement, la cour impériale reste à Milan jusqu'en 402, quand Ravenne devient la nouvelle capitale de l'Empire d'Occident.

L'empereur Constantin Ier y promulgue l'édit de Milan (313) qui légalise le culte chrétien.

Avec Saint Ambroise Milan devient un des centres les plus importants du christianisme. L'empereur Théodose Ier est obligé à la pénitence, la tête couverte de cendre, en dehors de l'église. Suite à cette humilitiation, Théodose prendra des mesures contre les païens.

Au Moyen Âge et à l'époque moderne, Milan est la capitale d'un duché tenu d'abord par la famille Visconti. Sa dynastie tient la ville de 1263 jusqu'en 1447, puis elle céde la place à la famille Sforza après le bref intermède de gouvernement populaire de la République ambrosienne (1447-1450).

Les rois de France (Valois-Orléans) revendiquant des droits dynastiques sur le duché de Milan participent aux guerres d'Italie à la Renaissance. La ville passe alors aux mains des Espagnols de Charles Quint en 1535, puis est conquise par les Autrichiens en 1713 avant de faire partie de la République cisalpine sous Napoléon Bonaparte. En 1859, le roi de Sardaigne, qui deviendra par la suite roi d'Italie, s'empare du Milanais.

Milan est également siège épiscopal. Furent évêques de Milan :

Via Dante
Via Dante
Ospedale maggiore (1456)
Ospedale maggiore (1456)

[modifier] Chronologie

[modifier] Emblème de la ville

Blason de la ville de Milan
Blason de la ville de Milan

Les armes de la Commune de Milan sont constituées d'un blason blanc ou argent, superposé d’une croix rouge ; le blason est surmonté d'une couronne noire ou or. Le tout bordé d'une branche de laurier, lié par un ruban tricolore.

Le symbole naît au début du XI siècle de la fusion de l'enseigne de la noblesse, de couleur rouge, avec celle du peuple, de couleur blanche.

En mars 1167, avec le serment de Pontida, se constitua entre les principales villes du nord de l’Italie la Ligue Lombarde, dans le but de combattre l’empereur Frédéric Barberousse et conquérir l'indépendance. La Ligue adopta comme symbole l'emblème de Milan. En 1176, à la triomphale Bataille de Legnano, l'emblème fut hissée sur le "carroccio".

De cet instant l'emblème milanais devint symbole d'autorité et autonomie, et beaucoup de villes du Nord Italie l'adoptèrent.

[modifier] Autres symboles de Milan

La Vouivre (Biscione en italien), un  des symboles de la cité de Milan
La Vouivre (Biscione en italien), un des symboles de la cité de Milan
  • Le premier symbole de la ville est un animal lié à l'étymologie du nom Mediolanum et à l'histoire de la fondation de la ville : la « laie semi-poilue » ( medio lanum).

La légende de la fondation de Milan veut que le Celte Bellovesos décida de construire une ville à l’endroit où il trouva l'animal magique que la déesse Belisama lui révéla dans un rêve. La sculpture de cette « laie semi-poilue » se trouve sur un bas-relief du Palazzo della Ragione (dans l’antiquité, bâtiment de l’administration publique sur la place marchande de Milan).

  • Un biscione (la bissa en milanais, traduction de vipère ou serpent), qui dévore un enfant ou un homme, est le symbole de la maison Visconti, et par conséquent celui de la ville de Milan. C’est le symbole de la puissance et de éternité de la lignée, mais il est aussi le symbole du mal, et pour cette raison il n’est jamais choisi en héraldique.

Ce symbole a été inséré dans le logo de l’Alfa Romeo, en outre "la vipère" est un des symboles de l’Inter Milan, célèbre équipe de football. En 1978, ce symbole, avec une fleur dans sa bouche, est devenu l’emblème de la société Fininvest de Silvio Berlusconi.

[modifier] Lieux et monuments

cathédrale vue de la gallerie
cathédrale vue de la gallerie
Les foyers de la Renaissance artistique en Italie :Nord : Venise, Padoue, Ferrare, Mantoue, Milan, Parme.Centre : Florence, Urbino, Pérouse Sud : Rome.
Les foyers de la Renaissance artistique en Italie :
Nord : Venise, Padoue, Ferrare, Mantoue, Milan, Parme.
Centre : Florence, Urbino, Pérouse
Sud : Rome.
Coupole de la galerie Victor Emanuel II
Coupole de la galerie Victor Emanuel II

[modifier] Transports

[modifier] Aéroports

Milan est desservi par trois aéroports, situés dans l'agglomération du Grande Milano.

l'aéroport international de Malpensa, qui est situé dans la province de Varèse, est le plus grand aéroport de de la ville. Il est relié au centre ville par une navette ferroviaire, le Malpensa Express, et par diverses lignes de bus. Il est le deuxième aéroport d'Italie après l'Aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino.

L'aéroport de Linate, plus proche, est réservé aux lignes intérieures ou européennes et aux compagnies à bas prix. Il se trouve à l'est de la ville et est desservi par la ligne de bus n° 73.

Enfin, à Bergame, se trouve l'Aéroport de Bergame-Orio al Serio, international, il est utilisé principalement par les vols charters, le fret et certains services à bas prix.

Globalement, les trois aéroports de Lombardie gèrent un trafic annuel de 34 millions de passagers environ, et constituent le plus important système aéroportuaire d'Italie (C'est dans cette région que se concentre la plus grande part du trafic aérien italien).

[modifier] Métro

Le métro milanais comprend trois lignes : M1, rossa (rouge), M2, verde (verte) et M3, gialla (jaune).

Le réseau est géré par l'ATM et se distingue par son logo « M » blanc sur fond rouge. Il s'étend sur plus de 80 km. De la station de Cascina Gobba (M2), part en outre une ligne de métro automatique qui la relie à l'hôpital universitaire voisin San Raffaele (métro San Raffaele)

L'extension du réseau est en cours ou programmée : prolongement en cours de la ligne M3 sur 15 km environ et 10 nouvelles stations ; construction de la nouvelle ligne M5, qui devrait entrer en service en 2008 ; les lignes M4 (liaison directe avec l'aéroport de Linate) et M6 sont en cours d'étude.

Tramway à Milan
Tramway à Milan

[modifier] Tramways

Les tramways font partie du paysage milanais. Ils se partagent, avec les voitures, la chaussée. C'est l'un des réseaux de tramways les plus étendus du monde avec 287 km de voies qui desservent l'ensemble du Grand Milan.

[modifier] Chemins de fer urbains et suburbains

Le « Service ferroviaire suburbain » (lignes « S »), composé globalement de huit lignes suburbaines (10 à partir de 2008), dessert une grande partie de l'aire métropolitaine milanaise (le Grand Milan), et d'autres centres voisins importants (Saronno, Varèse, Côme, Novare, etc.). Ces lignes, qui constituent un réseau express régional, sont exploitées conjointement par Trenitalia et les Ferrovie Nord Milano. Les 8 lignes S sont cadencées au mininum à la demi-heure, de 6h du matin à 0h30, tous les jours de l'année. Les trains passent chaque heure aux mêmes minutes (horaire cadencé) et desservent toutes les stations de la ligne. À Milan, on l'emprunte avec un billet urbain.

Après l'achèvement du Passante ferroviario, ligne traversant Milan et intégrée au réseau « S », est en cours d'étude une seconde transversale Passante qui traversera la ville à l'ouest..

Le « Service ferroviaire régional (lignes « R ») relie Milan au reste de la Lombardie et au réseau ferroviaire national.

Les trois réseaux de transport sont bien distincts et reconnaissables de l'extérieur des stations et aux arrêts grâce à des pannonceaux lumineux indiquant M, S ou R, facilitant ainsi les correspondances entre les systèmes.

[modifier] La Milan du futur

Le projet pour le quartier Fiera (CityLife).
Le projet pour le quartier Fiera (CityLife).

Aujourd'hui, la ville connaît un profond revirement du point du vue architectural, avec d'une part des opérations de requalification urbaine de vastes quartiers, et d'autre part de grands chantiers qui cherchent, à travers une architecture ambitieuse, à exprimer la vitalité économique de Milan.

C'est le cas de la nouvelle "fiera di Milano", la rénovation du théâtre de la Scala, du projet Citylife qui comprendra trois gratte-ciel de hauteurs comprises entre 180 et 216 mètres, la bibliothèque européenne, le quartier S.Giulia, la "città della moda" qui culminera au plus haut à 190 mètres de haut, le gratte-ciel du futur siège de la région Lombardie (160 m), les deux gratte-ciel Vaserine qui atteindront 120 et 130 mètres, les immeubles "ex-Falck" de Sesto S.Giovanni (110 m), un projet de gratte-ciel à plus de 215 mètres, un autre d'hôtel de ville de 150 mètres de haut et un dernier projet nommé Famagosta (150 m).

Tous ces projets vont profondément modifier la "skyline" (vue d'ensemble) de la métropole milanaise, qui ne sera plus dominée par "Il Duomo", ni par la très ancienne silhouette du gratte-ciel Pirelli (127 m) ou l'intriguante "Torre Velasca" qui date des années 1950 (106 m), mais par de nouvelles constructions d'immeubles de grande hauteur qui rivaliseront à l'échelle européenne avec ceux de quartiers comme La Défense à Paris ou la City à Londres.

[modifier] Culture

Léonard de Vinci a peint à Milan, en particulier son célèbre tableau La Cène. D'autres peintres célèbres y ont exercé leur art comme Le Caravage.

Pendant la domination autrichienne, la ville voit se développer de nombreuses écoles artistiques, ainsi que son ballet et son théâtre lyrique : le Teatro regio ducale. Trois opéras de Mozart ont été créés dans ce théâtre : Mitridate, re di Ponto (1770), Ascanio in Alba (1771) et Lucio Silla (1772). Mozart a failli devenir le compositeur officiel de la cour ducale, mais l'impératrice Marie-Thérèse le refusa car Mozart était considéré comme un compositeur « vagabond ».

Pendant le siècle suivant, avec la Scala, le teatro alla Canobbiana, le Carcano et d'autres théâtres, Milan devient un des centres majeurs de l'opéra lyrique en Europe. Elle accueille des compositeurs étrangers, de langue allemande (Mozart, Simon Mayr ou Giacomo Meyerbeer), napolitains (Saverio Mercadante, Niccolò Vito Piccinni...) mais aussi d'autres états italiens (Vincenzo Bellini, Gioachino Rossini, Gaetano Donizetti, Giuseppe Verdi). Les premiers opéras de Verdi (Oberto, Conte di San Bonifacio et Nabucco) comme ses derniers chefs-d'œuvres (Otello et Falstaff) sont créés à la Scala. Le maestro est inhumé aux côtés de son épouse la soprano Giuseppina Strepponi dans l'oratoire de la casa di riposo per musicisti, la maison de retraite pour les musiciens qu'il a fondée à Milan.

Au cours du XXe siècle, d'importantes institutions théâtrales voient le jour, comme le Piccolo teatro animé par Giorgio Strehler, Paolo Grassi et la Comune fondé par Dario Fo (Prix Nobel de littérature) et Franca Rame.

Milan est aussi la ville de naissance de la RAI (radio télévision italienne) aujourd'hui installée à Rome. À Milan sont nées d'autres chaînes plus récentes comme Mediaset (Canale 5, Italia 1, Rete 4).

[modifier] Religion

Milan conserve un rite catholique particulier, le rite ambrosien (rito ambrosiano). Les cérémonies religieuses sont donc un peu différentes de celles des autres régions de l'Europe. Il y a aussi quelques différences dans le calendrier (par exemple, le carnaval de Milan a quelques jours de retard sur ceux du reste du monde).

La différence la plus importante, c'est la présence du chant ambrosien, en lieu et place du chant grégorien, méconnu et jamais utilisé à Milan. Pour la conservation de ce chant (plus ancien que le grégorien) il y a, à Milan, un institut, le PIAMS. Le rite ambrosien est en usage dans les paroisses de Milan, quelques paroisses de Bergame, Côme, Crémone et aussi en Suisse.

[modifier] Sport

Le sport principal est bien sûr le football qui occupe une grande place dans le cœur des Italiens, et encore plus dans ceux des Milanais, du fait des deux grands clubs installés dans la ville que sont l'FC Internazionale, connu en France comme Inter de Milan (Nerazzuri) et le Milan AC (Rossoneri). En Italie les deux equipes sont toujours appelées seulement "Milan" et "Inter".

D'ailleurs, les deux équipes jouent dans le même endroit, le fameux stade San Siro, théâtre des plus grands matchs du championnat italien et des coupes européennes. Les derbys sont toujours très chauds, mais "i cugini" (les cousins) se respectent.

[modifier] Cuisine et gastronomie

Les restaurants sont surtout concentrés dans le centre historique, et les quartiers de Brera '. En général, dans le centre historique et à Brera, on trouve des restaurants plus sophistiqués et élégants, et aux Navigli, des restaurants plus rustiques, comme les trattorie et osterie. On trouve aussi de nombreux restaurants ethniques qui sont une alternative à la cuisine traditionnelle. À Milan, on mange bien, mais le prix d'un repas est un peu élevé.

Les plats typiques de la cuisine milanaise sont :

[modifier] Personnalités

[modifier] Personnalités nées à Milan

Voir la catégorie Natifs de Milan

[modifier] Personnalités liées à Milan

[modifier] Blasonnement

D'argent à la croix de gueules.

[modifier] Administration

Liste des maires (sindaci) successifs
Période Identité Parti Qualité
20 juin 1993 - 11 mai 1997 Marco Formentini Ligue du Nord -
11 mai 1997 - 14 mai 2001 Gabriele Albertini Forza Italia -
14 mai 2001 - 30 mai 2006 Gabriele Albertini Forza Italia -
30 mai 2006 Letizia Moratti Maison des libertés -
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.


[modifier] Zones de Milan

Quartiers de Milan

[modifier] Communes limitrophes

Arese, Assago, Baranzate, Corsico, Peschiera Borromeo, Rho, Sesto San Giovanni, Cormano, Cologno Monzese, Bresso, Novate Milanese, Vimodrone, Pero, Segrate, Settimo Milanese, Cusago, Cesano Boscone, Trezzano sul Naviglio, San Donato Milanese, Buccinasco, Rozzano, Opera

[modifier] Évolution démographique

Habitants recensés (en milliers)


[modifier] Jumelages

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Etabli par "THE GAWC INVENTORY OF WORLD CITIES"
  2. Bati Actu

[modifier] Liens internes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Milan.

[modifier] Liens externes