Saujon
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Saujon | |
Pays | France |
---|---|
Région | Poitou-Charentes |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Saintes |
Canton | Saujon (chef-lieu) |
Code Insee | 17421 |
Code postal | 17600 |
Maire Mandat en cours |
Pascal Ferchaud 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Royan Atlantique |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 0 m (mini) – 20 m (maxi) |
Superficie | 18,06 km² |
Population sans doubles comptes |
5 392 hab. (1999) |
Densité | 299 hab./km² |
Saujon est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Saujonnais et les Saujonnaises.
Ancienne baronnie ayant appartenu au cardinal de Richelieu, Saujon est aujourd'hui une commune dynamique renommée pour ses foires mensuelles, dont on fêtera bientôt le bicentenaire[1]. Ville tournée vers le commerce, avec sa zone d'activité comportant de nombreuses entreprises, magasins, ainsi qu'un centre-commercial récemment agrandi, c'est également une station thermale renommée[2] depuis la fin du XIXe siècle.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Localisation
Saujon se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-maritime , dans l'arrière-pays royannais, sur un site au bord de l'estuaire de la Seudre, le plus petit fleuve d'Europe[3].
[modifier] Axes de communication
La ville de Saujon est contournée par une voie rapide, la RN 150, qui lui permet de n'être qu'à environ 10 minutes du centre-ville de Royan, importante ville et station balnéaire de la région, et à environ 25 minutes de Saintes, capitale historique de la Saintonge. Saujon possède également une gare SNCF située sur la ligne Saintes-Royan.
[modifier] Lieux-dits et hameaux
Plusieurs hameaux et lieux-dits sont situés sur la commune, certains d'entre eux étant de peuplement très ancien. Chaillonais, à proximité de la route conduisant à Médis, tire son nom du mot « chaille », signifiant caillou, possible allusion, soit à la nature du sol ( riche en cailloux anguleux d'origine siliceuse ), soit à la présence dans le passé d'un mégalithe aujourd'hui disparu. Ancienne seigneurie datant du XIVe siècle, le hameau possède toujours un château dont la construction s'est étalée du XVe au XIXe siècle. Les anciens hameaux de La lande et de l'illate, au nord-ouest, sont en voie d'urbanisation et tendent à devenir des quartiers de la ville. Le lieu-dit Le Breuil était autrefois le siège d'une importante commanderie gérée par l'ordre des hospitaliers de Jerusalem.[4] Enfin, non loin de la route conduisant à Saint Sulpice de Royan, un lieu-dit, l'Hôpiteau, trouverait son origine dans un ancien hospice médiéval ou une léproserie, ce qui n'est pas attesté.
[modifier] Communes limitrophes
La ville de Saujon est entourée au nord par les communes de Sablonceaux et de Saint-Romain-de-Benet, distantes respectivement de 7 et 8 kilomètres, à l'est par la commune de Le Chay, située à 5,5 kilomètres, au sud par la commune de Médis ( 4,5 kilomètres) et à l'ouest par les communes de Saint-Sulpice-de-Royan, ( 8 kilomètres ) de L'Éguille ( 9,5 kilomètres ) et de Le Gua ( 7,5 kilomètres ).
[modifier] Relief
[modifier] Hydrographie
La commune est principalement traversée par la Seudre et par plusieurs ruisseaux qui lui servent d'affluents, tel le Peudrit, partiellement canalisé et qui se jette dans le fleuve à la hauteur du port de Ribérou.
[modifier] Climat
Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît , soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[5].
[modifier] Données générales
Ville | Ensoleillement (h/an) | Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Paris | 1 797 | 642 | 15 | 19 | 13 |
Nice | 2 694 | 767 | 1 | 31 | 1 |
Strasbourg | 1 637 | 610 | 30 | 29 | 65 |
Saujon[6] | 2250 | 755 | 4 | 13 | 26 |
Moyenne nationale | 1 973 | 770 | 14 | 22 | 40 |
[modifier] Tempête de décembre 1999
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin, du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.
[modifier] Toponymie
Le nom de la commune proviendrait soit du gaulois sau (sel) et de on (eau), soit de l'anthroponyme gallo-romain Salvio, qui pourrait laisser supposer la présence d'un domaine à l'emplacement de la ville actuelle.[7]
[modifier] Histoire
[modifier] Préhistoire et Antiquité
Le site semble avoir été occupé de façon précoce, probablement dès le néolithique, comme le prouvent les restes d'outils et de céramique retrouvé en de nombreux endroits de la commune. Il y a 5000 ans, la Seudre formait un vaste golfe marin ponctué de nombreuses îles, où plusieurs groupes humains semblent s'être sédentarisés très vite. Sur ce qui était à cette époque une petite presqu'île, au niveau de l'actuel hameau de La Graupe, on peut toujours voir les restes de plusieurs dolmens servant probablement aux cultes funéraires. L'un d'entre eux est assez bien conservé, et se compose de cinq dalles formant une salle, probable restes d'un monument bien plus important ou d'une allée couverte. Vers 800 avant JC, la région est occupée par une peuplade Celte, les Santons, qui ne tarderont pas à fonder leur capitale à Pons, puis à Saintes. Ce sont probablement eux qui fondèrent la cité. En 1911, lors d'une campagne de fouilles archéologiques, on découvrit les vestiges d'un temple gallo-romain.
[modifier] Moyen-âge
Après la chute de l'empire de Rome, Saujon deviendra un village de plus en plus prospère, grâce à sa position privilégiée et à l'essor du commerce du sel. Un prieuré, dédié à Saint-Martin est rapidement édifié, mais il est pillé au début du IX éme siècle par les vikings. Un peu plus tardivement, pendant la guerre de cent-ans, Saujon se dotera d'un puissant château-fort, ancêtre de l'actuel château situé non loin de la place Richelieu.
[modifier] Les guerres de religion
Les guerres de religion furent ici comme ailleurs, particulièrement violentes, et plusieurs édifices de la ville furent saccagés, en particulier les églises de la ville, Saint-Martin et Saint Jean-Baptiste. A cette époque, la baronnie est un fief réformé, tenu par le seigneur de Campet, un important chef huguenot, et la majorité de la population professe la foi protestante[8]. En 1632, le cardinal de Richelieu se rend à Saujon et est séduit par les possibilités économiques et militaires de la ville. Il acquiert la baronnie en 1638 et fait construire à l'emplacement du vieux manoir des Campet un château, décrit par l'ingénieur Claude Masse comme « Le plus beau qui se puisse voir à 20 lieues à la ronde »[9]. Il songe au percement d'un canal reliant la Seudre à la Gironde, mais sa mort le 4 décembre 1642 interrompt le projet.
[modifier] La prospérité économique
Au XIX ème siècle, la ville se développe considérablement suite à la création de nouvelles infrastructures portuaires. En 1842, Jules Dufaure inaugure le port de Ribérou. C'est une époque de grande prospérité qui voit la ville se doter de nouvelles artères, et l'édification de belles maisons bourgeoises en pierre de taille, dont on peut voir de nombreux exemples, notamment rue Carnot ainsi que près du port. Néanmoins, en 1876, l'arrivée du chemin de fer sonne le glas des activités portuaires. Pourtant, la ville sut se reconvertir bien vite, grâce à un médecin spécialisé dans le traitement des maladies nerveuses, le docteur Dubois. Il fonda le premier établissement thermal le 7 février 1888 et sut tirer parti des vertus du climat et des sources pour traiter de nombreuses maladies psychosomatiques. Aujourd'hui, Saujon reste une importante station thermale, mais également une ville tournée vers le commerce et le tourisme, sachant tirer profit de sa situation géographique, à proximité de l'agglomération royannaise.
[modifier] Administration
[modifier] Municipalité
Liste des maires successifs[10] | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1800 | 1816 | Jean Lazare Perruchon | ||
1819 | 1824 | Simon Louis Dechel | ||
1833 | 1899 | Pierre Joseph Dubois | ||
1899 | 1912 | Eugène Bertrand Faneuil | ||
1943 | 1965 | André Guillaud | ||
1965 | 1974 | Jean Gaultier | ||
1974 | 2001 | Paul Bureau | ||
2001 | Pascal Ferchaud | PRG | Conseiller général | |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Canton
En 1790, c'est la ville de Saujon, considérée comme plus peuplée et plus dynamique, qui fut choisie pour devenir le chef-lieu du canton nouvellement créé, malgré sa position excentrée. Cette décision fut ressentie comme une injustice par de nombreuses communes du nord du canton, à une époque où les transports étaient particulièrement difficiles.
Les municipalités de Pisany, Rétaud, Luchat, Thézac, La Clisse et Varzay envoyèrent une lettre aux autorités du district pour que le village de Pisany, mieux situé, soit nommé chef-lieu à la place de Saujon, mais cette demande fut finalement rejetée.
Aujourd'hui, la ville de Saujon est toujours le chef-lieu d'un canton regroupant treize communes. Celui-ci est limité au nord par les cantons de Saint-Porchaire et de Saintes, à l'est par celui de Gémozac, au sud par ceux de Cozes et de Royan et à l'ouest par celui de Marennes.
[modifier] Intercommunalité
Saujon fait partie, comme 30 autres communes de la périphérie royannaise, de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique.
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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3 428 | 3 801 | 4 426 | 4 777 | 4 891 | 5 392 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
[modifier] Héraldique
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Saujon :
« Parti, au premier d'azur à la fasce acompagnée en chef d'un croissant, et en pointe d'une coquille, le tout d'argent, qui est Campet de Saujon, au second d'argent, à trois chevons de gueules, qui est Du Plessis-Richelieu. » accompagné de cette devise : CAMPÉ EN RICHE LIEU.
tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1883).
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] L'Église Saint-Jean-Baptiste
L'église Saint-Jean-Baptiste est un monument au style très sobre qui fut édifié entre 1679 et 1683, sur les plans de l'architecte Jacques Guérinet. Il se compose d'un unique vaisseau flanqué de deux chapelles, le tout terminé par une abside aujourd'hui aveugle. Le plafond, voûté en anse de panier, est entièrement lambrissé depuis une campagne de restauration effectuée dans les années 60. A l'intérieur, on peut admirer de très beaux vitraux, œuvre du célèbre maître-verrier bordelais Dagrand, et datés de 1913 à 1922, ainsi qu'une chaire de pierre et une tribune d'orgue comportant des colonnes imitant le marbre.
Si l'église en elle même ne comporte que peu d'éléments décoratifs, quatre chapiteaux provenant d'une ancienne église romane aujourd'hui disparue et dédiée à Saint-Martin ont été placés sur des colonnes et incorporés à la nef en 1912. Ceux ci datent du 11 ème et 12 ème siècle[12] et représentent notamment la pesée des âmes, thème très courant au moyen-âge : on peut distinctement voir Saint-Michel donnant la main à une âme qui vient d'être sauvée, sous les yeux d'un démon couvert de pustules admirablement reproduit par le ciseau du sculpteur.
L'extérieur de l'édifice est lui aussi très sobre : les seules sculptures que l'on peut voir représentent des soleils, traditionnel symbole du pouvoir du roi Louis XIV. Le clocher, particulièrement massif mais relativement peu élevé, est couronné par une flèche en ardoise assez inhabituelle dans la région.
L'église vient de subir une campagne de restauration complète qui lui a rendu son cachet originel.
[modifier] La capitainerie
La capitainerie est une maison éclusière située à proximité du quai Dufaure, dans le quartier du port de Ribérou. Elle fut construite en même temps que les autres installations portuaires, soit dans la seconde partie du XIXe siècle. Cet édifice se compose à l'extérieur d'une façade formée de cinq travées, d'inspiration classique. L'intérieur, d'une superficie de 78 mètres carrés, abrite un système d'écluses conçu pour réguler le débit de la Seudre et du ruisseau du Peudrit, qui passe sous le bâtiment avant de se jeter dans le port.
[modifier] Le minage
Le minage, qui abrite actuellement les locaux de l'office du tourisme de la commune, tient son nom d'un terme qui désignait sous l'ancien régime un droit perçu sur les marchandises. Situé à proximité des anciennes halles de la place de l'église ( détruites en 1900), il servait à la gestion des produits vendus sur les marchés. Le bâtiment actuel, influencé par l'architecture néo-classique, date de 1856.
[modifier] Le château
Le premier château de la ville fut édifié dès 1475 pour le chevalier Olivier de Coëtivy, sénéchal de Guyenne et seigneur de Saujon, sur autorisation du roi Louis XI. En 1533, Denis-Pierre de Campet, un noble huguenot, épouse Isabeau de Jagonnas, et obtient par ce mariage les terres de Saujon et les paroisses environnantes. En 1632, le cardinal de Richelieu, de passage dans la région, est déduit par les possibilités économiques et stratégiques de la ville. Il obtient une ordonnance royale forçant le propriétaire du château, Samuel de Campet, à vendre ses terres, et en devient propriétaire en 1638. C'est lui qui ordonne la reconstruction totale du château, afin de faire de la vieille forteresse médiévale une demeure d'agrément. Les travaux commenceront en 1639, sous la surveillance de Monseigneur Escoubleau de Sourdis, archevêque de Bordeaux, mais le cardinal mourra quelques années plus tard, en 1642, avant de voir l'achèvement de son château. L'édifice actuel comporte de nombreux éléments architecturaux datant de cette époque, mais il sera largement remanié au XIXe siècle, perdant ainsi beaucoup de son cachet.
[modifier] Les thermes
La première pierre du centre thermal fut posée en 1888, sous l'impulsion du docteur Dubois, spécialiste des maladies nerveuses établi à Saujon. Le bâtiment se compose d'une façade néo-classique rythmée par huit colonnes de pierre, inspirée par l'architecture des temples de l' antiquité. Des travaux d'agrandissement ont par la suite sensiblement modifié la structure de l'édifice, lui donnant son apparence actuelle. Un vaste parc entoure le centre thermal. On peut y voir de nombreux chalets de curistes datant du début du XIXe siècle.
[modifier] Salle de spectacle La salicorne
Cette salle de spectacle de style avant-gardiste accueille régulièrement des manifestations culturelles, des pièces de théatre ou des concerts. Son acoustique est particulièrement propice aux concerts de musique classique. D'une capacité d'environ 600 places, elle se situe dans le quartier de La lande.
[modifier] Économie
[modifier] Équipements et services
[modifier] Éducation
La ville est équipée de deux écoles maternelles : l'école maternelle Gambetta, située au niveau de l'avenue du même nom, ainsi que l'école maternelle La taillée, qui se situe rue Jules Ravet.
Saujon possède également un groupe scolaire public et une école privée catholique, l'école Sainte-Jeanne d'Arc.
Un collège public, le collège André Albert, est implanté sur la commune. Il vient d'être agrandi et modernisé très récemment.
Une médiathèque a également vu le jour dans un ancien immeuble de la rue Carnot, la principale artère piétonne de la ville. Elle se compose d'un niveau dédié à la consultation des ouvrages et d'un étage tenant lieu de salle d'informatique.
[modifier] Sports
Depuis plusieurs années, les différentes municipalités ont mis un accent tout particulier sur le développement des infrastructures sportives. Aujourd'hui, la ville de Saujon compte deux gymnases, une salle de gymnastique, un stade de football, un stade de rugby, une base nautique, un centre aquatique avec piscine municipale, une salle de billard, un dojo, un skate-park, un boulodrome et plusieurs courts de tennis[13].
Le gymnase Noël Meunier sert de lieu d'entraînement au basket-club de Saujon, l'une des nombreuses associations sportives de la ville, tandis que le gymnase Jules Ravet est principalement utilisé par le club de football saujonnais, le club de twirling et l'union gymnique. Il existe également plusieurs clubs d'art martiaux, se réunissant au dojo de la ville : club d'aïkido[14], de judo, de karaté, et de capoera. Enfin, Saujon abrite une association de canoë-kayak, se réunissant à la base nautique, un club de tennis et de rugby, le Royan-Saujon rugby club dont l'un des terrains d'entraînement est le stade Le Saoult[15].
[modifier] Santé
Le climat tempéré et sédatif de Saujon, associé aux sources thermales, font de cette ville un lieu de soin des affections psychosomatiques.[16]
Le thermalisme à Saujon remonte à 1860. Créé par le Dr Louis Dubois, l'établissement thermal a été rénové à la fin du XIXe siècle, puis de nouveau au cours du XXe siècle. Les chalets constituent à la fois une zone de villégiature et une zone de cure.
La source des chalets est constituée d'eaux bicarbonatées calciques (CaCO3), chlorurées sodiques (NaCl), magnésiennes (Mg) et oligométalliques.
L'établissement est destiné au traitement des maladies psychosomatiques : insomnie,stress, anxiété, spasmophilie.
La ville est également équipée de trois cabinets médicaux dont deux en centre ville, le troisième étant situé dans le quartier de La Lande, sur la route du Gua. De nombreuses spécialités médicales sont représentées : médecins généralistes, dentistes, orthophonistes, psychiatres, kinésithérapeutes, diététiciens, ophtalmologistes et infirmiers. La commune possède trois pharmacies.
Le centre hospitalier le plus proche est le centre hospitalier de Royan.
[modifier] Vie locale
[modifier] Cultes
La ville de Saujon compte une paroisse catholique, faisant partie du diocèse de La Rochelle et de l'archidiocèse métropolitain de Poitiers ( avant 2002, de l'archidiocèse métropolitain de Bordeaux ).
Le culte réformé est célébré au temple protestant de Saujon.
Une église évangélique est également présente sur la commune.
[modifier] Tissu associatif
La ville de Saujon compte de nombreuses associations[17] visant toutes les tranches d'âges. Les activités proposées peuvent être sportives, mais elles couvrent un plus large spectre : association Victoria station ou Lire ensemble ( animations pour les jeunes enfants ), association 200% Guilde des jeux destinée en priorité aux adolescents, associations culturelles ( théatre, philatélie, histoire et archéologie, saintonge littéraire...), à vocation folklorique ( association les batégails ) ou destinées aux aînés.
[modifier] Jumelage
Bosau (Schleswig-Holstein), entre Kiel et Lübeck, 1 500 habitants. Voir Bosau (de) [18]
[modifier] Lieux touristiques
- Le port de Ribérou marque le début de l'estuaire de la Seudre. Le pont à écluses sépare les eaux (douce en amont, saumâtre dans le port et le chenal vers l'estuaire].
- Le train des mouettes[19], train à vapeur, entre Saujon et La Tremblade (via Mornac-sur-Seudre).
[modifier] Aux alentours
- Abbaye de Sablonceaux
- Église à file de coupoles de Saint-Romain-de-Benet
- Mornac-sur-Seudre, l'un des plus beaux villages de France
- Sites ostréicoles de l'estuaire de la Seudre
- Plages de Royan, Saint-Georges de Didonne, Meschers-sur-Gironde
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Jules Dufaure, né à Saujon en 1798, mort à Rueil-Malmaison en 1881 ; homme politique français ;
- Émile Gaboriau, né à Saujon en 1832, mort à Paris en 1873 ; écrivain français.
- Michel Vivier, né à Saujon en 1921, mort à Bordeaux en 1958; journaliste et militant.
[modifier] Références
- ↑ Saujon ville vivante
- ↑ Saujon, ville thermale
- ↑ Situation de la commune
- ↑ La commanderie hospitalière du Breuil-du-Pas à Saujon
- ↑ Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
- ↑ Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- ↑ Mairie de Saujon
- ↑ Saujon : histoire de la seigneurie-baronnie, par Pierre Bouchoulle
- ↑ Saujon : histoire de la seigneurie-baronnie, par Pierre Bouchoulle
- ↑ Liste des maires de Saujon
- ↑ Saujon sur le site de l'Insee
- ↑ in Saintonge : Guides Gallimard, page 136
- ↑ Activités à Saujon
- ↑ Aïkido-club de Saujon
- ↑ Royan Saujon Rugby
- ↑ Centre thermal de Saujon
- ↑ Associations à Saujon
- ↑ Site web de Bosau
- ↑ Le train des mouettes