Langres
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Langres | |
"CIVITAS ANTIQUA LINGONUM" Langres ville fortifiée |
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Pays | France |
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Région | Champagne-Ardenne |
Département | Haute-Marne (sous-préfecture) |
Arrondissement | Langres (chef-lieu) |
Canton | Langres (chef-lieu) |
Code Insee | 52269 |
Code postal | 52200 |
Maire Mandat en cours |
Didier Loiseau UMP 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Étoile de Langres |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 468 m minimale : 327 m maximale : 475 m |
Superficie | 2 233 ha = 22,33 km² |
Population sans doubles comptes |
9 586 hab. (1999) |
Densité | 429 3 hab./km² |
Langres est une commune française située dans le département de la Haute-Marne et la région Champagne-Ardenne.
Ses habitants sont appelés les langrois et les langroises, ou encore Lingons.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La ville est située sur le plateau de Langres qui permet le passage du bassin parisien à la vallée de la Saône, près de la source de la Marne. Elle est donc sur la ligne du partage des eaux des bassins de la Seine, du Rhône et de la Meuse.
Les quatre lacs réservoirs : lac de la Liez, lac de la Vingeanne, lac de la Mouche et lac de Charmes ont été construits afin d’alimenter en eaux le Canal de la Marne à la Saône.
[modifier] Lieux-dits et écarts
Faubourg des Auges, faubourg des Franchises, faubourg de Brevoines, Saint Sauveur, L'Arbelotte, faubourg de Saint-Gilles, faubourg de Buzon, Ferme de Saint Anne, Ferme du Séminaire, faubourg du Moulin-Rouge, faubourg de Louot, faubourg des 3 rois, faubourg de la collinière, faubourg Saint Didier.
[modifier] Communes limitrophes
Dans le canton de Langres :
- Balesmes-sur-Marne, Champigny-lès-Langres, Chatenay-Mâcheron, Humes-Jorquenay, Peigney, Perrancey-les-Vieux-Moulins, Saint-Ciergues, Saint-Vallier-sur-Marne et Saints-Geosmes.
[modifier] Administration
Le maire élu de Langres est, depuis mars 2008, M. Didier Loiseau de l'UMP (Gastroentérologue), qui succède a M. Christian Nolot, divers gauche, élu en 2001.
Conseiller général : Jean-Marie Voillemin.
Sous-préfet : Philippe Harang.[1]
Évêque de Langres : Philippe Gueneley.
[modifier] Héraldique
Héraldique de Langres |
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Blasonnement |
D'azur semé de fleurs de lis d'or, au sautoir de gueules brochant sur le tout. |
Le blason de Langres était d'abord celui de l'évêché de langres, le droit d'avoir un semis de fleur de lys était réserver au pair de France fonction que l'évêque assumait au temps de la monarchie.
[modifier] Histoire
[modifier] Epoque Gallo-Romaine
A l'époque gallo-romaine, Langres est la capitale des Lingons et s'appelle alors Andemantunnum.
[modifier] Moyen-Age
Après le déclin lié aux invasions, la ville retrouve une prospérité au Moyen Âge grâce au rôle politique grandissant de ses évêques.
Au Moyen Âge, Langres était le centre d'un diocèse immense s'étendant à l'origine sur trois provinces - Champagne, Bourgogne et Franche-Comté - siège d'un comté dès les premiers temps de la monarchie. Certains de ses évêques furent des commissaires impériaux (missi dominici) sous Charlemagne. Les évêques obtinrent le droit de battre monnaie au IXe siècle et l'autorisation de nommer le gouverneur militaire de la ville en 927. L'évêché de Langres devint un duché pairie vers le XIIe siècle: les évêques étaient à la fois ducs et pairs de France.
Les troubles des XIVe et XVe siècles amènent la ville à renforcer ses fortifications. Langres passe sous tutelle royale.
[modifier] Renaissance
La Renaissance redonne prospérité à la ville qui voit construire les plus beaux édifices civils, religieux et militaires qui subsistent aujourd'hui.
Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine.[1]
[modifier] Du XIXe siècle à nos jours
Au XIXe siècle, une citadelle « à la Vauban » vient étendre le domaine fortifié. Elle est contournée par les Prussiens lors de la guerre de 1870
En 1972 Langres absorbe la commune de Corlée.
Deux personnages célèbres sont natifs de Langres : Jeanne Mance née en 1606, première infirmière laïque Nord américaine et co-fondatrice de la ville de Montréal et Denis Diderot, philosophe du Siècle des Lumières, né en 1713, maître d'œuvre de L'Encyclopédie.
Aujourd'hui, Langres est une ville d'Art et d'Histoire, avec un important patrimoine historique et architectural. Depuis 2006, la mise en lumière des principaux monuments permet de créer une nouvelle atmosphère dès le coucher du soleil.
[modifier] Monuments
Langres est classée ville d'art et d'histoire.
- L’arc de triomphe gallo-romain (vers 20 avant J.-C.) : aujourd'hui inclus dans les remparts, il est l'unique partie visible des monuments ornementaux de l'époque gallo-romaine.
- Les fortifications, dont une partie de type bastionné : 3,5 km remaniés par le génie militaire. Les remparts de Langres ont été construits sur 2000 ans. Ils couvrent 3,5 km, faisant le tour de l’ancienne ville avec ses sept tours fortifiées, ses six portes et la porte gallo-romaine rappelant que Langres fut, au IIe siècle, la capitale du peuple des Lingons, avec :
- la citadelle : architecture bastionnée construite fin XIXe siècle. Siège de la caserne Turenne ; « 3 000 hommes en 1870 » ; 21e RI ; 711e CME.
-
- la tour de Navarre et d'Orval (1511-1519) : ensemble défensif de 20 mètres de haut et pour un diamètre de 30 mètres, au sud-ouest de la ville, inaugurée par François Ier. La tour Navarre a des murs de 7 mètres d'épaisseur et comprend deux étages. Elle fut couverte dès le XIXe siècle d'une imposante charpente en châtaignier (visible de l'intérieur) et d'un toit conique. La tour d'Orval loge une rampe tournante afin de desservir la tour Navarre ;
- la porte Henri IV (1604-1846) ;
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- la tour Saint-Ferjeux (1472) : construite sur ordre de Louis XI, elle protégeait le sud-est de la ville. C’est la première tour d’artillerie permettant le tir sur 360°. Elle comporte deux étages de casemates destinées à l'origine à recevoir des couleuvrines, avec soutes à poudre et munitions. Elle fut restaurée en 1842 ;
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- la tour du Petit Sault (1517-1521) fut construite pour protéger les accès Ouest de la ville. Entourée de murs de 8 mètres d'épaisseur, elle est conçue pour recevoir des canons à différents niveaux. Un escalier large de 5 mètres, s'amorce sur un gros pilier central cylindrique soutenant les quatre voûtes sur croisée d'ogives de la première salle ;
- la tour Saint Jean (1540) : l'intérieur, en partie comblée, ne présente plus qu'une basse salle voûtée, tandis que la partie supérieure forme un logis de deux étages. Autrefois, la terrasse pouvait recevoir des canons protégeant la ville du côté nord. Elle a été transformée en colombier militaire après la guerre de 1870 ;
- la porte des Moulins (1647) : elles furent pendant longtemps l'unique accès Sud de la ville. Elle était percée à l'origine de trois ouvertures (1 porte charretière centrale et 2 portes piétonnes latérales), avant de conserver que deux passages identiques. La toiture est composée de tuiles en bois ;
- la porte des Terreaux : également appelée porte Neuve construite par le génie en 1848 pour faire jonction avec la porte des moulins(au sud de la ville) également a deux porche à l'Ouest de la ville ;
- la porte Boulière à l'Ouest de la ville ;
- la porte Longe-Porte au Nord de la ville ;
- la tour Virot ;
- la porte de l'hôtel de ville : Nord-Ouest de la ville, fortifiée en 1592 et reconstruite en 1750, son poste de garde de la porte de l'Hôtel de Ville (1620)
- l’hôtel de ville (1776-1783) : don du roi Louis XV, construit à l'emplacement de l'ancienne maison de ville, il fut plusieurs fois ravagé par des incendies, dont le plus grave fut celui de 1892. Éléments remarquables :
- le fronton triangulaire supporté par quatre colonnes corinthiennes, dressées au-dessus d'un perron de l'escalier à double volée. Il est sculpté d'un cartouche aux armes de la ville. Réfection en 1893
- L’hôpital de la Charité : l'actuel centre hospitalier de Langres est un établissement public de santé fondé au XIIe siècle, qui a connu au fil du temps de nombreuses restructurations architecturales. Les plus remarquables datent de la fin du XVIIIe siècle (portail, chapelle en 1770).
- L'église Saint-Martin (XIIe siècle - XVe siècle) : original et complexe, elle présente 5 nefs voûtées sur croisées d'ogives. À la suite d'un incendie, la façade et le clocher (campanile) furent reconstruits entre 1728 et 1745.
- Châteu du Mont (XVe siècle) : construction civile la plus importante du Moyen Âge encore visible. Une tour othogonale contient un escalier ; chaque pan est séparé par un contrefort et chaque étage souligné par une moulure et des gargouilles.
- Poste de garde de l’évêché avec le lac de la Liez en arrière-plan (Côté Est de la ville).
- Maison Renaissance, 10 rue Saint-Didier : façade à ordre et scandée sur trois étages par des colonnes successivement ioniennes, corinthiennes et composites, frises et gargouilles.
- Le collège Diderot et sa chapelle (1770) : ancien collège des Jésuites là où Diderot fit ses études.
- La cathédrale Saint-Mammès et son cloître (actuelle bibliothèque municipale).
- La chapelle des Annonciades : chapelle de l'ancien monastère des religieuses de l’Annonciade. Cet édifice abrite des objets d’art sacré. Des expositions ponctuelles rappellent le rayonnement considérable du diocèse de Langres pendant de nombreux siècle.
- Square Claude-Henriot (1830) : créé sur l'emplacement de l'église Saint-Pierre Saint-Paul, le square fut agrémenté d'un kiosque à musique (1890), d'une statue de Jeanne Mance de Cardot (1968).
- Promenades de Blanchefontaine.
[modifier] Structures de transports
[modifier] Le train à crémaillère (1887-1971)
Afin de faciliter l'ascension entre la gare de Langres et la vieille ville, la municipalité décida la construction du premier train à crémaillère de France, sur une longueur de 1 500m.
Il fut à vapeur de 1887 à 1935 puis électrique de 1935 à 1971, année où il a été supprimé en raison de sa vétusté.[2]
- L'ancienne crémaillere électrique a été déplacée vers les ateliers municipaux pour sa restauration Voir l'article sur le journal de la haute-marne après quoi elle serra réinstallée a son emplacement d'origine.
C'est un service de car urbain qui relie maintenant la gare SNCF a la ville
[modifier] Le funiculaire panoramique (1995)
Compte tenu de l'évolution des modes de déplacements et de la surabondance d'automobiles le funiculaire a été installé à un autre emplacement sur le rempart en 1995, par la municipalité de Guy Baillet, pour relier la ville dans ces remparts au parking Sous-Bie en contrebas et permet aux automobilistes de garer leurs véhicules en dehors de la ville tout en restant très proches.
Il est basé sur le même principe que celui de Montmartre à Paris et a été construit par la société Skirail.[3],[4]
[modifier] Le petit train touristique
A noter qu'existe également un petit train touristique (sur pneus) permet aux touristes de faire le tour des remparts assis avec la diffusion de commentaires par un haut-parleur.
[modifier] Démographie
1794 | 1846 | 1891 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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8613 | 9719 | 10 719 | 9731 | 11 001 | 11 437 | 10 468 | 9987 | 9586 | 8761 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
- v. 1882 :
- Population : 10 376
- 1990 :
- Population sans doubles comptes : 9 987
- Population municipale : 9 983
- Population totale : 11 026
- 1999 :
- Population sans doubles comptes : 9 586
- Population municipale : 9 585
- Population totale : 10 392
Cassini possède un historique des recensements de Langres depuis 1794 : voir http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm?indexdep
[modifier] Évènements
- Musée d’art et d’histoire. Entrée et visite gratuite Cartographie et photos historiques de Langres. Exposition du 14 janvier au 15 décembre 2006 : L'invention d'un pays est sans fin. Cartes anciennes, description SIG.
- (fr) http://www.linventiondunpays.com
- (fr) http://www.interbibly.org
- Le festival des hallebardiers http://www.hallebardiers.com/
- 1965 2005 : 40 ANS d’Amitiés Internationales EXPO Langres Montréal Jeanne Mance Tour Saint-Ferjeux Du 17 juin au 3 juillet 2000 de 15h à 19h.
- 14 Juin 2008 Inauguration de la statue de Denis Diderot rénovée.
[modifier] Jumelages
- Ellwangen (Bade-Wurtemberg) depuis 1964
Jumelage triangulaire entre les villes de Langres, Ellwangen et Abbiategrasso
- Beaconsfield (Angleterre) depuis 1995
[modifier] Célébrités
- François Ébaudy de Fresne, (Langres 1753- Vesoul 1815) célèbre économiste.
- Jeanne Mance (Langres 1606 - Montréal 1673), première infirmière laïque Nord-américaine, fondatrice de l'Hôtel-Dieu de Montréal et co-fondatrice de la ville de Montréal (Québec, Canada).
- Richard Tassel, artiste peintre.
- Jean Tassel (Langres 1608 - Langres 1667), artiste peintre.
- Claude Gillot (Langres 1673 - Paris 1722), artiste peintre, graveur, décorateur de théâtre et illustrateur.
- Denis Diderot (Langres 1713 - Paris 1784), philosophe
-
- Citation : « Les habitants de Langres ont de l’esprit, de l’éducation, de la gaieté, de la vivacité et le parler traînant. Ils ont des livres, ils lisent et ne produisent rien. Leur ville est bien murée. Ils ont la commodité, hiver comme été, d’en faire le tour des remparts couverts. » Denis Diderot, Voyage à Langres, 1770.
- Jean Duvet (1485 - 1570), Graveur.
- Étienne Jean Bouchu (Langres 1714 - Arc-en-Barrois 1773), mécanicien-chimiste. Il collabora à l'Encyclopédie de Diderot, en particulier pour les articles sur la fabrication du fer.
- Antoine Besançon (1731-1811), sculpteur.
- Jules-Claude Ziegler (Langres 1804 - Paris 1856), artiste peintre, céramiste et sculpteur. Il peignit la coupole de la Madeleine à Paris.
- Jean-Baptiste-Stanislas-Martial Migneret (Langres 1809 - Montmirey-la-Ville 1884), avocat, administrateur. Préfet de la Haute-Garonne de 1852 à 1855 puis Préfet du Bas-Rhin jusqu'en 1865.
- Jules Louis Gabriel Violle (Langres 1841 - Fixin 1923), physicien et académicien.
- Jules René Hervé (Langres 1887 - 1981) , peintre impressionniste.
[modifier] Gastronomie
La ville a donné son nom à un fromage : le Langres [2].
[modifier] Économie
Elle possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Marne.
[modifier] Hôtellerie-restauration
- Hôtel restaurant de L'Europe.
- Hôtel restaurant du Lion d'Or.
- Hôtel restaurant du Cheval Blanc.
- Restaurant Jeanne d'Arc.
- Hôtel restaurant les Marmottes.
[modifier] Industries et entreprises
Plasturgie, Teflon, caoutchouc, compact disques, coutellerie, métallurgie, mécanique, automobile, informatique.
Freudenberg, Fuesas, Plastic Omnium, 3P, Imprimerie de Champagne, Graglia, Horiot père et fils, Miquée, Doc Data, Stramare, FMS, OgerDécoration, Entrin 52, Doras Elce matériaux, Fontana Top Sol, MGCA, Aluc, Morisot, La Mure, Petit, Dedome, Thirion, Déchèterie, OgerPropreté...
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- (fr) Mairie de Langres
- (fr) Les monnaies féodales de Langres
- (fr) Communauté de communes de l'Étoile de Langres
- (fr) Langres sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Langres sur le site de l'Insee
[modifier] Notes
- ↑ Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 252
- ↑ http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?ID=s0010720 Images de la crémaillère
- ↑ Images du funiculaire panoramique
- ↑ Photos du funiculaire