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Image:Keira Knightley (2005).jpg Modèle à suivre pour Flickr

http://www.imsdb.com/scripts/Jaws.html Vrai scénar original

en:Jaws (film)

Steven Spielberg faisant un discours en 1999.
Steven Spielberg faisant un discours en 1999.

Fiches jaws 3 et 4 à finir et ransférer (Utilisateur:Kuxu/Temp)


Sommaire

[modifier] Bande annonce (terminé)

La bande annonce du film [1] a largement été diffusée par Universal en 1975. D'une durée de 3 minutes 20, son aspect dramatique et spectaculaire a certainement contribué à faire venir de nombreux spectateurs.

Les 34 premières secondes de la bande annonce commencent par un texte terrifiant :

« There is a creature alive today who has survived millions of years of evolution without change, without passion, and without logic. It lives to kill. A mindless eating machine, it will attack and devour anything. It is as though God created the devil and gave him...JAWS. »

« Il existe une créature vivante qui a survécu à des millions d'années d'évolution sans changer, insensible et dénuée de logique. Elle vit pour tuer. Une machine sans âme, elle attaquera et dévorera tout sur son passage. C'est comme si Dieu avait créer le Diable et lui avait donné des...MÂCHOIRES. »

La bande annonce montre des personnes sortant de l'eau en hurlant face à un danger non précisé. Le spectateur comprend qu'il s'agit d'une attaque de requin. En sortant juste avant l'été, ce type d'image a eu un fort impact sur le public et a contribué au succès du film. Avec le slogan « See it before you go swimming », les producteurs et diffuseurs l'avaient bien compris.
La bande annonce montre des personnes sortant de l'eau en hurlant face à un danger non précisé. Le spectateur comprend qu'il s'agit d'une attaque de requin. En sortant juste avant l'été, ce type d'image a eu un fort impact sur le public et a contribué au succès du film. Avec le slogan « See it before you go swimming », les producteurs et diffuseurs l'avaient bien compris.
Lors de ce commentaire, on voit d'abord apparaître le fond de l'océan. La caméra survole des algues pendant 24 secondes jusqu'à ce qu'on entende « it will attack and devour anything ». À ce moment, on voit en contre-plongée, les jambes et les bras de Christine Watkins (la première victime du requin) s'agiter sous l'eau. Elle nage tranquillement. La caméra s'approche rapidement de sa silhouette qui se découpe en ombres chinoises jusqu'à ce que soit prononcé le titre du film « Jaws ». Là, la caméra nous montre la surface de l'eau, de nuit, avec le visage de l'actrice happée dans l'eau. Puis sans transition, le spectateur arrive sur une vision d'un requin très pixelisé qui clignote et tournoie. Lors du plan suivant, le cadrage est plus large et on comprend qu'il s'agit d'un jeu vidéo sur une borne d'arcade. Un homme tire sur un requin dans un jeu vidéo nommé « killer shark ». Martin Brody, le chef de la police passe derrière cet homme puis se dirige vers la plage d'Amity.

On voit ensuite des personnes nager dans l'eau, avec en surimpression le titre apparaissant en rouge, en bas à droite de l'écran. Martin Brody surveille la plage jusqu'à ce qu'il semble se passer quelque chose dans l'eau, qui fait fuir tous les nageurs hors de la mer.

Ensuite, Brody s'énerve contre le maire à cause du danger provoqué par les requins et il feuillette un livre pour se renseigner sur cet animal. Brody s'arrête sur une page où l'on voit une photographie en noir et blanc très impressionnante. Des scientifiques posent fièrement en blouse blanche, derrière une énorme mâchoire de requin fossilisée [2].

La 2e minute de la bande annonce s'arrête surtout sur la chasse au requin menée sur l' Orca par Quint, Brody et Hooper. Mais à aucun moment on ne voit un requin, tout juste son aileron. La bande annonce se prolonge sur des images d'estivants fuyant de l'eau. On voit ensuite l'affiche du film, avec en surimpression et en médaillon, les trois acteurs principaux. Puis le titre est écrit en grosses capitales, en rouge sur fond noir, alors que le narrateur prononce un dernier « avertissement », qui se trouve être le slogan du film  :

« See it before you go swimming. »

« À voir avant de partir vous baigner (sous-entendu, « sur les plages cet été »). »

Si Peter Benchley, l'auteur du roman Jaws est cité (« This is Universal's extraordinary motion picture version of Peter Benchley's best-selling novel »), à aucun moment le nom de Steven Spielberg, alors inconnu du grand public, est prononcé. On ne voit pas non plus de requins, à l'exception de l'affiche et d'images dans un livre que Brody feuillette, même si le spectateurs comprend très bien qui sera le tueur du film.

[modifier] Du roman au scénario

[modifier] Génese du roman
Peter Benchley s'est vu offrir une avance de $1,000 pour les 100 premières pages de Jaws. Il en touchera beaucoup plus lorsque son livre deviendra un best-seller.
Peter Benchley s'est vu offrir une avance de $1,000 pour les 100 premières pages de Jaws. Il en touchera beaucoup plus lorsque son livre deviendra un best-seller.
Peter Bradford Benchley (1940-2006), l'écrivain du roman Jaws (Les Dents de la mer) qui fut à l'origine du film de Spielberg, est issu d'une famille littéraire.

Son grand-père, Robert Benchley (1889-1945), avait fondé l'Algonquin Round Table. Ce cercle consistait en une réunion quotidienne, qui avait lieu autour d'une table de l' Algonquin Hotel à New York. S'y réunissaient alors des critiques, écrivains et acteurs de l'époque, tels Harold Ross, fondateur du magazine The New Yorker, Harpo Marx, un des cinq acteurs comiques des Marx Brothers, Edna Ferber, femme écrivain qui remporta le prix Pulitzer en 1925, Dorothy Parker, poète, critique, auteur de nouvelles et de scénarios ou encore Alexander Woollcott, critique dans les journaux The New York Times puis The New Yorker. Ces réunions eurent lieu pendant dix ans, de 1919 à 1929.

Son père, Nathaniel Benchley (1915-1981), était un écrivain reconnu dans le milieu de la littérature pour enfants. Il avait ainsi rédigé une vingtaine de romans, dont The Off-Islanders en 1962, Small Wolf en 1972 ou encore Bright Candles: A Novel of the Danish Resistance en 1974. En outre, il avait rédigé une douzaine de nouvelles.

Après avoir été diplômé de la Phillips Exeter Academy en 1957 et de l'Université Harvard en 1961 (en littérature anglaise), Peter Benchley travaille de 1963 pendant 6 mois pour le quotidien The Washington Post (reporter et rubrique nécrologique), puis de 1963 à 1967 à l'hebdomadaire Newsweek (humoriste et critique de télévision). De 1967 à 1969, il rédige les discours du président Lyndon B. Johnson. En 1969, Richard Nixon devient le nouveau président et Benchley est remercié par la Maison blanche. Il se change alors en journaliste freelance et écrit des articles pour Holiday, Life, Travel, The New Yorker, Time Magazine ou encore le National Geographic.

Au début des années 1970, Thomas Congdon, qui travaille pour le compte de la maison d'édition américaine Doubleday, approche l'écrivain. Il a lu quelques articles que Benchley a rédigé pour différents magazines et l'invite à manger dans un restaurant français de New York afin de déterminer si le journaliste Benchley n'aurait pas quelques idées intéressantes pouvant donner matière à l'écriture d'un livre. Benchley lui parle alors d'une histoire de requin. Congdon semble intéressé par ce récit de monstre marin venant terroriser les touristes sur une plage. Il lui offre une avance de $1,000 en échange des 100 premières pages. À la lecture du résultat initial, Thomas Congdon n'est pas vraiment satisfait par le ton employé dans le récit, trop humoristique à son goût, notant dans la marge « no jokes » (pas de blagues). C'est ainsi qu'il demandera à Benchley de réécrire une très grande partie des 100 premières pages de son roman. En février 2004, lors d'une interview donnée à BBC News Online, Congdon expliqua sa position [3]:

« The first five pages were just wonderful. The other 95 pages though were on the wrong track. They were humorous. And humour isn't the proper vehicle for a great thriller. »

« Les cinq premières pages étaient tout simplement merveilleuses. Il en était autrement des 95 autres pages, qui étaient à mon sens, sur la mauvaise voie. Elles étaient écrites sur un ton humoristique. Et l'humour n'est pas à proprement parler le meilleur moyen d'écrire un grand thriller. »

Depuis 1974-1975, avec le roman de Benchley puis le film de Spielberg qui en est dérivé, l'image du requin est durablement associée à celle d'un tueur implacable, d'une bête sanguinaire en quête de chair humaine. Pourtant, avant le milieu des années 1970, rares sont ceux qui s'intéressent aux requins et encore plus rares sont ceux qui les connaissent vraiment. Hormis peut-être ceux qui ont lu quelques articles parus dans certains magazines ou ceux qui ont vu en 1971 le documentaire Blue Water, White Death (Bleue est la mer, blanche est la mort) de Peter Gimbel et James Lipscomb [4], le sujet traité par Benchley est à l'époque, étrange, insolite et peu connu. Où donc Benchley est-il allé chercher cette idée de requin assoiffée de sang?

Comme il l'explique lui-même, Benchley dit porter de l'intérêt aux requins depuis son enfance passée sur l'île de Nantucket dans le Massachusetts. Mais c'est en lisant un article dans le New York Daily News qu'il aura réellement l'idée d'écrire Les Dents de la mer. Cet article relatait la capture par un pêcheur d'un requin de 2 tonnes au large de Long Island, [5].

« In 1964, I read about a fisherman who had caught a 4,550-pound great white shark off Long Island, and I thought to myself, "What would happen if one of those came around and wouldn't go away?" That was the "seed" idea of JAWS, but I didn't actually pursue it until 1971. In those days I was working 2 or 3 days a week making a living doing television and newspaper stories. That paid me enough so that I could have 3 or 4 days a week to work on the shark story. I sat in the back room of the Pennington Furnace Supply Co. in Pennington, New Jersey, in the winters, and in a small, old turkey coop in Stonington, Connecticut, in the summers, and wrote what turned out to be JAWS. »

« En 1964, j'ai lu un article à propos d'un pêcheur qui avait capturé un grand requin blanc de 2 tonnes au large des côtes de Long Island, et j'ai pensé en moi-même, « que se passerait-il si l'un de ces spécimens s'approchait de nos rivages et ne voulait plus en repartir ? ». C'était l' « embryon » d'idée des Dents de la mer, que je n'avais toutefois pas approfondi avant 1971. À cette époque, je travaillais 2 ou 3 jours par semaine, en écrivant des histoires pour la télévisions ou les journaux, pour gagner ma vie. Je gagnais assez pour consacrer ensuite les 3 ou 4 autres jours restants à l'écriture de mon histoire de requin. L'hiver, je m'asseyais dans le fond du Pennington Furnace Supply Co., à Pennington dans le New Jersey, et l'été, dans un vieux et petit poulailler à Stonington dans le Connecticut, afin d'écrire ce qui deviendrai plus tard Les Dents de la mer. »

Suite à son commencement d'idée d'écrire un roman sur les requins en 1964, il restera cantonné pendant des années, à faire de l'écriture « alimentaire ». Ce n'est qu'en 1971 qu'il se décidera à se lancer dans l'écriture du roman, son premier, un peu par défi comme il l'avouera plus tard. Lorsque Jaws sort aux États-Unis, son auteur est alors loin de se douter que son livre figurera parmi la liste des plus importants best-sellers, à côté d'autres écrivains prestigieux. Dans les faits, son roman restera 44 semaines d'affiliée dans la liste des plus grosses ventes du pays [6].

Sorti en février 1974 et tiré à 35 000 exemplaires pour sa 1re édition, il en connaitra 8 tirages supplémentaires jusqu'en septembre 1974, chez sa maison d'édition d'origine Doubleday. Fin 1974, Doubleday en aura vendu 202 270 exemplaires. En janvier 1975, il parait chez Bantam Books qui fera 18 tirages supplémentaires et en aura vendu, fin 1975, 9 275 000 exemplaires [7]. Depuis, le roman a été traduit dans de multiples langues. Le livre se vendra au final à plusieurs millions d'exemplaires dans le monde, dépassant au moins le cap des 20 millions d'unités écoulées.




En 1974, la vente du livre avait déjà rapporté plus de $1,000,000. En plus de l'argent versé par les producteurs du film Les Dents de la mer, plus de $150,000 pour les droits d'exploitation au cinéma, Peter Benchley se verra offrir $25,000 pour écrire le scénario du film [8].

Alors que c'est une histoire de requin tueur qui l'a fait connaitre au grand public et a fait sa fortune, Peter Benchley amorcera un tournant environnementaliste les dix dernières années de sa vie, consacrant son temps à la préservation de la nature, en particulier des mers, et à la sauvegarde des requins. En effet, de 1994 à 2005, il écrira Ocean Planet: Writings and Images of the Sea (1994), Shark Trouble: True Stories About Sharks and the Sea (2001), Shark!: True Stories and Lessons from the Deep (2002) et Shark Life: True Stories About Sharks and the Sea (2005).

Se servant de sa notoriété à la télévision ou dans des conférences pour défendre sa cause, il dira [9]:

« If I were to try to write Jaws today, I couldn't do it. Or, at least, the book I would write would be vastly different and, I surmise, much less successful.[...]
Today I could not, for instance, portray the shark as a villain, especially not as a mindless omnivore that attacks boats and humans with reckless abandon. No, the shark in an updated Jaws could not be the villain; it would have to be written as the victim, for, world-wide, sharks are much more the oppressed than the oppressors.
Every year, more than a hundred million sharks are slaughtered by man. It has been estimated that for every human life taken by a shark, 4.5 million sharks are killed by humans. And rarely for a useful purpose. »
    — Peter Benchley - Smithsonian Institution lecture

« Si je devais écrire Les dents de la mer aujourd'hui, je ne pourrais pas. Ou du moins, le livre que j'écrirais serait largement différent, et je pense, aurait moins de succès.[...]
Aujourd'hui, je ne pourrait pas, par exemple, dépeindre le requin comme un monstre, comme un être omnivore dénué d'âme dévorant hommes et bateaux. Non, le requin ne pourrait plus actuellement être décrit comme un monstre, il devrait au contraire être assimilé à une victime, car de par le monde, il est plus oppressé qu' oppresseur.
Chaque année, plus de 100 millions de requins sont massacrés par l'homme. Il a été estimé que pour une vie humaine emportée par un requin, 4,5 millions de requins périssent du fait de l'homme. Et rarement pour une cause juste. »

[modifier] Du roman au scénario

« The great fish moved silently through the night water, propelled by short sweeps of its crescent tail. The mouth was open just enough to permit a rush of water over the gills. There was little other motion: an occasional correction of the apparently aimless course by the slight raising or lowering of a pectoral fin - as a bird changes direction by dipping one wing and lifting the other. (...) »
    — Peter Benchley, Jaws, éd. Doubleday, Garden City, New York, 1974.

« Le grand poisson filait silencieusement à travers les eaux ténébreuses qu’il fouettait de sa queue en forme de croissant, la gueule ouverte, juste ce qu’il fallait pour assurer la circulation d’un courant d’eau sur ses ouïes. En dehors de ces coups de queue secs, il se contentait de soulever ou d’abaisser de temps à autre une nageoire pectorale pour corriger sa trajectoire apparemment sans but, comme un oiseau qui, pour changer de direction, incline tantôt une aile, tantôt l’autre. (...) »
    — Peter Benchley, Les Dents de la mer, traduit de l’américain par Michel Deutsch, éd. Librairie Hachette, Paris, 1974.

Ainsi commencent les premières lignes du roman de Benchley, par une description zoologique du requin, mi-subjective mi-objective, d'un ton neutre mais impressionnant, qui nous révèle d'emblée l'intimité de celui qui sera, par la suite du récit, un terrible monstre sanguinaire. Ainsi ne commence justement pas son adaptation cinématographique réalisée par Spielberg, dans laquelle il faudra du temps pour identifier le tueur des mers et sa nature profonde. Ce n'est pas la seule liberté prise par Steven Spielberg avec le roman.

C'est que le réalisateur n'est pas en accord avec la psychologie des personnages de Benchley, au point de déclarer qu'en lisant le livre, il en était presque à souhaiter que ce soit le requin qui triomphe des humains [10]. Ce sentiment sera partagé par Rolling Stone Magazine, mais pas par les très nombreux lecteurs du roman, dont Benchley avait su touché la corde sensible.

Avec le recul, Thomas Congdon dira de Jaws, le roman de Benchley, que :

« It's a good novel. It's not great literature and it's not Moby Dick, but it's a well-written book. »

« C'est un bon roman. Ce n'est pas de la grande littérature et ce n'est pas Moby Dick non plus, mais c'est un livre bien écrit. »

David Brown [11], le producteur du film qui a racheté les droits du livre avec Richard D. Zanuck [12], ne se demandera pas si c'est un livre bien écrit ou non, mais s'il a un potentiel cinématographique.

Un jour, il découvre un article sur le livre dans Cosmopolitan, dont sa femme Ellen Gerly Brown est rédactrice en chef. L'article du Cosmopolitan conclut par ces mots : « Ce n'est pas de la grande littérature, mais on pourrait en tirer un bon film ». Cette phrase ne tombera pas dans l'oreille d'un sourd et il aura vite l'idée de l'adapter au cinéma, flairant le bon filon. Brown epliquera plus tard sa décision :

« Le cinéma n'avait encore jamais raconté l'histoire d'un requin mangeur d'hommes, et je n'avais pas la moindre idée de la manière dont ce serait réalisable, mais j'ai tout de suite su qu'on tenait un sujet du tonnerre. »

David Brown et Richard D. Zanuck ont à l'époque, respectivement la soixantaine et la quarantaine. Ces producteurs travailleront ensembles toute leur vie, produisant par exemple Cocoon de Ron Howard en 1985 ou encore Miss Daisy et son chauffeur de Bruce Beresford en 1989. De surcroît, ils n'en sont pas à leur première collaboration avec Steven Spielberg puisqu'ils sortent tout juste de la production de Sugarland Express. Rétrospectivement, leur filmographie atteste de leur compétence à choisir les bons scénarios et les bonnes équipes techniques. S'ils se sont portés très tôt sur le choix de Jaws, nul doute que c'est qu'ils ont vus dans le roman matière à réaliser un film faisant de grands bénéfices financiers.

Ils rachètent donc les droits pour 175 000 dollars, bien avant que le livre ne devienne un best-seller. De nos jours, l'achat, bien en amont, des droits d'exploitation d'un livre au cinéma sont courants, mais ce n'était pas le cas à l'époque. Peter Benchley était cependant dubitatif sur une possible adaptation au cinéma, tellement il lui semblait inconcevable de tourner avec de vrais requins et encore moins de fabriquer des automates qui puissent paraitre crédibles aux yeux des spectateurs.

Alors qu'il se retrouve dans le bureau de Richard D. Zanuck, Steven Spielberg aperçoit le livre Jaws posé devant lui. Il le vole et après l'avoir lu, il en comprend tout le potentiel cinématographique. Il demande à réaliser le film afférent, mais Dick Richards [13] est déjà sur les rangs. Spielberg insiste et lorsque Richards se décommande trois semaines plus tard pour réaliser Adieu ma jolie, il prend les rennes du projet.

En partie poussé par la puissante Writers Guild of America (Guilde des scénaristes américains), Benchley est engagé pour adapter son propre roman à l'écran, mais comme le confessera ce dernier :

« Je n'avais jamais vu un scénario de ma vie, et j'ai dû improviser une narration totalement linéaire en éliminant toutes les scènes qui n'étaient pas essentielles à la progression de l'action »

Afin de l'aider dans l'adaptation de son roman au cinéma, Carl Gottlieb [14] le rejoindra. Dans une moindre mesure et bien que non crédités au générique, Howard Sackler et John Milius ont également participé à l'écriture du script. Le premier avait rédigé Fear and Desire en 1953, le premier long métrage de Stanley Kubrick et c'est lui qui écrira Les dents de la mer 2 avec Carl Gottlieb, mais officiellement cette fois-ci [15]. Le second co-écrira de nouveau en 1979 pour Spielberg le script de 1941 et sera le futur scénariste et réalisateur de Conan le Barbare en 1982 ou encore, co-scénariste d' Apocalypse Now (Francis Ford Coppola, 1979) [16]. Ce sont eux qui furent à l'origine du monologue de Quint sur l'Indianapolis.

Spielberg cherche avant tout à recentrer l'histoire sur la chasse au requin, en gommant certains aspects psychologiques des personnages, pour lesquels il n'avait pas spécialement de sympathie. Là où dans le roman, Martin Brody apparaissait bougon, vulgaire, voire lubrique, il devient tour à tour jovial, ouvert, sensible, homme de parole et attaché à sa famille, dans le film. Là où Ellen Brody s'ennuyait fermement à Amity et dans son couple, n'avait plus de relations sexuelles avec son mari et entretenait une relation amoureuse avec Matt Hooper, elle devient femme aimante et attentionnée dans le film. Le ton humoristique du roman, certes largement atténué par l'intervention de Congdon, n'était plus de mise pour le scénario du film.

Lors de la découverte du premier corps mutilé par le requin, Benchley décrit avec force détails ce qu'il reste du corps de la jeune fille, faisant vomir de dégoût les trois personnes sur place, alors que Spielberg nous montre furtivement ce qui ressemble à une main de femme, mais sans s'attarder, juste un plan de 2-3 secondes où l'on voit une main putréfiée entourée de crabes. Le cinéaste nous offre donc bien une vision d'horreur, sans pour autant montrer le corps de la jeune femme, qu'on peut pourtant aisément imaginer mutilé, mais restant hors du champ de la caméra. Martin Brody reste alors silencieux, regardant au loin vers la mer, invitant ainsi le spectateur a imaginer qui est et à quoi peut bien ressembler le meurtrier des mers. Là où Benchley verse dans le sensationnalisme, le voyeurisme, le sordide, Spielberg filme de manière elliptique, suggérant plus qu'il ne montre [17].

Et d'une manière générale, c'est la grande différence entre le roman et le film. Là où Benchley appuie les descriptions, les effets, les pensées des personnages, Spielberg ne fait que suggérer, laissant au spectateur une grande part d'imagination. L'atmosphère mystérieuse et le sentiment de menace diffus fait que le film est paradoxalement plus psychologique que le livre, et ce, même si les personnages sont largement moins bavards chez Spielberg.

[modifier] Un traitement différent du récit chez Spielberg : l'exemple du monologue de Quint
L'USS Indianapolis au large de Mare Island le 10 juillet 1945, 20 jours seulement avant son naufrage où périront 880 hommes, soit 73,5% des marins embarqués. Une grande partie des pertes sera du à l'attaque répétée de requins nuit et jour pendant 5 jours.
L'USS Indianapolis au large de Mare Island le 10 juillet 1945, 20 jours seulement avant son naufrage où périront 880 hommes, soit 73,5% des marins embarqués. Une grande partie des pertes sera du à l'attaque répétée de requins nuit et jour pendant 5 jours.
Un des rares exemples de long dialogue, celui du monologue de Quint dans la bateau, est à ce titre particulièrement significatif du traitement du suspense par Spielberg, très différent que chez Benchley.

Peu avant la longue réplique de Robert Shaw, on voit le bateau de nuit, filmé en plongée, navigant sur une mer calme et infinie. L' Orca est perdu au milieu de nul part, personne ne pouvant venir au secours des trois hommes présents : Hooper, Brody et Quint. S'ensuit une scène devenue culte où Quint et Hooper comparent leurs cicatrices respectives, la gravité de la blessure augmentant à chaque fois : Quint montre d'abord à Hooper un durillon sur sa tête, du à un coup de bouteille pendant la Saint Patrick à Boston, puis c'est au tour de Hooper de montrer une morsure de murène, Quint lui répond par son bras droit abîmé pendant une séance de bras de fer avec un chinois, Hooper embraye avec une morsure de requin pendant un prélèvement, puis Quint parle d'un coup de queue d'un renard des mers. Hooper ouvre sa chemise, montre sa poitrine et dit avoir la pire des blessures. Les autres ne voient rien. Hooper annonce alors que Mary Ellen Moffit lui a brisé le cœur. Tous explosent de rire. L'atmosphère se détend. Brody demande alors à Quint ce que représente le tatouage effacé qu'il a sur le bras. Hooper, toujours jovial dit qu'il devait y être écrit « maman ». Hooper et Brody rient, mais pas Quint qui s'assombrit et explique que ce tatouage date de l'époque où il était sur l' USS Indianapolis. Les rires s'arrêtent nets. Silence. Quint commence à ce moment un long monologue.

En 5 jours seulement, Le requin longimane (Carcharhinus longimanus) fut responsable d'au moins 60 à 80 morts des hommes d'équipage de l' USS Indianapolis .
En 5 jours seulement, Le requin longimane (Carcharhinus longimanus) fut responsable d'au moins 60 à 80 morts des hommes d'équipage de l' USS Indianapolis [18].
Il explique qu'il était sur le cuirassé Indianapolis, celui-là même qui transporta Little Boy, la bombe qui servit à Hiroshima, sur la base aérienne de l'île de Tinian. Le navire qui comptait 1 100 hommes fut torpillé par deux fois par un sous-marin japonais et coula en 12 minutes. La mission était tellement secrète qu'aucune alerte ne fut donnée au début. Les 900 naufragés survivants vont alors rester 5 jours dans l'eau, beaucoup se faisant dévorer par une multitude de requins. Ils seront finalement repérés par l'US Navy, mais seuls 316 hommes furent repêchés vivants [19].

L'horreur qui se dégage de cette scène tient d'abord à ce que le récit fait par Robert Shaw est basé sur une situation qui a réellement eu lieu. En se mettant dans la peau de ces hommes, on peut aisément ressentir l'effroi qui a du être le leur.

Mais la tension dramatique résulte aussi pour beaucoup de la qualité du texte prévue dans le scénario final et du talent de mise en scène de Spielberg. La longue séquence est quasiment tout le temps en plan fixe, avec quelques plans de coupe de Roy Scheider afin de changer le cadre ou l'angle de la caméra et maximiser ainsi la tension qui se dégage de la scène. Au début, Quint apparait en plan rapproché, avec Hooper au fond à droite, dans la profondeur de champ, puis il y a une première plan de coupe de Brody, la caméra reprend le même angle mais avec légèrement plus de recul, Hooper est toujours visible à droite, le visage décomposé, puis nouveau plan de coupe de Brody, on revient sur Quint, cette fois-ci seul à l'image et en très gros plan, on ne voit plus que son visage, puis sont intercallés deux plans de coupe très rapides, d'abord de Brody puis de Hooper, on ne voit ensuite que le visage de Quint qui finit son récit, la caméra s'approchant très lentement, presque imperceptiblement.

À aucun moment on ne voit d'images du naufrage, des marins à la mer, des requins ou des morts. La caméra se concentre uniquement sur les expressions faciales des acteurs, sur la prononciation et la force des mots prononcés par Quint, sur les sons environnants etc. Là où beaucoup de films d'horreur sont inutilement visuels, gores, sordides, Spielberg laisse le spectateur se concentrer sur le récit, bien plus sonore que visuel, laissant ainsi libre cours à l'imagination, bercée par l'atmosphère étouffante de la scène. En filmant de nuit, dans un espace clos, Spielberg joue en plus avec la claustrophobie et les peurs refoulées des spectateurs.

Ce discours explique à lui tout seul le personnage de Quint, lui donne de la profondeur humaine, de l'épaisseur psychologique, le spectateur ayant perçé son intimité et comprenant pourquoi il tient tant à chasser le requin, à se venger de lui.




[modifier] Différences entre le roman et le film

Dans l'ensemble, le film reste assez fidèle au roman.

L'exception la plus notable concerne la relation amoureuse entre Helen Brody et Matt Hooper. Dans le roman, Martin Brody est originaire d'Amity et il est issu de la classe moyenne. Sa femme Ellen, en revanche, est issue d'une famille aisée. Ellen, lassée de devoir vivre à Amity commence à fréquenter Matt qui est également de son rang social (il est aussi le plus jeune frère d'un des anciens amants d'Ellen).

Dans le film, Steven Spielberg élimine toute référence à une différence de classe et par conséquent, de la relation amoureuse qui en résulte entre la femme de Martin Body et Matt Hooper. Toujours dans le film, Martin Brody dit venir de New York (lors de la scène où il découvre le corps de Christine Watkins), est affable, attentionné envers sa famille.

Peter Benchley était en désaccord avec la mort du requin dans le film, par explosion d'une bouteille de plongée, solution peu crédible selon lui. Il avait rédigé une solution bien différente dans son roman, faite d'accumulation de blessures.
Peter Benchley était en désaccord avec la mort du requin dans le film, par explosion d'une bouteille de plongée, solution peu crédible selon lui. Il avait rédigé une solution bien différente dans son roman, faite d'accumulation de blessures.
Le film montre quelques autres différences avec le roman, plus ou moins importantes, au titre desquelles on peut relever celles-ci :
  • Le film montre que Martin Brody a deux fils : Michael (11 ans) et Sean (4 ans). Dans le roman, il avait trois fils ayant un âge, et parfois, un prénom différent : Billy (13 ans), Martin Junior (11 ans) et Sean (10 ans).
  • Le roman précise que Christine Watkins, la première victime, est tuée vers la mi-juin. Dans le film, on aperçoit son certificat de décès où apparait la date du 1er juillet.
  • Dans le roman, Matt Hooper est tué par le requin alors qu'il plonge pour l'examiner et cherche un moyen pour s'en débarrasser.
  • Dans le roman, la véritable raison qui pousse Larry Vaughn à laisser les plages ouvertes au public sont ses liens avec la mafia, et non pas le bien de la ville qu'il administre.
  • Dans le film, les scènes finales tournées à bord du bateau, se passent en un seul et unique trajet ininterrompu, alors que dans le roman, les hommes reviennent plusieurs fois en sécurité dans le port d'Amity.
  • Le long monologue de Quint à propos de l'USS Indianapolis est totalement absent du livre, tout comme du scénario original.
  • Dans le roman, le requin meurt de l'accumulation de blessures de balles, de coups de couteau et d' harpons qui lui déchirent la chair. Pour le film, une solution plus visuelle fut retenue, ce qui n'a pas satisfait Peter Benchley qui prétendait que la mort du requin par l'explosion d'une bouteille d'oxygène n'était pas plausible.

[modifier] Lieux de tournages

Dans le scénario, toute l'intrigue est censée se dérouler à Amity Island, une île proche de New York, dont Martin Brody dit venir. Le lieu est fictif et en réalité, la plupart des scènes extérieures ont été tournées à Martha's Vineyard dans le Massachusetts. Les figurants qui, dans le film, sortent horrifiés de l'eau et crient sur la plage, sont de vrais habitants de l'île payés 64 dollars.

Avec le succès du film, la population estivale de l'île a triplée par rapport aux autres années, ceci étant du en grande partie à la venue de curieux qui désiraient voir les lieux de tournage de leurs propres yeux, sans doute à la recherche d'un quelconque aileron de requin sortant de l'eau.

Un peu par nostalgie et beaucoup pour des raisons marketing, une fête commémorant les 25 ans de la sortie du film en salle fut organisée à Martha's Vineyard. Nommée Jawsfest [20], elle fut organisée du 3 au 5 juin 2005 par Universal. Elle a rassemblé des centaines de curieux, ainsi que plusieurs membres de l'équipe de tournage du film. Figuraient ainsi au programme :

• Peter Benchley (écrivain du livre adapté en film et co-scénariste) • Joe Alves (chef décorateur) • Carl Gottlieb (co-scénariste) • Susan Backlinie (actrice, rôle de Christine Watkins, la première victime du requin) • Jeffrey Kramer (acteur, rôle du député Leonard Hendricks) • Jay Mello (acteur, Sean Brody, un des deux fils de Martin Brody) • Lee Fierro (actrice, rôle de Mrs. Kintner) • Robert Carroll (acteur, rôle de Mr. Polk) • Jeffrey Voorhees (acteur, rôle de Mr. Kintner) • Shari Rhodes (choix du casting) • Roy Arbogast (effets spéciaux mécaniques)

Sur place ont eu lieu des signatures d'autographes, une projection en plein air dans le port de Martha's Haven, les habitants de l'île ont racontés des anecdotes du tournage, une réplique du faux requin a été exposée etc.

De plus, Ron Taylor et Valerie Taylor, photographes animaliers spécialisés dans les requins, ont réalisé certains vues sous-marines avec de vrais requins, pour les besoins de la scène où Matt Hooper est enfermé dans une cage avec le requin autour de lui. Comme les faux requins étaient plus grand que les requins réels, il fut décidé de faire doubler Richard Dreyfuss par un nain dans une petite cage, donnant ainsi l'illusion que le requin filmé est plus grand qu'il ne l'est en réalité [21].

Pays États Lieux de tournage
 États-Unis d'Amérique  Massachusetts • Martha's Vineyard (Aquinnah, Edgartown, Joseph Sylva State Beach, Menemsha, Oak Bluffs)
• Falmouth
 Californie • Santa Catalina Island, Channel Islands (prises de vues sous-marines)
 Australie  Australie-Méridionale • Océan Austral et côtes de l'État Panneau situé dans les Studios Universal à Hollywood indiquant le lieu imaginaire d'Amity Island (avec les mentions « bienvenue » et « plage fermée sur ordre de la police locale »)
• Dangerous Reef



[modifier] Synopsis

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution



[modifier] Bande originale

Reste : http://www.amazon.com/Jaws-Original-Motion-Picture-Soundtrack/dp/B000002NZU/ref=pd_rhf_f_1/103-0434716-5654220?ie=UTF8

http://musicby.jw-music.net/fr/

Analyse BO => http://www.lumiere.org/esthetique/jaws.html

Attention le code ASIN donné est celui unique à Amazon (Amazon Standard Identification Number). En donner un standard.

Simple succession de deux notes (Fa et Fa dièse (Fa♯), en anglais F et F sharp (F♯)).


[modifier] Résultats mondiaux

A prix courants (en millions de $)

A prix constants http://www.boxofficemojo.com/alltime/adjusted.htm

Voir fiche jaws sur boxofficemojo

Au moment de sa sortie sur le territoire américain, le 20 juin 1975, le film fait l'objet d'une sortie « limitée » en étant projeté sur 409 écrans. Le 25 juillet de la même année, il fait l'objet d'une sortie plus large, sur 675 écrans. Tout ceci n'est rien comparé aux plus de 4 000 écrans dont peuvent disposer de nos jours les blockbusters, mais le parc de cinémas s'est largement étoffé, notamment depuis le développement des multiplexes (nommés megaplex aux États-Unis).

En 1975, Les Dents de la mer est premier du box office américain devant, dans l'ordre décroissant de recettes, Vol au-dessus d'un nid de coucou, The Rocky Horror Picture Show, Shampoo et Un après-midi de chien. Il est même placé loin devant, puisqu'il réalise plus du double de recettes que son dauphin, Vol au dessus d'un nid de coucou. Il pulvérise même de plus de 50 millions de dollards les précédents records historiques des films Le Parrain (Francis Ford Coppola, 1972) et L'exorciste (William Friedkin, 1973) [23].

Le film a rapporté exactement $124,322,872 entre le 22 juin et le 5 septembre 1975 http://www3.isrl.uiuc.edu/~unsworth/courses/bestsellers/search.cgi?title=Jaws (point n°12)

Tableau n°XXX :
États-Unis à $ courants États-Unis à $ constants Monde Premier week end d'exploitation États-Unis Nombre de cinémas au démarrage (États-Unis) Nombre de cinémas maximum (États-Unis)
34e
($260,000,000)
7e
($844,515,900)
56e
($470,653,000)
1478e
($7,061,513)
409 675



[modifier] Box office et réactions presse

Faire tableau avec tous les films de Spielberg et argent rapporté au Box office avec surligné, jaws pour voir classement. Faire par tranches de < 100 M, > 200 M >300M etc en:List of highest-grossing films http://www.boxofficemojo.com/movies/alphabetical.htm?letter=NUM&p=.htm

CITER SOURCES

10 MEILLEURS RESULTATS UNIVERSAL

Une partie du succès des Dents de la mer provient certainement de l'engouement du public de l'époque pour les films catastrophes, genre auquel Les dents de la mer, a parfois et à tort, été rattaché. Figurant parmi les plus grands succès commerciaux, les films de ce genre avaient sauvé Hollywood de la faillite au milieu des années 1970. Ainsi, de 1970 à 1975, sont sortis sur les écrans Airport (George Seaton, 1970, $100,489,151 de recettes aux É.U.), (L'Aventure du Poséidon (Ronald Neame, 1972, $84,563,118 de recettes aux É.U.), 747 en péril (Jack Smight, 1974), Tremblement de terre (Mark Robson, 1974, $79,666,653 de recettes aux É.U.), ou encore La Tour infernale (John Guillermin et Irwin Allen, 1974, $116,000,000 de recettes aux É.U.) [24]. Une autre partie vient que ça soit sorti en juin, juste avant d'aller sur les plages comme le souligne la bande annonce+67 millions de spectateurs aux EU

[modifier] Comparaison

Comparer ce que le film a rapporté par rapport aux suites, à rapporter au studio universal.http://www.boxofficemojo.com/studio/chart/?studio=universal.htm

http://www.boxofficemojo.com/intl/alltime/

http://www.cine-directors.net/box45.htm

[modifier] France

http://www.cine-directors.net/S/spielberg.htm

> à 4 millions d'entrées France

en:Category:1975 films et Catégorie:Film sorti en 1975 box office des films de 75

http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=shark.htm http://www.dvdrama.com/blog/soundwave/1601/ (comparaison avec d'autres films sur les requins)+faire comparaison avec d'autres films connus sur bêtes tueuses. http://www.dvdrama.com/blog/soundwave/ Arachnophobia (araignées), Jurassic Park (1, 2 et 3) (dinausaures), Anaconda (serpent), Godzilla (monstre imaginaire), Alien (monstre de l'espace), Lake Placid (crocodile)

[modifier] Livre

C'est un best-seller voir :http://www.ipl.org/div/farq/bestsellerFARQ.html Intérêt, vérifiabilité de la liste?

44 semaines n°1 aux Etats-Unis


[modifier] Du roman de Peter Benchley au scénario du film de Steven Spielberg

Les livres ayant dépassés 10 millions de ventes en 1997 [25]
Auteurs Titres originaux et traductions 1re dates de parution
Richard Bach Jonathan Livingston le goéland 1970
William Peter Blatty L'Exorciste 1971
Peter Benchley Les Dents de la mer 1974
Erskine Caldwell Le petit Arpent du bon Dieu 1933
Joseph Heller Catch 22 1961
Harper Lee Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur 1960
Colleen McCullough Les oiseaux se cachent pour mourir 1977
Grace Metalious Peyton Place 1956
Margaret Mitchell Autant en emporte le vent 1936
George Orwell 1984 et La Ferme des animaux 1949 et 1945
Mario Puzo Le Parrain 1969
Harold Robbins Les Ambitieux 1961
J. D. Salinger L'Attrape-Cœurs 1951


[modifier] La réception du film

[modifier] Les récompenses

Lors de la 48e cérémonie des Oscars [26], Les Dents de la mer s'est vu attribuer 3 Oscars: meilleur montage, meilleure musique de film et meilleur son. Le film fut également nominé dans la catégorie meilleur film, bien que Steven Spielberg ne soit pas corrélativement proposé dans la catégorie meilleur réalisateur, mais cette catégorie sera finalement remportée par Vol au-dessus d'un nid de coucou, le grand gagnant de cette cérémonie avec 5 oscars pour 9 nominations. Steven Sielberg fera mieux avec Les Aventuriers de l'arche perdue (9 nominations, 5 oscars), Il faut sauver le soldat Ryan (11 nominations, 5 oscars) et surtout avec La Liste de Schindler (12 nominations, 7 oscars) [27], qui lui vaudra à 47 ans, bien après celle du public, la reconnaissance de ses pairs.

Concernant la musique originale du film composée par John Williams, en plus de l'oscar obtenu, elle a également été récompensée par un Golden Globe Award et un Grammy Award.

Les Dents de la mer figure invariablement dans la liste des 250 meilleurs films établie par les internautes fréquentant Internet Movie Database (autour de la place 80)[28] et autour de la 20e place des meilleurs films selon les utilisateurs de Box Office Mojo [29]. Il apparaît également dans plusieurs classements de l'American Film Institute (AFI), notamment dans le plus important, celui des 100 meilleurs films (AFI's 100 Years... 100 Movies) [30], où il pointe à la 48e place. Il est également bien placé dans 4 autres listes de l'AFI, plus spécifiques, en s'octroyant la 2e place des 100 meilleurs thrillers de l'histoire du cinéma (AFI's 100 Years... 100 Thrills) [31], la 18e place des 100 meilleurs héros et méchants du cinéma (AFI's 100 Years... 100 Heroes and Villains) [32] pour « Bruce », le faux requin du film, la 6e place des 100 meilleurs musiques originales de films (AFI's 100 Years of Film Scores) [33], pour la bande originale composée par John Williams et enfin la 35e place des 100 meilleurs citations (AFI's 100 Years... 100 Movie Quotes) [34] avec la réplique « You're gonna need a bigger boat » (« Il nous faudrait un plus gros bateau »).

Depuis 1989, le National Film Preservation Board sélectionne environ 25 films par an, sortis au minimum dix ans auparavant sur les écrans, pour une conservation pérenne à la Bibliothèque du Congrès. Tous les films choisis le sont en fonction de leur « importance culturelle, historique ou esthétique » et font ensuite partis du National Film Registry. En 2001, Les Dents de la mer a été retenu [35], en même titre que d'autres films majeurs tels que La Planète des singes (Franklin J. Schaffner, 1968), Manhattan (Woody Allen, 1979) ou encore La Mélodie du bonheur (Robert Wise, 1965). En 2004, le National Film Registry comptait, outre Les Dents de la mer, quatre autres films de 1975 : Vol au-dessus d'un nid de coucou de Milos Forman, Nashville de Robert Altman, The Rocky Horror Picture Show de Jim Sharman et The Buffalo Creek Flood: An Act of Man de Mimi Pickering [36].

[modifier] Les critiques

En 1975, le critique de films américain Roger Ebert (ici à droite) émet dans les colonnes du Chicago Sun-Times, un avis favorable sur Les Dents de la mer.
En 1975, le critique de films américain Roger Ebert (ici à droite) émet dans les colonnes du Chicago Sun-Times, un avis favorable sur Les Dents de la mer.
Dans une large mesure, le film reçut des critiques favorables. Dans sa revue originale, parue dans le Chicago Sun-Times, le célèbre critique de films américain Roger Ebert a dit du film qu'il était « un film d'action particulièrement efficace, un thriller effrayant qui fonctionne d'autant mieux que les personnages sont humanisés » [37]. Dans les colonnes du magazine Variety, A.D. Murphy vanta les qualités de réalisateur de Steven Spielberg et qualifia d' « absolument magnifique » l'interprétation de Robert Shaw [38]. Début novembre 1976, dans The New Yorker, Pauline Kael écrivit qu'il s'agissait du « film d'horreur le plus joyeusement pervers jamais réalisé » [39].

Bien entendu, à l'opposé, des critiques négatives furent publiées, notamment celle de Vincent Canby dans The New York Times qui écrivit que « tel que le film est construit, il est difficile d'avoir la moindre compassion envers les victimes du requin...Dans les meilleurs films, les personnages révèlent au spectateur leur profondeur, leur vraie nature, au fur et à mesure que progresse l'action. Dans des films comme Les Dents de la mer, les personnages sont uniquement tributaires de l'action. Ils sont à son service » [40].

Logotype de la MPAA qui classa Les Dents de la mer dans la catégorie :PG | Parental guidance suggestedSome material may not besuitable for children. Ce choix fut contesté par certains critiques qui le trouvèrent trop mesuré au regard de la violence émanant de quelques scènes du film.
Logotype de la MPAA qui classa Les Dents de la mer dans la catégorie :
PG | Parental guidance suggested
Some material may not be
suitable for children
. Ce choix fut contesté par certains critiques qui le trouvèrent trop mesuré au regard de la violence émanant de quelques scènes du film.

Dans le Los Angeles Times, le critique de film Charles Champlin conteste le classement du film dans la catégorie PG (pour « Parental guidance suggested », accompagnement parental recommandé) au motif que non seulement le film est « trop effrayant pour de jeunes enfants, mais est même susceptible de retourner l'estomac de personnes de tout âge » [41].

D'une manière générale, la critique la plus répandue concerna le côté artificiel du faux requin [42], bien que n'apparaissant que de façon furtive vers la fin du film.

En France, en 2001, dans leur livre Steven Spielbeg, Julien Dupuy, Laure Gontier et Wilfried Benon parlent de « la lutte de la mer contre la terre, d'une lutte de toute éternité » [43]. Dans un article sur les films catastrophes hollywoodiens [44], Pierre Baudry insista sur deux éléments : la machinerie scénique du film, par exemple « Bruce » le faux requin, devenue la star véritable au détriment des acteurs et l’emploi d’une foule de figurants destinés uniquement à lui réagir. En cela, il fait écho à l'article de Vincent Canby dans The New York Times et depuis l'avénement des blockbusters, dont les Dents de la mer lancera la mode, cette critique est souvent faite pour les films à gros budget américain, qui privilégient l'action et les effets spéciaux au détriment du jeu des acteurs et du scénario, de manière à réduire le risque financier de productions toujours plus coûteuses.

A posteriori, le film sera tout autant mis en avant par les critiques pour son côté « précurseur » que pour son côté « mauvais exemple » ayant donné naissance à des films efficaces commercialement mais peu ambitieux sur le plan artistiques.

[modifier] Requin tueur : mythe et réalité

Icône de détail Article détaillé : Attaque de requin.

Tous types d'attaques confondues et selon des statistiques uniquement basées sur des faits dûment répertoriés, les dix requins les plus dangereux sont, dans l'ordre croissant [45]:

  1. Carcharodon carcharias (grand requin blanc)
  2. Galeocerdo cuvier (requin tigre)
  3. Carcharhinus leucas (requin bouledogue)
  4. Carcharias taurus (requin des sables)
  5. Ginglymostoma cirratum (requin dormeur)
  6. Isurus oxyrinchus (requin maquereau)
  7. Carcharhinus limbatus (requin nene pointe)
  8. Prionace glauca (requin squale)
  9. Negaprion brevirostris (requin citron)
  10. Carcharhinus perezi (requin de récif)


██ Nombre d'attaques totales par espèce,dont██ Nombre d'attaques ayant entrainé la mort
Source : ISAF - International Shark Attack File
Données mondiales confirmées pour la période 1580 - 2005

Le surfeur est, de loin, la première victime des attaques de requins sur des humains, suivi par les nageurs et les plongeurs.
Le surfeur est, de loin, la première victime des attaques de requins sur des humains, suivi par les nageurs et les plongeurs.
Cette liste n'est pas exhaustive, 35 espèces de requins différentes ayant été recensées dans des attaques avérées. De nombreux requins sont donc susceptibles d'attaquer, pour de multiples raisons, à un moment ou à un autre. Malgré tout, un fait est scientifiquement prouvé, de la liste ci-dessus, les trois premiers sont les plus dangereux. Et le plus agressif envers l'homme est très certainement le requin tigre.

Une partie de ces attaques se sont faites envers les bateaux eux-mêmes et non leurs occupants. En ce qui concerne les attaques sur les humains, des statistiques récentes révèlent qu'elles se font en priorité sur des surfeurs, puis sur des nageurs et enfin sur des plongeurs. Les attaques en bord de côte, lorsqu'un personne rentre ou sort de l'eau sont très rares.

Logo de l'ISAF (International Shark Attack File), qui a recensé toutes les informations sur les attaques de requins dans le monde intervenues depuis 1580. L'ISAF est co-administré par l'American Elasmobranch Society et par le Florida Museum of Natural History.
Logo de l'ISAF (International Shark Attack File), qui a recensé toutes les informations sur les attaques de requins dans le monde intervenues depuis 1580. L'ISAF est co-administré par l'American Elasmobranch Society et par le Florida Museum of Natural History.
Toutefois, il reste difficile d'établir des statistiques fiables, dans la mesure où tous les cas ne sont pas répertoriés et où, dans le cas où la victime s'en sort, elle a tellement été choquée par l'attaque que la description de son agresseur est fausse ou trop floue pour pouvoir être prise en compte ou être fiable à 100%. De plus, l'étude précise et systèmetique des attaques de requins est une discipline reltivement récente, quelques décennies au plus, qui a justement connu un fort développement suite à la sortie du film Les Dents de la mer. Par conséquent, même si les scientifiques possèdent de très anciens témoignages d'attaques de requins, il est évident que les statistiques récentes sont bien plus fiables qu'au début du XXe siècle et à plus forte raison des siècles précédents.
La mâchoire et la dentition des requins ont tout pour effrayer le grand public (ici, gros plan de dents d'un requin tigre).
La mâchoire et la dentition des requins ont tout pour effrayer le grand public (ici, gros plan de dents d'un requin tigre).
Les statistiques du XXe siècle montrent une très forte augmentation du nombre d'attaques chaque décennie, mais c'est sûrement uniquement du au fait que les attaques sont mieux prises en compte depuis quelques années.

En revanche, si l'on prend les données de l'International Shark Attack File [46], sur la période allant de 1990 à 2005, qu'on peut estimées relativement fiables, 869 cas d'attaques de requin ont dument été répertoriées dans le monde. Sur ce nombre, 94 se sont révellées mortelles, ce qui concerne donc environ, une personne sur dix. Avec ce recul de quinze ans, on s'apeçoit que la moyenne d'attaques de requins dans le monde est de l'ordre de 35 par an, et que le nombre de personnes qui en sont directement décédées est inférieur à quatre par an.

Concernant le requin blanc, le « tueur » du film de Steven Spielberg, esur cette même période, il aurait été responsable de 99 attaques (soit 11,4% des attaques toutes espèces confondues) entrainant la mort de 23 personnes (ce qui signifie un taux de mortalité de 23,2% des victimes de grands requins blancs et 24,5% des personnes décédées des suites d'une attaque de requin, toutes espèces confondues).




Dans le film, les attaques sont censées se passer à Amity, qui est proche de New York et donne sur l'océan.

Or, si l'on prend tous les États du Nord-est des États-Unis bordées par l'océan Atlantique, on a du sud au nord, le New Jersey, New York, le Connecticut, Rhode Island, le Massachusetts, le New Hampshire et le Maine, qui n'ont répertoriés que 7 morts par attaques de requins en près de 330 ans (1670-2005). Les données du film ne correspondent pas avec la réalité, beaucoup moins effrayante. Éventuellement, les mêmes scènes auraient pu être plus crédibles si elles s'étaient passées en Floride ou en Californie, États qui ont connu respectivement 13 et 7 morts sur la même période de référence.




http://www.dinosoria.com/attaque_requin.htm http://www.dinosoria.com/requin_dangereux.htm http://www.flmnh.ufl.edu/fish/sharks/statistics/statsw.htm (International Shark Attack File)

La quadrilogie Les Dents de la mer (titre original américain : Jaws) a beaucoup contribué à la mauvaise réputation qu'ont les requins auprès du public. Bien qu'il n'y ait pas d'erreur manifeste en matière de taille et de comportement, l'accumulation des scènes voulue pour le scénario est en revanche non crédible et ne pourrait être le fait d'un seul requin. Pourtant dès le Moyen Âge cette réputation n'était plus à faire :

« Ce poisson mange les autres, il est très goulu, il dévore les hommes entiers, comme on a connue par expérience ; car à Nice et à Marseille on a autrefois pris des Lamies, dans l'estomac desquelles on a trouvé homme armé entier. »
    — Guillaume Rondelet, De piscibus marinis, libri XVIII, in quibus veræ piscium effigies expressæ sunt (L'histoire entière des poissons), Lyon, 1554.

En 1876, dans Le petit Buffon illustré des enfants, le requin est décrit de manière encore plus terrifiante [49] :

« Cet être vorace est le tigre de la mer. Il atteint quelquefois dix mètres de longueur ; sa gueule et son gosier sont très larges et lui permettent d’avaler un homme avec beaucoup de facilité, aussi en a-t-on trouvé maintes fois dans leur corps ; - on cite un requin, dans le ventre duquel on trouva deux hommes, dont l’un avait des bottes et l’épée au côté. […] En somme, cet animal, armé pour la bataille, ne redoute que bien peu d’ennemis, et il ravagerait le monde de la mer, sans le cachalot qui l’arrête dans son œuvre de destruction, en le détruisant lui-même. Le requin montre une grande avidité pour la chair humaine ; une fois qu’il en a goûté, il ne cesse de fréquenter les parages où il espère en trouver. »

Moyenne des décès/an liés à des animaux aux É.-U. de 1990 à 1999 [50]
Animal Morts/an
Cervidés 130 a
Chiens 18 b
Serpents 15 c
Pumas 0,6 d
Requins 0,4 e
a-U.S. Department of Transportation
b-Pediatrics (revue)
c-Center for Disease Control
d-Thomas J. Chester
e-ISAF, 15/07/2003
Ce tableau est librement inspiré d'un fait réel, celui de l'attaque par un requin de Brook Watson, futur marin anglais alors âgé de quatorze ans, en 1749, dans le port de La Havane à Cuba.Watson and the Shark de John Singleton CopleyHuile sur toile, 1778 (1,82 x 2,29 m)Fond Ferdinand Belin Lammotet Museum of Fine Arts (Boston) (réplique grandeur nature)
Ce tableau est librement inspiré d'un fait réel, celui de l'attaque par un requin de Brook Watson, futur marin anglais alors âgé de quatorze ans, en 1749, dans le port de La Havane à Cuba.
Watson and the Shark de John Singleton Copley
Huile sur toile, 1778 (1,82 x 2,29 m)
Fond Ferdinand Belin Lammot
et Museum of Fine Arts (Boston) (réplique grandeur nature)
Paradoxalement la réputation du requin tient surtout à l'aspect exceptionnel et rare d'une attaque. En effet, l'hippopotame ou le cobra tuent des milliers de personnes chaque année dans le monde sans pour autant que cela soit médiatisé, en revanche une attaque ou même la seule présence d'un requin dans l'eau donne lieu à un article en bonne place dans les journaux. En fait, la raison de cette crainte est surtout liée à la perception psychologique voire psychanalytique des profondeurs sombres et inconnues des océans qui alimentent tous les fantasmes.

Le requin est un prédateur, notamment spécialisé dans le nettoyage de cadavres flottants et l'attaque d'animaux malades. Qualifier un requin de mangeur d'hommes est impropre car son régime ne comprend qu'exceptionnellement des êtres humains. La majorité des rares attaques de requins sont du type mordu-relâché (ou morsure d'exploration) sans autre suite que les conséquences de l'unique morsure (qui peut être mutilante et fatale pour cause d'hémorragie). Les requins n'ont pas l'habitude de consommer des êtres humains, cette nourriture ne faisant pas partie de leur menu habituel et commun .

Le plus souvent une attaque est liée à une erreur d'identification ou peut être motivée par la curiosité ; cette dernière hypothèse devenant de plus en plus crédible aux yeux de spécialistes du grand requin blanc comme R. Aidan Martin.

Un évènement aussi rare et spectaculaire qu'une attaque de requin a souvent une couverture médiatique mondiale disproportionnée alimentée par la recherche du sensationnel. C'est ce qui a amené George Burgess, spécialiste des requins du muséum d'histoire naturelle de Floride et responsable de la base de données mondiale des attaques de requins, à rappeller que statistiquement il y avait beaucoup plus de risque d'être tué en allant se baigner en Floride par une noix de coco qui tombe sur la tête que par un requin. Le risque est également bien plus grand de se faire écraser par une voiture en traversant la rue.

Depuis quelques années se développe la plongée sans cage avec des requins en milieu tropical. Des centaines de plongées sont organisées chaque jour dans le monde en compagnie essentiellement de requins de récif mais également à l'occasion en présence de requins tigres, de grands requins-marteaux ou encore de requins bouledogues. Cette activité, relativement peu risquée (pour l'instant), permet de démystifier le requin auprès des plongeurs et de l'observer en milieu naturel. Néanmoins, le mythe du « requin tueur sanguinaire » continue à rester profondément ancré dans l'inconscient collectif du grand public.

[modifier] Sources d'inspiration et influences

[modifier] Les emprunts du film à des œuvres antérieures

Herman Melville, l'auteur de Moby Dick dont s'inspire en partie Les Dents de la mer.
Herman Melville, l'auteur de Moby Dick dont s'inspire en partie Les Dents de la mer.

Les Dents de la mer comporte certaines similarités avec d'autres œuvres artistiques, au premier rang desquelles figure Moby Dick d'Herman Melville, célèbre roman américain initialement paru en 1851. Le personnage de Quint ressemble ainsi fort à Achab, le capitaine du baleinier le Pequod, qui poursuit sans relâche le cachalot blanc Moby Dick.

Quint traquera lui aussi le requin avec acharnement. Plusieurs éléments révèlent ainsi sa vendetta personnelle contre les requins, tels son long monologue ou encore son bateau, l' Orca ( l' Orque), ainsi dénommé d'après le seul ennemi des requins dans le règne animal.

Dans le roman de Peter Benchley ainsi que dans le scénario original du film, Quint meurt happé par les profondeurs de l'océan après avoir eu la jambe attrapée par une ligne d’ harpon, tout comme c'est le cas pour le capitaine Achab dans le roman d 'Herman Melville [51].

Une référence encore plus directe peut être trouvée dans le scénario original, des séquences 135 à 139, où Quint regarde dans un cinéma Moby Dick, l'adaptation du roman réalisée en 1956 par John Huston et dans laquelle le capitaine Achab est interprété par Gregory Peck [52]. Pendant la projection, Quint rigole à gorge déployée sans se soucier des autres spectateurs qui se lèvent et quittent la salle (cette idée sera reprise dans le scénario de Wesley Strick pour le film Les Nerfs à vif (Martin Scorsese, 1991), dans lequel Max Cady (Robert De Niro) fume un cigare, prend ses aises sur son siège et rie si fort qu'il exaspère les autres spectateurs présents dans la salle).

Gregory Peck qui possédait les droits du film, refusa l'utilisation d'extraits de celui-ci dans Les Dents de la mer [53], les séquences précédemment citées n'ont donc jamais été tournées.



La pièce de théâtre En folkefiende (Un ennemi du peuple, 1882) d'Henrik Ibsen, ressemble par certains aspects à la 1re partie des Dents de la mer.
La pièce de théâtre En folkefiende (Un ennemi du peuple, 1882) d'Henrik Ibsen, ressemble par certains aspects à la 1re partie des Dents de la mer.
Enfin, les scènes finales du film de Spielberg où les hommes essaient de harponner le requin avec des barils flottants établit un dernier parallèle avec le roman de Melville.

Pendant la 1re partie du film, Martin Brody essaie, et échoue, de convaincre les autorités de la ville de l'arrivé d'un requin sur les plages d'Amity Island, notamment à l'occasion d'une séance publique. En cela, le film ressemble beaucoup à la pièce de théâtre En folkefiende (Un ennemi du peuple, 1882) du dramaturge norvégien Henrik Ibsen. Dans celle-ci, le Dr. Thomas Stockmann est médecin d’une station thermale récemment créée et administrée par son frère Peter Stockmann, maire de la ville. Le docteur, qui jouit d’une situation confortable, découvre que les eaux, provenant d’une alimentation située trop bas, sont empoisonnées par les marécages pestilentiels de la vallée. Enthousiasmé par sa découverte salutaire, il prétend publier les faits qui ruineront momentanément la station. Éclate alors un conflit entre l’intérêt public et une prospérité locale aléatoire. D’une réunion publique, où il a voulu faire crier la vérité, Stockmann sort condamné comme « ennemi du peuple » [54].

Certains critiques ont également perçus l'influence de deux autres vieux films américains de science-fiction-Horreur, L'Étrange créature du lac noir (The Creature from the Black Lagoon, Jack Arnold, 1954), notamment pour le traitement par Spielberg de la mort de Chrissy Watkins par un requin au début des Dents de la mer, et The Monster That Challenged the World (Arnold Laven, 1957) [55].

[modifier] Le rayonnement du film sur des œuvres postérieures

Les Dents de la mer a été cité directement ou indirectement dans plusieurs films. En 1979, Steven Spielberg s'auto-parodie dans 1941 [56], la scène d'ouverture du film est ainsi très proche de celle imitée : une jeune femme s'approche de l'eau, enlève ses vêtements et se baigne nue. S'ensuit une parodie des Dents de la mer, sauf qu'à la place du requin, c'est un sous-marin qui émerge et que l'aileron est remplacé par un périscope auquel la jeune femme s'agrippe. En 1980, le film parodique Y a-t-il un pilote dans l'avion ? de Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker, débute avec la musique des Dents de la mer avant qu'un aileron d'avion ne perce les nuages en se dirigeant vers le spectateur. En 1994, dans Clerks, les employés modèles de Kevin Smith, est cité la célèbre réplique des dents de la mer « We’re gonna need a bigger boat! »[57].

C'est sur la place de la mairie de Hill Valley, ville imaginaire de la trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis, 1985, 1989 et 1990), que Marty McFly (Michael J. Fox) aperçoit en 2015, l'affiche du film Jaws 19.
C'est sur la place de la mairie de Hill Valley, ville imaginaire de la trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis, 1985, 1989 et 1990), que Marty McFly (Michael J. Fox) aperçoit en 2015, l'affiche du film Jaws 19.
Un an plus tard, le même réalisateur fait de nouveau référence au film dans Les Glandeurs où les héros portent les noms de Quint et Bodie Bruce, Bruce étant le surnom du faux requin mécanique des dents de la mer, et où une séquence du film propose une reconstitution de la scène de comparaison des cicatrices, bien que dans ce cas basée sur les aventures sexuelles de ses protagonistes [57]. En 2004, le film d'animation Gang de requins, produit par Steven Spielberg via DreamWorks SKG, débute par une parodie des dents de la mer avec un ver de terre à la place de la victime et un requin inoffensif en lieu et place du requin tueur [58].

Mais la plus célèbre parodie reste certainement celle apparaissant dans Retour vers le futur II (1989) de Robert Zemeckis, dont le producteur délégué n'est autre que Steven Spielberg. Dans le récit, le docteur Emmett Brown (Christopher Lloyd) interpelle, en 1985 à Hill Valley, Marty McFly (Michael J. Fox), sur des méfaits intervenant dans son futur. Le « doc » dit revenir de l'année 2015, où il arriverait malheur aux enfants que Marty aura avec son amie actuelle et futur femme, Jennifer Parker (Elisabeth Shue). Il l'invite donc à le suivre dans le futur, en 2015 par conséquent, dans la ville imaginaire de Hill Valley. Arrivé sur place, Marty McFly reconnait la place de la mairie, mais sous un jour complètement nouveau. Sur un cinéma, il voit une affiche de Jaws 19 (Les Dents de la mer 19) [59]. Le requin figurant sur l'affiche passe d'une image 2D à une image holographique en 3D, s'en détache et s'approche dangereusement du héros, faisant mine de le dévorer, provoquant ainsi incrédulité et terreur chez Marty McFly. Il est à noter que l'affiche annonce le slogan « This time it's really really personal », en référence au 4e épisode des Dents de la mer dont le slogan était « This time it's personal » (« cette fois, c'est personnel », sous-entendu « cette fois, il [le requin] en fait une affaire personnelle »). Deuxième clin d'œil du passage, le film Jaws 19 est censé être réalisé par un certain Max Spielberg. Or Steven Spielberg a effectivement un fils nommé Max, né en 1985 d'un premier mariage avec l'actrice américaine Amy Irving (avant d'en divorcer en 1989).

Le film a également été adapté sous des formes non cinématographiques, dont Jaws, jeu sorti en 1987, édité par LJN et fonctionnant sur la plate-forme NES, inspiré par la franchise des Dents de la mer, il repose surtout sur le 4e volet de la série, Les Dents de la mer 4: la revanche. En mai 2006 est sorti un jeu plus proche de l'esprit du film de Spielberg, Jaws Unleashed. Disponible sur PlayStation 2, Xbox et PC, développé par Appaloosa Interactive et distribué par Majesco Entertainment, ce jeu vidéo a été noté 7,4/10 par IGN (www.ign.com), 3,8/10 par GameSpot (www.gamespot.com) et 1,5/5 par Official PlayStation Magazine (http://opm.1up.com). Enfin, une comédie musicale sur le thème des Dents de la mer a été crée en 2006, Giant Killer Shark: The Musical, et a été présentée pour la première fois au public du 07 au 16 juillet 2006 au Helen Gardiner Phelan Playhouse situé à Toronto, à l'occasion du Toronto Fringe Festival [60].

[modifier] Suites

Les Dents de la mer a donné lieu à trois suites, sans toutefois recevoir le même accueil commercial et critique que l'original. En se servant du succès du premier volet, Steven Spielberg aurait pu facilement demander à réaliser une ou plusieurs des suites. les Studios Universal ne se s'y seraientt cartainement pas opposés. Il préferera toutefois ne conserver des Dents de la mer, que le talent d'un des acteurs fétiches de son début de carrière, Richard Dreyfuss, avec lequel il montera en 1977, le film de science-fiction Rencontres du troisième type.

Trois ans après l'épisode original, c'est finalement Jeannot Szwarc qui se chargera de réaliser la suite, pour le compte d'Universal Pictures, qui restera d'ailleurs l'unique distributeur pour l'ensemble des films de la quadrilogie. Dans Les Dents de la mer 2, Roy Scheider, Lorraine Gary et Murray Hamilton reprennent leur rôle du film initial et Carl Gottlieb continue à co-écrire le scénario.

En 1983, Dennis Quaid reprend le rôle de Michael Brody dans Les Dents de la mer 3, précédemment interprété par Roy Scheider. Lance Guest lui succédera dans le 4e et dernier volet.
En 1983, Dennis Quaid reprend le rôle de Michael Brody dans Les Dents de la mer 3, précédemment interprété par Roy Scheider. Lance Guest lui succédera dans le 4e et dernier volet.
À l'époque de la sortie du film, Jeannot Szwarc, réalisateur né en France, a 39 ans passés et n'est plus à proprement parler un débutant, mais il n'a pas une grande expérience de la mise en scène de cinéma. En effet, jusque là, il s'était spécialisé dans la réalisation d'épisodes de séries télévisées américaines. Il mettra ainsi en scène 21 épisodes de L'Homme de fer de 1967 à 1969, 20 épisodes de Rod Serling's Night Gallery, une des « suites » de la La Quatrième Dimension, de 1970 à 1973, ou encore un épisode en deux partie pour la série Kojak en 1974 [61]. Ceci démontre certainement son savoir-faire technique, mais ne le prédestine pas spécialement à réaliser un grand film d'auteur. Pourtant à sa sortie, le film reçoit dans l'ensemble de bonnes critiques et engendre des recettes seulement deux fois moins élevées que son glorieux prédécesseur.

Puis en 1983, Les Dents de la mer 3 fut réalisé en 3D, format alors populaire à l'époque. Son titre original est d'ailleurs Jaws 3-D, qui se transformera en Jaws 3 lors des passages à la télévision ou en VHS et DVD, l'effet 3D n'étant pas transposé sur ces formats. En 1983, Joe Alves avait déjà travaillé avec Steven Spielberg en 1974 sur Sugarland Express et en 1975 sur Les Dents de la mer et il travaillera à nouveau avec lui en 1977 sur Rencontres du troisième type. Le scénario est encore une fois co-écrit par Carl Gottlieb, cette fois-ci aidé de Richard Matheson, l'homme qui avait signé auparavant le scénario du film Duel de Spielberg. Le casting de cette troisième mouture inclus Dennis Quaid (Michael Brody), Bess Armstrong (Kathryn Morgan, alias Kay), Louis Gossett, Jr. (Calvin Bouchard), Simon MacCorkindale (Philip FitzRoyce), David Putch (Jacko) et Lea Thompson (Kelly Ann Bokowski).

Enfin, en 1987 sort sur les écrans Les Dents de la mer 4: la revanche réalisé par Joseph Sargent. À 62 ans, le metteur en scène de cet épisode est un homme productif bien qu'inconnu du grand public, et pour cause, à l'exception de ce film, il ne réalisera quasiment exclusivement que pour la télévision américaine.

Le film signe le retour de Lorraine Gary au sein de la quadrilogie. Le casting inclus également Lance Guest (Michael Brody), Mario Van Peebles (Jake), Michael Caine (Hoagie Newcombe), Karen Young (Carla Brody), Judith Barsi (Thea Brody) et Mitchell Anderson (Sean Brody). Considéré comme le plus mauvais volet de la série, il figure dans les 50 premières places de la liste des 100 pires films de l'histoire du cinéma établie par les lecteurs d'Internet Movie Database [62].

Alors que les trois suites ont fait d'importants profits au box office, Les dents de la mer 2 et 3 figurant même, lors de leur année respective de sortie, dans le top 20 des films ayant rapportés le plus d'argent , les critiques et le grand public s'est, dans l'ensemble, montré réservé sur l'intérêt de ces suites. Les avis sur les films montrent que la qualité artistique n'a cessé de se dégrader de films en films, ainsi que les recettes s'amoindrissant à chaque nouvel épisode de la série.



Tétralogie des Dents de la mer

Les Dents de la mer (Steven Spielberg , 1975)  • Les Dents de la mer 2 (Jeannot Szwarc , 1978)  • Les Dents de la mer 3 (Joe Alves, 1983)  • Les Dents de la mer 4 : La Revanche (Joseph Sargent, 1987)



[modifier] DVD

http://www.ecranlarge.com/test-dvd-915.php

http://www.dvdclassik.com/Critiques/jaws-dvd.htm

DVD Les Dents de la mer

  • Région: Zone 2
  • Rapport de forme : 2.35:1
  • Date de sortie : 2004
  • Durée : 124 minutes
  • ASIN: B0001D114U
  • Fonctions disponibles :
    • Sous-titres disponibles : anglais, allemand, français
    • Pistes audio disponibles (Dolby Digital 5.1) : français , anglais, allemand
    • Le Making Of (50 min)
    • Les scènes supprimées
    • Les scènes alternatives
    • La galerie de photos (720 images)
    • Le jeu intéractif "Sortez de l'eau"
    • Le monde des requins
    • 3 bandes-annonces
    • Les notes de production
    • Les filmographies
    • L'économiseur d'écran

DVD Les Dents de la mer - Edition Collector 30ème anniversaire

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http://www.markdroberts.com/images/Jaws-spielberg-shark-4.jpg

  • Notation des spectateurs : sur IMDb : Image:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star-.svgImage:Star-.svg (>65 000 votes), sur Amazon.com : Image:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star½.svg (>600 critiques), sur Allocine : Image:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star*.svgImage:Star*.svg (>110 votes)

[modifier] Jawsfest

JawsFest was a weekend long celebration of the 30th anniversary of the movie Jaws. The festivities took place in June 2005 on the island of Martha's Vineyard where the movie was filmed. Many fans from around the world attended JawsFest.

The "fest" included:

  • Island businesses recreating the island to look like the fictional "Amity Island"
  • A screening of Jaws on a big screen at Vineyard Haven harbor, where the opening bonfire scene was also recreated.
  • Appearances by members from the cast and crew, who told stories about the production, and signed autographs. This included Carl Gottlieb (co-writer of the screenplay, and Meadows), Peter Benchley (author of the novel, and co-writer of the screenplay), Susan Backlinie (Chrissie), and Jeffrey Kramer (Deputy Hendricks).
  • Islanders telling stories about the filming
  • Memorabila being shown
  • The display of a full head to gills replica of the shark
  • A ball at the Hot Tin Roof
  • A clambake (in an asphalt parking lot)

[modifier] Amity Island

http://www.amityisland.net/

http://www.biblioweb.org/Moby-Dick

[modifier] Anectote

Dans retour vers le futur 2, jaws 19 de Max Spielberg. or, max est un enfant que Spielberg a réellement eun avec Amy Irving en 1985 qui aurait donc 30 ans en 2015, date action rvers le futur (et Spielberg avait 29 ans à sortie Dents de la mer.

[modifier] Références

  1. Note : [mov] La bande annonce est par exemple accessible sur le site du New York Times à cette adresse
  2. Note : Bien que vu la taille, il s'agit certainement plus de la mâchoire d'un Megalodon que d'un grand requin blanc.
  3. Réf. : (en) http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/3400291.stm
  4. Réf. : (en) http://akas.imdb.com/title/tt0146496/
  5. Réf. : (en) http://www.peterbenchley.com/interview.htm Interview de Peter Benchley sur son site officiel, en réponse aux questions qui lui sont le plus souvent posées. Pour la citation originale, voire la réponse à la 4e question : « What influenced you to write JAWS? »
  6. Réf. : (en) http://www3.isrl.uiuc.edu/~unsworth/courses/bestsellers/search.cgi?title=Jaws
  7. Réf. : (en) Publisher's Weekly du 3 février 1975 pages 34-35 et Hackett, Burke, 80 Years of Best Sellers 1895-1975
  8. Réf. : (en) http://www3.isrl.uiuc.edu/~unsworth/courses/bestsellers/search.cgi?title=Jaws (voir les paragraphes « 8. Sales by year? » et « Assignment 3: Brief Biography »)
  9. Réf. : (en) www.theroyalgazette.com
  10. Réf. : (en) http://news.bbc.co.uk/1/hi/entertainment/arts/3400291.stm
  11. Réf. : (en) David Brown sur IMDb
  12. Réf. : (en) Richard D. Zanuck sur IMDb
  13. Réf. : (en) Dick Richards sur IMDb
  14. Réf. : (en) Carl Gottlieb sur IMDb
  15. Réf. : (en) Howard Sackler sur IMDb
  16. Réf. : (en) John Milius sur IMDb
  17. Réf. : (fr) http://frames.free.fr/dentsmer.htm
  18. Réf. : (en) www.elasmo-research.org
  19. Note : Dans les faits, l' USS Indianapolis est parti de San Francisco le 16 juillet 1945, est passé par Pearl Harbor le 19 juillet, pour finalement arriver sur l'île de Tinian lee 26 juillet, soit environ 8 000 kms en 10 jours. Puis après avoir livré la « marchandise », le navire a fait route vers l'île de Leyte. Le 30 juillet 1945 à 00h15, le croiseur est torpillé par le sous-marin japonais I-58. En 12 minutes, il sombre aux coordonnées géographiques 12°2′ N, 134°48′ E. Sur les 1 196 hommes d'équipage, environ 300 meurent pendant l'attaque et 900 se retrouvent à la mer. La mission étant tellement secrète, les secours n'arriveront que 5 jours plus tard suite à l'alerte d'un hydravion PBY Catalina qui avait repéré les hommes. On ne comptera que 316 survivants au final. Une partie est morte de faim ou de soif, une autre partie dévorée par les requins, en majorité par des requins longimane, mais aussi par quelques requins tigre selon les témoignages.
  20. Réf. : (en) http://www.mvy.com/jaws/
  21. Réf. : (en) http://akas.imdb.com/title/tt0073195/trivia
  22. [image] Aperçu des affiches en français [1], allemand : [2], en espagnol [3], en italien : [4], en japonais [5], en tchèque [6], en finnois [7], en norvégien [8] et en polonais [9]
  23. (en) http://www.ldsfilm.com/misc/lds_Top5_boxoffice.html
  24. Réf. (en) Les données sur les recettes aux États-Unis des films catastrophes cités provient de : http://www.boxofficemojo.com/movies/
  25. Réf. : (en) D'après le livre de Russell Ash, The Top 10 of Everything 1997, DK Publishing, 256 pages, octobre 1996, (ISBN 0789412640), pp 112-113. Voir aussi ce classement retranscrit sur The Internet Public Library
  26. Note : La cérémonie s'est tenue le 29 mars 1976 au Dorothy Chandler Pavilion de Los Angeles
  27. Réf : (en) http://awardsdatabase.oscars.org/ampas_awards/help/statistics/5ormore.html http://awardsdatabase.oscars.org
  28. Réf. : (en) IMDb Top 250 movies
  29. Réf. : (en) http://www.boxofficemojo.com/grades/?page=usergrades&p=.htm
  30. Réf. : (en) http://www.afi.com/tvevents/100years/movies.aspx
  31. Réf. : {{en} http://www.afi.com/tvevents/100years/thrills.aspx
  32. Réf. : (en) http://www.afi.com/tvevents/100years/handv.aspx
  33. Réf. : (en) http://www.afi.com/tvevents/100years/scores.aspx
  34. Réf. : (en) http://www.afi.com/tvevents/100years/quotes.aspx
  35. Réf. : (en) [http://www.loc.gov/film/titles.html Liste des films retenus de 1989 à 2005 sur le site du National Film Registry
  36. Réf. : (en) http://www.loc.gov/film/nfrchron.html
  37. Note : La citation originale est « a sensationally effective action picture, a scary thriller that works all the better because it's populated with characters that have been developed into human beings ». Réf. : (en) http://rogerebert.suntimes.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/19750101/REVIEWS/501010332/1023 http://rogerebert.suntimes.com
  38. Réf. : (en) http://www.variety.com/review/VE1117792123?categoryid=31&cs=1&query=jaws&display=jaws http://www.variety.com
  39. Note : La citation originale est « the most cheerfully perverse scare movie ever made » Réf. : Article initialement paru dans The New Yorker du 8 novembre 1976 et repris dans le livre de Pauline Kael, « Notes on Evolving Heroes, Morals, Audiences », When the Lights Go Down, Wadsworth, 195-6, 1980 (ISBN 0030568420)
  40. Note : La citation originale est « it's a measure of how the film operates that not once do we feel particular sympathy for any of the shark's victims...In the best films, characters are revealed in terms of the action. In movies like Jaws, characters are simply functions of the action. They're at its service. ». Réf. : (en) www.nytimes.com
  41. Note : La citation originale est « Jaws is too gruesome for children, and likely to turn the stomach of the impressionable at any age ». Réf : (en) www.latimes.com
  42. Réf. : (en) http://reelviews.net/movies/j/jaws.html
  43. Réf : Julien Dupuy, Laure Gontier, Wilfried Benon, Steven Spielberg, Dark Star, 256 pages, Illustrations noir et blanc, septembre 2001, épuisé (ISBN 2914680007)
  44. Réf. : (fr) Le cinéma américain – analyses de films sous la direction de Raymond Bellour, tome 2, Flammarion, Paris, 1980
  45. (en) ISAF Statistics on Attacking Species of Shark
  46. Réf. : (en) http://www.flmnh.ufl.edu/fish/Sharks/ISAF/ISAF.htm
  47. Statistiques concernant les attaques de requins, toutes espèces confondues : (en) http://www.flmnh.ufl.edu/fish/sharks/statistics/statsw.htm. Statistiques concernant les attaques du grand requin blanc : (en) http://www.flmnh.ufl.edu/fish/sharks/White/whitesharkdecade.html
  48. (en) http://www.flmnh.ufl.edu/fish/sharks/isaf/geomaps.htm
  49. Réf. : (fr) http://www.citedelamer.com/fr/ocean_connaissance/mediatheque/Dossiers_documentaires/Monstres_marins/requin.asp
  50. Réf. : (en) http://www.flmnh.ufl.edu/fish/sharks/attacks/relariskanimal.htm
  51. Réf. : (en) http://imdb.com/title/tt0073195/trivia
  52. Réf. : (en) http://www.jawsmovie.com/1/benchscript2.htm
  53. Réf. : (en) http://www.ez-entertainment.net/features/Gregory_Peck.htm
  54. Réf. : (fr) http://www.norvege.no/ibsen/plays/enemy/characters.htm
  55. Réf. : (en) The Creature from the Black Lagoon et The Monster That Challenged the World
  56. Réf. : (fr) http://www.ecranlarge.com/test-dvd-579.php
  57. ab Réf. : (fr) http://www.filmdeculte.com/portrait/portrait.php?id=109
  58. Réf. : (fr) http://www.dvdrama.com/news.php?11303
  59. Réf. : (fr) http://www.horreur.com/critique-999-retour-vers-le-futur-2.html
  60. Réf. : (en) http://www.giantkillershark.blogspot.com/ et [pdf] http://www.fringetoronto.com/festival06/DailyScheds/MasterSched.pdf
  61. Réf. : (en) La fiche de Jeannot Szwarc sur IMDb
  62. Réf. : (en) http://www.imdb.com/chart/bottom

[modifier] Bibliographie

  • (fr) Allociné, Secrets de tournage - Les dessous des films cultes américains, Absolum, illustrations noir et blanc, 224 pages, mai 2006 (ISBN 2916186069)
  • (fr) John Baxter (traduction Mimi et Isabelle Perrin), Citizen Spielberg : biographie, Nouveau monde, Paris, 2004, 479 pages (ISBN 2847360484)

[modifier] Liens externes

(fr) http://www.erreursdefilms.com/drame/dentsmer.php Erreurs

Catégorie:Film d'Universal Pictures