1976

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Cette page concerne l'année 1976 du calendrier grégorien.

Sommaire

[modifier] Événements

  • 7-8 janvier : Accords de la Jamaïque. Signature du deuxième amendement au FMI. Il sanctionne la démonétisation de l’or et le droit de tous les pays de laisser flotter leur monnaie : c'est la fin définitive du système adopté à Bretton Woods en 1944.
  • 10 février : Première conférence nord-sud à Paris.
  • 16-19 août : Cinquième conférence des 82 pays non-alignés à Colombo. Ils réitèrent leur volonté d'instaurer un nouvel ordre économique mondial. La domination apparente exercée par l'OPEP donne des idées aux pays producteurs des autres matières premières minérales (cuivre, zinc, étain...) et agricoles (café, cacao, lin...). Des stocks internationaux de régulation des cours sont envisagés mais les projets, déjà débattus dans le cadre du « dialogue Nord-Sud », se heurtent aux résistances des pays industrialisés.

[modifier] Afrique

3 février : Prise d'otage à Loyada
3 février : Prise d'otage à Loyada

[modifier] Amérique

24 mars : Dictature de Videla
24 mars : Dictature de Videla
  • 11 janvier : Coup d’État militaire en Équateur : La chute des prix du pétrole en 1975, l’agitation sociale et les critiques de la bourgeoisie entraînent la chute du général Rodríguez Lara. Virage vers le conservatisme. La junte au pouvoir réprime l’agitation sociale, sans trouver de solution à la crise économique et organise la dévolution du pouvoir aux civils. Les pressions du patronat demandant une dérégulation de l’économie et la mise en place d’un système de concertation sont déterminantes dans le choix du « retour constitutionnel » (retorno constitucional).
  • 4 février : Tremblement de terre au Guatemala et Honduras de magnitude 7.1, 23 000 morts.
  • 16 février, Argentine : Isabel Perón dissout le Parlement et convoque de nouvelles élections, mais dès le 24 mars, l’armée renverse la présidente et place le général Jorge Videla à la tête de l’État. Paroxysme du chaos économique et de la violence politique en Argentine.
  • 24 mars : début de la dictature de Videla en Argentine (fin en 1981).
    • La corruption, la crise économique et le mouvement terroriste d’extrême gauche des Montoneros servent de prétexte au pronunciamiento. Videla lance un processus de réorganisation nationale qui s’assigne comme objectif de sauver la nation : purge de l’université et de ses professeurs, étudiants et bibliothèques, exil d’artistes, censure, « disparition » de toute personne suspecte de sympathie avec la gauche ; des milliers de personnes sont torturées, exécutées ou portées disparues.
    • Le général Videla présente des mesures d'assainissement économique inspirées par les économistes de l'École de Chicago (Milton Friedman ou George Stigler ). Il dévalue immédiatement la monnaie nationale, réduit les salaires, met un terme au contrôle des prix et aux subventions, supprime les monopoles publics, libère les des échanges extérieurs et ouvre l'économie à la concurrence mondiale. Libérés de la tutelle de l'État qui ponctionnait d'importantes marges sur les exportations de produits agricoles, les agriculteurs sont satisfaits, mais les industriels ne parviennent pas à supporter le choc et les faillites se multiplient. En raison de l’entrée massive de capitaux, la masse monétaire en circulation est plus difficile à contrôler qu’au Chili et le gouvernement militaire ne parvient pas véritablement à domestiquer l’inflation tout en freinant la croissance une année sur deux. Finalement devant les difficultés, les capitaux s'enfuient : 20 milliards de dollars quittent le pays entre 1976 et 1984, pour une dette s’élevant à 45 milliards.
  • 12 juin : Uruguay : Juan María Bordaberry, peu avant la fin de son mandat, suggère d’interdire les partis traditionnels pour les remplacer par un système corporatiste de représentation des grands courants d’opinion. Les militaires refusent et remplacent Bordaberry par Alberto Demichelli puis Aparicio Méndez.
  • 16 juillet : Abolition de la peine de mort au Canada.
  • 31 août, Mexique[7] : Dévaluation du peso de plus de 50% pour tenter de réduire la dette extérieure du pays.
  • 1er septembre : Aparicio Méndez, président de l'Uruguay (fin en 1981). Le régime tente de s’institutionnaliser. Méndez interdit à 15 000 dirigeants des partis traditionnels toute activité politique pour une durée de 15 ans. L’objectif et de favoriser l’émergence d’une nouvelle classe politique que le régime autoritaire escomptait coopter. Curieusement les militaires ne font aucun effort pour rallier des partisans et constituer un parti.
  • 29 septembre[8] : La monnaie nationale chilienne, l’escudo devient le peso, et les taux de change sont constamment ajustés en fonction de l’inflation. Mesures de désarmement tarifaire. Limitation des transferts vers les entreprises publiques. Au total, 492 des 507 entreprises publiques seront vendues à bas prix. Le Pays connaît une croissance moyenne exceptionnelle de 6,9% par an entre 1976 et 1981.
  • 6 octobre : Attentat anti-castriste du Vol 455 Cubana.
  • 30 octobre : Le Chili de Pinochet, désireux de favoriser les investissements européens et américains, se retire de la Communauté andine des Nations[9].
  • 15 novembre : Élections municipales au Brésil[10]. Le gouvernement en revient à un strict contrôle de la propagande électorale (loi Falcão du 1er juillet 1976[11]) et l’ARENA remporte 83% des mairies, s’assurant ainsi la majorité au collège électoral qui devra choisir le président de la république en 1978.
  • 1er décembre : José López Portillo, président de la République du Mexique. Il poursuit une politique d’austérité économique en appelant les travailleurs à modérer leurs revendications salariales et les patrons à maintenir des prix bas et à accroître leurs investissements.
  • Décembre : L’Uruguay, avec 3 millions d’habitants, compte 6 200 prisonniers politiques.
  • En Bolivie, les pressions du président Jimmy Carter et de tous les secteurs sociaux contraignent Banzer à chercher une issue politique.
  • Chili : Débat politique sur l’avenir du régime au sein de la coalition au pouvoir. Il oppose les duros, partisans de la continuité et les blandos, modérés qui prétendent qu’une institutionnalisation minimum est nécessaire afin de consolider la légitimité du régime à l’intérieur comme à l’étranger. Des « actes constitutionnels » sont élaborés qui légalisent la junte au pouvoir.
  • Mexique : Découverte de réserves de pétrole brut dans les États de Campeche, Chiapas, Tabasco et Veracruz. La production double pendant la seconde moitié des années 1970.
  • À Porto Rico, se réunit le second sommet des sept pays les plus industrialisés (États-Unis, RFA, Royaume-Uni, France, japon et Italie) à l'initiative du président Gerald Ford. Le président Valéry Giscard d'Estaing apporte sa réflexion sur les « problèmes monétaires et financiers ».

[modifier] Canada

Icône de détail Articles détaillés : 1976 au Canada et 1976 au Québec.

[modifier] États-Unis

23 septembre : Débat entre Jimmy Carter et Gerald Ford au Walnut Street Theater de Philadelphie
23 septembre : Débat entre Jimmy Carter et Gerald Ford au Walnut Street Theater de Philadelphie
  • Avril : Création du Committee on the Present Danger pour stigmatiser l’érosion des dépenses militaires aux États-Unis.
  • 4 juillet : Bicentenaire de l'indépendance des États-Unis.
  • A la fin de l’année, la détente est si durement dénoncée par Ronald Reagan, son adversaire à l’investiture au parti républicain, que Gerald Ford finit par en interdire l’usage par ses conseillers, au profit de celui de « paix par la force » et de nommer une nouvelle équipe (Team B) pour réviser à la hausse les estimations que la CIA avait jusqu’alors donné de l’effort militaire de l’URSS.
  • 2 novembre : Élection de Jimmy Carter (démocrate) comme président des États-Unis avec 50,1% des voix (40,8 millions) contre Gerald Ford (R) 48% (39,2 millions). (47% d’abstentions).


  • Rapport de la Commission Trilatérale sur « La gouvernance des démocraties ».
  • 8% de la population active est au chômage.

[modifier] Asie

  • 15 avril : Rétablissement des relations diplomatiques entre l'Inde et la Chine.
  • 21 avril[12] : Élections en Thaïlande.
  • 15 mai : Rétablissement des relations diplomatiques entre l'Inde et le Pakistan.
  • 24 juin : L'Indonésie annexe le Timor oriental.
  • 2 juillet : Élection d’une Assemblée nationale unique au Vietnam. Elle proclame la réunification officielle du Viêt Nam qui devient une république socialiste avec Hanoi pour capitale. Les États-Unis refusent de reconnaître le nouveau gouvernement. En l’absence de relations diplomatiques, le Viêt Nam se retrouve complètement isolé des pays Occidentaux et se tourne vers l’URSS.
  • 28 juillet : Tremblement de terre en Chine (T'Ang Chan) de magnitude 8.0 plus ou moins 0.2, 240 000 morts.
  • 16 août : Tsunami sur l'île de Mindanao aux Philippines.
  • 9 septembre : Mort de Mao Zedong, qui laisse une situation politique et économique difficile. La situation de renverse en Chine.
  • Septembre, Thaïlande : Le retour de l’ancien Premier ministre Thanom Kittikachorn, qui était en exil à Singapour, provoque à Bangkok des luttes sanglantes entre étudiants de gauche et partisans de Thanom, favorables à la droite.
  • 6 octobre : Massacres des étudiants de l'Université Thammasat en Thaïlande[13]. Coup d'État militaire contre le Premier ministre Seni Pramoj. Alors que les troubles gagnent en ampleur, un groupe militaire, mené par l’amiral Sangad Chaloryu, prend le contrôle du pays et met en place un gouvernement conservateur dirigé par Tanin Kraivixien.
  • 9 octobre : Chine : Arrestation de la bande des quatre.
    • En octobre, Hua Guofeng, héritier désigné de Mao, cumule les titres de Premier ministre, de Président de la Commission militaire et du Comité central du parti Communiste. Il fait arrêter la « bande des quatre », Jiang Qing en tête. En s’appuyant sur l’armée, il rétablit l’ordre dans les provinces. Hua Guofeng se présente comme un maoïste de stricte obédience : il faut défendre tout ce qu’a décidé Mao, obéir à toutes ses directives. Dénué de prestige et d’imagination, il n’est pas en mesure d’imposer son autorité et doit s’effacer devant Deng Xiaoping (1977).
  • Novembre, Inde : Un amendement à la Constitution est adopté par l’Assemblée. Il renforce les prérogatives de l’exécutif et modifie l’équilibre des pouvoirs en faveur des assemblées et notamment du Parlement central. L’Inde devient une république « souveraine, socialiste, laïque et démocratique ».


  • Le Tibet bénéficie d'une petite dose de tolérance, en particulier religieuse[14].
  • Le parti politique principal au Japon est le Jimintô (parti libéral-démocrate). Les partis d’opposition compte le Minshatô (parti démocrate-socialiste depuis 1960) et le Kômeitô (Parti communiste, depuis 1964, soutenu par la Sōka Gakkai). Le Parti communiste japonais rejette le principe de la dictature du prolétariat.
  • Gouvernement de province décentralisé en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
  • 40 % des Indonésiens vivent en dessous du seuil de pauvreté.
  • Recensement et rééducation au Sud Viêt Nam : la masse des anciens soldats et des fonctionnaires sud-vietnamiens suit un stage léger de trois jours, mais les dirigeants subissent une rééducation plus lourde dans des camps à l’écart.
  • Le gouvernement vietnamien tente avec difficulté de désengorger l’agglomération de Saigon où se sont accumulés des réfugiés fuyant les zones de combat pendant le conflit (10 millions de ruraux déplacés vers les zones urbaines).

[modifier] Europe

  • 7 janvier[15] : Le Premier ministre belge Leo Tindemans propose d’augmenter les pouvoirs des institutions communautaires. Il propose de créer un centre de décision unique qui effacerait la distinction entre les réunions ministérielles de coopération politique et de caractère communautaire. La politique extérieure commune serait soumise à la majorité et non plus à l’unanimité. Il admet une Europe à deux vitesses, les uns progressant plus vite vers l’union et prône un renforcement des obligations concernant la politique budgétaire et monétaire et un développement des politiques sectorielles. L’Europe devrait aussi garantir les droits de ses citoyens et permettre la libre circulation des personnes.
  • 15 mars : Retrait du franc du système monétaire européen (SME).
  • 2 avril : Promulgation de la nouvelle constitution au Portugal.
  • 5 avril : Début du ministère travailliste de James Callaghan, Premier ministre du Royaume-Uni (fin en 1979).
    • Démission de Harold Wilson après l’échec de son projet de Contrat social (associer les syndicats à la lutte contre l’inflation). Il remplacé par James Callaghan dont le mandat est dominé par le problème des relations avec les syndicats.
  • 19 juin : Mariage du roi Charles XVI de Suède avec Silvia Sommerlath.
  • 25 juin : En Pologne, l’annonce d’une forte hausse des prix alimentaires provoque des grèves et des émeutes ouvrières à Radom et Ursus. Edward Gierek rapporte immédiatement la mesure, mais doit recourir à la force pour réprimer les manifestations. L’opposition commence à se développer. Elle s’organise en Comité de défense des ouvriers (KOR). On dénonce les falsifications de l’Histoire officielle, on diffuse la vérité sur les massacres de Katyn. On a de moins en moins peur du régime et de sa police. On vit mal les inégalités sociales et les privilèges des dirigeants.
  • 3 octobre : Élection en Allemagne du 8e Bundestag.
  • 8 octobre : Thorbjörn Fälldin, Premier ministre en Suède (fin en 1982). Après 44 ans au pouvoir, le parti social-démocrate perd les élections de septembre au profit d’une coalition formée par le centre, les conservateurs et les partis libéraux.
  • Octobre : Grave crise monétaire en Grande-Bretagne. Le pays est placée sous la tutelle du FMI, qui lui octroie un prêt de 3,5 milliards de £ en échange d’une stricte politique d’austérité budgétaire et salariale. Le gouvernement travailliste de Callaghan cherche à limiter les besoins de financement du secteur public.
  • 17 novembre, Espagne : Loi de réforme politique qui met fin à la dictature. Les Cortes franquistes votent leur propre dissolution au profit de deux chambres, le Congrès et le Sénat. Elle est approuvée par plébiscite par 94% des 77% de votants. Légalisation des partis politique (PSOE en décembre), autorisation des syndicats, octroi de privilèges pré-autonomistes à la Catalogne et au Pays basque.
  • 18 décembre : Échange de Vladimir Boukovsky et Luis Corvalán, à Zurich.


  • La république populaire d'Albanie prend ses distances avec la Chine.
  • Dixième plan quinquennal en Union soviétique (1976-1980). Il réaffirme la priorité accordée à l’industrie lourde, qui bloque toute velléité de réorientation économique.
  • Espagne : 21% des actifs travaillent dans le secteur primaire. 40% dans le tertiaire.
  • Portugal : Le travail des enfants de moins de 14 ans est interdit. La scolarité est obligatoire et gratuite de 6 à 14 ans.
  • Le Royaume-Uni tombe au 18e rang par le PNB par habitant (5e en 1951). 1,5 millions de demandeurs d’emploi.

[modifier] Italie

  • 2 janvier : Enrico Berlinguer soutient le gouvernement Moro qui est lâché par ses partenaires du PSI.
  • 7 janvier : Aldo Moro démissionne pour former un nouveau gouvernement DC le 11 février.
  • La nouvelle campagne électorale se déroule dans un contexte d’assassinat et d’affrontement.
  • 20 juin : Élections politiques : le PCI augmente son score avec 34,4% des voix, la DC se maintient à 38,7% mais tous les autres partis perdent des voix, y compris le PSI qui passe de 12 à 3%. Compte tenu de l’hostilité des États-Unis à l’arrivée de socialo-communistes au pouvoir, de l’instabilité économique et de la violence permanente entretenue par les groupuscules d’activistes, Enrico Berlinguer reste convaincu du bien-fondé d’un compromis avec la DC.
  • 10 juillet : Catastrophe de Seveso en Italie : Un nuage de dioxine se répand sur cette région de Lombardie, évacuée dans l’urgence.
  • 13-29 juillet : Le nouveau gouvernement dirigé par Giulio Andreotti bénéficie de la bienveillance des communistes et des socialistes sous le nom de « gouvernement de solidarité nationale ». Grâce à l’abstention des partis de l’« arc constitutionnel », il obtient l’investiture du Sénat (6 août) et de la Chambre (11 août).


  • L’échec des groupuscules révolutionnaires aux élections de 1975 (toute voie « légale » leur est fermée) et le compromis historique passé entre le PCI et la DC en 1976 (nombre de jeunes électeurs se sentant trahis), provoque la radicalisation du terrorisme italien à la fin des années 1970. À cela s’ajoute l’incroyable laxisme de la police dans la lutte anti-terroriste en 1976-1977. Des attentats des Brigades Rouges visant des policiers, des magistrats et des journalistes font plusieurs dizaines de morts en 1976-1978.
  • Emprunt d’un milliard de dollars à la CEE et de deux milliards à la RFA ; l’or italien est gagé auprès de la Bundesbank.
  • Amnistie offerte aux exportateurs italiens de capitaux, sous condition de rapatriement.
  • 14,3 milliards de dollars de dettes à l’étranger. Dévaluation de la lire (16%).

[modifier] France

Icône de détail Article détaillé : 1976 en France.

[modifier] Suisse

Icône de détail Article détaillé : 1976 en Suisse.


[modifier] Océanie et Pacifique

Icône de détail Article détaillé : 1976 en Nouvelle-Calédonie.

[modifier] Proche-Orient

La Guerre du Liban en 1976
La Guerre du Liban en 1976
  • 18 janvier : Massacre de Karantina. Reprise des combats au Liban avec le siège des camps palestiniens par les milices chrétiennes. Les camps sont pris d’assaut et leur population massacrée. L’OLP décide d’entrer dans l’épreuve de force.
  • 19 janvier : L’OLP, stationnée en Syrie et sous le contrôle de Damas, entre au Liban et s’installe dans la Bekaa.
  • 20 janvier : Hafez el-Assad propose officiellement sa médiation au Liban et avance un programme de réformes, le « document constitutionnel », destiné à réformer le pacte national de 1943 : parité des parlementaires entre chrétiens et musulmans, augmentation des pouvoirs du président de la République au détriment du président du Conseil, arrêt de l’accès au fonctions publique sur des bases constitutionnelles, confirmation des accords du Caire.
  • 14 février, Liban : Les chefs chrétiens acceptent le texte du « document constitutionnel » mais les forces progressistes de Kamal Joumblatt le refusent et demandent la démission de Soleimane Frangié. La Syrie y est totalement opposée. Les affrontements reprennent. Dans la Montagne, les chrétiens fuient les régions de cohabitation anciennes avec les Druzes devant les opérations des milices progressistes.
  • 15 mars : Dénonciation par Le Caire des accords soviéto-égyptiens. L’Égypte reçoit pour la première fois de l’armement américain.
  • 9 avril : Des contingents de la Sa'iqa entrent au Liban et apportent leur soutient aux milices chrétiennes.
  • 13 avril[17], Palestine : Les élections municipales dans les territoires occupés consacrent l’accession d’une nouvelle élite au détriment des notables traditionnels proches de la Jordanie. Elle appartient aux classes moyennes éduquées et son programme politique et proche de l’OLP.
  • 8 mai : Grâce au soutient de la Syrie, Elias Sarkis est élu à la tête de l’État libanais.
  • 10 mai : Intervention syrienne au Liban.
  • 11 mai : Signature à Bruxelles d’un traité commercial et de coopération entre la CEE et Israël.
  • 15 mai : L'Iran approuve un traité d'amitié avec l'Irak.
  • 31 mai : 6000 soldats syriens entrent au Liban, précédant 6000 autres et combattent difficilement les forces palestino-progressistes.
  • Août, Liban : Les forces palestino-progressistes dernières s’effondrent sous l’action commune des milices chrétiennes, de l’armée syrienne et du soutient israélien, entraînant de nouveaux massacres dans les camps. Le Mouvement national se reconstitue dans la Montagne. La LEA décide d’intervenir pour trouver une solution pacifique.
  • 16-18 octobre : Le sommet arabe de Riyad instaure un cessez-le-feu et crée une force arabe de dissuasion (FAD) dominée par les forces syriennes (40 000 hommes). Elle se déploie au Liban à partir du 14 novembre et instaure une paix relative.
  • Les dernières concessions pétrolières sont abolies et nationalisées en Arabie saoudite.

[modifier] Chronologies thématiques

[modifier] Arts et culture

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[modifier] Naissances en 1976


voir aussi:Catégorie:Naissance en 1976

[modifier] Décès en 1976

voir aussi:Catégorie:Décès en 1976

[modifier] Notes et références

  1. [Ethiopiques - Revue negro-africaine de littérature et de philosophie.]
  2. http://www.africa-union.org/Official_documents/Treaties_Conventions_fr/Charte%20Culturelle.pdf
  3. Mort de Diallo Telli :: Jeune Afrique
  4. [1]
  5. http://www.grandslacs.net/doc/2295.pdf
  6. Digitalcongo.net 3.0
  7. http://www.unicacc.com.mx/pdf/historia.pdf
  8. Library of Congress / Federal Research Division / Country Studies / Area Handbook Series / Chile / Glossary
  9. http://www.kpmg.com.co/publicaciones/bol_act_ju/Bol_2006/Act_Jur_AGOS_06.pdf
  10. Eleições Gerais No Brasil
  11. Almanaque da Folha
  12. Thaïlande - Gouvernement - Partis politiques - Élections
  13. th:เหตุการณ์ 6 ตุลา
  14. [Tibet-info.net] : Résultats de la recherche
  15. (en) Déclaration de Leo Tindemans (7 janvier 1976)
  16. en:Aboriginal Land Rights Act 1976
  17. Chronologie: Palestine: les dates-clé (1947-2007) - L'Express
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