Bos taurus

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Bos taurus
Vache brune suisse ou Brune des Alpes (Bos taurus)
Vache brune suisse ou Brune des Alpes (Bos taurus)
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infraclasse Eutheria
Ordre Artiodactyla
Famille Bovidae
Sous-famille Bovinae
Genre Bos
Nom binominal
Bos taurus
Linnaeus, 1758

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Bos taurus (Linnaeus, 1758), ou Bos primigenius taurus, ou Bos primigenius f. taurus, est le nom scientifique donné à l'ensemble des bovins domestiques de l'Ancien Monde issus des différentes sous-espèces de Bos primigenius, l'aurochs sauvage.

Sommaire

[modifier] Noms désignant les représentants de l'espèce

L'espèce n'a pas de nom vernaculaire général mais différents termes sont utilisés pour distinguer ses représentants suivant leur sexe, leur âge ou leur origine.

Caractéristique Dénomination
adulte femelle reproductrice vache
adulte mâle reproducteur taureau
mâle châtré bœuf
jeune (terme générique) veau
jeune femelle génisse
jeune mâle taurillon
lignée avec bosse zébu

[modifier] Description

Le cri de l'espèce est le meuglement ou le beuglement.

[modifier] Anatomie

Crane de l'espèce
Crane de l'espèce
Système digestif de l'espèce.  m. œsophage, v. rumen ou panse, n. réticulum ou réseau, b. omasum ou feuillet, l. abomasum ou caillette, t. début des intestins.
Système digestif de l'espèce.
m. œsophage, v. rumen ou panse, n. réticulum ou réseau, b. omasum ou feuillet, l. abomasum ou caillette, t. début des intestins.

Son appareil digestif, qui se caractérise par la présence de trois pré-estomacs et de l'estomac proprement dit permettant par la rumination de digérer la cellulose. Les trois pré-estomacs sont la panse ou rumen, le réticulum ou réseau, le feuillet et enfin l'estomac s'appelle la caillette. La panse est la partie la plus importante et représente environ 80 % du volume total.

La denture comporte 32 dents, comme chez l'homme. Elle se caractérise par l'absence d'incisives sur le maxillaire supérieur ; elles sont remplacées par un bourrelet gingival.

Les bovins sont daltoniens. La gestation dure environ neuf mois. La température moyenne (anale) est de 39 °C.

[modifier] Comment en connaître l'âge

Vache et son veau.
Vache et son veau.

La croissance des cornes crée à leur base des bourrelets dus au fait que cette croissance est saisonnière. Le premier apparaît à l'âge de trois ans, puis il s'en forme un chaque année, avec une atténuation progressive. Une vache qui présente n bourrelets a donc n+2 ans, sous réserve que son propriétaire n'ait pas cherché à la rajeunir quelque peu en lui limant les cornes et... qu'elle ne soit pas de race Angus qui par suite d'une mutation naturelle n'a pas de cornes.

  • Par l'examen des incisives

La vache possède sur le maxillaire inférieur huit incisives : celles (deux) du centre sont les pinces (aussi appelées pelles), les suivantes (de part et d'autre des précédentes) les premières mitoyennes, puis viennent les deuxièmes mitoyennes et les coins. Les dents de lait sont progressivenment remplacées par des dents adultes puis celles-ci s'usent.

  • à un an et demi, les pinces de lait sont remplacées par les dents définitives ;
  • à deux ans et demi, c'est le tour des premières mitoyennes ;
  • à trois ans et demi, c'est celui des deuxièmes mitoyennes ;
  • à cinq ans enfin c'est les coins qui sont remplacés.

Ensuite l'usure des dents apparaît :

  • à six ans sur les pinces ;
  • à sept ans sur les premières mitoyennes ;
  • à huit ans sur les secondes mitoyennes ;
  • vers neuf ans sur les coins.

Ensuite, progressivement les dents ne sont plus jointives. Après douze ans l'usure des incisives ne laisse plus apparaître que les racines.

[modifier] Comportement

L'espèce est relativement grégaire.

[modifier] L'espèce et l'homme

[modifier] Élevage

Icône de détail Article détaillé : élevage bovin.

L'espèce, très anciennement domestiquée, a une grande importance économique pour la production de lait, de viande (bœuf, vache, veau, taurillon), de cuir et autres sous-produits, et parfois pour son travail comme animal de trait (bœuf, vache) ainsi que pour la tauromachie. L'homme a développé des variétés (appelée races) spécialisées. Les lignées sont donc dites laitières, soit à viande ou « allaitantes », soit mixtes (pour la viande et le lait).

Sauf pour certaines espèce utilisées dans la tauromachie, les mâles sont plus destinés à la boucherie, les femelles sont le plus souvent destinées à assurer le renouvellement du troupeau ou la production de lait de vache.

Les vaches laitières en fin de carrière sont normalement mises à l'engraissement et envoyées à l'abattoir (vaches de réforme). La France compte aujourd'hui plus de 20 millions de vaches.

Les mâles sont abattues à trois stades différents : veaux (« de lait », « sous la mère » ou « à l'engrais »), taurillons âgés de 20 à 24 mois préalablement passés à l'engraissement, bœufs pour les mâles castrés. Les femelles sont le plus souvent destinées à assurer le renouvèlement du troupeau et à la production de lait. Les femelles ne produisent du lait que si elles ont vélée et qu'elles ont été traies régulièrement.

Il est à noter que l'espèce est considérée comme sacrée dans l'Hindouisme.

[modifier] Production

La production bovine en (2004)
 Rang  Pays  Production 
(t)
 Rang  pays  Production 
   1 États-Unis    11.207    10 Canada    1.425
   2 Brésil    7.774    11 Allemagne    1.258
   3 Chine    6.267    12 Italie    1.142
   4 Argentine    2.700    13 Ukraine    730
   5 Russie    2.100    14 Espagne    721
   6 Australie    2.033    15 Nouvelle-Zélande    700
   7 France    1.590    16 Royaume-Uni    700
   8 Mexique    1.496    17 Colombie    690
   9 Inde    1.483    -    

Quelle: Handelsblatt - Die Welt in Zahlen (2005)

[modifier] Perspectives

D’après les estimations de la FAO, la production mondiale de viande devrait plus que doubler, passant de 229 millions de tonnes en 1999/2001 à 465 millions de tonnes en 2050, tandis que celle de lait devrait grimper de 580 à 1 043 millions de tonnes[1].

[modifier] L'animal à viande

Bœuf
Bœuf

En France, ce qui est vendu sous le nom de « viande de bœuf » peut être aussi bien de la vache ou du taureau que du bœuf. C'est le plus souvent de la viande de vaches de réforme (vaches laitières qui ont terminé leur carrière de productrices de lait), ou de taurillons d'élevage intensif. Le bœuf, dont la viande est considérée comme la meilleure, ne représente en France qu'environ 10% des têtes de bovins abattus en boucherie.[réf. nécessaire]

Parmi les viandes de bœuf recherchées on retiendra entre autres :

Certaines races ont été sélectionnées pour une anomalie génétique recherchée. Ces animaux , mâle et femelle sont appelés cul-de-poulain ou culards. Ils se distinguent par une hypertrophie musculaire de l'arrière-train, une viande extrêmement maigre et, parfois, une faiblesse des membres antérieurs. Le vêlage d'un veau culard exige presque toujours une césarienne.

Voir aussi Catégorie:Découpe du bœuf

Quartiers avant Quartiers arrière Cinquième quartier
  • Basses-côtes
  • Flanchet
  • Macreuse
  • Plat de côtes découvertes
  • Poitrine
  • Tendron
  • joue
  • langue
  • cervelle
  • amourette
  • cœur
  • foie
  • rognons
  • tétine (mamelles)
  • tripes (estomacs : panse, bonnet, feuillet, caillette)

[modifier] La production de lait

Les vaches sont traites pour extraire du lait. Ce lait est transformé en produits laitiers ou consommé tel quel. Une industrie s'est développée autour de la récolte du lait, de sa transformation et de sa distribution.

[modifier] Autres usages

Deux bœufs attelés avec un joug de cornes
Deux bœufs attelés avec un joug de cornes

Avant la mécanisation, les bovins étaient utilisés comme animal de trait. D'ailleurs, le plus ancien système serait le joug à cornes, où dans l'Égypte antique, une barre en bois était placée entre les cornes d'un bovidé.

[modifier] Conséquence écologique de l'élevage

Lors de leur rumination, les bovins dégagent du méthane, gaz a effet de serre. La quantité de bovin élevé n'est pas neutre sur le réchauffement climatique. Les dégâts occasionnés par les déjections sur les ressources en eau, la destruction de zones naturelles pour établir des pâturages, la non adéquation de certaines zones avec la présence de bovin (raisons climatiques, zoologiques, ou fragilité des sols), la concurrence de production avec des zones agricoles ce qui conduit à une sur-exploitation de ces dernières, font de la gestion de la quantité de bovin une des problématiques importantes pour la gestion de l'environnement.

[modifier] Religion et symbolisme

Icône de détail Article détaillé : vache sacrée.
Vache sacrée indienne
Vache sacrée indienne

L'espèce est souvent évoquée dans les religions. Plusieurs cultures ont célébrés des cultes aux taureaux comme la Civilisation minoenne. Certaines religions en ont fait un animal sacrificiel comme le culte du haoma et d'autre un animal sacré comme dans l'Hindouisme. De nombreux mythes grecs y font référence comme le mythe de Io, transformée par Zeus en une génisse blanche. Celui-ci se transforme lui-même en taureau blanc lorsqu'il veut séduire Europe. Dans les religions abrahamiques, le « polythéisme » est symbolisé par l'adoration des bovins à travers le récit du culte du veau d'or. Ces religions font tout de même référence aux bovins, par exemple dans le Coran, la sourate 2 est dite la Vache (Al-Baqarah), et dans la Torah figurent le songe de Joseph[2] et le rite de la Vache rousse[3].

La tauromachie, selon ses partisans est porteur d'un symbole fort.

[modifier] Hieraldique

Voici quelques blasons avec des vâches ou taureaux:

[modifier] L'alimentation

L'alimentation est constituée de tiges, feuilles, graines et racines de nombreuses plantes. Certaines substances comme les lignines et les tannins ne sont pas digérables. Pour des raisons de production laitière ou de vitesse de croissance, les élevages intensifs modernes, outre le fourrage traditionnel, fournissent à leurs animaux des suppléments concentrés énergétiques ou protéiques mais aussi des suppléments minéraux et vitaminés.

Comme concentrés protéiques, on utilise des farines animales, des farines de poisson. Au début des années 1970, au Royaume-Uni, certaines règles d'hygiènes permettant d'éviter la transmission de maladies n'ont plus été respectées. Une épizootie d'encéphalopathie spongiforme bovine s'est déclenchée. Celle-ci a été découverte en 1986 et plusieurs milliers de bovins ont du être abattus. Les farines de poisson sont toujours utilisées sans restrictions.

Chez les bovins, les neufs vitamines hydrosolubles ne sont en général pas nécessaires parce que les bactéries de la panse les synthétisent.

[modifier] Maladies

L'introduction de supplément protéinique à base carnée dans l'alimentation des bovins en Grande-Bretagne est probablement à l'origine d'une transmission anormale de prions susceptibles de déclencher l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou maladie de la vache folle (provoquant chez l'animal des lésions cérébrales). La consommation de viande provenant d'animaux infectés par ces prions déclencherait chez l'homme une nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jacob. La Grande Bretagne a été particulièrement touchée avec des centaines de victimes et a exporté cette maladie sur le continent avant que des mesures de protection très strictes soient prises.

la production d'aliment, donc d'ingrédients de cuisine, est en Europe règlementée par le paquet hygiène

Voir aussi:

[modifier] Origine

Dessin d'un aurochs mâle.
Dessin d'un aurochs mâle.
Icône de détail Articles détaillés : Histoire de Bos taurus et Domestication.

L'espèce sauvage ayant donné naissance à Bos taurus est l'aurochs sauvage, Bos primigenius. Sa domestication remonterait à VIIIe millénaire av. J.-C.., au Moyen-Orient et en Inde[4].

Plus précisément, beaucoup d'auteurs identifient trois sous-espèces : les aurochs européens (Bos primigenius primigenius), l'ancêtre des bétails sans bosse domestiques (Bos primigenius f. taurus), les aurochs asiatiques ou indiens (Bos primigenius namadicus) qui ont vraisemblablement donné le bétail domestique à bosse, ou zébu (Bos primigenius f. taurus = Bos primigenius f. indicus) et l'Aurochs nord-africain (Bos primigenius africanus = Bos primigenius opisthonomous), dont les gènes pourraient être inclus dans les bétails domestiques africains (par exemple Cluttonbrock 1999)[5] ».

Selon cette approche, les bovins domestiques européens descendent des aurochs européens, les bovins domestiques asiatiques à bosse (zébu) descendent des aurochs asiatiques, et les bovins domestiques africains descendent d'un mélange incluant des aurochs nord-africains. Les Bos taurus européens et asiatiques (zébu), en particulier, ne seraient apparentés que de façon assez éloignée, puisqu'ils auraient été domestiqués indépendamment, à partir de sous-espèces sauvages déjà identifiées. Bien qu'on ait autrefois parlé de Bos indicus pour désigner les zébus, on les considèrent maintenant comme faisant partie de la même espèce que les bovins européens, puisque descendant de la même espèce sauvage (mais pas de la même sous-espèce).

[modifier] Systématique

On a donné aux bovins domestiques le nom scientifique de Bos taurus au XVIIIe siècle, avant le développement de la biologie évolutive. Avec le développement de celle-ci, l'étroite relation entre races domestiques et sauvages a été reconnue. À ce titre, le statut scientifique des « espèces » domestiques a été remis en cause, et beaucoup de biologistes ne les considèrent plus désormais que comme des formes domestiquées des espèces sauvages originelles.

Une espèce est en effet constituée de « groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires[6] ». Or, les « espèces » domestiques se croisent avec leur espèce parente quand elles en ont l'occasion. « Vu que, du moins en ce qui concerne les races d'animaux domestiques primitives, celles-ci constitueraient, en règle générale, une entité de reproduction avec leur espèce ancestrale, si elles en avaient la possibilité, la classification d'animaux domestiques en tant qu'espèces propres n'est pas acceptable. C'est pourquoi on a essayé de les définir comme sous-espèces[7] ».

On donne alors à la nouvelle sous-espèce le nom de l'espèce d'origine, complété par le nom de sous-espèce (qui reprend la seconde partie de l'ancien nom d'espèce), ici Bos primigenius taurus.

Certains biologistes sont même réticents à utiliser la notion de sous-espèces pour un groupe domestiqué. D'un point de vue évolutif, l'idée d'espèce ou de sous-espèce est en effet liée à l'idée de sélection naturelle, et non de sélection artificielle. Du fait de cette réticence, et « depuis 1960 environ, on utilise de plus en plus la désignation "forma", abrégée "f.", qui exprime clairement qu'il s'agit d'une forme d'animal domestique qui peut éventuellement remonter jusqu'à diverses sous-espèces sauvages : Bovin domestique - Bos primigenius f. taurus[7]

[modifier] Les lignées de bovins

En près de 10 000 années de domestication à travers l'Europe, l'Asie et l'Afrique, les bovins domestiques ont connu une grande variété de sélections artificielles. Celles-ci ont donné de nombreuses formes (zébu des Indes, vache européennes, taureau de combat espagnol), de nombreuses tailles et de nombreuses couleurs.

Les variétés (appelées races) sont très nombreuses en Europe où la tradition de sélection est ancienne. La plupart ont été individualisées à partir de la fin du XVIIIe siècle, les livres généalogiques sont apparus en Angleterre à la fin du XIXe siècle.

On peut les classer en grandes catégories d'après les caractéristiques de la robe ou de leur destination

[modifier] Hybridation

Un Żubroń en Pologne
Un Żubroń en Pologne
Icône de détail Articles détaillés : Histoire de Bos taurus et en:Bovid hybrid.

Plusieurs espèces de bovidés peuvent s'hybrider avec Bos taurus, par exemple les Yacks, bantengs, gaurs, bisons mais pas avec les buffles africains. Certains de ces hybrides ne sont pas stériles.

Hybride femelle fertile à la première génération, mâle stérile :

  • Dzo, yack et vache
  • Żubroń, bison européen et vache

Race hybride pérénisée :

  • Beefalo, bison américain et bovin
  • Dwarf Lulu, yack et bovin

fertilité inconnue sur wikipédia

  • Yakalo
  • Zobo

[modifier] Génome

L'espèce possède 30 paires de chromosomes (donc 60)[8],[9]. Une ébauche du séquençage du génome de l'espèce a été rendue publique le 6 octobre 2004 dans le cadre du « Projet international de séquençage du génome bovin » menée par différents instituts de recherche du Canada, des États-Unis, d'Australie et de Nouvelle-Zélande. Les travaux ont été conduits sur le cas d'une vache de lignée hereford nommée L1 Dominette 01449, dont la photo est visible sur genome.gov. Le génome de l'espèce comporte environ trois milliards de paires de bases, taille voisine de celle du génome humain.

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Bos taurus.

[modifier] Bibliographie

  • (en)Livestock’s long shadow: environmental issues and options. H. Steinfeld, P. Gerber, T. Wassenaar, V. Castel, M. Rosales et C. de Haan. 2006. Rome, FAO. ISBN 9251055717. Lire en ligne

[modifier] Références externes

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. L’élevage aussi est une menace pour l’environnement, FAO
  2. Genèse 41, 18-21
  3. Parah Adamah, Livre des Nombres, 19, 2
  4. Source : Laboratoire de Préhistoire et Protohistoire de l'Ouest de la France [1].
  5. Margret Bunzel-Drüke, « Ecological substitutes for Wild horse and Aurochs », WWF Large Herbivore Initiative, 2001, PDF.
  6. Selon la célèbre définition de Ernst Mayr.
  7. ab « Instruction CITES pour le service vétérinaire de frontière », CITES, 20 décembre 1991, [2].
  8. (fr)ADN et chromosomes, Inra
  9. (en)Bos taurus overview sur ncbi.nlm.nih.gov, Génome project