Raymond Barre

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Premier ministre de la
République française
Raymond Barre, le 15 septembre 1977 à Washington
Raymond Barre
7e Premier ministre de la Cinquième République
Parti politique Union pour la démocratie française
Nommé le 29 août 1976
Nommé par Valéry Giscard-d'Estaing
Mandat du 29 août 1976
au 13 mai 1981
Prédécesseur Jacques Chirac
Successeur Pierre Mauroy
Autres fonctions Ancien ministre
Ancien vice-président de la Commission européenne
Ancien député du Rhône, ancien maire de Lyon
Gouvernement Gouvernement Raymond Barre (1), (2), (3)
Naissance 12 avril 1924
Saint-Denis, Réunion, France
Décès 25 août 2007
à Paris
Cinquième République
v · d · m

Raymond Octave Joseph Barre, né le 12 avril 1924 à Saint-Denis (Réunion) et décédé le 25 août 2007 à Paris (hôpital militaire du Val-de-Grâce), était un économiste et homme politique français. Il a été vice-président de la Commission européenne dans la Commission Rey et la Commission Malfatti, Premier ministre de la France de 1976 à 1981, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing et maire de Lyon de 1995 à 2001.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Enfance et jeunesse

La villa Déramond-Barre, la maison natale de Raymond Barre à Saint-Denis de la Réunion.
La villa Déramond-Barre, la maison natale de Raymond Barre à Saint-Denis de la Réunion.

La famille Barre est installée à Saint-Denis-de-La-Réunion depuis 1843.[1] Raymond Barre est le fils de René Barre, négociant, et de Charlotte Déramond. Ses parents se séparent, et son père part, lorsque Raymond Barre a quatre ans, suite à une affaire frauduleuse dans laquelle son père a été impliqué puis acquitté lors du procès. Il ne reverra jamais son père pourtant décédé le 18 mars 1975.[1] À l'exception de quelques mois à Paris en 1934, il passe son enfance sur son île natale de la Réunion dans une imposante case créole de Saint-Denis autrefois habitée par le poète Léon Dierx, une villa aujourd'hui appelée Déramond-Barre.[2]

Là, il se retrouve d'abord dans la même école maternelle que Raymond Bourgine, l'école de l'Immaculée Conception, avant d'être scolarisé au lycée Leconte de Lisle aux côtés de Paul et Jacques Vergès.[2] Ce dernier lui dispute la place de premier, mais en vain, car Raymond est un brillant lycéen malgré l'absence de son père, homme d'affaires malheureux parti pour l'île Maurice.[2] Il entre d'ailleurs à l'École de droit de la Réunion au sortir du lycée.

Mobilisé à l'âge de vingt ans, il doit mettre de côté son vœu d'étudier la médecine à Montpellier comme l'avait fait le reste de sa famille avant lui.[2] Il part en 1945 pour Madagascar rejoindre son régiment d'artillerie et débarque à Tamatave, d'où il doit s'embarquer pour l'Indochine. Mais Américains et Britanniques ne fournissent pas les navires de transport nécessaires avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Démobilisé, il prend le bateau pour Paris le 15 janvier 1946.[2]

[modifier] Études

Logé à la Cité internationale universitaire jusqu'en 1950,[2] il décroche plusieurs diplômes de l'enseignement supérieur : agrégation de droit et de sciences économiques en 1950 dont il finit deuxième[1] et le diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris.

En 1953, il traduit l'ouvrage du libéral Friedrich Hayek paru l'année précédente : Scientisme et sciences sociales, Essai sur le mauvais usage de la raison.

Il est nommé professeur à la Faculté de droit et de sciences économiques de Caen mais ne rejoint pas son poste immédiatement et, pendant quatre années, effectue des missions à l'Institut des hautes études de Tunis. Il publie en 1959 un manuel d'économie qui restera longtemps utilisé par les étudiants et qui est appelé familièrement Le Barre.[1] Il devient ensuite professeur d'économie à l'Institut d'études politiques de Paris, à la faculté de droit et de sciences économiques de Paris, ainsi qu'à l'École Centrale Paris.

Le 19 novembre 1954 il se marie avec Eva Hegedüs, d'origine hongroise (d'abord mariée le 8 octobre 1943 à Michel Tutot avec qui elle arrive en France en 1945 et dont elle divorce le 26 octobre 1953[3]). Ils ont deux fils : Olivier et Nicolas.

Raymond Barre aux côtés de Michel Camdessus au Forum économique mondial de Davos.
Raymond Barre aux côtés de Michel Camdessus au Forum économique mondial de Davos.

De 1959 à 1962, Raymond Barre est directeur de cabinet de Jean-Marcel Jeanneney, ministre de l'industrie.

[modifier] Carrière européenne

En 1967, il est nommé vice-président de la Commission européenne, responsable des Affaires économiques et financières, poste qu'il occupera jusqu'en 1973.[1]

Son mandat a été marqué par son action en faveur de l'union économique et monétaire entre les six États membres de la Communauté économique européenne. C'est à son initiative qu'a été élaboré un mémorandum en février 1968 sur la politique monétaire de la Communauté économique européenne, préconisant un dispositif d'assistance réciproque entre les États membres, et la définition d'une unité de compte européenne. Le 12 février 1969, un document connu sous le nom de « premier plan Barre », propose ensuite au nom de la Commission européenne une « convergence des orientations nationales » ainsi qu'une « concertation des politiques économiques ». Au Sommet de La Haye, les gouvernements des six États membres de la CEE se donnent pour objectif l'Union économique et monétaire : le plan Barre sert alors de travail préparatoire. Puis, le 4 mars 1970, la Commission européenne présente au Conseil de l'Union européenne une communication appelée « deuxième plan Barre » proposant trois étapes devant aboutir en 1978 à une Union économique et monétaire. Ce document servira de base à la constitution du groupe présidé par Pierre Werner, qui va élaborer le document connu sous le nom de « Plan Werner », étape suivante dans l'histoire de l'Union économique et monétaire européenne ayant mené à l'euro.

[modifier] Carrière ministérielle

En janvier 1976, il est nommé ministre du Commerce extérieur, puis devient le 25 août 1976 Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing, après la démission du gouvernement de Jacques Chirac, Giscard le qualifie alors de « meilleur économiste de France ». Ce à quoi Barre réplique le 27 août 1976 : « le meilleur économiste français ? En tout cas un des tout premiers ».[1]

Confronté aux hausses du chômage et de l'inflation liées à la crise économique mondiale des chocs pétroliers, il mène une politique d'austérité économique, plus couramment nommée par les économistes comme celle de « la rigueur ». Il ne parvient cependant à juguler ni le premier, ni la seconde à l'instar de ce qui se passera dans tous les pays européens à l'exception de la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher.

Son plan de restructuration de la sidérurgie en 1979, consistant à quasi-nationaliser les usines concernées, sauvegarde une industrie sidérurgique en France qui donnera plus tard naissance au groupe Arcelor. Ce plan implique la suppression de plusieurs dizaines de milliers d'emplois, et de violents mouvements de protestations en découlent. Il permet néanmoins de reconstruire un groupe plus moderne et créateur d'emplois. Son gouvernement engagera de plus le plan nucléaire. Cependant sa politique est contestée par la gauche, mais aussi le parti gaulliste,[4] l'obligeant durant ses fonctions à engager dix fois la responsabilité de son gouvernement devant l'Assemblée nationale.[1] Il en gardera toujours une rancœur contre le RPR.[4]

À la Réunion, où il conserve des contacts sincères avec quelques élus comme Pierre Lagourgue et Marcel Cerneau, il décide de la construction du second bassin du Port de la Pointe des Galets.[2] Son mandat qui s'achève en 1981 est par ailleurs marqué par la mort de Robert Boulin, alors ministre du Travail en 1979 dans des circonstances qui provoquent une affaire. La côte de popularité de Barre au début 1981 est alors au plus bas, au point que Giscard d'Estaing le maintient délibérément à l'écart de sa campagne présidentielle de 1981.[1]

[modifier] Après Matignon

Raymond Barre aux côtés d'Helmut Haussmann et de Carlos Andrés Pérez en 1989.
Raymond Barre aux côtés d'Helmut Haussmann et de Carlos Andrés Pérez en 1989.

Barre se replie alors sur une circonscription électorale de Lyon où il se fait élire à l'Assemblée nationale lors des législatives de juin 1981.[1] Député du Rhône, il sera dès lors volontairement «apparenté» au groupe centriste et sera toujours réélu jusqu'en 2002. Raymond Barre reprend également à cette époque ses cours à Sciences-Po.

En 1988, très en vue dans les sondages pré-électoraux, il est candidat à l'élection présidentielle et obtient 16,54 % des voix au premier tour[4] et soutient du bout des lèvres Jacques Chirac face à Mitterrand.[4] Donné favori par beaucoup de sondages quelques mois avant l'élection y compris devant Francois Mitterrand, il est victime d'une véritable entreprise de démolition de la part du camp de Jacques Chirac et notamment de son lieutenant, Charles Pasqua. Il est à noter que beaucoup plus tard, François Mitterrand rendra hommage à Raymond Barre en le qualifiant de « véritable homme d'État ». Il se définira, lui-même, comme « un homme carré dans un corps rond ».[4]

Déjà député du Rhône, il brigue en 1995 le poste de maire de Lyon, qu'il obtient et conserve jusqu'en 2001. Il annonce dés le début de son mandat qu'il n'en sollicitera pas un second.

Politiquement classé au centre droit et proche de l'UDF, Raymond Barre est un des rares hommes politiques français contemporains à avoir occupé d'aussi hautes fonctions sans jamais avoir été membre d'un parti politique, ce à quoi il s'est toujours refusé voulant rester comme un « homme au dessus des partis », disant de lui « je ne suis nulle part. Je suis inclassable ».[1]

Il se retire de la vie politique en juin 2002, ne se représentant pas aux élections législatives cette année-là.

[modifier] Problèmes médicaux et décès

Aux problèmes rénaux, dont Raymond Barre souffrait depuis des années et qui l’obligeaient à de régulières dialyses, s'ajoutaient des problèmes cardiaques. Le 11 avril 2007, il est hospitalisé en urgence au Centre cardio-thoracique de Monaco à la suite d'un malaise cardiaque survenu dans sa maison de Saint-Jean-Cap-Ferrat, puis transféré par hélicoptère à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, au sein du service de cardiologie. Il décède le 25 août 2007, à l'âge de 83 ans, à l'hôpital du Val-de-Grâce.[5]

Ses obsèques sont célébrées par l'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, le 29 août 2007 dans la chapelle du Val-de-Grâce, en présence de nombreuses personnalités[6] dont le président de la République Nicolas Sarkozy. Il est ensuite inhumé au cimetière de Montparnasse.

[modifier] Fonctions politiques

[modifier] Décorations

d´Ottawa (Canada)
Barcelone (Espagne)
Mayence (Allemagne)
Budapest (Hongrie)
Mons-Hainaut (Belgique)
Keiō à Tokyo (Japon)
Sciences Po
  • Prix Europe 1979

[modifier] Controverses

[modifier] Accusation d'antisémitisme

Raymond Barre aux côtés de la mère Tessa Bielecki et du grand rabbin Immanuel Jakobovits.
Raymond Barre aux côtés de la mère Tessa Bielecki et du grand rabbin Immanuel Jakobovits.

Le 3 octobre 1980, suite à l'attentat antisémite de la rue Copernic, Raymond Barre, alors Premier Ministre, choque l'opinion en déclarant maladroitement sur TF1: «Cet attentat odieux qui voulait frapper les Juifs se trouvant dans cette synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic ».[7] Ses propos du 8 octobre 1980 à l'Assemblée nationale, assurant ses « compatriotes juifs » de la « sympathie de l'ensemble de la nation », n'effaceront pas le malaise laissé par sa précédente phrase.

Le 20 février 2007, lors d'une interview sur France Culture diffusée le 1er mars 2007, il revient sur cette affaire : « C’était des Français qui circulaient dans la rue et qui se trouvent fauchés parce qu’on veut faire sauter une synagogue. Alors, ceux qui voulaient s’en prendre aux Juifs, ils auraient pu faire sauter la synagogue et les Juifs. Mais pas du tout, ils font un attentat aveugle et y a trois Français, non juifs, c’est une réalité, non juifs. Et cela ne veut pas dire que les Juifs, eux ne sont pas Français ». Il estime que cette affaire fut «une campagne […] faite par le lobby juif le plus lié à la gauche », affirmant considérer « que le lobby juif — pas seulement en ce qui me concerne — est capable de monter des opérations qui sont indignes et je tiens à le dire publiquement. »

Dans la même interview, Raymond Barre défend son ancien ministre Maurice Papon, décédé trois jours avant, «un bouc émissaire » selon lui. Il déclare que «Papon était un grand commis de l'État [...] qui a surtout payé pour Charonne. Le reste est un alibi. » Selon Raymond Barre, pour les fonctionnaires français, il fallait avant tout «faire fonctionner la France », la collaboration d'État sous Vichy n'était pas une raison suffisante de démissionner : « On démissionne lorsqu'il s'agit vraiment d'un intérêt national majeur. » ; « ils ont essayé tant bien que mal de limiter ce drame qu'a été la persécution des Juifs ». Il estime en outre que Bruno Gollnisch, député européen FN, dont il blâme les propos (le frontiste venait d'être condamné pour négationnisme), est par ailleurs « un bon conseiller municipal [lyonnais], un homme bien ».[7] Il ajoute : « Je vous ai parlé très franchement. Que vous me fassiez passer pour un antisémite, pour quelqu'un qui ne reconnaît pas la Shoah, j'ai entendu cela cent fois et cela m'est totalement égal »[8]

Cette interview a été vivement critiquée par le Crif, qui s'est déclaré « scandalisé »[9] et par Claude Lanzmann, qui accuse Raymond Barre d'antisémitisme.[10] Ce dernier répond à ces critiques le même jour, sur RTL, dans l'émission « Les Grosses Têtes »: « Il y a une clique qui depuis 1979 me poursuit pour me faire apparaître antisémite. »[11],[12],[13]

Ces déclarations sont condamnées dans la presse, par plusieurs intellectuels et associations, ainsi que la majorité des partis politiques. Le 11 mars 2007, dans un entretien au quotidien Le Parisien, Raymond Barre se déclare «indigné et attristé » par les accusations d'antisémitisme dont il est l'objet. Déclarant que « l'antisémitisme et le racisme sont contraires à [s]es convictions personnelles », il dénonce un « lobby juif de gauche » qui s'acharnerait contre lui « depuis plus de trente ans ».[14]

[modifier] Autres

En 1988, il succède à Edgar Faure à la présidence de l'Institut d'étude des relations internationales de Paris.

En 2001, il est élu à l’Académie des sciences morales et politiques au fauteuil d'Alain Peyrefitte (1925-1999). En 2003, il est délégué à la Séance publique annuelle des cinq académies.

Il fut président de l'Institut Aspen France de 1994 à 2004 et en a été le président d'honneur jusqu'à sa mort.

Il a aussi été membre honoraire du Club de Rome.[15]

Raymond Barre a également été membre du comité international de parrainage de la revue Politique américaine.

Le président de l'université de La Réunion, Serge Svizzero, lui a proposé de changer le nom de l'université en son honneur. L'intéressé aurait déclaré qu'il n'y est pas « opposé sur le principe » vu ses origines et attachements à La Réunion[réf. nécessaire]. Certains ont été surpris par cette décision car en 1979, alors Premier ministre, il avait refusé que le centre universitaire de La Réunion, rattaché à l'université d'Aix-Marseille, devienne une véritable université [réf. nécessaire]. Aussi peut-on s'étonner de la cohérence de changer le nom de cette université en Université « Raymond Barre » (l'université de la Réunion est devenue université en 1982).

Il a été parrain de l'EICD 3A à Lyon en 1997.

Il a déclaré, en 2000, avoir fumé de l'opium dans sa jeunesse sans y avoir pris beaucoup de plaisir.[16]

Certains commentateurs politiques lui ont parfois reproché de considérer l'Assemblée Nationale comme une « chambre », au sens propre du terme, et d'y dormir la plupart du temps.[réf. nécessaire]

En janvier 2008, une place Raymond Barre fut inaugurée à Lyon, dans le sixième arrondissement, ville dont il fut maire, pour lui rendre hommage.

[modifier] Œuvres

  • La Période dans l'analyse économique - une approche à l'étude du temps, SEDEIS, 1950.
  • Traité d'Économie Politique, Thémis économie aux PUF, première édition en 1959, réédité 15 fois depuis, traductions en espagnol, portugais, russe et arabe.
  • Le Développement économique : Analyse et Politique, 1958.
  • L'homme est un animal économique, 1973.
  • Une politique pour l'avenir, 1981.
  • Que sais-je ? La désinflation, 1983.
  • Réflexions pour demain, 1984, Pluriel, (ISBN 2010102673)
  • Au tournant du siècle, 1988.
  • Questions de confiance, 1988, Flammarion.
  • Un goût de liberté, 2000
  • Entretiens, 2001
  • L'Expérience du pouvoir, conversations avec Jean Bothorel, 2007, Fayard, (ISBN 2213630313)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Henri Amouroux, Monsieur Barre, 1986.
  • Damien Fière Pozzo di Borgo, Raymond Barre, un homme en politique, 2002.

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Raymond Barre.

[modifier] Notes et références

  1. abcdefghij L'ancien premier ministre français Raymond Barre est mort par Jean-Baptiste de Montvalon dans Le Monde du 25 août 2007.
  2. abcdefg L'émigration réunionnaise en France, Albert Weber, L'Harmattan, 1994 (ISBN 2738422020)
  3. Données sur Raymond Barre dans le Quid
  4. abcde Raymond Barre, un «esprit carré dans un corps rond», Le Figaro du 25 août 2007.
  5. Dépêche AFP du 25/08/2007
  6. Le président Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon, l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing et son épouse, les anciens premiers ministres Pierre Mauroy, Laurent Fabius, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, les ministres Michèle Alliot-Marie, Christine Lagarde, Michel Barnier, André Santini, Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Darcos, le président du Sénat Christian Poncelet, celui de la Cour des Comptes Philippe Séguin, celui de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet, le président du Mouvement démocrate François Bayrou, le maire de Paris Bertrand Delanoë et celui de Lyon, Gérard Collomb ainsi que le président de la région Île-de-France Jean-Paul Huchon, l'amiral Philippe de Gaulle et l'acteur Alain Delon.
  7. ab Cité par Le Canard enchaîné, « Barre en quenouille », mercredi 7 mars 2007
  8. Cité par Libération, Barre: Papon, « un grand commis de l’Etat », Gollnisch, « un homme bien », 6 mars 2007
  9. retranscription de l'interview
  10. Claude Lanzmann, « J'accuse Raymond Barre d'être un antisémite », tribune publiée dans Libération, 6 mars 2007
  11. La polémique enfle autour des propos antisémites de Raymond Barre, Le Monde du 6 mars 2007
  12. « Raymond Barre évoque une "clique" qui veut le faire passer pour antisémite », Agence France Presse, 6 mars 2007
  13. Guillaume Perrault, « Accusé d'antisémitisme, Barre réplique sur RTL », Le Figaro, 7 mars 2007
  14. « L'INVITE DE LA SEMAINE : RAYMOND BARRE "La France traverse une mauvaise passe, mais je ne crois pas à son déclin" », propos recueillis par Dominique de Montvalon, Le Parisien, rubrique politique, p.4
  15. (en) Liste des membres honoraires du Club de Rome
  16. RAYMOND BARRE : "j'ai essayé l'opium" - 2000 - Revue de presse - Bienvenu sur www.Chanvre-info.ch ! Le spécialiste du Chanvre (Cannabis) en Suisse.

[modifier] Chronologies

Précédé par Raymond Barre Suivi par
Jean-Pierre Fourcade
Ministre de l'Économie et des Finances
René Monory
Jacques Chirac
Premier ministre
27 août 1976 - 13 mai 1981
Pierre Mauroy
Michel Noir
Maire de Lyon
1995-2001
Gérard Collomb