Dominique de Villepin

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Premier ministre de la
République française
Dominique de Villepin le 18 novembre 2003. (c) David Mendiboure -  Service photo de Matignon / Service  photographique du Premier ministre
Dominique de Villepin
18e Premier ministre de la Cinquième République
Parti politique UMP
Nommé le 31 mai 2005
Nommé par Jacques Chirac
Mandat du 31 mai 2005
au 15 mai 2007
Prédécesseur Jean-Pierre Raffarin
Successeur François Fillon
Autres fonctions Ancien ministre
Ancien secrétaire général de l'Élysée
Ancien diplomate
Gouvernement Gouvernement Dominique de Villepin
Naissance 14 novembre 1953
Rabat (Maroc)
Cinquième République
v · d · m

Dominique-Marie-François-René Galouzeau de Villepin, né le 14 novembre 1953 à Rabat (Maroc), est un écrivain, diplomate, avocat et homme politique français, Premier ministre de France du 31 mai 2005 au 15 mai 2007. Il est membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP).

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Origines, études et famille

Dominique Galouzeau de Villepin est fils de Xavier Galouzeau de Villepin, sénateur centriste puis UMP, et d'Yvonne Hétier, première conseillère de tribunal administratif. Il passe la majeure partie de son enfance à l’étranger : en Afrique, aux États-Unis, en Amérique latine et spécialement au Venezuela.

Les Galouzeau de Villepin n'appartiennent pas à la noblesse, si ce n'est la « noblesse d'apparence ». Honoré Galouzeau, notaire, épousa Marie de Villepin au XVIIIe siècle. Leur arrière petit-fils François-Xavier, avocat, se fera appeler Galouzeau de Villepin au XIXe siècle, et il eut une nombreuse postérité.

En mai 68, à quinze ans, Dominique de Villepin est le seul gréviste de son lycée à Caracas. Il rentre en France, et poursuit ses études à Toulouse, d'abord au lycée privé jésuite Le Caousou où il obtiendra son bac (avec la mention assez bien) à l'âge de 16 ans, puis à la faculté de Lettres.

Il entre ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris tout un suivant un cursus universitaire de droit, puis à l'École nationale d'administration, d'où il sortira dans la promotion Voltaire, aux côtés de Renaud Donnedieu de Vabres, François Hollande et Ségolène Royal. Il finira 25e, ses adversaires politiques d'aujourd'hui finissant respectivement 11e et 95e. Il adhère en 1977 au Rassemblement pour la République.

Il effectue son service militaire dans la Marine comme officier sur le porte-avions Clemenceau, avant d'occuper son premier poste au ministère des Affaires étrangères.

À sa sortie de l'ENA, il entame en 1980 sa carrière de diplomate en tant que secrétaire des Affaires étrangères. De 1984 à 1992, il est successivement premier secrétaire de l'ambassade de France aux États-Unis, directeur du service de presse de cette même ambassade, puis premier conseiller de l'ambassade de France en Inde.

Passionné de sport, d'histoire et de littérature il a publié un ouvrage sur l'épopée napoléonienne, plusieurs essais, et deux recueils de poèmes en 1986 et 1988. Dans ceux-ci il décrit, au fil des pages en l'honneur des grands poètes, son enfance hors de France. Il dédie d'autres pages à sa mère, et aussi à son frère dont la disparition prématurée semble l'avoir durablement affecté.

Dominique de Villepin a eu trois enfants de son mariage avec Marie-Laure Le Guay, fille du baron Roger Le Guay, agent de change à Paris :

[modifier] Carrière civile

Dominique de Villepin et Colin Powell.
Dominique de Villepin et Colin Powell.

[modifier] Carrière politique

[modifier] L'homme de cabinet

Dominique de Villepin
Dominique de Villepin

En 1993, il est nommé directeur de cabinet d'Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Édouard Balladur.

Jacques Chirac, élu président de la République, le nomme en mai 1995 secrétaire général de la présidence de la République. Avec l'avocat Francis Szpiner, il anime au Palais de l'Élysée une cellule juridique (surnommée « le cabinet noir » par référence au Cabinet noir du temps de la monarchie), chargée de suivre et d'étouffer les multiples affaires politico-financières en cours.

En 1997, il est l'un des principaux instigateurs de la dissolution de l'assemblée nationale par le président. Les élections législatives aboutissent à une défaite, et les militants du RPR lui en tiennent rigueur, depuis lors. Le président a refusé cependant sa démission.

[modifier] Ministre des Affaires étrangères puis de l'Intérieur

En 2002, Jacques Chirac, réélu, le nomme ministre des Affaires étrangères. Imposant un personnage parfois qualifié, dans les portraits de la presse, d'aristocrate mondain et de poète, il est l'incarnation de l'opposition du président français à la guerre en Irak voulue par les États-Unis d'Amérique. Il prononce au Conseil de sécurité des Nations unies un discours[1] qui lui vaut d'être applaudi, chose rare en cette enceinte. Au même moment, Chirac met en place Alliance Base à Paris, qui rassemble la DGSE, la CIA et d'autres agences de renseignement dans des opérations de contre-terrorisme.

Il organise une opération secrète de délivrance d'Ingrid Bétancourt, qui s'avèrera un cuisant fiasco, pour lequel la France devra présenter ses excuses. Il faut noter que Dominique de Villepin était resté très lié avec les soeurs Bétancourt depuis sa période étudiante.

Villepin voyage au Chili en février 2004. Il réfute toute accusation portée contre la France au sujet d'une coopération avec les dictatures militaires du Cône Sud dans les années 1970, et ce malgré les preuves apportées par la journaliste Marie-Monique Robin dans son documentaire, Les escadrons de la mort, l'école française, qui suscite la création d'une commission d'enquête parlementaire française, à la demande de députés verts. Dirigée par le député UMP Roland Blum, celle-ci ne conclut néanmoins à aucune coopération entre Paris, Santiago et Buenos Aires - tout en refusant d'écouter Marie-Monique Robin, qui a découvert aux archives un document prouvant l'existence d'un accord secret liant Paris et Buenos Aires de 1959 à 1981 [2].

Il rassemble les deux camps en présence en Côte d'Ivoire, celui du président légalement élu Gbagbo, et celui des putschistes manqués, auxquels les forces françaises ont livré la moitié nord du pays, en janvier 2003. Il réussit alors à leur faire signer les Accords Kléber, afin de trouver une « solution pacifique » à la guerre civile de Côte d'Ivoire ; Cet accord obtenu sous la pression des forces armées françaises, peine cependant à s'appliquer.

Il témoigne de peu d'intérêt pour les affaires européennes, ce qui se traduira par un affaiblissement de la position de la France au sein de l'Union Européenne durant cette période.

Lorsque Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur en 2004, Jacques Chirac nomme Dominique de Villepin à ce poste.

Son ambition avouée le pousse à viser le poste de Premier ministre, pour lequel il fait régulièrement le siège de Jacques Chirac, si l'on en croit Frantz-Olivier Gisbert (dans "La tragédie du président"), tout en essayant de déstabiliser Jean-Pierre Raffarin, en laissant éclater un « scandale » impliquant son directeur de cabinet Dominique Ambiel, si l'on en croit ce dernier. Selon Frantz-Olivier Gisbert, il aurait dit en substance : « Je tiens Jacques Chirac, je suis rentré dans le saint des saints ».

[modifier] Premier ministre

Il est nommé Premier ministre le 31 mai 2005, en remplacement de Jean-Pierre Raffarin. Présenté par les commentateurs comme son rival, tant par le caractère que par le positionnement politique, Nicolas Sarkozy devient cependant son ministre de l'Intérieur, restant président de l'UMP. Ainsi, à Jean-Pierre Raffarin, élu de terrain depuis de nombreuses années, succède Dominique de Villepin, issu de la diplomatie française, et qui n'a jamais été candidat à une élection politique.

Il se donne « cent jours » pour redonner confiance aux Français, entamant un duel policé avec Nicolas Sarkozy. Alors que cette période s'achève, il exerce l'intérim à la tête de l'État lorsqu'il préside le conseil des ministres le 7 septembre 2005 en remplacement de Jacques Chirac, admis au Val de Grâce à cause d'un accident vasculaire cérébral. Il remplace toujours Jacques Chirac lors de la 60e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.

En septembre 2005, une grève à la SNCM éclate : le gouvernement souhaite privatiser l'entreprise au bord du dépôt de bilan. Des affrontements ont lieu à Marseille et un navire est « détourné » par les grévistes. Dominique de Villepin fait intervenir le GIGN, brandit la menace du dépôt de bilan imminent et propose une part de l'État et des employés plus importante dans l'entreprise. Les grévistes (en particulier le syndicat des travailleurs corses et la CGT) cèdent.

En octobre, éclatent des incidents en banlieue. 5 000 voitures sont brûlées en moins de deux semaines. Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin décrètent l'état d'urgence, prolongé de trois mois quelques jours plus tard par un vote au Parlement, afin de permettre aux préfets de décréter le couvre-feu.

Dominique de Villepin devant les étudiants de l'université Paris-Dauphine, le 6 mai 2008
Dominique de Villepin devant les étudiants de l'université Paris-Dauphine, le 6 mai 2008

Alors qu'il surprend jusque-là (les sondages lui donnent un capital de sympathie important même à gauche), et que le contrat nouvelle embauche (CNE) n'a pas suscité de mouvement d'opposition massif, Dominique de Villepin décide de lancer un contrat presque équivalent pour les jeunes, le contrat première embauche (CPE). Présenté par les syndicalistes comme étant une menace contre le code du travail et le CDI, ce projet rencontre l'opposition franche de la gauche, et suscite d'importantes manifestations et grèves d'étudiants. À la suite d'une bataille d'amendements et à l'adoption de l'amendement en question, le Premier ministre décide d'utiliser l'article 49.3 de la Constitution sur le vote final de la loi, interrompant ainsi la première (et unique, l'urgence ayant été déclarée) lecture du texte à l'Assemblée nationale et permettant une adoption rapide du texte. Après des semaines de manifestations et de blocage d'université par les syndicats, Jacques Chirac est forcé d'intervenir et de réclamer la non application du texte de loi. La presse (en particulier Libération) et l'ensemble de la gauche, l'UDF et une partie de l'UMP se montrent très critiques, en particulier sur la méthode (surtout l'absence de concertation avec les différents acteurs durant la préparation de la mesure). Le 10 avril, après de multiples tentatives pour calmer la protestation (dont la promulgation de la loi par le Président), Dominique de Villepin annonce le remplacement rapide du CPE par une autre mesure, ce qui revient à son abrogation.

En avril et mai 2006, Dominique de Villepin s'est trouvé impliqué dans l'affaire Clearstream 2. Informé par son ami Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS, d'un complot supposé visant EADS, il a confié une mission de renseignement au général Philippe Rondot en janvier 2004, puis au directeur de la DST, Pierre de Bousquet de Florian. (Source). Dans ces circonstances un document truqué remis au général Rondot, par Jean-Louis Gergorin, inclut Nicolas Sarkozy, dans une liste compromettante de personnalités. Jacques Chirac n'a cependant pas envisagé de remanier le gouvernement et a réitéré, le 6 mai 2006, « sa confiance pleine et entière au Premier Ministre ».

De nombreux députés de l'UMP commencent alors à critiquer ouvertement le Premier ministre. Alors que Dominique de Villepin est obligé de s'excuser d'avoir provoqué un tollé en pleine Assemblée nationale, le 22 juin 2006, en parlant de « la lâcheté » du chef de l'opposition, François Hollande, certains d'entre eux déclarent vouloir le départ de Dominique de Villepin[3].

Il démissionne le 15 mai 2007, à la veille de la passation de pouvoir entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

[modifier] Depuis le 15 mai 2007

Deux juges et des policiers ont perquisitionné le 5 juillet 2007 au domicile parisien de Dominique de Villepin dans l'enquête sur un possible complot mené en 2004 contre Nicolas Sarkozy (voir l'Affaire Clearstream 2). Perquisition poursuivie le lendemain à son bureau, mis à sa disposition par le ministère des Affaires étrangères, avenue Kléber.

C'est une première dans l'histoire de la République.

Le 10 juillet 2007, il annonce lui-même sa prochaine mise en examen dans ce dossier. Le 27 juillet, à la suite de sa convocation devant les magistrats chargés de l'instruction, il est effectivement mis en examen pour "complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol, recel d'abus de confiance et complicité d'usage de faux". Il lui est dès lors intimé l'interdiction de prendre contact avec les autres protagonistes cités dans le dossier, au premier rang desquels l'ancien président Jacques Chirac.

En septembre, il multiplie les interventions dans les médias[4] pour critiquer plus ou moins ouvertement la politique de Nicolas Sarkozy. Concernant l'affaire Clearstream, l'ancien Premier ministre considère qu'en tant que président de la République, Nicolas Sarkozy peut difficilement être partie civile dans une affaire judiciaire. Il craint une pression sur les juges.

Le 9 janvier 2008, il prête serment et devient avocat au barreau de Paris sur dossier (Diplômé de Sciences-Po Paris, Enarque, haut-fonctionnaire public par une recommandation de deux membres du barreau et de sa carrière juridique dans l'administration). Une procédure assez courante dont ont également bénéficié Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, et Ségolène Royal, eux aussi devenus avocats. Dominique de Villepin entend ouvrir son propre cabinet et s'occuper d'affaires à caractère international. .[5],[6].

Le 14 février 2008, il signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne[7].



[modifier] Synthèses des fonctions politiques

[modifier] Fonctions au sein de partis politiques

[modifier] Fonctions gouvernementales

[modifier] Informations complémentaires

  • En 1997, il est l'un des instigateurs de la dissolution de l'Assemblée nationale afin de mettre fin aux luttes intestines de la droite. Alors que des voix s'élèvent pour réclamer sa tête, Chirac refuse sa démission. Il est alors surnommé "Néron" par Bernadette Chirac.
  • Vers la même époque, on lui prête le bon mot suivant : « Je gère le cerveau du président ».
  • Dans Le Monde du 30.04.05, ce billet :

"Dominique de Villepin venu à Lorient, dans l'avion du gouvernement, veut faire d'une pierre deux coups : tenir une réunion comme ministre de l'intérieur et un meeting pour “le oui”. Dans l'appareil, il expliquait l'étymologie de son nom, Galouzeau de Villepin. « Gal veut dire coq, et ouzeau, oiseau. C'est bien français, non ? ». Le ministre a aussi sa théorie sur les campagnes électorales : « Au début, dit-il, les Dalton gagnent toujours. Puis Rantanplan arrive, chamboule tout, et Lucky Luke finit par l'emporter. » Mais qui donc accepterait de jouer le rôle de Rantanplan ?"

  • Dominique de Villepin entretient des relations privilégiées avec bon nombre de personnalités libanaises, notamment dans le domaine des arts, de la littérature et de la poésie ; il a ainsi remis insignes et décorations à un certain nombre d'entre elles entre 2004 et 2005, témoignant ainsi un intérêt tout particulier au Liban. Il avait inauguré, en tant que ministre des affaires étrangères, l'ambassade de France à Beyrouth en juillet 2002.
  • Il est également membre honoraire de la fondation Raoul Wallenberg[8].
  • Marathonien de bon niveau (2h57'06" le 16 mars 1980 au marathon de l'Essonne).
  • Il mesure 1,93 m.

[modifier] Citations

  • « L'expression de guerre contre le terrorisme est impropre. Une guerre concerne deux entités internationalement reconnues et représentées, qui se déroule suivant des règles dont chaque section combattante aura à répondre à la fin de la guerre. Nous n'avons aucun de ces trois points ici. » (septembre 2004)
  • « Encore et toujours la France fête le Liban, en ces heures douloureuses de son histoire. Le Liban, cette terre si familière, si fraternelle. Encore et toujours la France fête le talent, celui de l’esprit et de la plume. » (lors de la remise des insignes de l'Ordre National du Mérite à Vénus Khoury-Ghatta, en avril 2005) (voir aussi [1]).

[modifier] Distinctions

En tant que Premier ministre, après les six premiers mois de son gouvernement, Dominique de Villepin a été fait Grand-Croix de l'Ordre National du Mérite. Les insignes lui ont été remis par le Président de la République, Jacques Chirac, Grand-Maître de l'Ordre, à l'issue du conseil des ministres du 6 décembre 2005.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Ouvrages de Dominique de Villepin

  • 2001 : Les Cent-Jours ou l'esprit de sacrifice (Perrin, 2001 - Le Grand livre du mois, 2001 - Perrin, 2002 - Éditions France loisirs, 2003), une fresque lyrique sur la fin de Napoléon, pour laquelle il a reçu le grand prix de la Fondation Napoléon et le prix des Ambassadeurs.
  • 2002 : Le cri de la gargouille (Albin Michel, 2002 - Librairie générale française, 2003), essai.
  • 2003 : Éloge des voleurs de feu (NRF-Gallimard, 2003), essai.
  • 2003 : Un autre monde (L'Herne, 2003), recueil de discours, préface de Stanley Hoffmann, tr. anglais Toward a new world: speeches, essays, and interviews on the war in Iraq, the UN, and the changing face of Europe (Hoboken, N.J. : Melville House, c.2004).
  • 2004 : Le requin et la mouette (Plon/Albin Michel, 2004), essai.
  • 2005 : Histoire de la diplomatie française avec Jean-Claude Allain, Françoise Autrand, Lucien Bély (Perrin, 2005)
  • 2005 : L'Homme européen, avec Jorge Semprun (Plon, 2005), essai.
  • 2005 : Urgences de la poésie (Casablanca : Eds. de la Maison de la Poésie du Maroc, July 2005) tr. Arabe par Mohamed Bennis, illustré par Mehdi Qotbi; trois poèmes de M. Villepin même, « Elegies barbares », « Le droit d’aînesse», et « Sécession ».
  • 2006 : Zao Wou-Ki : Carnets de voyage 1948-1952 (Albin Michel, septembre 2006), préface.
  • 2007 : Le soleil noir de la puissance, 1796-1807 (Librairie Académique Perrin, 2007)
  • 2008 : Hôtel de l'Insomnie (Plon, 2008), essai.

[modifier] Ouvrages en rapports avec Dominique de Villepin

  • Patrick de Villepin : Encore et toujours : François Xavier Galouzeau de Villepin, 1814-1885, un Lorrain émigré à Paris au XIXe siècle (21 rue Surcouf, 75007 Paris, P. de Villepin, 1986)
  • Patrick de Villepin : "Maintenir" : histoire de la famille Galouzeau de Villepin (1397-1987) (21 rue Surcouf, 75007 Paris, P. de Villepin, 1987)
  • Franz-Olivier Giesbert : La Tragédie du président (Flammarion, 2006).
  • Bruno Le Maire : Le Ministre, récit (Grasset, 2004) ISBN 2-246-67611-8.
  • Yves Derai et Aymeric Mantoux : L'homme qui s'aimait trop (L'Archipel, 2005) ISBN 2-84187-753-1.
  • Bruno Le Maire : Des hommes d'Etat (Grasset, 2008) ISBN 2-246-73581-5.

[modifier] Notes

  1. Texte du discours.
  2. Argentine : M. de Villepin défend les firmes françaises, Le Monde, 5 février 2003.
  3. Libération - Bienvenue sur Libération.fr
  4. Le plan média de Dominique de Villepin
  5. Dominique de Villepin entame une nouvelle carrière dans Le Figaro du 9 janvier 2008.
  6. Dominique de Villepin est désormais avocat au barreau de Paris dans Le Monde du 9 janvier 2008.
  7. L'Appel républicain de Marianne dans Marianne nº565 du 16 février 2008.
  8. (en) Liste des membres honoraires de la fondation Raoul Wallenberg

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens internes

[modifier] Chronologies

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2 juin 2005 - 15 mai 2007
François Fillon
Nicolas Sarkozy
Ministre de l'Intérieur
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)
2004 - 2005
Nicolas Sarkozy
Hubert Védrine
Ministre français des Affaires étrangères
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1) et (2)
2002 - 2004
Michel Barnier
Hubert Védrine
Secrétaire général de la présidence de la République
Jacques Chirac
1995 - 2002
Philippe Bas
-
Directeur de cabinet d'Alain Juppé
Ministère des Affaires étrangères, Gouvernement Édouard Balladur
1993 - 1995
-