Sciences Po

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L’appellation « Sciences Po »^[1] peut désigner :

Sommaire 1 Utilisation principale 2 Utilisation historique 3 Les huit autres IEP 4 Autres établissements supérieurs 5 Autres utilisations 6 Notes

[modifier] Utilisation principale

Sciences Po^[2] désigne l’ensemble ayant succédé en 1945 à l’ancienne École libre des sciences politiques et qui se compose de :

• l’Institut d'études politiques de Paris (IEP Paris), établissement d'enseignement public ayant le statut de Grand établissement, et de la
• la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), fondation de droit privé, qui regroupe:
  • la bibliothèque de Sciences Po,
  • les Presses de Sciences Po,
  • neuf centres de recherche (cinq centres étant associés au Centre national de la recherche scientifique en tant qu’unité mixte de recherche ou unité mixte de service)

[modifier] Utilisation historique

• l’École libre des sciences politiques, un établissement privé d'enseignement supérieur fondé en 1872 et dissous en 1945. Son surnom, Sciences Po, est attesté dans l’entre-deux-guerres, mais l'usage en est probablement plus ancien ;

[modifier] Les huit autres IEP

L’un des huit autres institut d’études politiques (IEP) situés dans plusieurs grandes villes de France et ayant été fondés après 1945 sur le modèle de l’IEP de Paris. L’appellation « Sciences Po » a été déposée en 2007 par l'IEP de Paris qui en tolère toutefois l'utilisation par les instituts d'études politiques de province en précisant le nom de la ville pour les distinguer, par exemple « Sciences Po Grenoble ». Ces IEP sont rattachés à des universités locales, (par exemple, l’ IEP de Strasbourg est rattaché à l’université de Strasbourg-III – Robert-Schuman).

• en 1945, l’institut d’études politiques de Strasbourg,
• en 1948, l’institut d’études politiques de Bordeaux,
• en 1948, l’institut d’études politiques de Grenoble,
• en 1948, l’institut d’études politiques de Lyon,
• en 1948, l’institut d’études politiques de Toulouse,
• en 1956, l’institut d’études politiques d’Aix-en-Provence,
• en 1991, l’institut d’études politiques de Lille,
• en 1991, l’institut d’études politiques de Rennes

[modifier] Autres établissements supérieurs

• l’institut d’études politiques d’Alger,
• l’institut des sciences politiques de l’université Saint-Joseph, à Beyrouth ;

[modifier] Autres utilisations

• le système d’enseignement pratiqué dans les IEP, ce qui permet de dire qu’on « fait Sciences Po », à Paris ou ailleurs ; voir Institut d’études politiques : Enseignement ;

• la science politique, en tant que discipline, ce qui permet de dire qu’on est « étudiant en science po » (au singulier) sans « être à Sciences Po ».

[modifier] Notes