Gaudissart II

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Gaudissart II

Illustration de Gaudissart II

Auteur Honoré de Balzac
Genre Étude de mœurs
Pays d’origine France France
Lieu de parution Paris
Date de parution 1834
Collection Scènes de la vie parisienne
Série La Comédie humaine
Précédé par Un prince de la bohème
Suivi par Les Employés ou La Femme supérieure
Illustration : Alceste Théophile Robaudi

Gaudissart II est une nouvelle d’Honoré de Balzac parue en 1844 dans la Presse sous le titre : Un Gaudissart de la rue Richelieu, puis édité en volume la même année chez Hetzel. En 1846, il figure dans les Scènes de la vie parisienne de l’édition Furne de la Comédie humaine.

[modifier] Thème

Gaudissart (fils du génial commis-voyageur qui, dans César Birotteau, contribuait au redressement de la maison Birotteau) est un « un artiste de la vente » dont les talents de bateleur n’étaient pas récompensés dans l'Illustre Gaudissart. En tant que « Parisien en province », il avait trouvé plus malin que lui, mais il a tout de même fini multimillionnaire après avoir fondé une banque.

Le type de vendeur plein de bagout qu’il représente dans un grand nombre d’œuvres de la Comédie humaine[1] a donné lieu à un nom générique désignant tous les Gaudissarts existants (et que Balzac désigne comme des comédiens sans le savoir). D’où le titre Gaudissart II, devenu nom commun. On dit un gaudissart comme on dirait un « baratineur », voire un bateleur[2], ce qui est le cas dans cette scène où, sous l’œil admiratif du caricaturiste Bixiou (Gaudissart est, en effet, une caricature, Balzac a bien choisi ses personnages) on le retrouve parfaitement à son affaire dans une vente de châle qui relève de la comédie ou de la farce.

À la fois marchand et fabricant de châles, installé au coin de la rue de Richelieu et de la rue de la Bourse, inventeur du « châle Selim », il arrive à vendre ce châle à une Anglaise assez pittoresque avec une voiture en supplément.

Cette nouvelle fait partie des « divertissements » que Balzac s’accordait parfois à titre de récréation. Mais elle ouvre tout de même des horizons sur le phénomène du commerce, des employés, des magasins que Zola développera par la suite en exposant les prémices de la consommation de masse.

[modifier] Bibliographie

  • (en) Jared Wenger, « Speed as a Technique in the Novels of Balzac », PMLA, mar. 1940, vol. 55, n° 1, p. 241-52.

[modifier] Notes et références

  1. Le Cousin Pons, Splendeurs et misères des courtisanes, la Femme auteur.
  2. Gaudissart a aussi fondé une troupe de théâtre dans le Cousin Pons