Ligne classique Paris - Marseille

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Ligne Paris - Marseille
ou « Ligne PLM » ou « Artère Impériale »
Le pont sur le Rhône à Lyon.
Le pont sur le Rhône à Lyon.
Ligne classique Paris - Marseille
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Longueur : 863 km
Mise en service : 1847-1855
Écartement : 1435 mm standard
Nombre de voies : 2 voies sauf sections à 3 ou 4 ou 6 voies
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : RFF
Exploitant : SNCF
Électrification : 1500 V continu en 1949-1962
Signalisation : BAL
Types de trafic : TER, Corail, TGV, Fret
Lignes affluentes : Moret-les-Sablons - Nevers ; Laroche-Migennes - Avallon/Corbigny ; Dijon - Is-sur-Tille ; Dijon - Vallorbe ; Mâcon - Ambérieu ; Ligne Belleville - Beaujeu; Le Coteau - Saint-Germain-au-Mont-d'Or ; Lyon - Genève ; Lyon - Grenoble ; Saint-Étienne - Lyon ; Valence - Moirans ; Livron - Aspres ; Livron - La Voulte ; Avignon - Cavaillon - Miramas ; Tarascon - Sète ; Miramas - Port-de-Bouc - L'Estaque ; Marseille - Briançon ; Marseille - Vintimille
Principales gares : Paris-Gare de Lyon, Dijon-Ville, Chalon-sur-Saône, Mâcon-Ville, Lyon-Perrache, Valence-Ville, Montélimar, Orange, Avignon-Centre, Arles, Marseille-Saint-Charles

Longue de 863 km, la ligne Paris-Marseille, appelée aussi « Ligne PLM » ou « Artère Impériale » est empruntée par Napoléon III en 1852 relie les trois premières agglomérations urbaines françaises. Exploitée depuis 1857 par le PLM, puis après 1938 par la SNCF, elle est historiquement l'artère maîtresse du réseau ferroviaire français. Elle traverse successivement quatre régions : Île-de-France, Bourgogne, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Elle est aujourd'hui presque entièrement doublée par une Ligne à grande vitesse et de ce fait délestée de l'essentiel de son trafic grandes lignes. Depuis 1997, elle est devenue, comme le reste
du réseau national, propriété de RFF.

Avant l'arrivée des TGV, le train phare de cette ligne était Le Mistral qui reliait Paris à Marseille en 6 h 40.

Sommaire

[modifier] Historique des temps de parcours

De 1935 à 1938 le meilleur temps de parcours était réalisé par un train à vapeur "aérodynamique" léger ultra rapide, avec un aller retour quotidien destiné, de par le prix des billets, à une clientèle aisée (pas de 3e classe).
La partie Paris - Lyon est électrifiée en 1950. Il y a désormais changement de machine à Lyon, la poursuite du trajet se faisant en traction à vapeur de Lyon à Marseille. En 1954, le meilleur temps est de 8h03 pour le train de luxe « Le Mistral », en 1re classe et Pullman.
En 1963, l'électrification atteint Marseille, et le gain est d'environ 1 heure : 7h10 pour le Mistral, en 1re classe avec supplément.
Nouvelle augmentation des vitesses, nouveaux matériels avec introduction des TEE en 1969 : le temps de parcours en 1975 passe à 6h40 pour Le Mistral[1].

La construction de des LGV Sud-Est de Paris à Lyon, puis LGV Rhône-Alpes à Valence, et enfin
LGV Méditerranée à Marseille, raccourcira encore les temps de parcours (5h30 en 1981, 4h42 en 1983, 4h14 en 1994, et 3h depuis 2001), mais au prix de l'abandon progressif de la ligne classique.

[modifier] Tracé

Le tracé de cette ligne comprend deux parties distinctes :

  • De Paris à Dijon, elle suit une orientation générale nord-est - sud-est, remontant successivement la vallée de la Seine (sur sa rive droite) qu'elle franchit à Melun, puis les vallées de l'Yonne, de l'Armançon et de la Brenne. Elle franchit la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée à 405 m d'altitude par le tunnel de Blaisy-Bas (4100 m) au prix de rampes de 8 ‰ de part et d'autre entre Les Laumes-Alésia et Dijon.
  • De Dijon à Marseille, la ligne, orientée nord-sud, longe la Saône sur la rive droite, puis le Rhône qu'elle franchit à la sortie de la gare de Perrache sur la rive gauche. A partir d'Arles, elle s'éloigne du fleuve et s'oriente vers l'est en direction de Marseille qu'elle atteint après avoir longé le nord de l'étang de Berre et franchi l'Estaque par le tunnel de la Nerthe long de 4630 m.

À partir de Lyon, la ligne est dédoublée par une autre ligne , parallèle , sur la rive droite du fleuve, qui se poursuit jusqu'à Marseille en recoupant la précédente à Avignon et à Miramas. L'exploitation dispose ainsi de quatre voies entre Lyon et Marseille.

[modifier] Équipements

Depuis 1950 la totalité de la ligne est électrifiée en 1500 V continu

La signalisation est en BAL. Entre Tonnerre et Les Laumes-Alésia et entre Blaisy-Bas et Dijon, les voies sont banalisées et télecommandées depuis le PC de Dijon, les trains pouvant circuler indifféremment sur l'une ou l'autre voie

[modifier] Références

  1. quelques minutes de plus pour « le Rhodanien », qui comporte des secondes, et ne marque pas l'arrêt à Lyon

[modifier] Voir aussi