Politique de la Croatie

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Croatie

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La Croatie est une démocratie parlementaire. Le Président du gouvernement de la république de Croatie est à la tête du gouvernement. Le Pouvoir exécutif est attribué au gouvernement, le pouvoir législatif au Sabor (parlement). Le pouvoir judiciaire est indépendant des pouvoirs exécutif et législatif.

Sommaire

[modifier] Constitution

La Croatie a adopté son actuelle constitution le 22 décembre 1990. Celle-ci a fait l'objet de 4 amendements :

[modifier] Président du gouvernement

[modifier] Gouvernement

Le Gouvernement de la République de Croatie (Vlada) est dirigé par le président du gouvernement (habituellement qualifié de « premier ministre » dans les médias anglo-saxons et francophones), qui a deux vice-présidents et treize ministres chargés de divers secteurs d'activité. Le pouvoir exécutif a la charge de proposer des lois et un budget, de veiller à l'application des lois et de guider la politique intérieure et étrangère de la république.

[modifier] Président de la République

Le président de la république (Predsjednik) est le chef de l'État et il est élu pour 5 ans. En plus d'être le Chef des Armées, le président a le devoir de désigner le président du gouvernement (le « premier ministre ») avec l'accord du Parlement, et il a également une certaine influence sur la politique étrangère.

Le 16 janvier 2005, Stjepan Mesić a été réélu au second tour pour un second mandat présidentiel face à Jadranka Kosor avec plus de 60 % des suffrages.

[modifier] Parlement

Icône de détail Article détaillé : Sabor.

Le Sabor (parlement croate ou Diète) est composé d'un maximum de 160 représentants élus au suffrage universel pour une durée de 4 ans. Les sessions plénières se déroulent du 15 janvier au 15 juillet et du 15 septembre au 15 décembre.

[modifier] Relation internationale

La Croatie est membre des Nations unies depuis mai 1992 et du Conseil de l'Europe depuis 1996. En 2003 elle est devenue membre de l'Accord de libre-échange d'Europe centrale. La Croatie est également membre des plus importantes institutions financières internationales (le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement) ainsi que l'Organisation mondiale du commerce (depuis l'an 2000).

Elle est également candidate à l'OTAN. La victoire en novembre 2003 des conservateurs et la nomination de Ivo Sanader à la tête du gouvernement marque la seconde alternance au sommet de l'État. Elle a par ailleurs obtenu au Sommet de Ouagadougou en novembre 2004 le statut d'observateur au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie, malgré le faible nombre de personnes parlant le français.

[modifier] Relation avec l'union européenne

La Croatie a obtenu en juin 2004 le statut de candidat à l'Union européenne qu'elle espère intégrer dès 2007 au cours du deuxième mouvement d'élargissement vers l'Est. Le 21 février 2003 la Croatie présente la question d'adhésion et le 3 octobre 2005 la Croatie ouvre la négociation d'adhésion.

L’arrestation du général Ante Gotovina, recherché comme criminel de guerre par le TPIY, constituait pour l'Union européenne un préalable à l'engagement de négociations d'adhésion avec la Croatie.

Le 8 décembre 2005, repéré par les services de renseignement croates et espagnols dans les îles Canaries (Espagne), le général Gotovina a été arrêté dans le restaurant d’un hôtel de luxe de l'île de Tenerife pour être transféré devant le TPIY.

Le 10 décembre, à Zagreb, quelques centaines de partisans du général Gotovina, considéré comme un héros de guerre, ont protesté contre son arrestation en accusant le Premier ministre croate de trahison, du fait de l’aide du gouvernement dans cette arrestation, alors qu’environ 50 000 manifestants ont été comptés à Split, fief des nationalistes, et que le drapeau européen a été brûlé par des étudiants à Zadar. Selon un sondage près de 80 % de la population croate croit en son innocence et, à Zagreb, des dizaines de milliers de posters à son effigie, flanqués d’un immense « Heroj » (héros) ont été vendus.

Suite à cette arrestation, le commissaire européen à l'élargissement, Olli Rehn, déclarait qu’« un obstacle majeur a été retiré du chemin de la Croatie ». Au final, les réactions auraient été plutôt calmes du fait de l’alliance du chef du gouvernement chrétien-démocrate Ivo Sanader avec l'Église catholique croate, qui avait jusqu'alors plutôt soutenu le général Gotovina.

[modifier] La place de l'Église catholique

En Croatie, où 90% des habitants s'affirment catholiques pratiquants le gouvernement a besoin du soutien de l'Église, et le clergé est largement financé par l'État qui verse la solde des prêtres. [réf. nécessaire]

Le gouvernement d'Ivo Sanader a promis à l'Église catholique, 25% des actions de la société Croatia osiguranje, principale société d'assurance croate en cours de privatisation — soit quelques 65 millions d'euros en réparation des biens confisqués à l'Église après la Seconde Guerre mondiale lors de la prise du pouvoir par les communistes.

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