Politique de la République tchèque

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République tchèque

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La Constitution de la République tchèque date de décembre 1992. Auparavant, la République tchèque était l'une des deux Républiques fédérées de la Tchécoslovaquie.

Sommaire

[modifier] Les différents pouvoirs

[modifier] Le pouvoir exécutif

Siège du governement de la République tchèque – Académie Straka à Prague - Malá Strana
Siège du governement de la République tchèque – Académie Straka à Prague - Malá Strana

Il est exercé par le Président de la République (élu pour cinq ans à la majorité absolue des députés et des sénateurs. Il dispose de peu de pouvoirs. Il nomme le Premier ministre.

Le Gouvernement est désigné par le Premier ministre qui le dirige. Il doit avoir la confiance de la Chambre des députés.

[modifier] Le pouvoir législatif

L'intérieur de Sněmovna
L'intérieur de Sněmovna

Le Parlement est constitué de la Chambre des députés (en tchèque, la Poslanecká sněmovna, qui comprend 200 membres élus pour quatre ans au suffrage universel direct et au scrutin proportionnel) et du Sénat (81 sénateurs élus au suffrage direct pour six ans et renouvelés par tiers tous les deux ans).

Le Président de la République a la faculté de dissoudre la Chambre des députés.

[modifier] Le pouvoir judiciaire

La Constitution garantit son indépendance. La Cour suprême est placée en son sommet.

[modifier] La situation politique actuelle

En 2006, les législatives sont remportées par l'Občanská demokratická strana ou ODS. Néanmoins, aucune coalition n'obtient la majorité absolue : le Česká strana sociálně demokratická ou ČSSD et le parti communiste obtinrent 100 sièges, alors que la coalition de droite (ODS, Křesťanská a demokratická unie - Československá strana lidová et le parti écologiste) eurent aussi 100 sièges. Après plusieurs mois, les deux coalitions parvinrent à un accord : la formation d'un gouvernement avec à sa tête le chef de la droite et un maximum de personnalités apolitiques. L'accord mentionne l'obligation de dissoudre la chambre d'ici deux ans. Cependant, le vote de confiance demandé par le gouvernement au parlement a échoué et remis le pays dans la crise. Le président a dit qu'il attendrait les résultats des élections locales et sénatoriales des 20, 21 et 27, 28 octobre pour demander soit la dissolution du parlement (préconisé par l'ODS) soit la formation d'une grande coalition (souhait du ČSSD).

Avant 2006, le pays était dirigé par une coalition de sociaux-démocrates (Česká strana sociálně demokratická ou ČSSD), de chrétiens-démocrates (Křesťanská a demokratická unie - Československá strana lidová ou KDU-ČSL) et de libéraux (Unie svobody - Demokratická unie ou US-DEU) qui ne disposait que de 101 députés.

En 1996, le ČSSD a signé une Charte qui lui interdit toute alliance avec les communistes du KČSM.

[modifier] Les partis politiques

A noter que le KDU-ČSL et l'US-DUE ont formé (après les législatives de 2002) un groupe unique à la Chambre qui comptait 31 députés. Ce groupe n'existe plus.

[modifier] Liens externes

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