Politique de la Moldavie

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Moldavie

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La Moldavie est une république parlementaire multipartite, où le Premier ministre est le chef du gouvernement. Le gouvernement détient le pouvoir exécutif tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et le parlement. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers.

Sommaire

[modifier] Pouvoir exécutif

Vladimir Voronin
Vladimir Voronin
Fonction Nom Parti Depuis
Président Vladimir Voronin PCRM 7 avril 2001
Premier ministre Zinaida Greceanîi PCRM 31 mars 2008

Le président est élu par le parlement pour un mandat de quatre ans. Il désigne un candidat au poste de Premier ministre, qui doit ensuite recueillir un vote de confiance auprès du parlement. Les membres du gouvernement, nommés par le Premier ministres, sont également soumis à la confiance du parlement.

[modifier] Pouvoir législatif

Le parlement compte 101 membres élus pour quatre ans au scrutin proportionnel.

[modifier] Partis politiques et élections

Le Parti des communistes de la République de Moldavie (PCRM), de « pro-russe » lors des dernières élections, a effectué un net virage pro-européen lors des élections du 6 mars 2005. Le PCRM a recueilli 46 % des suffrages et remporte 56 sièges sur 101. Il est cependant en recul de 4 % et perd 15 sièges par rapport au précédent scrutin du 25 février 2001. Le Bloc "Moldavie démocratique" (BMD) arrive en deuxième position et obtient 28,5 % des voix et 34 sièges. Cette coalition de centre été composée de trois formations : l'Alliance "Notre Moldavie" présidée par Serafim Urechean, maire de la capitale Chişinău, le Parti démocratique de Moldavie, présidé par Dumitru Diacov, ancien président du Parlement et le Parti social-libéral, dirigé par le politologue Oleg Serebrian. Le Parti populaire chrétien-démocrate, formation de droite, dirigé par Iurie Rosca, recueille 9,1 % des suffrages et remporte 11 siéges.

Sans surprise, le Président de la République de Moldavie, le communiste Vladimir Voronin, a été réélu le 4 avril 2005, à bulletins secrets, par le Parlement pour un deuxième mandat de quatre ans à la tête de l’État. Depuis la réforme constitutionnelle de 2000, le Président de la république doit, pour être élu, recueillir au moins la majorité des trois cinquièmes des cent un députés, soit soixante et un suffrages.

Le Parti communiste ne comptant que cinquante-six députés, Vladimir Voronin a dû rassembler au-delà de sa propre formation, recueillant 75 voix, soit 14 de plus que le seuil minimum requis. Son seul opposant, le président de l’Académie des sciences, Gheorghe Duca a obtenu une seule voix. Ce dernier avait été présenté par le Parti communiste afin que le scrutin puisse se dérouler (le Bloc Moldavie démocratique et le Parti populaire chrétien-démocrate ayant renoncé à présenter un candidat).

Vingt-trois parlementaires du groupe de l’Alliance « Notre Moldavie », membre du Bloc Moldavie démocratique, ont suivi le mot d’ordre de Serafim Urechean, et ont refusé de participer à l’élection. 22 députés appartenant aux deux autres formations de ce Bloc – le Parti démocratique et le Parti social-libéral et les parlementaires du groupe de Parti populaire chrétien-démocrate, ont pris part à l’élection. Enfin, deux bulletins de vote ont été déclarés invalides.

De facto le régime politique de la Moldavie est un "communisme de marché" où la formation politique dominante est un parti communiste qui tolère des candidatures adverses mais s'appuie sur le soutien russe (dont dépend l'approvisionnement énergétique du pays), et où la structure de l'économie est un mélange d'ultra-libéralisme et de protectionnisme très peu social.

Amnesty International ne considère pas la Moldavie comme un état de droit et relève de nombreuses violations des droits de l'homme lors des interpellations et des incarcérations, de nombreuses irrégularités dans les procédures judiciaires, de nombreuses entorses à la liberté de la presse et un usage immodéré du clientélisme, de l'intimidation et du chantage (notamment économique) dans la vie politique. Les rapports d'Amnesty International n'état cependant pas pris en compte dans la politique des Etats, la Moldavie est considérée par la communauté internationale comme suffisamment démocratique pour que 99% des demandes d'asile politique émanant de citoyens moldaves soient rejetées.

[modifier] Union avec la Roumanie

Revendiquée par les roumanophones lors des grandes manifestations de 1990, mais combattue par les russophones auxquels les ultra-nationalistes pro-roumains promettaient "la valise ou le cercueil", cette union a finalement été rejetée à 95,4% par référendum en 1994, dans un contexte de conflit avec la Russie, principal fournisseur d'énergie bon marché pour la Moldavie. Actuellement, les rares partis qui la revendiquent encore représentent moins de 10 % des voix.

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