Extrême gauche en France
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Cet article présente l'extrême gauche en France et ses différentes organisations actuelles.
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[modifier] Les mouvements trotskistes
Le mouvement trotskiste en France se distingue par une présence visible dans la vie politique française et les luttes sociales. Deux figures sont particulièrement populaires en raison de leurs fréquentes apparitions télévisées et de leur score électoraux élevés à l’échelle de l’extrême gauche mondiale : Olivier Besancenot et Arlette Laguiller.
Ce courant se caractérise par la stabilité de trois courants majeurs depuis les années 1953-1956, malgré les changements de noms : la Ligue communiste révolutionnaire (section française de la IVe Internationale), Lutte Ouvrière (ou Union communiste (trotskiste), membre de l'UCI (Union communiste internationaliste), et le Courant communiste internationaliste (CCI), courant majoritaire du Parti des travailleurs, qui se revendique du trotskisme. Ces trois organisations disposent d’une présence effective dans les luttes sociales, d’une bonne implantation syndicale et associative, de quelques élus locaux, et bénéficient de financements publics en raison de leurs scores électoraux.
Par son fonctionnement propice aux discussions internes, la Ligue communiste révolutionnaire a attiré de nombreuses petites organisations trotskistes, qui estiment qu’il est plus intéressant de militer en son sein que de poursuivre une existence autonome. C’est le cas notamment de l’Alliance marxiste révolutionnaire, Voix des travailleurs, Pouvoir ouvrier, Socialisme international, Socialisme par en bas et d’une partie de la Gauche révolutionnaire. Le groupe subsistant de la Gauche révolutionnaire et le Groupe communiste révolutionnaire internationaliste pourraient faire de même dans le cadre du projet sur le nouveau parti anti-capitaliste initié par la LCR.
À l’inverse, les nombreuses scissions des organisations trotskistes ont entrainés la création d’un nombre considérable de groupes d’influence limitée, même s’ils disposent le plus souvent de quelques cadres syndicaux bien implantés localement. C’est le courant lambertiste (nom donné au courant trotskiste à l'intérieur du Parti des Travailleurs, par référence à son fondateur, Pierre Lambert) qui a le plus de branches, avec La Commune, Toute la vérité, Carré rouge, et les rameaux issus de la scission de Stéphane Just, dont proviennent le Comité communiste internationaliste (trotskiste), le Comité pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire, l’Abeille rouge… Il reste peu de scissions subsistantes de la Ligue communiste révolutionnaire, les plus notable étant la Ligue trotskiste de France et sa propre scission, le Groupe internationaliste.
Enfin, plusieurs courants trotskistes internationaux essaient de s’implanter en France en suscitant des organisations sœurs. Outre celles qui militent au sein de la Ligue communiste révolutionnaire, on peut citer La Riposte, qui a la particularité de militer dans le Parti communiste français, mais aussi des groupes plus restreints comme Le Militant, issu de la tendance trotskiste internationale Militant de Ted Grant ou encore Stratégie internationale, d'origine Argentine.
- Ligue communiste révolutionnaire, section française de la IVe Internationale.
- Lutte ouvrière ou Union communiste (trotskiste), membre de l'UCI (Union communiste internationaliste)
- le Courant communiste internationaliste (CCI), courant majoritaire du Parti des travailleurs, issu du Parti communiste internationaliste (PCI), anciennement Organisation communiste internationaliste (OCI).
- Le Comité communiste internationaliste (trotskiste), issu d’une scission du Comité pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire, de l'Internationale ouvrière révolutionnaire.
- La Commune, groupe trotskiste fondé en 1992 par des militants exclus du Courant communiste internationaliste du Parti des travailleurs.
- Le Militant, issu de la tendance trotskiste internationale Militant de Ted Grant.
- Socialisme International
- La Gauche révolutionnaire.
[modifier] Le mouvement libertaire
- Alternative libertaire (AL).
- Fédération anarchiste (FA).
- Coordination des groupes anarchistes (CGA).
- Organisation communiste libertaire (OCL).
- Offensive libertaire et sociale (OLS).
[modifier] Groupes issus du maoïsme
Le courant maoïste est apparu en France dans les années 1960, autour de l'opposition à la déstalinisation menée par Khrouchtchev, ce qui amena au soutien des positions du Parti communiste chinois et du Parti du Travail d'Albanie. Organisés dans le Parti Communiste Marxiste-Léniniste de France, qui fut interdit en 1968 et qui poursuivit ses actions dans la clandestinité, des scissions apparurent assez vite, la plus grave étant due à la rupture sino-albanaise, qui entraîna une division entre "pro-chinois" et "pro-albanais". Parmi les "pro-chinois" des différences apparurent, basés sur les différentes appréciations de la révolution culturelle.
Ce courant a très fortement décliné au cours des années 1975-1985. Aujourd'hui l'influence politique des maoïstes est quasi-inexistante.
- Parti Communiste des Ouvriers de France
- Organisation communiste marxiste-léniniste Voie prolétarienne, habituellement désignée sous le nom de V.P.
- Editions Prolétariennes, se revendique de la République Populaire de Chine, y compris après la mort de Mao Zedong et d'aujourd'hui (se consacrent principalement à l'archivage des documents du « marxisme-léninisme », journaux en particulier).
- Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste
- Parti Communiste de France (Maoïste) (parfois Parti communiste maoïste de France), issu de l'ORPCF.
[modifier] Groupes de gauche communiste
Cette catégorie regroupe les courants dit aussi « communistes de gauche », notamment le communisme de conseils et le luxembourgisme.
- Échanges et mouvement.
- Mouvement Communiste.
- Démocratie Communiste (Luxemburgiste).
- Théorie Communiste.