Villaines-sous-Bois

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Villaines-sous-Bois
Pays	France
Région	Île-de-France
Département	Val-d'Oise
Arrondissement	Sarcelles
Canton	Viarmes
Code Insee	95660
Code postal	95570
Maire Mandat en cours	Louis Bourles 2001-2008
Intercommunalité	Communauté de communes Carnelle - Pays de France
Coordonnées géographiques	49° 05′ 00″ Nord 2° 22′ 00″ Est / 49.0833, 2.3667
Altitudes	moyenne : 122 m minimale : 111 m maximale : 127 m
Superficie	189 ha = 1,89 km²
Population sans doubles comptes	583 hab. (1999)
Densité	307 hab./km²

Villaines-sous-Bois est une commune du Val-d'Oise située en plaine de France, et à environ 25 km au nord de Paris.

Ses habitants sont les Villainois(es).

[modifier] Géographie

La commune est limitrophe de Belloy-en-France, Villiers-le-Sec, Attainville, Maffliers et Saint-Martin-du-Tertre.

[modifier] Histoire

Le nom de Villaines provient de villana, dérivé du latin villa, la ferme.

Le nom du village dénommé Villena in Parisiaco apparaît pour la première fois en 838 sur le testamant d'Aldric, évêque du Mans. L'abbaye Saint-Martin de Pontoise perçoit la dîme dès le XIII^e siècle. Sur un acte de 1294, Mathieu IV de Montmorency, Chambellan de France, cède six villages dont Villaines à l’abbaye de Saint-Denis, en échange du fief de Berneval-en-Caux. La seigneurie passe à Jean Guyard en 1476, puis à Jean de Vignolles au début du XVI^e siècle, et à Guillaume de Verthamont et son épouse Denise Le Beau en 1597. La terre est acquise en 1641 par Macé Le Boulanger, prévôt des marchands de Paris.

En 1792, le village de Villaines-en-France est rebaptisé Villaines-sous-Bois. Outre la grande culture céréalière, le travail de la dentelle réalisé par les femmes fait vivre les villageois du XVII^e siècle au XIX^e siècle. En 1804, la commune compte 145 habitants.

La construction d'édifices publics, et surtout la réalisation du chemin de fer Montsoult-Luzarches en 1880 entraîne la modernisation du village.

[modifier] Héraldique

	Villaines-sous-Bois D'azur à la fasce d'or, accompagnée en chef d'un clou de la Passion d'argent accosté de deux fleurs de lys d'or et en pointe d'une rose d'argent La fasce d’or et la rose proviennent des armes des Leboulanger, seigneurs de Villaines au XVII^e siècle, depuis que Macé Leboulanger, prévôt des marchands de Paris, en fit l’acquisition en 1641 à titre d’échange contre 750 livres de rentes versés à André de Verthamont, ancien propriétaire des terres. Le chef rappelle que le village devint propriété de l’abbaye de Saint-Denis en 1294, par acte de cession de Mathieu de Montmorency, chambellan de France.

[modifier] Administration

Villaines-sous-Bois fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008^[1]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise^[2]'^[3].

Période		Identité	Qualité
Liste des maires successifs
mars 2001	2008	Louis Bourles	Ingénieur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini^[4] et INSEE^[5])

1793	1800	1806	1821	1831	1836	1841	1846	1851
144	145	150	99	128	120	120	122	101

1856	1861	1866	1872	1876	1881	1886	1891	1896
111	103	102	95	99	104	97	92	94

1901	1906	1911	1921	1926	1931	1936	1946	1954
95	89	86	109	111	119	132	140	163

1962	1968	1975	1982	1990	1999	-	-	-
184	217	199	382	475	583	-	-	-
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Transports

Villaines-sous-Bois est desservie par la gare de Villaines, sur le réseau Transilien Paris-Nord, branche Paris-Nord — Luzarches. La gare est desservie à raison d'un train omnibus par heure en heures creuses et par un train semi-direct à la 1/2 heure (direct de Paris à Sarcelles - Saint-Brice et omnibus ensuite) en pointe.

Il faut de 33 à 36 mn de trajet à partir de la gare du Nord.

[modifier] Monuments

Église Notre-Dame de la Nativité

L'édifice, ancienne chapelle seigneuriale, bâti à partir du XIII^e siècle possède une nef unique pourvue d'un plafond plat. Dans le mur de l'église, remarquer la pierre tombale gravée du seigneur de Verthamont, secrétaire du roi, assassiné le 28 juillet 1601 par Jehan Mignan, natif du village voisin de Villiers-le-Sec. La paroisse n'a plus de prêtre depuis 1792 ; l'église fut annexée au XIX^e siècle à la paroisse de Belloy-en-France.