Olga Constantinovna de Russie

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Olga Constantinovna de Russie (en russe : Великая Княжна Ольга Константиновна et en grec moderne : Όλγα της Ελλάδας), grande-duchesse de Russie puis, par son mariage, reine des Hellènes, est née le 3 septembre 1851 au palais de Pavlovsk, à Saint-Pétersbourg, et est décédée le 18 juin 1926 à Pau, en France. C’est un membre de la dynastie des Romanov, une reine consort de Grèce et une régente de ce pays.

Portrait officiel de la reine Olga de Grèce par Georgios Iakovidis (1915).
Portrait officiel de la reine Olga de Grèce par Georgios Iakovidis (1915).

Sommaire

[modifier] Famille

La famille royale hellène à la fin des années 1880. Sur la photo, on peut voir, de gauche à droite, le prince André, la princesse Marie, la reine Olga, le prince Georges, le diadoque Constantin (avec un petit chien sur les genoux), la princesse Alexandra, le roi Georges Ier et le prince Nicolas.
La famille royale hellène à la fin des années 1880. Sur la photo, on peut voir, de gauche à droite, le prince André, la princesse Marie, la reine Olga, le prince Georges, le diadoque Constantin (avec un petit chien sur les genoux), la princesse Alexandra, le roi Georges Ier et le prince Nicolas.

Olga Constantinovna est le deuxième enfant et la fille aînée du grand-duc Constantin Nicolaevitch de Russie (1827-1892) et de son épouse la princesse Alexandra de Saxe-Altenbourg (1830-1911), devenue, après sa conversion à l’orthodoxie, la grande-duchesse Alexandra Iosifovna de Russie.

Par son père, elle est la petite-fille du tsar Nicolas Ier de Russie (1796-1855) tandis que, par sa mère, elle a pour grand-père le duc Joseph Frédéric de Saxe-Altenburg (1789-1834).

La grande-duchesse a également la particularité généalogique d’être une descendante directe, en ligne matrilinéaire, de l’impératrice byzantine Euphrosyne Doukaina Kamatera (v. 1155-1211) et de son époux l’empereur Alexis III Ange (1195-1203)[1].

Le 27 octobre 1867, elle épouse à Saint-Pétersbourg le roi Georges Ier de Grèce, lui-même fils du roi Christian IX de Danemark (1818-1906) et de son épouse la princesse Louise de Hesse-Cassel (1817-1898).

De cette union naissent huit enfants :

Voir également l'arbre généalogique à la fin de l'article.

[modifier] Biographie

[modifier] Grande-duchesse de Russie

Le grand-duc Constantin Nicolaevitch et sa famille.
Le grand-duc Constantin Nicolaevitch et sa famille.

Olga Constantinovna passe une enfance heureuse entre Saint-Pétersbourg et la Crimée, où son père possède plusieurs palais. Ses parents, le grand-duc Constantin Nicolaevitch et la grande-duchesse Alexandra Iosifovna, sont des personnalités importantes de la Cour impériale et, dans les résidences de son père, la jeune fille côtoie les plus grands noms de la Russie tsariste. Les parents d’Olga ont par ailleurs tous deux un tempérament d’artiste et sont notamment de brillants pianistes.

En 1863, la grande-duchesse Olga rencontre pour la première fois le roi Georges Ier de Grèce, venu rendre visite au tsar Alexandre II pour le remercier de son soutien lors de son élection à la tête du royaume hellène. En 1867, les deux jeunes gens se retrouvent à nouveau à Saint-Pétersbourg alors que le souverain hellène rend visite à sa sœur, la tsarevna Maria Feodorovona, et à son beau-frère, le tsarévitch Alexandre. Très rapidement, les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre et Georges Ier demande la main d'Olga à ses parents. Mais, face à cette possible union, Constantin Nicolaevitch se montre d’abord réticent. Très proche de sa fille, le grand-duc considère en effet qu’à seize ans, elle est encore trop jeune pour se marier. Il s’inquiète par ailleurs de l’énorme distance qui sépare la Grèce de la Russie.

Malgré tout, la raison d’Etat finit par l’emporter et la grande-duchesse Olga Constantinovna épouse le roi Georges Ier à Saint-Pétersbourg le 27 octobre 1867. Peu de temps après, le couple part pour la Grèce et la jeune femme découvre son nouveau pays.

[modifier] Reine des Hellènes

Le roi Georges Ier de Grèce, mari d'Olga Constantinovna.
Le roi Georges Ier de Grèce, mari d'Olga Constantinovna.

La vie du couple royal, et des nombreux enfants auxquels il ne tarde pas à donner le jour, est relativement tranquille et retirée. L'hiver, elle se partage entre le palais royal de la place Syntagma à Athènes et celui de Tatoi, au pied du Parnès, tandis que, pendant les quatre mois d'été, elle se déroule à Aix les Bains, au Danemark et dans la capitale russe. Les parents étrangers de Georges et d'Olga (la tsarine, le tsarévitch, la princesse de Galles, etc.), se rendent par ailleurs régulièrement en Grèce[2].

Dans son nouveau royaume, la vie d'Olga est beaucoup plus simple et moins fastueuse que celle qu'elle menait avant son mariage[3]. Le dimanche, il n'est pas rare que la famille royale se rende à Phalère, pour y marcher au bord de l'eau. Le roi et sa famille prennent alors l'omnibus à cheval qui passe devant le palais et dans lequel un compartiment leur est réservé. L'omnibus s'arrête, les trompettes du palais sonnent et la famille royale sort rapidement, afin de montrer ostensiblement son désir de ne pas faire attendre trop longtemps les autres passagers. Cette attitude rapproche la famille royale de la population et fait beaucoup pour entretenir une popularité parfois vacillante. Georges Ier a coutume de répéter à ses enfants : « N'oubliez jamais que vous êtes des étrangers parmi les Grecs, et faites en sorte qu'ils ne s'en souviennent jamais »[2]. Son épouse a par contre plus de mal à se départir de son tempéremment russe et tend à se montrer beaucoup plus nostalgique de sa vie à Saint-Pétersbourg[4].

Lorsque le prince Christophe de Grèce, son huitième et dernier enfant, naît en 1888, la souveraine décide d’en faire son « petit Russe ». Alors qu’elle a accouché de chacun de ses aînés en Grèce, la reine donne le jour au petit garçon dans le palais de Pavlovsk. L’enfant reçoit par ailleurs pour parrain et marraine le beau-frère et la belle-sœur d'Olga, le tsar Alexandre III et la tsarine Maria Feodorovna de Russie[5]. Dans les années qui suivent, la souveraine a en outre la satisfaction de marier trois de ses autres enfants, le prince Nicolas et les princesses Alexandra et Maria, à des Romanov. Évidemment, ces unions donnent à la souveraine une excuse supplémentaire pour se rendre en visite en Russie.

Lorsqu'elle se trouve dans la capitale grecque, la reine Olga n'est cependant pas inactive. Très vite, elle s'engage dans un important travail caritatif et finance ainsi l'hôpital Evangelismos, situé dans le centre ville d'Athènes[6], et l'hôpital russe du Pirée[7]. Par ce travail, la souveraine se gagne rapidement l'affection de ses sujets et devient ainsi la reine la plus populaire de l'histoire grecque. Malgré tout, elle n'est pas sans soulever quelques polémiques durant le règne de son époux.

[modifier] La controverses des Évangiles

Orthodoxe de naissance, contrairement à son mari qui a été élevé dans la foi luthérienne, la reine Olga prend conscience, en rendant visite aux soldats hellènes blessés lors de la guerre gréco-turque de 1897, que beaucoup sont incapables de lire la Bible. La version du texte sacré alors utilisée par l’Église grecque contient la Septante (une traduction grecque de l’Ancien Testament datant du IIIe siècle av. J.C.) et les originaux grecs du Nouveau Testament (datant du Ier siècle). Mais ces textes sont tous écrits en Koinè, autrement dit en grec ancien, alors que la majorité des contemporains de la reine Olga ne le comprend pas et utilise plutôt le Katharévousa, une version « purifiée » du grec moderne. La reine décide donc de faire traduire la Bible dans une version compréhensible pour un plus grand nombre de Grecs. Mais, ce faisant, elle s’oppose à une partie des élites qui considèrent une telle traduction comme « une renonciation à l’héritage sacré de la Grèce »[8].

La reine Olga de Grèce.
La reine Olga de Grèce.

En février 1901, sort la traduction du Nouveau Testament en Katharévousa écrite par la secrétaire de la reine, Iulia Somaki, et soutenue par la souveraine. Le texte est vendu à un drachme, prix bien en dessous du coût réel de l’édition, et connaît donc un important succès. Pour atténuer les critiques liées à la traduction, les Évangiles sont publiées dans leurs différentes versions, tant nouvelles qu’originales, et le frontispice de l’édition précise clairement que le texte est destiné à un usage strictement familial et en aucun cas pour l’église. Mais, publiée sans l’aval du Saint-Synode (et même en dépit de l'opposition de celui-ci), la Bible d’Olga soulève rapidement les critiques[9].

A la même époque, une autre traduction du texte sacré est réalisée par Alexandros Pallis (1851-1935), un supporter important du mouvement littéraire soutenant l'utilisation, à l’écrit, de la langue grecque populaire (le Dhimotikí). La publication de la traduction de Pallis commence le 9 septembre 1901 dans le journal Acropolis. Presque immédiatement, les théologiens puristes dénoncent cette version comme une « insulte contre les vestiges les plus précieux de la nation » tandis qu’une fraction de la presse hellène accuse Pallis et ses soutiens de blasphème et de trahison. Finalement, le patriarche œcuménique de Constantinople Joachim III dénonce la traduction, ce qui alimente davantage les oppositions. Des émeutes, organisées par des professeurs conservateurs, se produisent à l’Université nationale capodistrienne d’Athènes. Les étudiants demandent l’excommunication de Pallis et de tous ceux qui sont impliqués dans les traductions bibliques, y compris la reine Olga et l’archevêque d’Athènes, Procope Ier, qui a supervisé la première traduction sur la demande personnelle de la souveraine[10].

Le conflit entre les émeutiers et la troupe grecque, envoyée pour restaurer l’ordre, fait huit morts et plus de soixante blessés. Pour apaiser la situation, le gouvernement de Georges Ier confisque toutes les copies restantes de la Bible de la reine et interdit leur vente. Ces événements, connus sous le nom de controverse des Évangiles, provoque cependant la démission du métropolite Procope Ier et du gouvernement du Premier Ministre Georgios Theotokis[11]. .

[modifier] Reine douairière

Carte postale souvenir prise lors des funérailles du roi Georges Ier.
Carte postale souvenir prise lors des funérailles du roi Georges Ier.

Le 18 mars 1913, le roi Georges Ier de Grèce est assassiné à Thessalonique par l'anarchiste Aléxandros Schinás, alors qu’il se promène près de la Tour blanche[12]. Pour Olga, cet événement signifie à la fois la perte de son mari et d'une grande partie de ses fonctions officielles. L'arrivée de son fils Constantin Ier sur le trône hellène s'accompagne en effet de la promotion de son épouse, la princesse Sophie de Prusse, au rang de reine de Grèce.

Devenue veuve, Olga passe donc davantage de temps encore en Russie. Pendant la Première guerre mondiale, elle quitte la Grèce afin de soutenir l'effort de guerre de son pays natal. Cette attitude tranche complètement avec celle de son fils le roi, qui se montre, quant à lui, beaucoup plus germanophile. Au palais de Pavlovsk, qui appartient désormais à son frère le grand-duc Constantin Constantinovitch, la reine-mère ouvre donc un hôpital militaire où elle soigne les soldats venus du front. Lorsque surviennent les Révolutions de 1917, Olga est la dernière des Romanov à rester en Russie[13]. Protégée par son statut de souveraine étrangère, elle refuse de quitter Saint-Pétersbourg, sachant que nombre de ses parents sont prisonniers des Bolcheviks et menacent d'être exécutés[14]. Mais les semaines passant, le danger se fait de plus en plus pressant et Olga décide finalement de regagner la Grèce.

Dans son pays, la situation politique n'est guère plus stable. Le 12 juin 1917, le roi Constantin et son fils aîné le diadoque Georges doivent quitter la Grèce sous la pression des Alliés. Le jeune Alexandre Ier remplace alors son père sur le trône hellène mais le pouvoir est en réalité entre les mains de son Premier Ministre Eleftherios Venizelos. Pendant cette période, la reine Olga est l'un des rares membres de la famille royale à rester à Athènes, auprès de son petit-fils.

[modifier] Régente de Grèce

La reine Olga de Grèce par Philip Alexius de László, 1914.
La reine Olga de Grèce par Philip Alexius de László, 1914.

Après à peine deux ans de règne, Alexandre Ier de Grèce meurt de septicémie à la suite d'une morsure de singe le 25 octobre 1920. Le gouvernement grec offre donc la couronne à son plus jeune frère, le prince Paul, mais celui-ci refuse de monter sur le trône avant son père et son frère aîné. Dans le même temps, Eleftherios Venizelos est vaincu aux élections législatives de novembre, ce qui permet à Constantin de revenir sur le trône. Le 17 novembre 1920, l'amiral Pavlos Koundouriotis, nommé régent au décès d'Alexandre Ier, prend donc sa retraite et appelle la reine Olga pour le remplacer jusqu'au retour de son fils, le 19 décembre.

[modifier] Exil

Le retour de Constantin Ier en Grèce n'amène pas la paix escomptée par la population. La Guerre gréco-turque, déclenchée par Venizelos en 1919, se poursuit jusqu'à la défaite hellène de la Sakarya en 1922 et la rancune des alliés vis-à-vis de Constantin interdit à la Grèce de recevoir des soutiens extérieurs[15]. Mustafa Kemal Atatürk, le nouveau leader turc, parvient ainsi à reconquérir la région de Smyrne et la Thrace orientale tandis que des milliers de Grecs sont chassés de chez eux. C'est la « Grande Catastrophe », consacrée par le Traité de Lausanne.

Pour la famille royale, les conséquences de ces événements sont terribles. Le 27 septembre 1922, Constantin Ier abdique pour la seconde fois à la suite du coup d'État du colonel Nikolaos Plastiras. Avec plusieurs autres membres de sa famille, dont sa mère, il part alors en exil en Italie tandis que son fils aîné lui succède pour quelques mois sous le nom Georges II[16]. Dans le même temps, l'avant dernier enfant de la reine Olga, le prince André, est jugé par un tribunal militaire qui l'accuse d'être responsable de la défaite grecque et menace de le faire exécuter[17].

En Italie, la reine Olga s'établit auprès de son fils préféré, le prince Christophe, et de la toute nouvelle épouse de celui-ci, la richissime Américaine May « Nancy » Stewart Worthington Leeds. Elle réside principalement dans la Villa Anastasia de Palerme[18] mais continue à beaucoup voyager. C'est d'ailleurs en France que la vieille souveraine s'éteint en 1926.

Ses restes sont transférés au cimetière royal de Tatoi peu après la restauration de la monarchie en Grèce, en 1936.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes et références

commons:Accueil

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  1. Article du Wikipédia anglais intitulé Byzantine ancestry of Greek Royal Family
  2. ab M. LLewellyn Smith, Olympics in Athens. 1896, Profile Books, Londres, 2004.p. 20-23.
  3. Michel de Grèce, Mémoires insolites, Xo, 2004, p. 26.
  4. John Van der Kiste, Kings of the Hellenes. The Greek Kings 1863-1974, Sutton publishing, 1999, p. 39.
  5. Michel de Grèce, Op. cit., p. 26-27.
  6. Il s'agit là du plus grand hôpital de Grèce.
  7. The Times, Londres, 21 juin 1926, p. 19, col. A.
  8. Philip Carabott, « Politics, Orthodoxy and the Language Question in Greece: The Gospel Riots of November 1901 » dans Journal of Mediterranean Studies n° 3, 1993, p. 123.
  9. Philip Carabott, Op. cit., p. 124.
  10. Philip Carabott, Op. cit., p. 128-130.
  11. Philip Carabott, Op. cit., p. 131.
  12. The Times, Londres, 19 mars 1913, p.6.
  13. Michel de Grèce, Op. cit., p. 78.
  14. C'est d'ailleurs ce qui arrive à dix-sept parents d'Olga, dont ses deux gendres russes, les grands-ducs Paul Alexandrovitch et Georges Mikhaïlovitch.
  15. Celia Bertin, Marie Bonaparte, Perrin, Paris, 1982, p. 230.
  16. John Van der Kiste, Op. cit., p. 137.
  17. The Times, Londres, 1er Décembre 1922, p. 12.
  18. Michel de Grèce, Op. cit., p. 15-16.

[modifier] Arbre généalogique simplifié : « Olga, grand-mère de l'Europe »

Georges Ier
Roi des Hellènes
 
Olga
Gde-Dchesse de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Constantin Ier
Roi des Hellènes

Sophie,
Pcesse de Prusse
& d'Allemagne
Georges
Pce de Grèce

Marie Bonaparte
Alexandra
Pcesse de Grèce

Paul,
Gd-Duc de Russie
Nicolas
Pce de Grèce

Hélène,
Gde-Dchesse de Russie
Marie
Pcesse de Grèce

Georges,
Gd-Duc de Russie
André
Pce de Grèce

Alice,
Pcesse de Battenberg
Christophe
Pce de Grèce

Françoise,
Pcesse d'Orléans
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alexandre Ier
Roi des Hellènes

Aspasia Manos
Georges II
Roi des Hellènes

Élisabeth,
Pcesse de Roumanie
Paul Ier
Roi des Hellènes

Frederika,
Pcesse de Hanovre
Hélène
Pcesse de Grèce

Carol II,
Roi de Roumanie
Irène
Pcesse de Grèce

Tomislav II,
Roi de Croatie
Olga
Pcesse de Grèce

Paul,
Régent de Yougoslavie
Marina
Pcesse de Grèce

Georges,
Duc de Kent
Théodora
Pcesse de Grèce

Berthold,
Margrave de Bade
Cécile
Pcesse de Grèce

Georges,
Pce Her. de Hesse-Darmstadt
Philippe
Duc d'Édimbourg

Élisabeth II,
Reine du RU
Michel
Pce de Grèce

Marina Karella
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alexandra,
Pcesse de Grèce

Pierre II,
Roi de Yougoslavie
Constantin II,
Roi des Hellènes

Anne-Marie,
Pcesse de Danemark
Sophie,
Pcesse de Grèce

Juan-Carlos Ier,
Roi d'Espagne
Michel Ier,
Roi de Roumanie

Anne,
Pcesse de Parme
Amédée,
Duc d'Aoste

Claude,
Pcesse d'Orléans
Maximilien,
Margrave de Bade

Valérie,
Pcesse de Toscane
Charles,
Pce de Galles

Diana,
Lady Spencer
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alexandre,
Pce Her. de Yougoslavie

Maria da Gloria,
Pcesse d'Orléans-Bragance
Pavlos,
Diadoque de Grèce

Marie Chantal Miller
Felipe,
Pce des Asturies

Letizia Ortiz
Marguerite,
Pcesse Her. de Roumanie

Radu Duda,
Pce de Hohenzollern-Veringen
Aimon,
Duc d'Apulée
Bernard de Bade
Pce Her. de Bade

Stéphanie Kaul
William,
Pce du RU


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