Meymac

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Panorama vu du sud
Panorama vu du sud
Meymac

Image:Meymac-blason.gif

Carte de localisation de Meymac
Pays France France
Région Limousin
Département Corrèze
Arrondissement Ussel
Canton Meymac
(chef-lieu)
Code Insee 19136
Code postal 19250
Maire
Mandat en cours
Serge Vialle
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes Ussel - Meymac - Haute-Corrèze
Latitude
Longitude
45° 32′ 12″ Nord
         2° 08′ 52″ Est
/ 45.536667, 2.147778
Altitude 593 m (mini) – 973 m (maxi)
Superficie 87,15 km²
Population sans
doubles comptes
2 627 hab.
(1999)
Densité 30 hab./km²

Meymac (Maimac en occitan) est une commune française, située dans le département de la Corrèze et la région Limousin.

Sommaire

[modifier] Climat

Agréable l'été, froid et souvent enneigé l'hiver. Air très pur.

[modifier] Origine

Le nom de Meymac pourrait venir de :

Maximiacum (ville de Maximin).
Mammacus (pieux ermite qui aurait vécu au VIe siècle).
Maximus (homme romain).
Meimacum.
Marmacum.
Puis devint enfin la ville de Meymac.

[modifier] Géographie

La ville de Meymac se situe sur la rivière Luzège en Corrèze sur les contreforts sud du plateau de Millevaches, à une altitude de 700 m environ, elle est d'une très grande superficie (8 715 ha pour 10 500 ha à Paris).

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Serge Vialle
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
2411 2410 2434 2523 2796 2627
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Transports

  • La gare de Meymac est une gare de la transversale Lyon-Bordeaux qui comporte un embranchement vers Limoges. Ce fut un nœud ferroviaire notable à l'époque du PO.
  • Accès par l'autoroute A89 par la sortie Ussel-Ouest (23) Saint-Angel à 8 km au sud.

[modifier] Vue panoramique

  • Est
    • vue
      Par temps clair,à l'arrière-plan se détachent nettement de gauche à droite le Puy de Dôme, la Banne d'Ordanche et le Puy de Sancy. On devine un village à travers quelques peuplements de feuillus et une majorité de résineux entrecoupés de prairies pâturées, plus près de nous, on distingue l'agglomération d'Ussel.
    • La faune d'en haut et d'en bas
      Si vous êtres discrets, peut-être surprendrez-vous un étrange rapace, l'autour des palombes mais attention à ne pas le confondre avec son cousin, l'épervier. Avec un peu de chance vous pourrez entendre le chant mélodieux de l'alouette lulu, reine du camouflage grâce à son plumage qui se fond aisément dans l'environnement. Ne soyez pas étonné de voir dépasser deux grandes oreilles, ce sont celles d'un lièvre commun et si vous voyez une auréole blanche disparaître c'est l'arrière-train d'un chevreuil que vous avez effrayé.
  • Nord
    • La faune des cimes
      Vous pourrez apercevoir les oiseaux de la canopée et dans les conifères le bec-croisé des sapins. Si vous êtes attentif, vous découvrirez peut-être un roitelet (de couleur verte). Prêtez l'oreille et vous entendrez le tambourinage du pic noir. Un petit lutin roux se faufile devant-vous, c'est un écureuil qui cherche sa nourriture.
  • Ouest
    • L'évolution du paysage
      Jusqu'au XIXe siècle la lande sèche domine le paysage, en raison de la pauvreté du sol, seuls les ovins de race limousine y pâturent, la forêt ne couvrant que (1 à 3%) du territoire. La tendance s'inverse au début du XXe siècle.
  • Sud
    • La flore du mont Bessou
      Vous pourrez discerner une palette de couleurs :

[modifier] Histoire

En 1085, Archambaud III, vicomte de Comborn, fonde un monastère qui est érigé en abbaye en 1147. Au début du XIIe siècle des reliques de saint Léger y sont reçues comme don, l’abbaye voit alors affluer de nombreux pèlerins. En 1265, Eble VII de Ventadour octroie aux habitants une charte de franchises, Meymac devient une ville protégée par des remparts. En 1379, la cité est pillée par Geoffroy Tête noire et sa bande de routiers. En 1633, la peste décime la population, la ville ne retrouvera plus jamais son prestige passé. Aujourd’hui, Meymac est considéré comme la porte d’entrée du plateau de Millevaches, devenant ainsi une cité touristique importante en Haute-Corrèze.

[modifier] Abbaye Saint-André de Meymac

An 546 L'évêque Rorice II vint consacrer l'église de la petite commune constituée autour de mammacus.
Ce fut la première église dédiée par la suite à Saint André.
Pendant 500 ans environ, Meymac, ses villages, sa communauté entrent dans le silence de l'histoire.
An 1085 le 3 février, Archambaud II, seigneur du pays pour expier ses fautes, édifie un monastère en l'honneur de la sainte mère de Dieu, Marie où les moines vécurent selon la règle de Saint Benoît.
À partir de cette date, grâce au monastère, Meymac va devenir une des villes relativement importantes du Limousin.
La vie monastique commence d'abord dans la petite église en attendant la construction d'un édifice plus important. À cette même date commencent alors les travaux.
An 1119 cette date est gravée deux fois dans la pierre et nous transporte 34 ans après la création du monastère. On construisit le chœur avec ses trois absides et le transept.
An 1146 le prieuré de Meymac devint définitivement abbaye. Les reliques de Saint Léger et la statue de la vierge noire du XIIe siècle ont fait l'objet d'une très grande vénération.

[modifier] Héraldique

Selon d'Hozier, la ville porte : d'azur, à trois pals ondés d'argent.

[modifier] Visite de la ville

Portail et clocher de l'abbatiale - 2000
Portail et clocher de l'abbatiale - 2000
  • Hôtel de ville
    Emplacement de l'ancien château où en l'an 1795 cinq personnes furent guillotinées.
  • Hôtel-Dieu (1681)
    Fronton gravé : «HOSPITUM HIC,ALIBI PATRIA» qui signifie «un asile, la patrie est ailleurs».
  • Hôtel des ducs de Ventadour
    Tour carrée à escalier et fenêtre à moulure.
  • Rue neuve
    Une des maisons des Ventadour, tour, portes, fenêtres à meneaux. Porte du XVIe siècle.
  • Rue Saint-Pierre
    Vieille maison à pans de bois et Turgotière, nom donné aux lieux de la région auxquels s'intéressa Turgot, lorsqu'il fut intendant à la généralité de Limoges.
  • Rue de lachanal
    Ex-canal avec moulins, maison à tour du XVIIe siècle.

[modifier] Monuments

  • Beffroi saint-Léger
    Tour de guet du XIIIe siècle où un guetteur surveillait les alentours et signalait les incendies, les invasions. Elle devint beffroi en 1265, quand Eble VII, vicomte de Ventadour accorda une charte communale.
  • Abbaye Saint-André de Meymac
    Le 3 février 1085 , Archambaud III, vicomte de Comborn fonde une église et un prieuré, où l'on suit la règle de Saint-Benoît , et qui devient abbaye en 1146.
  • La halle
    Elle date du XVe siècle et son emplacement se trouve au milieu de la place. Au XIXe siècle celle-ci était en ruine, les pierres et les dalles du cimetière ont servi à sa remise en état en 1827
  • Château des moines Larose
    En 1878 Jean-Gaye Bordas, négociant en vin, acheta le terrain contigu à l'abbaye, et là, il fit construire une maison à tourelles qu'il baptisa «Château des Moines Larose».

[modifier] Loisirs,Sorties

[modifier] Circuits touristiques

  • Viaduc des Farges : c'est en 1882 que la ligne PO Limoges-Meymac fut établie ; elle emprunte le viaduc, long de 210 m qui comporte onze arches d'une hauteur de 34,5 m. En 1944 afin de couper la voie, les cheminots firent sauter un train (sans savoir s'ils avaient du monde à bord).
  • Douglaseraie des Farges : c'est une forêt domaniale de dix hectares, plantée en 1895; ces Douglas verts atteignent une hauteur de 50 m et un volume supérieur à 15 m³. Dix arbres ont fait l'objet de mesures, le plus haut dépasse les 56 mètres pour un diamètre de 1,04 m:
    • la circonférence va de 3,7 m à 3,79 m.
    • le diamètre va de 0,97 m à 1,17 m.
    • la hauteur va de 43,4 m à 56,80 m.
  • Ruines gallo-romaines : les ruines des Cars datent du IIe siècle et du IIIe siècle. Le site est composé des vestiges de soubassements d'un sanctuaire et d'une villa avec ses thermes.

[modifier] Nature préservée

Tourbière du Longeyroux et mont Bessou.

Avec l'amabilité de l'office du tourisme de Meymac.

[modifier] Personnalités notables

  • Maire de Meymac en Corrèze, Georges Pérol est présenté comme un « ami » du président Jacques Chirac. Il est l'ancien directeur général de l'Office public des HLM de Paris (OPAC). À ce titre, il fut impliqué dans l'affaire des HLM de Paris. Les bénéficiaires de marchés publics de l'office HLM de Paris ont largement financé (plus de 5 millions de francs) le Musée d'art contemporain de Meymac ou l'association Essor du Limousin. Après le départ de Georges Pérol de l'OPAC, le musée de Meymac constatera à regret un « effritement » des dons. Ces mêmes entreprises ont également été mise à contribution pour le financement de la liste RPR aux élections régionales de 1992 dans le Limousin (voir Affaire des HLM de Paris).

[modifier] Liens externes