Abbaye Saint-André de Meymac
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L' abbaye Saint-André Saint-Léger de Meymac est une ancienne abbatiale bénédictine située sur la commune de Meymac dans le département de la Corrèze.
[modifier] Architecture
À l'entrée, le clocher-porche de style roman-limousin, polylobé et dont les onze chapiteaux offrent des sculptures sur la foi, les rêves, les espérances, est la partie la plus ancienne de l'église, sans doute commençée en 1085.
Des pierres gravées attestent la date de 1119 pour la construction du transept et des absides. L'orientation des absides (inclinées vers la droite par rapport à l'axe de la nef) prend pour axe le lever du soleil à l'aube de la fête du saint patron.
Les chapiteaux sculptés du narthex sont du XIe siècle.
La nef a été bâtie à la fin du XIIe siècle. La voûte posée sur croisée d'ogives est du XIIIe siècle (début du style gothique).
Dimensions intérieures de l'église :
- longueur 49m,
- largeur du transept 26m,
- hauteur sous la voûte 14m.
Pièces remarquables :
- vierge noire du XIIe siècle,
- statue et buste reliquaire de Saint Léger, saint patron de la paroisse de Meymac.
- orgue baroque de création pure XVIIe siècle rénové et inauguré le 19 juillet 1987.
[modifier] Histoire
La légende veut qu'un ermite nommé Mamacus ait construit au VIe siècle une petite église dédiée à l'apôtre Saint André. C'est en 546 que Rorice II évêque de Limoges vint consacrer la nouvelle église. Le 3 février 1085, Archambaud III, vicomte de Comborn, fonde le prieuré de Meymac, constitué de quelques moines bénédictins. En 1146, grâce à la contribution d'Ebles II de Ventadour, le prieuré devient abbaye, autour de laquelle se développe l'un des quatre principaux duchés de Ventadour.
Le 27 janvier 1791, les derniers moines quittent les lieux et l'abbaye est vendue par lots successifs. Au XIXe siècle, elle devient caserne, grenier à foin, écurie.
Jusqu'en 1824, l'existence de l'abbaye était menacée, mais remarquée par Prosper Mérimée, elle fut classée monument historique en 1840 et sa rénovation commença en 1846.