Magny-les-Hameaux

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Magny-les-Hameaux
Carte de localisation de Magny-les-Hameaux
Pays France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Canton Chevreuse
Code Insee 78356
Code postal 78114
Maire
Mandat en cours
Jacques Lollioz
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines
Latitude
Longitude
48° 44′ 11″ Nord
         2° 05′ 16″ Est
/ 48.736267, 2.087746
Altitude 105 m (vallée de la Mérantaise) (mini) – 171 m (lieu-dit de l'Orme-au-Berger) (maxi)
Superficie 16,64 km²
Population sans
doubles comptes
9 150 hab.
(2003, recensement complémentaire)
Densité 527,0 hab./km²

Magny-les-Hameaux est une commune française, située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Magnycois.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

Position de Magny-les-Hameaux dans les Yvelines
Position de Magny-les-Hameaux dans les Yvelines[1]

La commune est située à environ 12 km au sud-sud-ouest de Versailles et à 23 km au nord-est de Rambouillet.


Elle est limitrophe de Montigny-le-Bretonneux, Voisins-le-Bretonneux et Guyancourt au nord, de Châteaufort à l'est, Milon-la-Chapelle et Saint-Rémy-lès-Chevreuse au sud et de Saint-Lambert et Trappes à l'ouest.

Elle est incluse à la fois dans la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (ancienne ville nouvelle) et dans le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse.


La commune est bordée au nord par le bois de Saint-Benoît et au sud par la forêt de la Madeleine et la forêt domaniale de Port-Royal. Le village et la plupart des hameaux se situent sur un plateau à 160 m d'altitude encadré par les vallées encaissées du Rhodon au sud et de la Mérantaise au nord, deux petites rivières affluents de l'Yvette.


Le plateau de Magny-les-Hameaux est un ancien plateau marécageux, en partie asséché lors des travaux d'aménagement du château de Versailles au XVIIe siècle, et peu à peu défriché dans les siècles suivants. Il ne reste aujourd'hui que peu de traces de ce passé : le paysage est dominé par de vastes champs céréaliers, encadrés par les forêts qui couvrent la majeure partie des vallées de la Mérantaise et du Rhodon. À l'est, l'urbanisation progresse peu à peu.

[modifier] Divisions de la commune

L'église Saint-Germain, au Vieux Village (XIIe-XVe siècles)
L'église Saint-Germain, au Vieux Village (XIIe-XVe siècles)


Outre le village (Magny-Village), cœur historique de la commune, la commune comprend aujourd'hui sept hameaux : le Bois des Roches, Buloyer, Romainville, Brouessy, Villeneuve, Gomberville et Cressely. La fusion de plusieurs anciens hameaux suite à une importante politique d'urbanisation autour de l'ancien hameau de Cressely a créé le centre de gravité actuel de la commune et comporte plusieurs quartiers : le quartier de l'Hôtel de Ville (quartier récent qui lie peu à peu Cressely et Gomberville), la Croix aux Buis, le Vieux Cressely, la Chapelle Lacoste et le Buisson. Parmi les nombreux lieux-dits de la commune, on peut notamment citer la Croix du Bois, le Clos Rose, le Mérantais, Port-Royal et les 25 Arpents.

Les principaux commerces se trouvent aujourd'hui dans les quartiers de l'Hôtel de Ville, de Cressely et du Buisson ; de nombreuses entreprises sont installées dans les parcs d'activité de Gomberville, du Bois des Roches, de Magny-Mérantais et des Jeunes Bois.

[modifier] Magny-Village

Cœur historique de la commune, il est constitué en grande majorité de maisons en pierre meulière, typiques de la région. Structuré autour de l'église Saint-Germain, il est essentiellement orienté vers la vallée de la Mérantaise, le plateau de Magny ayant été jusqu'au XVIIe siècle essentiellement marécageux.

Cressely

C'est le centre actuel de la commune. Chacun de ses quartiers a sa tonalité particulière. Les commerces et services sont répartis essentiellement au bord de la route de Versailles (route départementale 938), autour de l'hôtel de ville (place Pierre Bérégovoy) et au cœur du quartier du Buisson (place du 19 mars 1962).

Quartier de l'Hôtel de Ville

Ce quartier est composé de plusieurs lotissements (pavillons, maisons de ville, immeubles) récents (des années 1990 à aujourd'hui) et comporte une zone commerçante et de services autour de l'hôtel de ville.

La Croix aux Buis

Quartier résidentiel, la Croix aux Buis se confond avec le quartier de Beauplan à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, de l'autre côté du chemin de la Chapelle. Il est séparé du quartier de l'hôtel de ville par la route de Port-Royal des Champs.

Le Vieux Cressely et la Chapelle Lacoste

Ces quartiers ont été construits en grande partie après la Seconde Guerre mondiale. Constitués majoritairement de maisons particulières modestes au centre de petits jardins, ils gardent un charme particulier hérité de l'époque où ils étaient les quartiers des résidences secondaires de Parisiens à la recherche d'un lieu de villégiature à la fois dans un cadre paisible et naturel et proche de Paris.

Le Buisson

Quartier créé au cours des années 1970, composé essentiellement de maisons mitoyennes et d'immeubles de moins de quatre étages, en grande partie HLM. Il comporte une zone commerçante en son centre, autour de la place du 19 mars 1962.

[modifier] Buloyer, Romainville, Brouessy et Villeneuve

Ces 4 hameaux sont parcourus d'Ouest en Est par la route de Port-Royal, qui serpente sur le plateau céréalier de Magny. Structurés autour de grandes fermes en meulière, ils ne se sont pas encore beaucoup étendu au-delà de leurs limites historiques et gardent donc un caractère authentique.

[modifier] Gomberville

Ce hameau s'est étendu essentiellement grâce à une zone d'activité, qui accueille de nombreuses PME. Le hameau historique (en meulière, avec notamment une ferme-pépinière) est ainsi nettement séparé de ses extensions récentes. La progression du quartier de l'hôtel de ville et l'implantation de nouvelles entreprises dans la zone d'activité réduisent peu à peu la séparation de Gomberville du cœur actuel de la commune.

[modifier] Le Bois des Roches

Seul hameau au nord-est de la Mérantaise, il n'est pas accessible par la route depuis le reste de la commune sans passer par une autre commune (Voisins-le-Bretonneux ou Châteaufort).

[modifier] Voies de communication

L'hôtel de ville, au cœur des nouveaux quartiers, proche du croisement RD 938 / RD 195
L'hôtel de ville, au cœur des nouveaux quartiers, proche du croisement RD 938 / RD 195

[modifier] Routes

Le principal axe de circulation est la route départementale 938 qui passe dans Cressely et conduit vers le nord à Châteaufort et Versailles et vers le sud à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. La commune est traversée d'est en ouest par la route départementale 195, dite route de Port-Royal des Champs, qui commence à Cressely et dessert la majeure partie des hameaux du plateau au sud-ouest de la Mérantaise, avant de se terminer à la route départementale 91 qui traverse l'extrémité ouest de la commune et relie Magny à Voisins-le-Bretonneux et Chevreuse par Port-Royal. Sur le plateau de Toussus-le-Noble (au nord-est de la Mérantaise), la route départementale 36 dessert le hameau du Bois des Roches et les zones d'activité des Jeunes Bois et de Mérantais, les reliant à Montigny-le-Bretonneux et à Saclay.

[modifier] Transports en commun

[modifier] Chemins de fer

Sur le plan ferroviaire, la gare la plus proche est la station RATP de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, terminus de la ligne B du RER (zone carte orange 5), à quelques kilomètres du centre de la commune. D'autres gares sont également accessibles en transports en commun, principalement :

[modifier] Bus et cars

La commune est comprise dans la zone carte orange 5, et desservie par les réseaux SAVAC et SQYBUS.



[modifier] Aéroport, héliport

L'aéroport le plus proche est celui de Toussus-le-Noble (4 km), également équipé d'un héliport ; pour les vols internationaux l'aéroport d'Orly est le plus proche (environ 30 minutes[2] en voiture, 1 heure[3] en transports en commun).


[modifier] Voies piétonnes et cyclables

De nombreux chemins ruraux, interdits aux véhicules à moteur, sillonnent la commune et relient notamment les différents hameaux et les villages avoisinants, traversant champs, rivières et forêts.


Certaines rues, réhabilitées, sont maintenant équipées de pistes cyclables.

[modifier] Histoire

Blason de Magny-les-Hameaux
Blason de Magny-les-Hameaux

Le nom de « Magny » vient du latin magnus, grand, nom qui proviendrait de l'étendue de la commune (jusqu'à 12 km de longueur et 3 km de largeur), qui couvre la quasi-totalité du plateau ainsi qu'une partie de la vallée de la Mérantaise. La commune s'est appelée « Magny-l'Essart » jusqu'en 1788, date à laquelle elle a pris son nom actuel.

La commune est surtout marquée par l'histoire de l'abbaye de Port-Royal-des-Champs (à l'extrême ouest du territoire communal) qui accueillit des religieuses cisterciennes et fut un haut-lieu du jansénisme jusqu'en 1709, date de l'expulsion des religieuses par Louis XIV.

[modifier] Abbaye de Port-Royal

Icône de détail Article détaillé : Port-Royal-des-Champs.

La commune présente encore quelques ruines de l'abbaye de Port-Royal. Au bout de la plaine de Trappes, dans un vallon retiré nommé Borroy, qui, en celtique, signifiait broussailles, et dont on fait Port-Roi, puis Port-Royal, Eudes de Sully, en 1204, avait réuni une communauté de religieuses, dotée par les plus puissants seigneurs du temps et dirigée en 1316 par Béatrix de Dreux, princesse de la maison royale ; le cloître avait été abandonné pendant les longues guerres civiles, et l'établissement, transféré à Paris, rue Saint-Jacques, lorsque, en 1630, l'abbesse Angélique Arnaud obtint que la communauté fût soustraite à l'ordre de Cîteaux et soumise à une règle nouvelle dont la base était l'adoration perpétuelle du saint sacrement.

Le mysticisme de la nouvelle doctrine, la réputation méritée de la fondatrice lui attirèrent de nombreux adeptes ; le couvent de Paris ne pouvant les contenir, on se souvint du vieux cloître des champs ; plusieurs pieux solitaires, presque tous parents ou admirateurs de la mère Angélique Arnaud s'y étaient retirés, pour y vivre en philosophes chrétiens dans l'étude et la méditation ; ils cédèrent les bâtiments de l'ancien monastère, qui furent réparés, à la sainte colonie de la rue Saint-Jacques ; mais ils ne s'éloignèrent pas ; la science et le talent de ces hommes vinrent rehausser la piété et la vertu des religieuses ; cet éclat leur devint funeste : les doctrines de Jansénius, qu'ils défendaient, furent attaquées et condamnées par le pape Clément XI. Louis XIV, guidé par les rivalités hostiles, exagéra, dans l'exécution, les rigueurs de la sentence : l'établissement fut rasé jusque dans ses fondements, et la persécution vint ajouter un nouveau lustre à la renommée de Port-Royal.

Il ne reste plus de l'abbaye que l'étang d'où sort la Mérantaise, petit ruisseau qui passe à Mérantais et au bas de Châteaufort avant de se jeter dans l'Yvette ; le moulin, le colombier, une partie des murs de clôture et des tourelles, les caves du petit palais que la duchesse de Longueville y avait fait construire, la fontaine d'Angélique Arnaud, et les fondations des murs de l'église avec la base des piliers et des colonnes. Dans un petit pavillon (XIXe) qui occupe l'emplacement du chevet de l'église, on a pieusement réuni une collection de plans, de gravures de l'ancienne abbaye, et des débris de tombes.[4]

Du site d'origine, seuls restent debout la ferme (Granges de Port-Royal), rattachée a posteriori (1709) et le bâtiment des Petites Écoles (XVIIe siècle), accueillant depuis 1962 le musée national des Granges de Port-Royal.

[modifier] Entrée dans la ville nouvelle

En 1972, création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines en application de l’art. 3 de la loi n° 70-610 du 10 juillet 1970 tendant à faciliter la création d’agglomérations nouvelles[5]. Le 17 septembre 2003 le comité syndical de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines vote sa transformation en communauté d'agglomération, qui prend effet le 1er janvier 2004.

Magny-les-Hameaux constitue avec six autres communes (Elancourt, La Verrière, Guyancourt, Montigny-le-Bretonneux, Trappes et Voisins-le-Bretonneux) l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, ville d'art et d'histoire. Le Conseil de la Communauté d’Agglomération se compose de représentants élus par les conseils municipaux des 7 communes.

La communauté d’agglomération gère le développement économique, le schéma directeur des transports, le programme local de l’habitat, la politique de la ville et des équipements d’intérêt communautaire comme le théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines ou le réseau des Médiathèques. Elle gère aussi les grosses infrastructures : voirie, réseaux et espaces verts.

La ville assure la gestion des équipements et l’organisation des services mis en place pour répondre aux besoins des habitants, de l’enseignement à la voirie, en passant par la petite enfance, le sport, la culture, la protection sociale…

Le président de la communauté d'agglomération est Robert Cadalbert (PS), par ailleurs conseiller municipal de Guyancourt. Jacques Lollioz, maire de Magny est vice président de la communauté d'agglomération de Saint Quentin en Yvelines[6].

[modifier] Blason

Le blasonnement de Magny-les-Hameaux est « écartelé, au premier et au quatrième d'or à trois aiglettes de sable, au deuxième d'azur à une chapelle d'argent ombrée de pourpre, au troisième d'azur aussi à une gerbe de blé d'or accompagnée d'un arbre de sinople en pointe ». Sur le blason, qui date de 1973, les aiglettes rappellent Bouchard de Marly, premier seigneur de Magny, la chapelle, l'abbaye de Port-Royal et la gerbe de blé et l'arbre, l'agriculture et la forêt.

[modifier] Culture et patrimoine

Magny-les-Hameaux appartient à l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, ville d'art et d'histoire[7].

[modifier] Patrimoine architectural

Ruines du donjon (XIe siècle)
Ruines du donjon (XIe siècle)

[modifier] Patrimoine environnemental

Jardin public Nelson Mandela et maison de l'Environnement
Jardin public Nelson Mandela et maison de l'Environnement

D'une superficie totale de 16,64 km², la commune comporte 9,94 km² d'espaces verts et de terres agricoles, 3,16 km² de bois et forêts, et 0,12 km² d'étendues d'eau (étangs, mares, rivières), soit 80 % de surfaces non urbanisées.

[modifier] Promenades

[modifier] Patrimoine culturel

[modifier] Musées

Petites Écoles de l'abbaye de Port-Royal-des-Champs (musée)
Petites Écoles de l'abbaye de Port-Royal-des-Champs (musée)

La commune accueille deux musées au sein de l'abbaye de Port-Royal-des-Champs :

  • le Musée national des Granges de Port Royal, consacré à l'histoire du jansénisme, situé dans le bâtiment des Petites Écoles ;
  • La salle Augustin Gazier, qui présente différents objets de l'abbaye près des ruines de l'abbatiale.

On pourra également découvrir sur le site de l'abbaye de Port-Royal :

  • les ruines de l'abbaye (fondations de l'abbatiale, pigeonnier, ancien moulin),
  • le bâtiment des Petites Écoles, construit en 1651 par les Solitaires de Port-Royal, auquel fut ajoutée une aile à la fin du XIXe siècle,
  • le logis des Solitaires, qui devrait accueillir[8] prochainement la bibliothèque du musée et un centre de recherches consacré au jansénisme et à l'histoire de la spiritualité,
  • un petit oratoire néo-gothique (fin XIXe siècle) construit à l'emplacement du chevet de l'ancienne abbatiale, qui accueillit le premier musée,
  • la ferme des Granges, qui fut rattachée dès 1709 à Port-Royal, où l'on peut voir l'ancienne grange à blé et un ensemble de bâtiments agricoles des XVIIe et XIXe siècles, ainsi que le puits dit de Pascal,
  • un verger (reconstitution du verger planté par Robert Arnauld d'Andilly, frère de la mère Angélique Arnauld retiré aux Champs) et des jardins historiques (potager, jardin médicinal et bouquetier).

[modifier] Théâtre

L'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines a son propre théâtre, situé à Montigny-le-Bretonneux.

On peut également citer le théâtre Montansier à Versailles, longtemps dirigé par Francis Perrin.

[modifier] Cinémas

Les cinémas les plus proches se trouvent à Montigny-le-Bretonneux (salle Jacques-Brel, UGC Ciné Cité SQY OUEST), aux Ulis (UGC Ulis 2), à Versailles (Roxane et Cyrano) et à Vélizy (UGC Vélizy 2), et à Trappes (le Grenier à Sel). Une salle de cinéma à Gif sur Yvette est également proche de Magny.

[modifier] Autres lieux culturels

  • Café-culture « l'Estaminet »
  • Maison de l'Environnement

[modifier] Personnalités liées à la commune


  • Le joueur de tennis marocain Hicham Arazi a grandi dans le quartier du Buisson.

[modifier] Population

[modifier] Données statistiques

Magny accueille 63 entreprises et 157 artisans commerçants [9], qui représentent 2142 emplois (données 1995[10]).

[modifier] Démographie

Évolution de la population de Magny-les-Hameaux de 1794 à 1999
Évolution de la population de Magny-les-Hameaux de 1794[11] à 1999[12]

La population de la commune reste quasi-constante jusqu'au milieu du XXe siècle, autour de 450 habitants. Les Trente Glorieuses verront un premier développement de la commune, où s'implantent de nombreuses résidences secondaires de Parisiens, qui constituent près de 30 % des habitations en 1968[13]. Le développement des banlieues parisiennes et l'entrée dans la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines feront ensuite croître très rapidement le nombre d'habitants de la commune, croissance qui sera cependant ralentie par l'entrée dans le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse (qui fixe des quotas maximum de construction) en 1985.

Depuis son entrée dans la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines en 1973[14], Magny s'est fortement urbanisé, notamment à l'est du plateau ; les hameaux, initialement articulés autour de fermes-manoirs, ont également été étendus par quelques lotissements. Depuis 1985, Magny-les-Hameaux fait de plus partie du Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse. La pression immobilière forte a ainsi pu être en partie contenue, la participation au parc étant conditionnée à un certain nombre d'engagements limitant la progression de l'urbanisation. La commune fut ainsi la seule en France à faire partie à la fois d'une ville nouvelle et d'un parc naturel, intercommunalités aux buts parfois opposés.


Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
506 476 523 456 442 440 475 426 474
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
500 476 434 442 442 446 421 440 413
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
371 401 443 411 380 387 608 691 950
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
1 021 1 228 2 902 7 035 7 800 8 769 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Le recensement complémentaire de 2003 a relevé une population de 9150 habitants.

[modifier] Administration

[modifier] Situation administrative

Située dans le canton de Chevreuse, l'arrondissement de Rambouillet, le département des Yvelines et la région Île-de-France, Magny-les-Hameaux fait aussi partie :

[modifier] Économie

[modifier] Centres commerciaux, vie commerçante

Deux centres commerciaux de taille moyenne se trouvent sur le territoire de la commune :

  • dans le quartier de l'hôtel de ville, autour d'un supermarché Casino et de son annexe Maison & Décoration,
  • dans le quartier du Buisson, autour de la place du 19 mars 1962.

Un troisième centre commercial (Champion), de plus petite taille, se trouve sur le plateau de Magny, dans le quartier Beauplan de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Quatre grands centres commerciaux (« régionaux ») se trouvent dans les environs de Magny :

On peut également mentionner les zones commerciales de CoignièresMaurepas (RN 10), PlaisirLes Clayes-sous-Bois et de Sainte-Geneviève-des-Bois.

[modifier] Zones d'activité

Quatre zones d'activités se trouvent sur le territoire communal[19] :

  • au Bois des Roches (1978, 8,2 ha), bordée par la RD 36, où sont admises les activités tertiaires, les industries légères non polluantes, et les activités de recherche,
  • à Gomberville (1980, 17,9 ha), où sont admises industries, tertiaire, et stockage ; le parc est essentiellement occupé par des PME industrielles et des artisans, ainsi que par des PME commerciales au bord de la RD 195,
  • au Mérantais (1986, 17,6 ha), où sont acceptées activités artisanales, tertiaires, industrielles ou de service, qui accueille plusieurs sièges d'entreprises de renom,
  • aux Jeunes Bois (1996, 23 ha dont 6 sur Magny, zone partagée avec Châteaufort), qui accueille des activités tertiaires et de haute technologie.

[modifier] Grandes entreprises

La commune accueille de grandes entreprises comme Hilti, Colas (siège social) et la Snecma au sein du parc de Mérantais. Le siège social de la société Nortel est installé dans le parc des Jeunes Bois. Le groupe TELEHOUSE s'installera prochainement dans les locaux laissés vides de l'ancienne Aérospatiale (maintenant EADS)

[modifier] Vivre à Magny-les-Hameaux

De nombreuses associations [20], de domaines d'activité variés (culture, social, sport, etc.), sont présentes à Magny.

[modifier] Sports

Il y a 28 clubs sportifs à Magny [21]. Par ailleurs, la commune dispose de nombreuses infrastructures sportives[22] :

  • 2 gymnases,
  • 3 terrains de foot,
  • 6 terrains de tennis,
  • 1 terrain de pétanque,
  • 1 terrain pour le tir à l’arc,
  • 1 aire sportive pour la pratique du skate, du roller et du basket.

[modifier] Vie culturelle

Deux associations culturelles animent le site de Port-Royal et le café-culture de la commune [23].

[modifier] Festivités

L'agenda des différentes manifestations peut être trouvé sur le site de la mairie [24].

[modifier] Lieux de culte

Des informations sur les cultes catholique, protestant, musulman, israélite et orthodoxe sont disponibles sur le site de la mairie.

Pour le culte protestant, la commune est rattachée à la paroisse de l'Église réformée de RambouilletChevreuseMontfort-l'Amaury.

[modifier] Petite enfance

Les informations relatives à la petite enfance sont disponibles sur le site de la mairie, ici.

[modifier] Enseignement

[modifier] Écoles maternelles

Magny compte 5 écoles maternelles :

Le périmètre scolaire pour chacune des écoles est disponible ici.

[modifier] Écoles primaires

Magny compte 6 écoles primaires :

Le périmètre scolaire pour chacune des écoles est disponible ici.

[modifier] Collèges

La commune dispose du collège Albert-Einstein (10, rue Hodebourg). Un collège privé d'enseignement catholique se trouve à Montigny-le-Bretonneux.

[modifier] Lycées

Magny est rattachée au lycée de Villaroy situé à Guyancourt.

Il est possible sous certaines conditions de s'inscrire au lycée de la Vallée de Chevreuse, situé à la frontière entre Gif-sur-Yvette et Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

[modifier] Enseignement supérieur

L'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines est l'université de secteur.

Les universités de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et Paris-Sud XI à Orsay sont à proximité, tout comme le plateau de Saclay et ses nombreuses grandes écoles (École polytechnique, Supélec…) et instituts de recherche.

[modifier] Formation continue

[modifier] Santé

[modifier] Maires

Allée couverte du jardin Nelson Mandela, reliant les quartiers de la Croix-aux-Buis et de l’hôtel de ville
Allée couverte du jardin Nelson Mandela, reliant les quartiers de la Croix-aux-Buis et de l’hôtel de ville
Liste[25] des maires de Magny-les-Hameaux
Période Identité Parti Qualité
2008 2014 Jacques Lollioz PS -
1995 2008 Jacques Lollioz PS -
1989 1995 Jacques Rivallier Sans (DVD) -
1983 1989 Jacques Lollioz PS -
1977 1983 Alain Le Vot PCF -
1971 1977 Raymond Obel - -
1947 1971 Baron Marcel de Hubsch - -
1944 1947 Maurice Girard - -
Août 1944 Novembre 1944 Albert Pierret (nommé à titre provisoire) - -
1940 1944 Abel Delalande - -
1935 1940 Paul Weiss - -
1929 1935 Jean Paul Bernard - -
1919 1929 Louis Étienne Daix - -
1912 1919 Pierre Émile Mauguin - -
1905 1912 René Stanislas Delafond - -
17 mai 1896 1905 François Albert Guérard - -
18 novembre 1888 1896 Amédée Louis Dartuis - -
6 décembre 1885 - Louis Charles Justin Aubé - -
1871 1885 Claude Augustin Daix - -
23 janvier 1852 - Benoît Joseph Flabaut - -
13 mai 1841 - L. Charles Mercier (démissionnaire) - -
1830 mai 1831 L. Mazure (démissionnaire) - -
1815 1830 Marin Daix - -
Mars 1813 mars 1815 Rameau - -
Mai 1808 - Marin Daix - -
22 ventôse, an III (12 mars 1795) - Germain Favry - -
7 pluviôse, an II (26 janvier 1794) - David - -
Novembre 1792 - Germain Favry - -
13 novembre 1791 - Jean-Charles Destournelles - -
31 janvier 1790 - Sixte Nicolas Desvignes - -

[modifier] Services publics

Une antenne de la Sécurité sociale se trouve au Buisson.


[modifier] Divers

Le nom de la commune étant assez long, il est souvent abrégé en Magny-les-Hx sur les panneaux de signalisation routière, dans les formulaires, ou dans la correspondance.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Véronique Belle, Maryse Bideault, Annie Blanc, [et al.], sous la dir. de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Guide du Patrimoine Île-de-France, Direction du patrimoine CNMHS, Conseil régional d'Île-de-France, Hachette, Paris, 1992, 750 p. ill. (ISBN 2010168119), p. 512-524
  • Alexandre Delarge, Jacques de Givry, Yves Gontier, La Haute Vallée de Chevreuse, coll. L'esprit des lieux (ISSN 09915192), JDG Publications, Les Loges-en-Josas, 1992, 118 p. ill. (ISBN 2950132642)
  • Inventaire général des Monuments et des Richesses artistiques de la France, Région de Paris/Île-de-France, Les Communes du Parc naturel régionale de la haute vallée de Chevreuse, Association pour le patrimoine de l’Île-de-France, Paris, 1987, 80 p. ill. (ISBN 2905913037), p. 46-50
  • Victor-Adolphe Malte-Brun, L'ancien département de Seine-et-Oise, les Éditions du Bastion, Bourg-en-Bresse, 1990, 253 p. ill., fac-similé de l'édition de 1883, p. 136-139
  • M. et Mme Vatan Magny-les-Hameaux, des origines à 1900, édition privée (ISBN 2-9503598-0-9), 1989, 2000 exemplaires, 126 p.
  • Christophe Ferré Magny d'un monde à l'autre, le village du XXIe siècle, 2000, 108 p.

[modifier] Notes et références

  1. Source : Magny-les-Hameaux sur le site de données cartographiques de l'IGN
  2. Source : Itinéraire Google Maps
  3. Source : Transport-idf.com
  4. Source : Victor-Adolphe Malte-Brun, La France illustrée. Géographie, histoire, administration, et statistique., 1883 (fascicule du département de Seine-et-Oise)
  5. Décret du 11 août 1972 portant création de l’agglomération nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines [pdf]
  6. Les élus de la communauté d'agglomération
  7. Source : Villes et Pays d'Art et d'Histoire
  8. Source : Musée national de Port-Royal des Champs
  9. liste
  10. Source : Ville de Magny-les-Hameaux > Vie économique
  11. Source : Notice communale de Magny-les-Hameaux sur le site de Cassini (EHESS)
  12. Source : INSEE
  13. Source : Population et logements par commune depuis le recensement de 1962 pour l'Île-de-France (INSEE)
  14. Seule une partie de la commune adhère à la ville nouvelle en 1973. La modification du fonctionnement des villes nouvelles en 1983 supprime cette possibilité d'adhésion partielle ; l'intégralité de la commune doit intégrer la ville nouvelle ou la quitter. La commune choisira alors d'entrer entièrement dans la ville nouvelle.
  15. [1] et [2]
  16. Ulis 2 - centre commercial - 120 boutiques et restaurants
  17. http://www.velizy2.com/
  18. ::: CENTRE COMMERCIAL DE PARLY 2 ::: COPROPRIETE DE PARLY 2 ::: SITE OFFICIEL
  19. Source : Ville de Magny-les-Hameaux > Vie économique > Parcs d'activités
  20. liste sur le site de la commune
  21. liste sur le site de la commune
  22. Source : Ville de Magny-les-Hameaux > Vie culturelle et sportive
  23. coordonnées
  24. agenda des manifestations sur le site de la mairie
  25. Source : Liste des maires sur le site de la mairie de Magny-les-Hameaux

[modifier] Articles connexes



[modifier] Liens externes

[modifier] Cartes, plans, vues aériennes

[modifier] Données