Internationale socialiste
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Internationale socialiste | |
États qui sont actuellement gouvernés par des partis membres, consultatifs ou observateurs de l'Internationale socialiste. |
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Création | 1951 |
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Type | Organisation politique internationale |
Membre(s) | Partis et organisations politiques |
Effectifs | 159 |
Président | George Papandreou |
Site web | www.internationalesocialiste.org |
L'Internationale socialiste est une organisation politique internationale qui regroupe la majeure partie des socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes du monde. Elle est l'héritière directe de l'Internationale ouvrière socialiste.
[modifier] Historique
Après la Seconde Guerre mondiale, le mouvement socialiste international est affaibli, et divisé sur l'attitude à avoir envers l'Union soviétique. Il faudra plusieurs années pour aboutir à la création de l'IS.
[modifier] La reconstruction de l’Internationale (1944-1951)
La reconstruction progressive de l’Internationale des partis socialiste, sociaux-démocrates et travaillistes après la Seconde Guerre mondiale se fait sous la forme de conférences internationales se réunissant régulièrement jusqu’en 1951.
[modifier] Les préparatifs des premières conférences (1944-1945)
Le congrès du Parti travailliste de décembre 1944 est l’occasion de discuter de la reconstruction de l’Internationale après le conflit, en présence de délégués de la SFIO, du Parti ouvrier social-démocrate suédois et des représentants des partis en exil (Parti travailliste norvégien, Parti socialiste polonais, Parti ouvrier belge et Parti socialiste italien). Ils décident de convoquer une conférence préparatoire.
Cette conférence se tient le 5 mars 1945 à Londres, treize partis sont représentés, mais ni les Allemands, ni les Autrichiens, ni les Hongrois n’ont été invités, et tous les partis invités n’ont pu envoyer de délégués. La conférence approuve l’occupation de l’Allemagne et la dénazification, mais refuse sa division en plusieurs états. Surtout, elle rappelle la nécessité de l’unité de la classe ouvrière et de l’entente avec l’Union soviétique. L’arrivée des Travaillistes au pouvoir au Royaume-Uni, la présence d’autres partis membres de l’IOS au pouvoir dans leur pays (Suède, Norvège, Nouvelle-Zélande, Australie) fait de l’IOS une vraie puissance pour la première fois de son histoire.
[modifier] La conférence de Clacton-on-Sea (11-19 mai 1946)
La conférence de Clacton est la première réunion officielle de l’IOS depuis celle de Paris en 1933. Dans son mémorandum sur l’unité du mouvement ouvrier international, Harold Laski met en avant la nécessite d’un travail avec l’URSS pour que l’Europe devienne à terme un continent socialiste. Mais des différences apparaissent entre ceux qui veulent reconstruire une IOS identique à celle d’avant-guerre (SFIO, Parti socialiste suisse, belge et autrichien), ceux qui s’y opposent pour former une internationale différente Labour, et ceux qui plaident pour une Internationale unique, socialo-communiste, à l’image de ce qui s’est fait pour la Fédération syndicale mondiale. La conférence n’arrive pas à trouver un accord, et la question de la reconstitution de l’Internationale est reportée. Un Bureau socialiste d’information et de liaison (SILO Socialist information and liaison office) est cependant mis en place à Londres avec Denis Healey à sa tête.
[modifier] La conférence de Bournemouth (3-8 novembre 1946)
Cette conférence prend la décision de dissoudre officiellement l’Internationale ouvrière socialiste, mais, il est toujours impossible de trouver un accord entre les pays d’Europe de l’Ouest, menés principalement par le Labour, et ceux d’Europe de l’Est. C’est surtout la question de la réintégration du SPD dans l’Internationale qui divise l’assistance. Les représentants allemands sont invités à s’expliquer devant la prochaine conférence.
[modifier] La conférence de Zurich (6-9 juin 1947)
Elle rassemble des délégués de 23 partis. Le dernier jour, les délégués allemands, Kurt Schumacher, Erich Ollenhauer et Fritz Heussler viennent défendre la réintégration du SPD au sein du mouvement socialiste international. Ils viennent montrer qu’il y a eu un mouvement de résistance socialiste pendant le régime nazi, mais que la Gestapo était puissante, et le SPD ne pouvait pas jouer sur la fibre nationaliste. Une commission est mise en place pour juger de la réintégration dans l’avenir du SPD, et une autre commission est installée pour étudier la question de la reconstitution de l’Internationale.
[modifier] La conférence d’Anvers (29 novembre – 1 décembre 1947)
Cette conférence se déroule après la conférence de Szklarska Poreba qui a constitué le Kominform qui prend la suite de l’Internationale communiste. La conférence d’Anvers rassemble 17 partis, y compris les Parti socialiste polonais, Parti social-démocrate hongrois et Parti social-démocrate tchèque. Elle refuse la qualité de délégué au représentant du Parti social-démocrate bulgare considéré comme pro-communiste, mais l’admet comme observateur. Sans condamner la Kominform, la conférence se prononce contre tout attaque envers la social-démocratie. Elle vote l’admission du SPD, malgré l’opposition du Parti social-démocrate hongrois, du parti travailliste de Palestine (juif), du Parti socialiste polonais et du Parti social-démocrate tchécoslovaque ; le Parti socialiste italien et la Ligue ouvrière juive polonaise s’abstiennent. Enfin la conférence met en place le Comité de la conférence socialiste internationale (Comisco - Committee of the International Socialist Conference) avec un délégué par parti membre, et présidé par le britannique Morgan Phillips.
[modifier] La conférence de Londres (20-23 mars 1948)
Cette conférence qui a lieu après le Coup de Prague condamne le Kominform qu’elle rend responsable du schisme du mouvement ouvrier. Les partis qui soutiennent les partis communistes à l’Est sont exclus de la Conférence, et elle oblige les socialistes italiens a tranché entre leur collaboration avec le Kominform et celle avec les socialiste libres.
[modifier] La conférence de Vienne (4-7 juin 1948)
La conférence condamne les démocraties populaires qualifiées de dictatures qui « trahissent la démocratie aussi bien que le socialisme ». La même résolution s’oppose à tout régime de parti unique. L’exécutif du Parti socialiste italien essaye de justifier sa position dans un mémorandum condamnant l’action du capitalisme et du Vatican pour créer une Italie clérico-conservatrice.
[modifier] La conférence de Baarn (14-17 mai 1949)
Cette conférence exclut finalement le Parti socialiste italien après qu’il eut refusé de se réunifier avec le Parti socialiste démocratique italien qui refuse la subordination aux Communistes. Cette conférence discute aussi de l’unité européenne. Quelques mois après, les partis socialistes d’Europe de l’Est créent en juillet 1949 l’Union socialiste d’Europe centrale et orientale présidée par Zygmunt Zaremba qui reçoit un statut consultatif au sein de la Conférence socialiste internationale.
[modifier] Conférence de Paris (10-11 décembre 1949)
La conférence élit un secrétaire en la personne de Julius Braunthal et institue une commission devant préparer une déclaration de principes.
[modifier] Conférence de Copenhague (1-3 juin 1950)
Outre l’admission des Parti socialiste japonais et Parti socialiste d'Uruguay. Une commission présidée par Salomon Grumbach se met en place pour amender le projet de déclaration de principes
Finalement le Parti socialiste belge demande la reconstitution pleine et entière de l’Internationale socialiste.
[modifier] L'Internationale socialiste (depuis 1951)
En 1951, le Congrès de Francfort fonde l'Internationale Socialiste sous sa forme actuelle. Au départ elle rassemble presque uniquement des partis d'Europe occidentale, cependant la décolonisation et surtout la chute des pays communistes vont la voir étendre considérablement son influence.
[modifier] Partis membres de plein droit
Ils ont le droit à la parole et le droit de vote, et doivent payer des cotisations :
- Afrique du Sud : ANC, African national Congress (Congrès national africain)
- Albanie : PSSh, Partia Socialiste e Shqipërisë (Parti Socialiste d'Albanie) et PSD, Partia Social Demokrate (Parti social démocrate)
- Algérie : FFS, Front des forces socialistes
- Allemagne : SPD, Sozialdemokratische Partei Deutschlands (Parti Social-Démocrate d'Allemagne)
- Andorre : PS, Parti Socialdemòcrata (Parti social-démocrate)
- Angola : MPLA, Movimento Popular de Libertação de Angola (Mouvement populaire pour la libération de l'Angola)
- Argentine : PS, Partido Socialista (Parti socialiste) et UCR Unión Cívica Radical (Union civique radicale)
- Arménie : ՀՅԴ, Հայ Յեղափոխական Դաշնակցություն Hay Heghapokhakan Dashnaktsutiun (Fédération révolutionnaire arménienne)
- Aruba : MEP, Movimiento Electoral di Pueblo (Mouvement électoral du peuple)
- Australie : ALP, Australian Labour Party (Parti travailliste australien)
- Autriche : SPÖ, Sozialdemokratische Partei Österreichs (Parti Social-Démocrate d'Autriche)
- Barbade : BLP, Barbados labour party (Parti travailliste de la Barbade)
- Belgique : PS, Parti Socialiste (francophone) et SP.A, Sociaal progressief alternatief (Alternative sociale progressiste) (néerlandophone).
- Bénin : PSD, Parti social-démocrate
- Bosnie-Herzégovine : SDP BiH, Socijaldemokratske partije Bosne i Hercegovine (Parti social-démocrate de Bosnie et d'Herzégovine)
- Brésil : PDT, Partido democrático trabalhista (Parti démocratique travailliste)
- Bulgarie : ПБС Партия Български социалдемократи, (PBS) Partiya Balgarski Sotsialdemokrati (Parti des social-démocrates bulgares), et БСП Българска социалистическа партия (BSP) Balgarska Sotsialistieska Partiya (Parti socialiste bulgare)
- Burkina : PDP/PS, Parti pour la Démocratie et le Progrès/Parti Socialiste
- Cameroun : FSD, Front social-démocrate
- Canada : NPD, Nouveau parti démocratique
- Cap-Vert : PAICV Partido Africano da Independência de Cabo Verde (Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert)
- Chili : PPD Partido por la democracia (Parti pour la démocratie) ; PRSD,Partido Radical Socialdemócrata (Parti radical social-démocrate) et PSC Partido Socialista de Chile (Parti socialiste du Chili)
- Chypre : KΣ ΕΔΕΚ Κινήμα Σοσιαλδημοκρατών ΕΔΕΚ — Kinima Sosialdimokraton EDEK (Mouvement pour la démocratie sociale EDEK)
- Colombie : PLC, Partido liberal colombiano (Parti libéral colombien)
- Costa Rica : PLN, Partido Liberación Nacional (Parti libération nationale)
- Côte d'Ivoire : FPI, Front populaire ivoirien
- Croatie : SDP, Socijaldemokratska Partija Hrvatske (Parti social-démocrate de Croatie)
- Curaçao : MAN, Movementu Antia Nobo (Mouvement Antilles nouvelles)
- Danemark : Socialdemokraterne (Sociaux-démocrate)
- Égypte : الحزب الوطنى الديمقراطى, Al-Hizb Al-Watany Al-Demoqraty, Parti national démocratique, NDP
- Équateur : ID, Partido Izquierda Democrática (Parti de la Gauche démocratique)
- Espagne : PSOE, Partido Socialista Obrero Español (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol)
- Estonie : SDE, Sotsiaaldemokraatlik Erakond (Parti social-démocrate)
- États-Unis : DSA, Democratic Socialists of America (Socialistes démocratiques d'Amérique)
- Finlande : SDP, Sosialidemokraattinen Puolue (Parti social-démocrate)
- France : PS, Parti socialiste
- Grande-Bretagne : Labour Party (Parti travailliste)
- Grèce : ΠΑ.ΣΟ.Κ,Πανελλήνιο Σοσιαλιστικό Κίνημα, Panellinio Sosialistiko Kinima (Mouvement Socialiste Panhellénique)
- Guinée : RPG, Rassemblement du peuple de Guinée
- Guinée équatoriale : CpDS, Convergencia para la democracia social (Convergence pour la démocratie sociale)
- Haïti : PFSDH, Parti fusion des sociaux-démocrates haïtiens
- Hongrie : MSzDP, Magyar Szociáldemokrata Párt (Parti social-démocrate hongrois) et MSzP, Magyar Szocialista Párt (Parti socialiste hongrois)
- Irlande : Labour party (Parti travailliste)
- Irlande du Nord : SDLP Social democratic and labour party (Parti social-démocrate et travailliste)
- Islande : Samfylkingin (Alliance)
- Israël : העבודה HaAvoda (Le travail), et מרצ Meretz, (Énergie)
- Italie : DS, Democratici di sinistra (Démocrates de gauche) et PS Partito Socialista (Socialistes démocratiques italiens)
- Jamaïque : PNP, People's National Party (Parti national du peuple)
- Japon : Shamin-tō, Shakai Minshu-tō (Parti social-démocrate)
- Lettonie : LSDSP, Latvijas Sociāldemokrātiskā strādnieku partija (Parti des ouvriers social-démocrate letton)
- Liban : الحزب التقدمي الاشتراكي, Hizb al-Taqadummi al-Ishtiraki (Parti socialiste progressiste)
- Lituanie : LSDP, Lietuvos socialdemokratų partija (Parti social-démocrate lituanien)
- Luxembourg : POSL, Parti ouvrier socialiste luxembourgeois
- Macédoine : SDSM, Socijaldemokratski Sojuz na Makedonija (Union sociale-démocrate de Macédoine)
- Malaisie : PTD, Parti Tindakan Demokratik (Parti d'action démocratique)
- Mali : ADEMA-PASJ (Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice)
- Malte : PL, Partit Laburista (Parti travailliste)
- Maroc : USFP (Union socialiste des forces populaires)
- Maurice : Mouvement Militant Mauricien, (Mouvement militant mauricien), et Parti travailliste mauricien, Labour party
- Mexique : PRD, Partido de la Revolución Democrática (Parti de la révolution démocratique) et PRI, Partido Revolucionario Institucional (Parti révolutionnaire institutionnel)
- Mongolie : МАХН,Монгол Ардын Хувьсгалт Нам Mongol Ardyn Khuv'sgatt Nam (Parti révolutionnaire du peuple mongol)
- Monténégro : SPCG, Socijaldemokratska Partija Crne Gore (Parti social-démocrate de Monténégro)
- Mozambique : Frelimo, Frente de Libertação de Moçambique (Front de Libération du Mozambique)
- Népal : Parti du congrès népalais
- Nicaragua : FSLN, Frente Sandinista de Liberación Nacional (Front Sandiniste de Libération Nationale)
- Niger : PNDS, Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme
- Norvège : DNA, Det norske Arbeiderpart (Parti Norvegien du Travail)
- Nouvelle-Zélande : NZLP, New Zealand Labour Party (Parti travailliste de Nouvelle-Zélande)
- Pakistan : پاکستان پیپلز پارٹی, Pakistan People's Party (Parti du peuple du Pakistan)
- Panama : PRD, Partido Revolucionario Democrático (Parti révolutionnaire démocratique)
- Paraguay : PRF, Partido Revolucionario Febrerista (Parti révolutionnaire febrériste)
- Pays-Bas : PvdA, Partij van de Arbeid (Parti du Travail))
- Pérou : PAP, Partido Aprista Peruano (Parti Apriste Péruvien)
- Pologne : SLD, Sojusz Lewicy Demokratycznej (Alliance de la gauche démocratique) et UP, Unia Pracy (Union du travail)
- Portugal : PS, Partido Socialista (Parti socialiste)
- Porto Rico : PIP, Partido Independentista Puertorriqueño, Puerto Rican Independence Party (Parti indépendantiste portoricain)
- République dominicaine : PRD, Partido Revolucionario Dominicano (Parti révolutionnaire dominicain)
- République tchèque : ČSSD, Česká strana sociálně demokratická (Parti social-démocrate tchèque)
- Roumanie : PSD, Partidul Social Democrat (Parti social-démocrate)
- Saint-Marin : PSD, Partito dei socialisti e dei democratici (Parti des socialistes et des démocrates)
- Sénégal : PS, Parti socialiste
- Serbie : СДП,Социјалдемократска партија, Socijaldemokratska partija (Parti social-démocrate)
- Slovaquie : Smer–sociálna demokracia (Direction-social-démocratie)
- Slovénie : SD, Socialni demokrati (Sociaux démocrates)
- Suède : SAP Sveriges Socialdemokratiska Arbetareparti (Parti social-démocrate du travail suédois)
- Suisse : PSS, Parti socialiste suisse
- Tunisie : RCD, التجمع الدستوري الديمقراطي Rassemblement constitutionnel démocratique
- Turquie : CHP, Cumhuriyet Halk Partisi (Parti républicain du peuple)
- Uruguay : NE Nuevo Espacio (Nouvel espace) et PSU, Partido Socialista del Uruguay (Parti socialiste d'Uruguay)
- Venezuela : AD, Acción Democrática (Action démocratique)
[modifier] Partis consultatifs
Ils ont droit à la parole et doivent payer des cotisations, mais ils n'ont pas le droit de vote.
- Azerbaïdjan : ASDP, Azerbaycan Sosial-Demokrat Partiyası (Parti Social-Démocrate d'Azerbaïdjan)
- Biélorussie : Бсдп, Беларуская сацыял-дэмакратычная партыя (Народная Грамада́) Biełaruskaja Sacyjal-Demakratyčnaja Partyja (Narodnaja Hramada) (Parti Social-Démocrate du Bélarus (Assemblée du peuple))
- Bosnie-Herzégovine : SNSD, Savez nezavisnih socijaldemokrata (Alliance des sociaux-démocrates indépendants)
- Burundi : Frodebu, Front pour la Démocratie au Burundi
- Dominique : DLP, Dominica Labour Party (Parti travailliste de Dominique)
- Fidji : FLP, Fiji Labour Party (Parti travailliste des Fidji)
- Gabon : PGP, Parti gabonais du progrès
- Ghana : NDC, National Democratic Congress (Congrès national démocratique)
- Groenland : Siumut (En avant)
- Guatemala : CSD, Convergencia Social Demócrata (Convergence sociale-démocrate)
- Mali : RPM, Rassemblement pour le Mali
- Monténégro : DPS, Demokratska Partija Socijalista Crna Gore (Parti des socialistes démocratiques du Monténégro)
- Namibie : COD, Congress of Democrats (Congrès des démocrates) et SWAPO, South-West African People's Organisation (Organisation du peuple d'Afrique du Sud-Ouest)
- Palestine : فتح, Fatah : حركة التحرير الوطني الفلسطيني Harakat al tahrir al Falastine, (Mouvement de la libération de la Palestine)
- Paraguay : Partido País Solidario (Parti Pays solidaire)
- Philippines : Akbayan (Akbayan, Parti de l'Action des Citoyens) et PDSP Partido Demokratiko-Sosyalista ng Pilipinas (Parti social-démocrate des Philippines)
- Russie : CдпР, Социал-демократическая партия России, Social-dyemokratitchyeskaya partiya rossii (Parti social-démocrate de Russie)
- Sainte-Lucie : SLP Saint Lucia Labour party (Parti travailliste de Sainte-Lucie)
- Saint-Christophe-et-Niévès : SKNLP Saint Kitts and Nevis Labour party (Parti travailliste de Saint-Christophe-et-Niévès)
- Saint-Vincent-et-les Grenadines : ULP, United Labour party (Parti travailliste uni)
- Serbie : Дс, Демократска странка, Demokratska Stranka (Parti démocratique)et Parti Social-Démocrate de Serbie
- Timor oriental : Fretilin, Frente Revolucionária de Timor-Leste Independente (front révolutionnaire pour l'indépendance du Timor-Leste)
- Togo : CDPA, Convention démocratique des peuples africains
- Tunisie : FDTL, Forum démocratique pour le travail et les libertés
- Ukraine : СпУ, Соціалістичної партії України Sotsialistychna partiya Ukrainy (Parti socialiste d'Ukraine) et СдпУ, Соціал-демократичної партії України (o), Sotsial-demokratiya partiya Ukrainy (Parti social-démocrate d'Ukraine)
- Venezuela : MAS, Movimiento al Socialismo (Mouvement vers le socialisme)
[modifier] Partis observateurs
Ils ont le droit d'assister aux réunions statutaires et de les observer, ils doivent payer une cotisation annuelle, mais n'ont pas le droit de vote.
- Botswana : BNF, Botswana national front (Front national du Botswana)
- Bulgarie : Sociale Démocratie Bulgare
- Colombie : PDA Polo Democrático Alternativo (Pôle démocratique alternatif)
- Haïti : OPL Organisation du peuple en lutte
- Inde : Janata Dal
- Iran : HDKE, Hîzbî Dêmokiratî Kurdistanî Êran (Parti démocratique du Kurdistan d'Iran)
- Irak : PUK, Yaketi Nishtimani Kurdistan (Union patriotique du Kurdistan)
- Jordanie : JDPL, Parti démocratique jordanien de la gauche
- Moldavie : PSDM, Partidul Social Democrat din Moldava (Parti social-démocrate de Moldavie)
- Mauritanie : RFD, Rassemblement des forces démocratiques
- Centrafrique : FPP, Front patriotique pour le progrès
- République démocratique du Congo : UDPS, Union pour la démocratie et le progrès social
- Turquie : DTP, Demokratik Toplum Partisi (Parti de la société démocratique)
- Yémen : الحزب الاشتراكي اليمني, al-Hizb al-Ishtiraki al-Yamani (Parti socialiste du Yémen)
[modifier] Organisations fraternelles
Elles ont droit à la parole et le droit de vote :
- ISF, Internationale socialiste des femmes,
- IFM-SEI, Mouvement international des Faucons - Internationale socialiste d'éducation,
- IUSY, International union of socialist youth (Union internationale de la jeunesse socialiste)
[modifier] Organisations associées
Elles sont de caractère international ou régional, reconnues par l'Internationale Socialiste. Elles ont droit à la parole mais pas le droit de vote.
- JLB, Jewish Labour Bund (Bund Travailliste Juif)
- CSIT, Confédération Sportive Internationale du Travail,
- IFSDP, International federation of socialist and democratic press (Fédération internationale de la presse socialiste et démocratique)
- Groupe Socialiste au Parlement européen
- Groupe Social-Démocrate du Parlement latino-américain
- NDI, National democratic institute for International Affairs (Institut démocratique national pour les affaires internationales) lié au Parti démocrate aux États-Unis.
- ILRS, International league of religious socialists (Ligue internationale des socialistes religieux)
- WLZM, World labour zionist movement (Mouvement Sioniste Travailliste Mondial)
- PES, Party of european socialists, (Parti des socialistes européens)
- IUSDT, International union of socialist democratic teachers (Union internationale des enseignants sociaux démocrates)
[modifier] Congrès de l'Internationale Socialiste
- I, Francfort, 30 juin-3 juillet 1951
- II, Milan, 17-21 octobre 1952
- III, Stockholm, 15-18 juillet 1953
- IV, Londres,12-16 juillet 1955
- V, Vienne, 2-6 juillet 1957
- VI, Hambourg, 14-17 juillet 1959
- VII, Rome, 23-27 octobre 1961
- VIII, Amsterdam, 9-12 septembre 1963
- IX, Bruxelles, 5-6 septembre 1964
- X, Stockholm, 5-8 mai 1966
- XI, Eastbourne, 16-20 juin 1969
- XII, Vienne, 26-29 juin 1972
- XIII, Genève, 26-28 novembre 1976
- XIV, Vancouver, 3-5 novembre 1978
- XV, Madrid, 12-14 novembre 1980
- XVI, Albufeira, 7-10 avril 1983
- XVII, Lima, 20-23 juin 1986
- XVIII, Stockholm, 20-22 juin 1989
- XIX, Berlin, 15-17 septembre 1992
- XX, New York, 9-11 septembre 1996
- XXI, Paris, 8-10 novembre 1999
- XXII, São Paulo, 27-29 octobre 2003
[modifier] Présidents de l'Internationale socialiste
- Morgan Walter Philips : 1951-1957
- Alsing Andersen : 1957-1962
- Erich Ollenhauer (Allemagne) : 1963
- Bruno Pittermann : 1964-1976
- Willy Brandt (Allemagne) : 1976-1992
- Pierre Mauroy (France): 1992-1999
- António Guterres (Portugal) : 1999-2006
- George Papandreou (Grèce) : 2006
[modifier] Présidents honoraires
- Anita Gradin
- Elazar Granot
- Anker Jørgensen
- Enrique Silva Cimma
- Hans-Jochen Vogel
[modifier] Bibliographie
- Guillaume Devin, L'Internationale socialiste : histoire et sociologie du socialisme international, 1945-1990, Presses de la FNSP, 1993, ISBN 2-7246-0621-3
- André Donneur, L'internationale socialiste, Coll. Que sais-je ? n°2101, PUF, 1983 (1re édition) ISBN 2130379834
- Hugues Portelli, L'Internationale socialiste, Éditions de l'Atelier, 1989, ISBN 978-2708223646