Utilisateur:Fhennyx/Brouillons/René Lévesque

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Leader du Parti québécois

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Fhennyx/Brouillons/René Lévesque
23e premier ministre du Québec
Mandat 25 novembre 1976
3 octobre 1985
Prédécesseur Robert Bourassa
Successeur Pierre Marc Johnson
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Date et lieu
de naissance
24 août 1922

à Campbellton (Nouveau-Brunswick)

Date et lieu
de décès
1er novembre 1987

à Montréal (Québec)

Mariage(s) Louise L'Heureux
Corinne Côté
Profession Journaliste
Parti politique Parti libéral du Québec
Parti québécois

L'honorable René Lévesque (24 août 1922 - 1er novembre 1987), journaliste et politicien québécois (canadien), fonde le Parti québécois en 1968 et devient le premier ministre du Québec de 1976 à 1985. Il a milité pour un Québec indépendant du Canada.

Sommaire

[modifier] Jeunesse

Né dans un hôpital à Campbellton au Nouveau-Brunswick, René réside à la naissance à New Carlisle, en Gaspésie, un petit village comptant, à l'époque, près de 1000 habitants et étant de majorité anglophone et bourgeois. Sa mère, Diane Dionne, était déscendante d'une lignée des seigneurs de Tilly et son père, Dominique Lévesque, était avocat. Il était l'aîné de quatre enfants: Fernand, André et Alice. Il était très attaché à ses frères et sa sœur et était reconnu pour son caractère rebelle. René fait ses études primaires dans une petite école bilingue. Il effectue ses études classiques au collège Saint-Charles-Garnier à Québec sous l'enseignement des jésuites où il passe beaucoup de temps à lire et demeure premier de classe. Cependant, suite au décès de son père alors qu'il n'a que 14 ans et au remariage de sa mère, qu'il aura beaucoup de mal à accepter, 2 ans plus tard, il complètera ses études avec difficulté. Il débute des études de droit à l'Université Laval, mais quitte en 1943 avant d'avoir terminé.

[modifier] Correspondant de guerre

René Lévesque débute sa carrière en tant qu'annonceur et lecteur de nouvelles à la station de radio CHNC à New Carlisle. Passionné par ce métier, il effectue ensuite du remplacement comme annonceur à CHRC (Québec) en 1941 et 1942, puis toujours à Québec à CBV. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale (1944-1945), malgré son refus de la conscription, il s'enrôle dans l'armée américaine (l'armée canadienne lui ayant refusé un poste d'officier, en tant que correspondant) et devient officier de liaison et correspondant de guerre en Europe. Il se trouve à Londres alors que la ville est sous les bombardements quotidiens de la Luftwaffe. Il avance avec les troupes alliées lorsqu'ils repoussent les Nazis en France et en Allemagne. Tout au long de la guerre, il produit des reportages en langue anglaise qui sont transmis par écrit ou par radio. Il accompagne la première unité américaine qui atteint le camp de concentration de Dachau, et est profondément bouleversé par ce qu'il voit.

En 1947, il épouse Louise L'Heureux, qui était déjà sa fiancée avant la guerre. Le couple aura trois enfants, deux garçons et une fille. Il sera à nouveau correspondant de guerre pour la CBC en 1952 durant la guerre de Corée. Après cette guerre, il se fait offrir une carrière de journaliste aux États-Unis, mais décide de rester au Québec.

[modifier] Personnalité publique

Lévesque interviewant Lester Pearson à Moscou
Lévesque interviewant Lester Pearson à Moscou

De 1956 à 1959, Lévesque devient une personnalité publique très en vue en animant à Radio-Canada une émission d'affaires publiques hebdomadaire appelée Point de mire, où il traîte, entre autres, des enjeux internationaux. Étant contre le gouvernement de Maurice Duplessis, il sera l'une des rares personnalités à le démontrer. En 1957, René reçoit de la Société Saint-Jean-Baptiste le Prix Olivar-Asselin pour sa contribution à la fancisation au Québec. En 1960, il reçoit un prix comme meilleur commentateur. Considéré comme un séducteur, il aura une relation amoureuse extra-conjugale avec sa coanimatrice Judith Jasmin. Durant son séjour à la télévision publique, il a été très impliqué dans la grève des réalisateurs de 1958, qui dura 68 jours mouvementés et qui visait une syndicalistion. Supporté par son futur adversaire politique Pierre Elliott Trudeau, il fut arrêté lors de cette grève, avec 29 autres grévistes.

[modifier] Débuts en politique

Suite au décès de Maurice Duplessis, en 1959, il décide de se lancer en politique. En 1960, il fut élu à l'Assemblée nationale du Québec comme député du Parti libéral du Québec. Jean Lesage le désigne alors comme ministre des ressources hydrauliques et ministre des travaux publics de 1960 à 1961, puis comme ministre des ressources naturelles de 1961 à 1965. Il joue un rôle clé dans l'élection référendaire de 1962 sur le thème « Maîtres chez nous » où Lévesque propose, malgré les menaces des banques canadiennes, la nationalisation des compagnies d'électricité, qui sera accomplie après cette élection. Par la suite, en 1963, René lutte pour que l'éducation des Inuits, installés dans le nord du Québec, passe d'anglaise à française. En 1965, René devient ministre de la Famille et du Bien-être social et exige le retour des allocations familiales et des pensions de vieillesse.

Lors de la campagne électorale de 1966, René Lévesque, toujours fédéraliste, conteste les chances du RIN (Rassemblement pour l'indépendance nationale) fondé par Pierre Bourgault 6 ans auparavant. Même si le parti Libéral est battu aux élections de 1966 par l'Union nationale, il conserve son siège, malgré les allégations de certains députés accusant ses politiques socialistes d'être la cause de la défaite du Parti libéral. Suite au discours du Général Charles de Gaulle à Montréal en 1967, René réagit de façon modérée sans toutefois lui donner raison.

C'est au congrès du Parti libéral en septembre 1968 que René Lévesque présente son manifeste souverainiste (Option Québec qu'il publiera peu après), traîtant de la séparation du Québec du Canada, et est tout de suite rejeté par le Parti libéral. Il quitte alors le parti, suivi par quelques autres membres qui l'appuient. Le 19 novembre 1967, il fonde le Mouvement Souveraineté-Association, qui donnera naissance plus tard au Parti québécois.

[modifier] Leader du Parti québécois

Image:René Lévesque election night Oct 1973.jpg
René Lévesque, le soir de l'élection de 1973

Après sa création en 1968, il mène le Parti québécois au pouvoir le 15 novembre 1976 face aux Libéraux de Robert Bourassa. Il sera réélu en 1981 face à Claude Ryan, avec une majorité accrue, malgré la défaite référendaire de 1980 et la réforme constitutionnelle de Pierre Elliott Trudeau

C'est en 1970 qu'il fait la rencontre de Corinne Côté-Lévesque, laquelle deviendra son épouse en 1978. Celle-ci a eu une influence notable sur les décisions de René Lévesque. Par exemple, suite à la nuit des Longs Couteaux, elle l'incite à demeurer en poste, malgré le dégoût de Lévesque envers les manœuvres politiques.

Aujourd'hui, il est reconnu tant pour ses réformes sociales que pour le référendum de 1980 sur la souveraineté-association et l'adoption de la Charte de la langue française, la création du ministère de l'environnement, la protection du territoire agricole, la création de la SAAQ sans oublier la réforme du financement des partis politiques.

Il meurt d'une crise cardiaque le 1er novembre 1987. Des dizaines de milliers de gens témoignent leur reconnaissance lors de ses funérailles à Québec. Il a été inhumé à Québec, dans le cimetière Saint-Michel, le 5 novembre 1987.

[modifier] Héritage politique

Le Parti québécois, qu'il a fondé, existe toujours même s'il est devenu, à la suite d'une défaite électorale pendant l'élection générale du 14 avril 2003 au Québec, le parti représentant l'opposition officielle à l'Assemblée nationale.

L'idée d'établir un partenariat économique entre le Canada et un Québec indépendant, appelée la « souveraineté-association », est attribuable à René Lévesque. Plusieurs leaders fédéralistes, lors des derniers référendums, ont d'ailleurs menacé de ne jamais établir de partenariats économiques si le Québec décidait de se séparer.

Malgré le fait que le Mouvement Souveraineté-Association, puis le Parti québécois soient majoritairement composés de francophones, Lévesque a défendu l'idée que l'État finance des écoles primaires et secondaires anglophones.

Officiellement dans le but de réduire l'assimilation des francophones et de favoriser une meilleure intégration des nouveaux arrivants à la société québécoise, la Loi 101 que le gouvernement Péquiste a adoptée le 26 août 1977 oblige les francophones et les immigrants à suivre une éducation primaire et secondaire dans une institution de langue française.

Le réseau électrique québécois est sous l'égide de la société d'état Hydro-Québec. René Lévesque fut le ministre responsable de la nationalisation de l'électricité qui fera, le 1er mai 1963, d'Hydro-Québec une des plus importantes entreprises québécoises.

[modifier] Écrits

  • 1968 : Option Québec (Programme du Parti québécois)
  • 1978 : La Passion du Québec
  • 1980 : Oui
  • 1986 : Attendez que je me rappelle... : (Ses mémoires)

[modifier] Citations

Des citations de René Lévesque, 2 sont restées particulièrement présentes dans la mémoire collective au Québec.

  • Lors de la défaite du référendum de 1980, René Lévesque répond à la foule qui lui chante, suite à son discours, Mon cher René sur l'air de Gens du pays : «Si je vous ai bien compris, vous êtes en train de me dire : "À la prochaine fois!"».
  • Le 15 novembre 1976, suite à l'élection du PQ, mis au pouvoir, René Lévesque dit: «Je n'ai jamais pensé que je pourrais être aussi fier d'être québécois»

Autres citations:

  • «Une société, pas plus qu'une femme, ne peut demeurer indéfiniment enceinte : il faut qu'elle accouche ou qu'elle avorte.»
  • «N'est-ce pas dans le rêve cependant que naissent la plupart des projets qui en valent la peine ?»

[modifier] Anecdotes

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes


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