Chalifert

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Chalifert


"d'azur à un chevron d'or, accompagné en chef de deux gerbes de blé de cinq épis du même, et en pointe d'une aigle du même, au chef vairé de gueules et d'argent"

Pays
drapeau de la France
     France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Arrondissement de Torcy
(Torcy)
Canton Canton de Thorigny-sur-Marne
Code Insee 77075
Code postal 77144
Maire
Mandat en cours
Laurent SIMON
2008-
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Marne et Gondoire
Coordonnées
géographiques
48° 53′ 19″ Nord
         2° 46′ 23″ Est
/ 48.8886111111, 2.77305555556
Altitudes moyenne :
minimale : 39
maximale : 120
Superficie 242 ha = 2.42 km²
Population sans
doubles comptes
1 161 hab.
(2006)
Densité 479 hab./km²
Carte de localisation de Chalifert

Chalifert est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France. Chalifert est située à environ 25km à l'est de Paris dans l'Arrondissement de Torcy dans le canton de Thorigny-sur-Marne. En 2007 elle a intégré la communauté d'agglomération de Marne et Gondoire.

Ses habitants sont appelés les chaliférois.


Sommaire

[modifier] Préhistoire

Le Haut Château, une minière de silex au Néolithique.
Le Haut Château est un lieu-dit situé en bordure nord de Chalifert sur la commune de Jablines. Découvert à l'occasion des fouilles effectuées préalablement à la construction de la ligne d'interconnexion des TGV, le site du Haut Château a révélé une mine néolithique de silex qui a fait l'objet, pour la première fois en France, d'une fouille extensive. Plus de 1 000 structures ont ainsi été repérées et 58 puits intégralement explorés. Les résultats des études conduites par une équipe pluridisciplinaire sont présentés en détail dans un ouvrage qui leur est consacré. Ce dernier est le premier de la série "Archéologie et grands travaux ", créée au sein des "Documents d'Archéologie Française"[1] afin d'accueillir les publications des opérations de sauvetage de grande ampleur, et en majeure partie financée par les responsables de ces aménagements en milieu rural et urbain. Enfin, le site est replacé dans son environnement régional et comparé à des sites du même type en France et dans le reste de l'Europe. C'est à titre que ce site est inscrit au répertoire des monuments historiques. Le périmètre de protection inclut la partie sud de Jablines et le nord de Chalifert [20].

[modifier] Histoire

La commune est citée dans un document en date de 1182. Il fut émis par la Chancellerie de Philippe-Auguste et porte le sceau du roi. Il confirme un contrat d'échange entre les abbés du couvent de Saint-Magloire et ceux du couvent de Marmoutiers, ces derniers cédant aux premiers le prieuré Saint-Jacques de Chalifer (qui longtemps s'est écrit sans "t"), une église à Chaumont et une maison à Versailles, en échange de leur église de Léon.
Aux Guy de Chalifert succéda Jean de Chalifert, au commencement du XIVe siècle. Cette famille fut remplacée à la fin du XVe siècle par la famille Grangier. Au lieu-dit Grampierre étaient une seigneurie et un manoir féodal qui appartient au XVIIe à Gaston de Grieu, un conseiller du Roi. Le manoir féodal était construit sur les hauteurs de Chalifert. La dernière tour à créneaux surmontée d'un belvédère a disparu au XIXe siècle. Ce sont les fondations de cette tour qui servent de mur de soutènement aux terres de la colline. La famille Pignard règne sur Chalifert depuis les premières années du XVIe siècle.

En 1600, Vespassien Grangier était capitaine de cinquante hommes d'armes, bailli de Meaux, seigneur de Montceau et de Jablines. Il hérite de la seigneurie par son mariage avec la fille de Guy Pignard. Il eut un fils qui lui succéda dans ses possessions et dans ses charges, Nicolas Grangier, et une fille qu'il maria à Henri Bazin, Vicomte de Fresnes, bailli de Soissons. Couvert de dettes, Nicolas Grangier vend la terre de Chalifert en 1672 au Comte de Fourcy, seigneur de Chessy. A partir de cette date et jusqu'à la révolution, les seigneurs de Chessy sont également ceux de Chalifert : les Chastenet de Puységur, Joseph Micault d'Harvelay et les Laborde de Méréville.
À la fin du XVIIème siècle, seulement 1400 quintaux de blé passent par le marché de Meaux car il souffre de la concurrence des ports de Jablines, Trilbardou, Chalifert, Lagny-sur-Marne, Noisiel, Annet-sur-Marne, Fresnes qui permettent aux laboureurs de vendre directement à Paris au détriment de l'approvisionnement meldois En 1776, la commune comporte 105 feux et 260 communiants. En 1789, elle fait partie de l'élection de la généralité de Paris.
L'église Saint-André appartient au diocèse de Meaux.
Chalifert est régi par la coutume de Paris. L'église de Chalifert, telle qu'elle nous apparaît aujourd'hui, remonte au XVIIIe siècle. Elle a été reconstruite en grande partie aux frais de Joseph Micault d'Harvelay, seigneur de Chessy et de Chalifert. Elle n'a qu'une nef, mais son choeur est flanqué de deux bas-côtés. L'intérieur de l'église présente des boiseries du XVIIIe siècle. Le presbytère et son jardin sont accolés à l'église Saint-André, il fut vendu comme bien national le 17 novembre 1796 à Étienne-Robert Benoit demeurant à Luzarches. Il est revendu en 1801 à Claude Lermina, administrateur de l'école polytechnique. Mmes de Pressigny et de Baumal le cèdent en 1818 à la mairie. Le presbytère est désormais une propriété privée. Une partie des vitraux de l'église est offerte au XIXe siècle par les propriétaires du château de Chalifert, et représente les saints patrons de leurs enfants. À noter un retable polychrome qui entoure un tableau original d'Henry Scheffer offert par le peintre : "Le Christ au Jardin des Oliviers" de 1855.
En 1820, le village compte 420 habitants. La population a diminué, écrit M. Michelin dans ses Essais historiques, par suite des émigrations en faveur de la capitale qui, dans la pensée des habitants, promet plus d'aisance et moins de fatigues. Il y a alors deux fermes et quatre charrues.
Le terroir de la commune est en terres labourables, une partie est en vignes, bois et prairies. On y récolte beaucoup de fruits.
Le canal, ouvert en 1846, a pour but de faciliter la navigation et réduire le trajet des bateaux entre Meaux et Chalifert. En fin de parcours, le canal traverse le coteau de Chalifert par un souterrain de 290 m dont la voûte est en plein cintre de 9 m de diamètre avec 6 m d'élévation au-dessus du plan d'eau...[2]
En 1900, Henri Lebasque exécute une peinture à l'huile sur toile intitulé "La Marne à l'écluse de Chalifert"[3], conservé au musée Lambinet[4], à Versailles.
L'histoire du kayak-polo relate l’existence de sa première manifestation en France, le 23 juin 1929 à Chalifert, où, lors de la réunion nautique du Canoë Club de France, structure mère de la FFCK, monsieur Jaubert dirigea une compétition par équipe de "repêchage de balles en canoë"[5].
Depuis le 1er janvier 2007, la commune de Chalifert fait partie de la Communauté d'agglomération de Marne et Gondoire.

  • Blason

Le blason de la commune a été créé en 1991 par le maire Claude Perryer. Il a été dessiné par le Projet:Blasons de Wikipédia et a été ajouté à l'Armorial des communes de Seine-et-Marne.

[modifier] Géographie

[modifier] Géologie

La topographie communale, en bordure du plateau briard, permet de révéler en affleurement sur le versant des coteaux la succession des différentes couches géologiques (du contrebas des coteaux jusqu’aux zones urbanisées):

  • des formations sablonneuses ;
  • des formations calcaires ;
  • des formations marneuses et argileuses ;
  • des limons des plateaux.

Les limons des plateaux correspondent à la couche superficielle qui couronne l’ensemble des formations. Cette formation est propice au développement agraire d’où l’exploitation agricole du plateau de Brie. Seul le fond de vallée est recouvert d’alluvions sur lesquels s’est développé le marais de Lesches.
La formation argilo marneuse sous-jacente possède la particularité de gonfler ou de se rétracter en fonction de la teneur en eau des sols. Sa présence rend possible des tassements différentiels des terrains suite à de longues périodes de sécheresse qui peuvent être à l’origine de fissures au niveau des bâtiments et de mouvements de rétraction et de fluage du sol. Ces tassements différentiels sont de nature à engendrer des désordres au niveau des construction et constituent un risque majeur dans les secteurs concernés de la commune
Ces risques, consécutifs aux variations pluviométriques, sont essentiellement à craindre à flanc de coteau où la faible consistance des marnes et argiles facilite les glissements de terrain. Néanmoins aucun glissement n’a encore été recensé.
Le visualiseur Info TerreTM du Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) permet d'accèder avec précision à cette cartographie[21].

[modifier] Occupation du sol

En 2003 :

  • 70% du territoire communal appartient au domaine rural (forêt, eau, agriculture).
  • 30% du territoire est occupé par le domaine urbain constitué pour l'essentiel par de l'habitat individuel, de l'urbain ouvert et enfin les infrastructures de transports dont le taux d'occupation est de 4%, soit 16% du domaine urbain.

En 1982 les proportions étaient respectivement de 77% pour le premier et 23% pour le second. Chalifert a su résister à la pression immobilière consécutive à l'implantation du Parc d'Eurodisney.
Toutefois la proportion du domaine urbain devrait s'accroître dans les années à venir avec l'aménagement d'une ZAC dans la partie sud du village.

L'ensemble de ces données et les cartes interactives sont disponibles sur le site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Ile-de-France[22].

[modifier] Communes limitrophes

Jablines Lesches
Dampmart N Coupvray
O    Chalifert    E
S
Chessy
Enclave: {{{enclave}}}

[modifier] Administration

[modifier] Les maires successifs

Liste des maires successifs
Début de mandat Fin de mandat Identité Observations
1792 1798 Jean-Baptiste CHABANNEAUX  
1798 1800 Nicolas Joseph GODART  
1800 1802 Etienne TOUROUX  
1802 1808 Jacques Antoine BONHOMME  
1808 1820 Jean-Baptiste LABOUR décédé en fonction
1823 1846 Sidoine Benjamin BOULINGRE  
1846 1847 Jean-Louis MAILLET  
1847 1850 François Nicolas BARON  
1850 1857 Jean-François Hypolite GIROUX  
1858 1868 François Nicolas BARON  
1868 1871 Louis Belloni GUILLOT  
1871 1881 Aimé AUBRY  
1881 1884 Louis Dominique CHEVALIER  
1888 1892 Louis Alfred MAUGIS  
1898 1903 Aimable CARRE  
1903 1911 Arthur Victor DUTAIT  
1911 1912 Louis Clovis Clément GUILLOT  
1912 1914 Pierre PIOT mobilisé en 1914
1915 1918 Albert BONNARD adjoint en l'absence du maire
mai 1918 décembre 1918 Julien FLANDRIN  
1919 1920 Pierre PIOT démobilisé
1920 1923 Georges DUCHIN  
1924 1929 Arthur Victor DUTAIT  
1929 1939 Edmond LABOIS  
1939 1944 Jean MEUNIER  
1945 1952 Léon SARGE  
1953 1958 Adrien ESNAULT  
1958 1965 Jean COCTEAU  
1965 1971 Emile VERRIERE  
1971 1983 Charles BILLIG  
1983 1987 Arthur ANGERS  
1987 1989 René COUTURE  
1989 1995 Claude PERRYER  
1995 2008 Jean-Jacques LE BONHOMME  
2008   Laurent SIMON  

[modifier] Les commissions

Les commissions se définissent selon les nécessités de fonctionnement de la vie communale. Elles préparent les débats du conseil communal. Il convient de distinguer les commissions à caractère permanent qui sont, dans ce cas, constituées dès le début du mandat du conseil, des commissions temporaires qui sont créées, par arrêté du maire, en fonction des impératifs ou des objectifs apparus en cours de mandat.

  • La commission finance : organise le débat d’orientation budgétaire, l'élabore les budgets primitifs et complémentaires et en assure leur suivi, assure relations avec les entreprises.
  • La commission culture, sport, patrimoine et tourisme : est maître d'ouvrage du projet de la tour Taratte, assure les relations avec les associations, gère le patrimoine, assure la promotion de Chalifert au travers d’action ciblées en partenariat avec l’office du tourisme de Lagny-sur-Marne, gère la bibliothèque municipale.
  • La commission information et archives : la diffusion de l’information municipale, la numérisation des actes administratifs et leur accès au public, toutes actions permettant une ouverture à distance des services administratifs.
  • La commission services publics : la gestion des ressources humaines, la rénovation des services administratifs en relation avec la commission information, le développement et la promotion du transport collectif, les relations avec les concessionnaires distribuant l’eau, le gaz et l’électricité.
  • La commission affaires scolaires et périscolaires: la gestion des locaux scolaires, la gestion du centre de loisirs, la gestion de la cantine scolaire, le développement de l’accueil des enfants scolarisés ou non.
  • La commission urbanisme : la gestion du plan local d'urbanisme (PLU), l’instruction permis de construire en relation avec la DDE, la gestion du projet aménagement centre village, le suivi de l’aménagement de la ZAC Saint Eloi, la gestion du plan de circulation dans le village.
  • La commission affaires sociales préside le centre communal d'action sociale.
  • La commission travaux : l’entretien des équipements et des infrastructures municipaux, l’entretien des espaces verts, le suivi de la rénovation des sentiers à caractères intercommunautaires.
  • La commission environnement, assainissement et risques majeurs : la mise en place de la charte environnement, le suivi du chantier assainissement (zonage assainissement), la gestion des espaces naturels sensibles , la gestion du plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) et du plan communal de sauvegarde(PCS).

Les commissions peuvent se structurer en sous-commissions pour des thématiques plus ciblées ou pour répondre à des exigences réglementaires. Lorsque une sous-commission est créée par arrêté ou répond à une exigence réglementaires elle porte le titre de commission. Les sous-commissions permanentes sont :

  • La commission appel d'offres, rattachée à la commission finance.
  • La commission d’impôts directs, rattachée à la commission finance.
  • La commission de révision des listes électorales, rattachée à la commission services publics.
  • La commission permis de construire, rattachée à la commission urbanisme.
  • La caisse des écoles, rattachée à la commission affaires scolaires et périscolaires.
  • La commission fêtes et cérémonies, rattachée à la commission culture, sport, patrimoine et tourisme.

[modifier] Les représentations municipales au sein des syndicats et des associations intercommunaux

  • 3 délégués de Chalifert siègent au sein de l'intercommunalité de Marne et Gondoire (CAMG)[23].
  • 1 délégué siège au syndicat pour la valorisation du marais du Refuge (SVMR).
  • 2 délégués siègent au Syndicat Intercommunal pour l'enlèvement et le traitement des résidus ménagers de la région de Lagny sur Marne(SIETREM)[24].
  • 1 délégué siège au sein de l'Association des maires des communes riveraines de la Marne et des ses affluents(CORIMA).
  • 1 délégué siège au sein du Syndicat intercommunal de téléalarme et de télésurveillance de Condé Sainte Libaire (SITT).
  • 2 délégués siègent au sein du Syndicat intercommunal des centres de pédagogie et de réadaptation pour handicapés (CPRH).
  • 1 délégué siège au sein du Syndicat des transports des secteurs III et IV de Marne-la- Vallée et des communes environnantes [25].
  • 3 délégués siègent au sein du Syndicat d'Adduction d'Eau des Communes de Chalifert, Chanteloup-en-Brie, Montévrain (SIAEP- CCM).
  • 1 délégué siège au sein du Groupement Intercomunal de la Base de Loisirs de Jablines (GIJA)[26].
  • 1 délégué siège à l'Office du tourisme de Lagny-sur-Marne[27].
  • 1 délégué siège au syndicat de tarnsports[28].

[modifier] Budget primitif 2008

Recettes
Section fonctionnement
742 287,22 €
Section investissement
2 436 783,78 €

Dépenses
Section fonctionnement
843 774,60 €
Section investissement
1 774 416,25 €

Le conseil municipal a voté lors de sa réunion du 15 avril 2008 un budget en déficit.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
- 454 418 401 391 355 339 361 314
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
278 271 268 260 242 241 231 208 217
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
215 191 202 178 191 236 200 176 235

Source: Cassini[6]

Évolution démographique
(Source : INSEE[7], [8])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
229 339 462 603 831 1055 1161
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

L'ensemble des données socio-démographiques, de 1968 à 1999, est disponible sur le site de l'Insee[7].
Les résultats du dernier recensement de 2006 font l'objet d'une publication séparée[8].

[modifier] Transports

La commune est desservie par la ligne 24[9] (Jablines-RER Chessy) du réseau de bus PEP'S[10] dont le Syndicat des transport d'Ile de France[11] est partenaire institutionnel.
L'arrêt Saint Eloi de la ligne 23[12] de ce même réseau, en limite de commune avec Chessy, est situé sur le desserte ChessyRER - Gare SNCF de Lagny-sur-Marne.

[modifier] Environnement

[modifier] Risques majeurs[13]

La commune est exposée à deux types de risques[14],[15] :

  • Les inondations, une carte des zones inondables a été établie par le Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire[29].
  • Le retrait et gonflement des argiles. Une carte avec le niveau graduel des aléas a été établie par le Bureau de recherche géologique et minière[30].

Entre 1983 et 2004 la commune a fait l'objet de 12 arrêtés de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle:
- 6 pour inondations et coulée de boue,
- 5 pour différentiels consécutifs à la sécheresse et/ou rehydratation du sol
- 1 pour les deux
La commune dispose d'un plan de prévention des risques naturels prévisibles. Conformément à la réglementation en vigueur[16]les acquéreurs ou locataires de biens immobiliers situés dans des zones couvertes par un plan de prévention des risques naturels prévisibles, prescrit ou approuvé, sont informés par le vendeur ou le bailleur de l'existence des risques visés par ce plan ou ce décret. Un document listant les sinistres indemnisés dans le cadre d'une reconnaissance de l'état de catastrophe pour la commune de Chalifert est mis à disposition des vendeurs ou bailleurs.[17].

  • Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) (à compléter)

Le Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire a mis en place le réseau "vigicrues" qui permet au public de connaître en temps réel le niveau de vigilance face au risque de crue. Chalifert dispose d'un station à l'aval de l'écluse et connectée à ce réseau. La hauteur et le débit de la Marne figure sous forme d'un graphe[31].
L'état de vigilance particulière requise est déterminé en suivant le lien Seine Moyenne Yonne Loing et la couleur de la section dénommée "Marne aval".

[modifier] ZNIEFF et autres classements

La commune de Chalifert compte plusieurs Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1 ou 2, plus connues sous l'acronyme ZNIEFF.

Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs caractérisés par leur intérêt biologique remarquable. Ces espaces doivent faire l’objet d’une attention toute particulière lors de tout projet d’aménagement ou de gestion.

Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches et peu modifiés ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Ces espaces doivent faire l’objet d’une prise en compte systématique dans les programmes de développement afin d’en respecter la dynamique d’ensemble.



Diren ID Nom Communes Surface Ha Périmètre Km Type
77132003 Prés humides de Coupvray Chalifert, Coupvray 17.64 2.55 1
77234001 Plans d'eau de la Boucle de Jablines Annet-sur-Marne, Chalifert, Jablines 510.27 14.33 1
77234002 Marais de Lesches et Prés humides du refuge Chalifert, Jablines, Lesches, Précy-sur-Marne 253.53 12.66 1
77234021 Vallée de la Marne de Coupvray à Pomponne Annet-sur-Marne, Carnetin, Chalifert, Claye-Souilly, Coupvray, Dampmart, Fresnes-sur-Marne, Isles-les-Villenoy, Jablines, Lesches, Pomponne, Précy-sur-Marne 3609.13 69.84 2

Par ailleurs le "Marais de Lesches et Prés humides du refuge" :

Sont également inclus dans le périmètre d'un espaces naturels sensibles (ENS) :

  • Les bords de Marne. Le Conseil général a répondu à la demande des communes de Chessy et Chalifert pour protéger un espace naturel sensible. Sur une surface de 36 ha, boisements, prairies, parcelles aménagées dont un "jardin de sculptures" formeront des boucles de promenade le long des bords de la Marne.
  • Les prés humides de Coupvray.

La Direction régionale de l'environnement Ile de France, a rassemblé l'ensemble des emprise de ces divers classements dans le système cartographique Carmen (Cartographie du Ministère en charge de l’Environnement)[32].

[modifier] Carte stratégique du bruit

La directive européenne 2002/49/CE sur l'évaluation et la gestion du bruit dans l'environnement vise, au moyen de cartes de bruit stratégiques à évaluer de façon harmonisée l'exposition au bruit dans les 25 états-membres. Elle a pour objectif de prévenir et de réduire les effets du bruit.

Elle a été transposée en droit français par ordonnance, ratifiée par la loi du 26 octobre 2005, et figure désormais dans le Code de l’Environnement. Le décret d'application n°2006-361[21] a été publié au journal officiel du 26 mars 2006.

La cartographie stratégique du bruit permet une représentation des niveaux de bruit, de dénombrer la population exposée, de quantifier les nuisances et d'élaborer des plans d'action (préservation des zones calmes).

Les cartes de bruit sont élaborées pour les grandes infrastructures et dans les grandes agglomérations. C'est en tant que village inclut dans l'agglomération parisienne (cf. annexe du décret sus-cité) que Chalifert, en partenariat avec le Conseil général de Seine et Marne, élabore ces cartes[22].

[modifier] Zonage assainissement

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Monuments et objets historiques

  • Minière à silex du néolithique - périmètre de protection - [33]
  • 9 bas-reliefs en plâtre du 18ème siècle dans l'église Saint-André (classement le 29/02/1980). [34]
  • Une cloche en bronze de 1582 dans le clocher de l'église Saint-André (classement le 10/02/1942). [35]
  • Un tableau de Henry Scheffer de 1855 (classement en cours).
  • 3 calvaires[23] à chacune des entrées du village et portant l'inscription "En l'an 1832 le choléra ravageait la France Dame Labour, Dame Maugis et des habitants de Chalifert firent le voeu d'édifier 3 calvaires si notre commune était préservée : elle le fût, la promesse tenue. Les 3 croix furent élevées en 1853".
  • un fond baptismal.
  • un retable polychrome.

[modifier] Bâtiments remarquables

  • La tour Taratte[24].
  • Le presbytère[25].
  • Une porte cochère rue Louis Pasteur qui permet l'entrée dans une cour commune, partagée entre plusieurs bâtiments d'habitation et surmontée d'une ou deux pièces d'habitation.
  • Une porte cochère rue Charles Vaillant.
  • Deux lavoirs.
  • La maison d'habitation de la ferme.
  • Château de la fin du XIXe siècle[26].
  • L'église Saint-André[27].
  • La guinguette[28].

[modifier] Ouvrages d'art

  • Le canal de Chalifert[29] : Le canal de Chalifert fonctionne aujourd'hui comme un simple canal latéral à la Marne. Mais il n'en fut pas toujours ainsi par le passé.Avant la construction du barrage de Meaux sur la Marne, qui stabilise le bief éponyme, ce canal fonctionnait, en fonction du niveau de la rivière, tantôt comme un canal latéral comme aujourd'hui lorsque la Marne était haute, tantôt comme un canal à bief de partage, quand celle-ci était basse. L'animation[30] élaborée dans le cadre du projet Babel[2] vous explique cela.
  • Le viaduc de Chalifert[31] : l'interconnexion des TGV en Île-de-France se distingue des précédentes Lignes Nouvelles par une plus forte densité d'ouvrages d'art compte-tenu d'un environnement très urbanisé. Le côteau est de Chalifert, dit la côte Saint-Jacques, présentait à cet égard un espace libre mais qui a nécessité la réalisation d'un viaduc de 1175m de long qui permet le franchissement de la vallée de la Marne. La longueur de ce viaduc le situe parmi les trente plus longs ouvrages d'art. Sa construction a duré deux ans. À son plus haut niveau, ce viaduc surplombe la vallée de 40 mètres. Il franchit le canal de Meaux à Chalifert, la Marne, la voie SNCF Paris-Strasbourg et le canal de l'Ourcq. Il a été inauguré en 1993.

[modifier] Liens externes

  • [36] - Site officiel de la mairie

[modifier] Références

  1. Le Haut Château (Seine-et-Marne). Une minière de silex au Néolithique - Éditions de la Maison des sciences de l'homme - 1992 - ISBN 978-2-7351-0441-3[1]
  2. ab Dictionnaire des rivières et canaux dans le projet Babel : le canal de Chalifert
  3. Extrait de la base Joconde du ministère de la culture[2]
  4. Musée Lambinet[3]
  5. « La rivière » n°212/1929 page 70
  6. Données démographiques de Cassini
  7. ab Chalifert sur le site de l'Insee
  8. ab [4]Enquête annuelle de recensement de 2006 à Chalifert
  9. Horaires Ligne 24 du réseau PEP'S[5]
  10. Réseau de bus PEP'S[6]
  11. Site du STIF[7]
  12. Horaires Ligne 23 du réseau PEP'S[8]
  13. Définition générale du risque majeur[9]
  14. La commune de Chalifert face aux risques naturels[10]
  15. Arrêté préfectoral 07/DAIDD/ENV n° 014 mettant à jour la liste des risques à prendre en compte sur le territoire de la commune de Chalifert[11]
  16. Article L125-5 du code de l'environnement[12]
  17. Déclaration de sinistres indemnisés [13]
  18. Inventaire national du patrimoine naturel - arrêté biotope Marais de Lesches [14]
  19. Définition des sites Natura 2000 ZPS - Fiche de l'Atelier technique des espaces naturels (ATEN) du Ministère en charge de l'écologie [15]
  20. Définition des espaces naturels sensibles - Fiche de l'Atelier technique des espaces naturels (ATEN) du Ministère en charge de l'écologie [16]
  21. Décret n°2006-361 relatif à l'établissement des cartes de bruits et des plans de prévention du bruit dans l'environnement [17]
  22. Périmètre d'étude pour l'élaboration des cartes stratégiques du bruit en Seine-et-Marne [18]
  23. photo
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  29. photo
  30. Le fonctionnement du canal de Chalifert - Annimation Powerpoint - projet Babel[19]
  31. photo