Carrières-sur-Seine
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Carrières-sur-Seine | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye |
Canton | Houilles |
Code Insee | 78124 |
Code postal | 78420 |
Maire Mandat en cours |
Arnaud de Bourrousse 2008-2015 |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Boucle de Seine |
Latitude Longitude |
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Altitude | 23 m (mini) – 58 m (maxi) |
Superficie | 5,02 km² |
Population sans doubles comptes |
12 050 hab. (1999) |
Densité | 2400,4 hab./km² |
Carrières-sur-Seine est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, située à sept kilomètres environ à l'est de Saint-Germain-en-Laye.
Les habitants en sont les Carrillons.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Carrières-sur-Seine est située au bord de la Seine, à 13 km à l'ouest de la Porte Maillot à Paris, à 7 km à l'est de Saint-Germain en Laye, la sous-préfecture, et à 15 km au nord de Versailles, la préfecture.
Les communes limitrophes en sont Houilles au nord, Bezons à l'est, Nanterre au sud-est, Chatou au sud-ouest, Montesson à l'ouest et Sartrouville au nord-nord-ouest.
Malgré la présence sur son territoire de trois ponts franchissant la Seine (pont du RER A, pont de la ligne de Saint-Lazare et pont de l'autoroute A14), la ville ne possède pas de pont de circulation ordinaire. Pour franchir la Seine et accéder à La Défense ou Paris, il faut franchir soit le pont de Chatou, vers le sud, où passe la route nationale 186, soit franchir le pont de Bezons où passe la route départementale D392.
En conséquence, les axes routiers principaux de la commune, les routes départementales D311 (Bezons - Saint-Germain-en Laye) et D321 (Carrières - Chatou puis Croissy-sur-Seine) sont des axes de desserte locale ramenant vers les axes principaux.
Au plan ferroviaire, la commune ne possède pas de gare propre et les plus proches sont la gare de Chatou - Croissy, à Chatou, pour la ligne A du RER et la gare de Houilles - Carrières-sur-Seine, à Houilles, également pour la ligne A du RER et pour la ligne Saint-Lazare du Transilien.
Du fait de son relatif isolement, la commune présente, au regard de ses voisines, un faible taux d'urbanisation (env 60% du territoire) et de nombreux espaces ruraux cultivés ou en jachère.
Depuis 2006, la ville fait partie de la Communauté de communes de la Boucle de Seine.
[modifier] Administration
Date d'élection | Identité | |
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Les données antérieures à 2001 ne sont pas encore connues. | ||
Mars 2001 | Françoise BRONDANI | UMP |
[modifier] Héraldique
Les armes de Carrières-sur-Seine se blasonnent ainsi : Les tétus (marteaux de carrier) évoquent l'exploitation des carrières de pierre calcaire auxquelles la commune doit son nom, les ondes d'argent, la Seine qui borde le territoire communal à l'est, et le chef rappelle que le village fut longtemps sous la tutelle de l'abbaye de Saint-Denis. |
[modifier] Histoire
Bien que le site soit d'occupation ancienne, le hameau fut officiellement fondé en 1137 par Suger, abbé de Saint-Denis au XIIe siècle, pour accroître les terres et les revenus de l'Abbaye. Située sur les flancs de la vallée de la Seine, Carrières-Saint-Denis offrait en effet de bonnes terres d'alluvions, très fertiles, ainsi qu'une pierre calcaire de bonne qualité : le liais. Le hameau pris d'ailleurs le nom de Carrières-Saint-Denis en raison des multiples carrières de calcaire qui y furent exploitées et ce, jusqu'au XIXe siècle.
Toujours sous la tutelle de l'Abbaye de Saint-Denis, le village gagna cependant en autonomie vis à vis de ses voisines comme Houilles ou Montesson et vit son territoire affirmé par les procès-verbaux de 1479, 1633 et 1728. Carrières-Saint-Denis fut lieu de chasse des rois Henri II et Henri IV, et sous l'Ancien Régime, lieu supposé de résidence de Louise de la Vallière, favorite de Louis XIV, d'après une tradition orale persistante.
Un édit de juin 1787 érigea la paroisse de Carrières-Saint-Denis en municipalité et finalement, la loi du 10 juin 1791 prescrivant l'aliénation des biens communaux de l'Église, acheva de séparer le village de l'Abbaye de Saint-Denis. Pour la première fois, Carrières-Saint-Denis prit le nom de Carrières-sur-Seine (elle n'acquit définitivement ce nom qu'au début du XXe siècle).
La commune connut jusqu'aux années 1960 une croissance assez lente de sa population, à l'inverse de Chatou ou de Houilles. La raison principale est qu'elle est située hors des voies d'accès vers Paris, et donc à l'écart des courants principaux d'urbanisation. Si ce retard à l'urbanisation se comble très rapidement aujourd'hui, la ville offre encore en son centre historique une atmosphère campagnarde de vieux village qui en fait un lieu assez unique à petite distance de la capitale.
[modifier] Démographie
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(élaboration graphique par Wikipédia)
[modifier] Culture
[modifier] Patrimoine architectural
Moyen Âge :
Il reste une partie de la Grange aux Dîmes, datant du XIIe siècle et aujourd'hui classée monument historique, ainsi que quelques maisons troglodytes. Par ailleurs, on découvrit, au milieu du XIXe siècle, dans l'église Saint-Jean-Baptiste, un retable sculpté du XIIe siècle. Ce retable, unique en son genre par son style (témoignant du passage du roman au gothique, traces de polychromie...), est aujourd'hui conservé au Musée du Louvre à Paris.
Ancien Régime :
De l'Ancien Régime, ont été conservés la mairie et son parc, lieu supposé de résidence de Mademoiselle de la Vallière. Des recherches approfondies dans de nombreux documents disponibles (registres paroissiaux, notariat, Archives Départementales et Nationales) n'ont cependant pas permis de le confirmer. Le parc, œuvre de Desgoffes, neveu de Le Nôtre, est classé monument historique. Il a cependant été très endommagé par la tempête de décembre 1999. La demeure de la Comtesse de Bussy, guillotinée à la Révolution en 1794, a été divisée en appartements et est assez endommagée. Elle est cependant visible rue de Bezons.
XIXe et XXe siècles :
Carrières, proche de Chatou et Bougival, hauts-lieux de l'impressionnisme, a également inspiré les peintres : Claude Monet y a peint Carrières-Saint-Denis en 1872, Maurice de Vlaminck Le Village en 1905 et André Derain en fit un de ses sujets de prédilection. De même, le peintre cubiste Georges Braque peignit un Paysage de Carrières-Saint-Denis en 1909. Le peintre Claude-Max Lochu (1951-) vit depuis 2002 à Carrières-sur-Seine où il a installé son atelier.
[modifier] Ville jumelée
Le jumelage de Carrières-sur-Seine avec la ville allemande de Grünstadt (Rhénanie-Palatinat) a été prise le 5 décembre 1973 et officialisé en 1974. Les cérémonies officielles à Grünstadt se sont tenues en octobre 1974[3]. Un « comité de jumelage » dont le siège est en mairie se charge de l'animation et organise les échanges culturels et scolaires.
[modifier] Économie
Ressources agricoles de culture maraîchère.
Quelques entreprises ont installé leurs sièges sociaux aux abords de Montesson.
[modifier] Sports
La ville possède une équipe de rugby, le Rugby Olympique Club de Houilles Carrières-sur-Seine[4]
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes, sources et références
[modifier] Article connexes
[modifier] Galerie
[modifier] Liens externes
- Ville de Carrières-sur-Seine, site officiel
- Paroisse catholique de Carrières-sur-Seine, site officiel
- Carrières-sur-Seine sur le site de l'IAURIF
- Carrières-sur-Seine sur le site de l'Institut géographique national
- Carrières-sur-Seine sur le site de l'INSEE
- Plan d'intendance de la paroisse de Carrière-Saint-Denis sur le site des archives des Yvelines
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