Capgemini

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Logo de Capgemini
Repères historiques
Création : 1967
Fondateur(s) : Serge Kampf
Fiche d’identité
Forme juridique : Société anonyme à conseil d'administration
Action : Euronext : CAP
Slogan(s) : « consulting, technology, outsourcing »
Siège social : France 11 rue de Tilsitt
75017 Paris
Direction : Serge Kampf Président
Paul Hermelin Directeur général
Activité(s) : SSII
Produit(s) : Conseil en management, Intégration de systèmes, Infogérance Services informatiques de proximité
Filiale(s) : Sogeti, Capgemini Consulting
Effectif : 83 500 (2007)
(20 000 en France)
(20 000 en Inde)
Site corporatif : Capgemini
Données financières
Chiffre d’affaires : 8,703 Mds € (2007)
Résultat net : 440 Millions € (2007)
Principaux concurrents
Altran, Atos Origin, Capgemini, EDS, Sopra Group, LogicaCMG, Accenture, GFI Informatique, IBM, HP Services, Steria, Infosys, Wipro, T-Systems, TCS, CSC, Deloitte, Unisys...
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Capgemini est l'une des plus importantes SSII mondiales. Elle a été créée par Serge Kampf le 1er octobre 1967 à Grenoble (France) sous le nom de Sogeti (Société pour la gestion de l'entreprise et traitement de l'information).

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] 1967-1975 : Sogeti

  • 1er octobre 1967 : Création à Grenoble de l'entreprise Sogeti par Serge Kampf, ancien directeur régional de Bull.

Sogeti compte alors 5 employés, tous venus de chez Bull et propose dans la région Rhône-Alpes de l'assistance technique pour le démarrage des ordinateurs et la mise en œuvre de programmes de gestion. En utilisant en priorité l'approche commerciale plutôt que technique, il se différencie de ses concurrents qui dénigreront les premières années Sogeti pour son manque de compétence technique.

  • Fin 1967-1968 : Quelques semaines à peine après la création de Sogeti, tensions grandissantes entre les 13 petits-actionnaires. La plupart des actionnaires fondateurs quitteront le groupe en 1968 (dont Pierre Pasquier, fondateur de Sopra). Serge Kampf récupère près de 84% du capital.
  • 1970 : Création de Hermès Informatique, filiale d'outsourcing d'infrastructures commune à Sogeti et Cofradel. Cette même année, la société lyonnaise des dépôts, les Docks lyonnais et le groupe Le Dauphiné Libéré rentrent au capital d'Hermès Informatique
  • 1970 : Acquisition de la Solame (Société lyonnaise d'applications mécanographique), société d'informatique spécialisé dans le traitement à façon (externalisation de la comptabilité...)
  • 1971 : Solame, Hermès Informatique et la société Infor, fusionnent pour donner naissance à la société Eurinfor, spécialisée dans l'externalisation des services informatiques (outsourcing). Eurinfor devient une entreprise 2 fois plus importante que Sogeti qui est un des principaux actionnaires.
  • 1973 : La délégation à l'Informatique (structure de l'État chargée de favoriser le développement du secteur de l'informatique) pousse la filiale informatique du CEA, le Cisi, (Compagnie internationale des services informatiques) à prendre une participation de 34% dans Sogeti et Eurinfor, afin de constituer un leader important français dans les services informatiques. Ce rapprochement sera difficile, et Serge Kampf qui veut garder son indépendance et la majorité du capital, s'engage en contrepartie à céder à terme sa participation dans Eurinfor au Cisi.
  • 1971 : Création de la filiale Sogeti-Formation.
  • Mars 1973 : En toute discrétion, Serge Kampf rachète à titre personnel (et non pas via Sogeti), la participation à 15% dans la banque La Henin (groupe Suez) de l'un de ses principaux concurrents, le groupe CAP (Centre d'analyse et de programmation), fondé en 1962. L'arrivée de Serge Kamp dans le capital provoque de graves tensions au sein du CAP, aggravant les conflits entre les actionnaires, conflits qui avaient déjà poussé la banque la Henin à vendre sa participation.
  • Juillet 1973 : Excédé par les tensions au CAP, l'ancien président de celui-ci, Bertrand Asscher, vend sa participation de 34% dans le CAP à Sogeti. Sogeti et Serge Kampf détiennent alors seulement 49% du capital du CAP, mais sont le premier actionnaire de la SSII.
  • Mars 1974 : Fatigué des conflits au sein du CAP, les deux autres actionnaires cèdent leur part à Sogeti.
  • 5 Juin 1974  : CAP et Sogeti fusionnent pour donner Cap Sogeti.
  • Septembre 1974 : Acquisition de Gemini Computer Systems, une SSII présente en Europe mais aux capitaux américains.


Au milieu des années 1970, à l'aube de la naissance de Cap Gemini, l'activité du groupe tourne autour de 4 grands types d'activités :

  • l'outsourcing (appelé alors Facilities Management) avec Eurinfor (leader en France)
  • l'assistance technique (qualifié alors péjorativement de body shopping) : mise à disposition d'analystes programmeurs et d'ingénieurs)
  • le conseil en organisation
  • les activités de traitement et d'exploitation (saisie et traitement de données).

[modifier] 1975-1991 : Expansion du groupe Cap Gemini Sogeti (CGS)

  • 1er janvier 1975 : Fusion de Cap Sogeti et Gemini Computer Systems pour donner naissance au groupe Cap Gemini Sogeti (CGS) qui devient la première SSII en France à l'époque (180 millions de francs de chiffre d'affaire, 1850 salariés)
  • Aout 1975 : Avant son rachat par Sogeti, le CAP s'était développé à l'international avec la création quelques années auparavant avec une SSII anglaise, s'appelant également Cap (CAP UK) d'une filiale commune CAP Europe dont le groupe français Cap (Cap France) détenait 42,5% du capital. Mécontent du rapprochement de CAP France avec Sogeti, CAP UK se dispute avec Cap Gemini Sogeti la participation dans Cap Europe, qui est présente dans quatre pays européens dont les Pays-Bas, qui était la plus grosse entité de Cap Europe. L'entité néerlandaise décide de faire passer un oral afin de choisir quel option choisir (celle de CAP UK ou celle de Cap Gemini Sogeti). Finalement, le choix se porte sur le groupe français, qui promet une certaine indépendances aux filiales de CAP Europe.
  • 1975 : Conformément à ses engagements auprès du Cisi, le groupe se sépare de ses activités outsourcing (Eurinfor).
  • 1976 : Le groupe entre dans le capital de Bossard Consultants, qui compte parmi ses responsables Jean-René Fourtou
  • 1977 : Le groupe essaye de se séparer du Cisi, son encombrant actionnaire à 34% , qui est à la fois un concurrent du groupe Cap Gemini Sogeti. Une tentative de rapprochement avec EDS est envisagé.
  • 1978 : Après l'échec du rapprochement avec EDS, création de la première filiale aux États-Unis (Cap Gemini Inc)
  • 1979 : Le groupe fait appel à Jacques Séguéla pour trouver un nom plus commercial et international. Les propositions tels que Sogecap ou International Computer Services ne sont finalement pas retenus et le groupe garde son nom.
  • 1980 : Le groupe crée Cap Gemini Logiciel, filiale dédiée aux activités télématiques et qui participera dans un consortium à la création de l'annuaire électronique sur Minitel
  • 1981 : Cap Gemini Inc rachète la SSII américaine DASD. Cette acquisition est pour l'époque la plus grosse acquisition d'une SSII américaine par des européens.
  • 1981 : Le Cisi, vend sa participation de 34% dans Cap Gemini Sogeti à un pool Bancaire
  • 1981 : Le groupe veut rentrer en Bourse, mais l'arrivée de François Mitterrand qui veut lancer un programme de nationalisation et interdire les sociétés d'intérim, auxquelles sont assimilées les SSII, retarde ses ambitions
  • 1982 : Le groupe atteint 1 milliard de francs de chiffres d'affaires (dont 50% à l'étranger)
  • 1983 : Cession des activités de saisies informatiques et la Sorinfor (prestations machines). Le groupe se concentre sur les activités intellectuelles
  • 1983 : La CGIP (holding d'Ernest-Antoine Seillière) acquiert pour 200 millions de Francs, les 34% du capital autrefois détenu par le Cisi.
  • 1983 : Jacques Stern actionnaire à 34% de la SSII Sesa (société de services et de systèmes informatiques), est nommé à la direction de Bull, nationalisé par l'État, il vend sa participation à Cap Gemini Sogeti, qui prend ainsi le contrôle d'une société autrefois de systèmes complexes pour l'armée, les télécommunications et les transports, et qui est très présent dans les nouveaux métiers que sont l'intégration de systèmes et les réseaux de transmissions de données
  • 1985 : Introduction de Cap Gemini à la Bourse de Paris. Le groupe ouvre son capital à hauteur de 10% la demande porte sur 40 millions d'actions à 650 francs, soit 123 fois l'offre disponible. À tel point que les autorités boursières demandent une hausse du prix de souscription d'une action qui passe alors à 875 francs.
  • 1985 : Le groupe double sa taille aux États-Unis avec l'acquisition des services informatiques de CGA Computers
  • 1987 : CGE (Alcatel) actionnaire à 51% du Sesa est privatisé, et vend pour un montant non révélé sa participation dans le Sesa, qui permet à Cap Gemini Sogeti d'accroître son chiffre d'affaire d'un milliard de francs. Les activités françaises prennent le nom de Cap Sesa, le groupe porte toujours le nom de Cap Gemini Sogeti
  • 1988 : Le groupe IBM tente de racheter Cap Gemini Sogeti, leader européen et numéro 5 mondial des services informatiques, où IBM est encore peu présent. Bien que les négociations seront poussés, ils n'aboutiront pas
  • Avril 1988 : Le groupe Cap Gemini Sogeti prend une participation dans Sema-Metra pour entraver sans succès le projet de fusion entre Sema-Metra et CAP Scientific
  • 1989 : Le groupe réalise 7 milliards de francs de chiffres d'affaires et emplois 12 000 collaborateurs.
  • Juin 1990 : Le groupe organise à Marrakech, une rencontre des managers. Ces derniers sont appelés à voter pour le choix stratégique du groupe
    • 1er scénario : renforcement du groupe dans ses métiers de bases, meilleure coordination des prestations du groupe
    • 2e scénario : convergence des métiers, développement de la gamme de services dans chaque pays où le groupe est implanté
    • 3e scénario : faire de Cap Gemini Sogeti, l'un des 3 ou 4 leaders mondiaux des services informatique en se renforçant là où le groupe est peu présent (Angleterre, Allemagne) et l'outsourcing (autrefois abandonné) et en réorganisant le groupe autour d'une direction à la foi géographique et par secteurs d'activités économiques. Ce scénario entraînerait un risque de faire perdre l'indépendance au groupe.

Le premier scénario recueille 12 % des suffrages exprimés, le second 37 % et le troisième, 51 % des suffrages.

  • 13 juillet 1990 : Acquisition de SCS, la 2nde SSII allemande derrière Debis SystemHause (groupe Daimler-Benz).
  • 18 juillet 1990 : Acquisition pour 2 milliards de francs, auprès du groupe Britannique Pressey, de Hoskyns, leader européen du de l'outsourcing employant plus de 3500 salariés.
  • 23 juillet 1991 : Cap Gemini Sogeti recherche depuis 1989, un actionnaire industriel stable. Des contacts sont pris avec France Télécom, et ATT. Finalement Daimler-Benz entre à 34% dans le capital du Groupe à travers un montage financier complexe et évolutif. Beaucoup voit dans cette entrée au capital, la chronique d'un rachat annoncé.
  • 1991 : Création de Gemini Consulting (fusion des différentes acquisitions du groupe dans le domaine du consulting dans une holding : United Research, Mac Group, Gamma International) regroupant 1 400 consultants dans le monde

[modifier] 1992-1997 : Le groupe se réorganise dans un contexte difficile

  • 1992 : Cap Gemini SCS (Allemagne) et la division prestations informatique de Debis SystemHause, du groupe Daimler-Benz fusionne pour donner naissance à Cap Debis
  • Juillet 1992 : Après 20 ans de croissance rapide (15 à 20 % par an), le secteur informatique s'essouffle, la croissance du secteur se ralentit, et la concurrence des géants américains devient dangereuse.
    Le groupe lance le plan Genesis, le modèle d'agences locales perd de son pouvoir au profit d'une organisation globale, homogène et uniforme au niveau mondial.

Le plan sera confié à Gemini Consulting et coûtera un investissement de 150 millions de dollars.

  • 1993 : Mise en place du programme Genesis qui met en place une organisation uniforme au niveau mondiale (aujourd'hui abandonné) structuré de la manière suivante
    • division support (comptabilité, RH, communication)
    • divisions opérationnelles regroupés par secteurs géographiques (SBA : Strategic Business Area) elle même divise en d'autres divisions
      • Market Developpement Unit (MDU) : fonctions commerciales auprès d'un secteur donné
      • skill-center (centre de services) : réalisations des prestations informatiques d'un secteur donné et commercialisés par les MDU
  • 1995 : Après trois années de pertes, le groupe affiche un bénéfice de 52 millions de francs
  • 1995 : Lancement du programme Convergence, visant à rapprocher les fonctions de conseil et techniques, qui débouchera à la création en 1997 de GMU (Global Market Unit) : pôles transnationaux mélangeant les activités conseils et techniques autour de secteurs données
  • 1996 : Pour suivre les ambitions de globalisation du plan Genesis, le groupe change de nom pour adopter un nom au niveau mondial, le nom de Cap Gemini. La marque Sogeti jugée trop française disparaît. La langue officielle de l'entreprise devient l'anglais.

[modifier] 1997 à aujourd'hui : entre crise et croissance

  • 1997 : Après 21 ans de tentatives infructueuses, le groupe acquiert les 51% restant du capital de Bossard Consultants, leader français du conseil employant 700 personnes et générant 900 millions de francs de chiffres d'affaires.
  • 1997 : Cession de la participation de Daimler-Benz dans le capital du groupe. La crise économique et du secteur informatique, ainsi que les conflits entre les dirigeant de Cap Gemini et de l'actionnaire allemand, pousseront Daimler-Benz à vendre sa participation. Alors qu'en 1991, il envisageait clairement de racheter Cap Gemini. La CGIP par un montage financier acquiert la participation de Daimler-Benz et possède du 34% du capital, seuil limite avant le déclenchement d'une OPA.
  • 2000 : Après 2 ans de négociations, acquisition de la branche Consulting d'Ernst & Young, le groupe prend le nom de Cap Gemini Ernst & Young (CGEY). Cette acquisition onéreuse plombera les comptes durant plusieurs exercices, et fera passer l'effectif du groupe de 40 000 à 60 000 personnes.
  • 2001 : Fusion effective de Cap Gemini, Gemini Consultants et Ernst & Young pour former une seule entreprise Cap Gemini Ernst & Young (CGEY)
  • 2001 : Lancement en France de la webagency Darestep, inventé par Ernst & Young aux USA en 1998. La webagency a depuis disparu et réintégré les structures traditionnelles du groupe.
  • Octobre 2001 : Annonce de la suppression de 5 400 emplois.
  • 1er Janvier 2002 : CGEY (re)crée la filiale Sogeti (réutilisation de la marque autrefois abandonné) pour commercialiser ses activités d'assistance technique et de services informatiques de proximité (son premier cœur de cible) aux entreprises au niveau local et aux grandes entreprises ayant besoin de prestations ponctuelles au niveau local.
  • 2002 : Lancement du plan stratégique LEAP (Leadership Expansion Alignment Portofolio) qui prévoit
    • la montée en puissance de l'activité outsourcing (22% du CA en 2002, 40% en 2007), aux revenus récurrents.
    • développement des capacités offshore et du concept commerciale de Rightshore
    • développement des services informatiques de proximité (marges plus importante, moins sensible aux cycles économiques)
    • nouvelles suppressions d'emplois : 10% des effectifs du groupe (5500 personnes)
  • Octobre 2003 : OPE sur Transiciel et fusion avec Sogeti, l'entité dédiée aux services de proximité, double de taille. Le montant de cette OPE est évalué à 243 millions d'euros.
  • 15 avril 2004 : Le groupe change une nouvelle fois de nom et prend sa dénomination actuelle : Capgemini (en un seul mot). La licence de marque Ernst & Young obtenu lors de l'acquisition de la branche Consulting du groupe Ernst et Young prenant fin en 2004.
  • 2004 La CGIP vend sa participation dans le groupe. Le capital de Capgemini est désormais très éclatée et l'entreprise n'est pas à l'abri d'une OPA.
  • 2005 : L'activité consulting est à nouveau filialisée pour former Capgemini Consulting.
  • 2005 : Réorganisation de l'activité américaine (plan Booster) : nouvel organisation, nouveau système de managment.
  • 2005 : Lancement du plan MAP (Margin Accélération Plan) visant à redresser la rentabilité de l'activité outsourcing : réduction des coûts, développement de l'offshore et de la TMA, renégociation des contrats déficitaires, recherche de contrats de plus petites tailles.
  • 2007 : Acquisition de Kanbay International, une SSII américaine dont la production se fait principalement depuis l'Inde afin de renforcer ses offres offshore (développement de systèmes d'informations dans dans les pays à bas coût)
  • 2007 : Après plusieurs années difficiles, lancement du plan stratégique i3 (industrialisation, innovation, intimité client) destiné à accroître la rentabilité du groupe et la pérennité de son activité, souvent soumise aux cycles économiques.

[modifier] Historique de la marque et du logo


L'as de pique est présent dans le logo du groupe depuis sa création. Il s'agit d'une référence au bridge, activité que le fondateur du groupe Serge Kampf, pratiquait assidûment.

[modifier] Récapitulatif des acquisitions et cessions

Le groupe Capgemini, comme beaucoup de ses concurrents, s'est constitué à travers de multiples acquisitions dans tous les secteurs d'activités lié aux services informatiques : consulting, intégration de systèmes, outsourcing. Près de 40 acquisitions (petites ou grandes entreprises) ont été réalisés en 40 ans.

Acquisitions

Date Entreprise   Pays   Remarques/Activité
Février 1970 Solame
 
Mars 1970 Sorgas
 
Novembre 1970 Infor-Algoe
 
Août 1971 Perfo-Service
 
Octobre 1972 Software International
 
Février 1973 Sesi
 
Juillet 1973 CAP
15% du capital
Octobre 1973 Soref
 
Mars 1974 CAP
100% du capital
Août 1975 CAP Europe
 
Décembre 1976 Bossard Consultants
Conseil en management et stratégie - 51% du capital / 100% en 1997
Avril 1980 Data Logic
 
Janvier 1981 DASD
 
Mai 1982 Spiridellis & Associates
 
Décembre 1982 Sesa
Intégration de systèmes et Télématique - 35% du capital
Janvier 1986 CGA Computers
 
Octobre 1986 Ibat
 
Novembre 1986 Geda
 
Décembre 1986 Sycomm
 
Juillet 1987 Sesa
Intégration de systèmes et Télématique - 100% du capital
Août 1997 ITMI
 
Février 1988 AD&GD
 
Mai 1988 Data Logic
 
Décembre 1988 Hiekkamaki
 
Janvier 1989 Comp. Act Data Systems
 
Février 1989 Systemation Inc
 
Octobre 1989 Merit Systems
 
Janvier 1990 Gamma International
Consulting
Mai 1990 United Research Corp
Consulting
Juillet 1990 SCS
 
Juillet 1990 Hoskyns
Outsourcing (leader européen en 1990)
Janvier 1991 Mac Group
Consulting (conseil en stratégie)
Février 1992 Volmac
Reconnue à l'époque comme la plus rentable SSII en Europe
Mai 1992 Programmator
 
1993 Gruber Titze and Partners    
Janvier 1997 Géislogica
 
Avril 1999 Beechwood
 
Mai 2000 Ernst & Young Consulting
Activités de "consulting" de Ernst & Young : 11 miliards $
Octobre 2003 Transiciel
Services informatiques de proximité
Août 2006 Future Engineering (FuE)
R&D externalisé
2006 SD&M
 
Septembre 2006 Unilever Shared Services (Indigo)
Spécialiste du BPO - 51% du capital
Janvier 2007 InQA.labs
Tests et qualité logicielle
Février 2007 Kanbay International
Spécialiste des SI financiers très implanté en Inde
Février 2007 Software Architects
Services informatiques de proximité
Novembre 2007 Network Consulting Group (NCG)
 

Les récentes acquisitions en Inde et en Amérique du Sud, marque la stratégie affirmé du groupe, qui désire proposer à ses clients recherchant des coûts réduits, des services informatiques à bas coûts réalisés à l'étranger (offshore). L'Inde représente près de 15 000 collaborateurs pour le groupe Capgemini.

Cessions

Date Entreprise   Pays concernés   Acquéreur
1975 Eurinfor (outsourcing)
Cisi
1995 Sema-Metra
Participation minoritaire (27 % du capital)
2004 Activités de maintenance d'infrastructures
EDB Business
2004 Participation dans Vertex Data Centre
United Utilities Plc
2005 Activités Healthcare (Santé)
Accenture (175 Millions $)
2005 Capgemini Japan
NTT Data (95 % du capital)
2005 Activités de maintenance d'infrastructures
Unisys
2006 NIS Europe (infrastructures de réseaux)
BT
2006 Working Links (société d'aide au retour à l'emploi)
 

[modifier] Métiers et activités

Capgemini est l'un des leaders mondiaux dans le domaine du conseil, des services informatiques, de l'infogérance et de l'outsourcing.

Le groupe définit ses métiers en 4 grandes catégories désignées par un sigle en anglais

  • le conseil en management (Consulting Services - CS) à travers Capgemini Consulting : 4 900 collaborateurs, 8,7 % du CA
  • l'intégration de systèmes et le développement d'applications (Technology Services - TS) : 36 000 collaborateurs, 38,5 % du CA
  • l’infogérance (Outsourcing Services - OS) : gestion externalisée de systèmes d'information : 23 300 collaborateurs , 36,6 % du CA
  • l'assistance technique et services de proximité (Local Professional Services - LPS) à destination des besoins locaux des entreprises à travers Sogeti : 18 400 collaborateurs, 16,2 % du CA

[modifier] Pôles d'activités

Les 4 métiers de Capgemini sont découpés en différents pôles d'activités

  • Consulting Services
    • Conseil en conduite de changement
    • Conseil en gestion de la relation client
    • Conseil en gestion logistique
    • Conseil en stratégie
  • Technology Services
    • Développement et intégration d'applications
    • Transformation des systèmes d'informations (stratégie, architecture)
    • Business Intelligence : Capgemini est partenaire des grands éditeurs (Teradata , IBM, Oracle).
    • Infrastructure et Sécurité
    • Changement vers les technologies mobiles
    • Open-Source
    • Applications Oracle, SAP, Siebel
    • Portails applicatifs
    • RFID
  • Outsourcing Services
    • Application Management (tierce maintenance applicative)
    • BPO (externalisation de processus métiers)
    • Gestion externalisée des infrastructures
    • Gestion externalisée des réseaux et de la sécurité
  • Local Professional Services (Sogeti)
    • Applications Services (Sogeti AS) : intégration et développement d'applications
    • Infrastrucures Services (Sogeti IS)
    • High Tech Consulting (Sogeti High Tech)

[modifier] Structures opérationnelles

Le groupe Capgemini s'organise à travers une structure en partie décentralisée

  • Division support (finances, RH, marketing...)
  • Divisions opérationnelles (SBU : Strategic Business Units)
    • SBU Outsourcing (SBU mondial)
    • SBU Financial Services (SBU mondial)
    • SBU Local Professional Services = Sogeti (SBU mondial)
    • SBU Consulting & Intégration Amérique du Nord
    • SBU Consulting & Intégration Europe de l'Ouest (Royaume Uni, France, Espagne, Portugal)
    • SBU Consulting & Intégration Europe continentale & Asie Pacifique

Ces divisions opérationnelles (SBU) se décompose en Business Unit (BU) à vocation régionale, thématique ou technologique (ERP, Business Intelligence, Région Ouest, Région Rhône-Alpes...)
Les business units se structurant autour de skill centers (centre de services) destinée à la production et au développement des services informatiques commercialisés.

[modifier] Présence internationale

Le groupe Capgemini est présent dans une trentaine de pays.
En 2007, les principaux marchés de Capgemini sont

  • le Royaume-Uni : 25,6% du CA
  • la France : 22,6% du CA
  • l'Amérique du Nord : 19,8% du CA
  • Benelux : 13,4% du CA
  • Allemagne : 6,4%
  • Pays scandinaves : 6,2%
  • Espagne : 3,3%

[modifier] Secteurs d'activités

Le portefeuille client est répartie en différentes divisions opérationnelles  :

  • Secteur public : 30% du CA
  • Energie et Utilities (environnement, eau...) : 15 % du CA
  • Banque, Finance et Assurances : 15 % du CA
  • Industrie, Commerce et Distribution : 30% du CA
  • Télécommunications, Médias et Entertainment : 10% du CA (notamment avec sa filiale Capgemini Telecom & Media)

[modifier] Organisation de l'entreprise

[modifier] Direction de l'entreprise

  • Paul Hermelin : directeur général
  • Nicolas Dufourcq : directeur général adjoint en charge des finances
  • Alain Donzeaud : secrétaire général & ressources humaines

[modifier] Conseil de surveillance

[modifier] Conseil d'administration

[modifier] Comité exécutif

Le comité est composé des 3 membres de la direction générale et de :

  • Henk Broeders, Europe du Nord et Asie/Pacifique
  • Antonio Schnieder, Europe centrale, Italie, Espagne, Portugal
  • Philippe Donche Gay, France et TME (telecom et media)
  • Paul Spence, Outsourcing Europe
  • Luc-François Salvador, Sogeti

[modifier] Comité Stratégie et Développement

Le comité est composé des trois membres de la direction générale et de :

  • Alain Donzeaud, secrétaire général et ressources humaines
  • Pierre-Yves Cros, Stratégie et Communication
  • Gilles Taldu, “Global Delivery”
  • Hubert Giraud, Infogérance et B.P.O.
  • Salil Parekh, Technologie
  • Björn-Erik Willoch, Conseil

[modifier] Données financières et boursières

Données financières en millions d’euros
Années 2003 2004 2005 2006 2007
Chiffre d'affaires 5 750 6 235 6 954 7 700 8 703
Résultat net part groupe -197 -359 +141 +293 +440
Fonds propres 3 350 2 788 2 992 3 697  
Dettes financières 202 768 1 145 1 160  



On peut noter que la marque du groupe est Capgemini, avec une orthographe en un seul mot. Mais la société holding cotée au CAC 40 porte le nom de Cap Gemini (en deux mots).

[modifier] Bibliographie

  • Tristan Gaston-Breton : La Saga Cap Gemini (2000 - Editions Point de Mire) - ISBN 2-914090-00-5

[modifier] Lien externe