Avallon

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Avallon
Carte de localisation de Avallon
Pays France France
Région Bourgogne]
Département Yonne
(sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement d'Avallon
(chef-lieu)
Canton Canton d'Avallon
(chef-lieu)
Code Insee 89025
Code postal 89200
Maire
Mandat en cours
Jean-Yves Caullet
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de l'Avallonnais
Latitude
Longitude
47° 29′ 27″ Nord
         3° 54′ 33″ Est
/ 47.4908333333, 3.90916666667
Altitude 163 m (mini) – 369 m (maxi)
Superficie 26,75 km²
Population sans
doubles comptes
7 366 hab.
(2 007)
Densité 275 hab./km²

Avallon est une commune française, située dans le département de l'Yonne et la région Bourgogne.

Sommaire

[modifier] Géographie

La ville, chef-lieu d'arrondissement, est située sur un plateau élevé dominant la vallée profonde du Cousin. Sa superficie est d'environ 2,673 hectares.

Pour présenter la géographie donnons la parole à l'historien Victor Petit : « Avallon, ville d'origine extrêmement ancienne, est bâtie dans une situation remarquablement pittoresque. Aussi jugeons-nous utile de mettre sous les yeux de nos lecteurs une carte topographique des environs d'Avallon, un plan de l'ancienne ville et enfin une vue panoramique de la ville actuelle. La vue d'ensemble, prise du haut du parc des Alleux peut donner une idée générale de l'aspect agreste et charmant de la haute colline rocheuse sur le sommet de laquelle se développe la ville tout entière(...).

Vers le centre du dessin on remarque les deux principaux monuments d'Avallon : l'église de Saint-Lazare, et, un peu sur la gauche, la tour de l'Horloge. En avant du clocher de Saint-Lazare se trouvent les restes de l'église Saint-Pierre. Un peu à gauche est le tribunal donnant sur la rue Bocquillot et aboutissant à la Petite-Porte en avant de laquelle on voit la charmante promenade dite Terreau de la Petite-Porte. La tour Gaujard est à gauche ; l'Eperon fortifié, qui domine la route de Lormes, est à droite et domine les beaux escarpements de roches granitiques qui plongent jusqu'au fond de la vallée. Le chevet de l'église Saint-Lazare cache le vaste bâtiment des Ursulines. La tour qui est en face porte le nom de l'Escharguet.

Plus à droite se voit une autre tour s'élevant au-dessus d'une énorme muraille défensive très bien conservée ainsi que sa petite guérite en pierre. Un peu plus à droite on voit l'église neuve de Saint-Martin. Plus à droite encore, et précédée de quelques arbres verts, on remarque la sous-préfecture. Enfin, à l'extrémité du dessin on aperçoit l'ancienne église Saint-Martin. En avant s'étend un immense terrain rocheux et ondulé qu'on nomme Les Chaumes. Le versant rapide de cette colline forme, à gauche, le vallon profond qui isole et borde, à l'est, tout un côté de la ville. Le fond de ce vallon est occupé par un petit cours d'eau venant de l'étang des Minimes. Une route longe ce ruisseau, qui traverse un groupe de maisons formant le faubourg de Cousin-La-Roche.

A droite, on voit la route de Quarré-les-Tombes, aboutissant au Pont-Claireau. Le cours du Cousin, divisé par plusieurs îles, occupe le premier plan (...) Remontons à la tour de l'Horloge. Derrière la tour Gaujard, mais à 700 mètres au delà, se trouve l'Hôpital (...) A gauche de la maison d'école, on voit le Terreau de la Porte-Neuve. Au-dessous on reconnaît la bordure de la route de Lormes, contournant, en écharpe, le flanc cultivé de la montagne, et descendant droit au grand pont du Cousin, par le fond du vallon de l'ouest, arrosé par le petit cours d'eau du Pautot ou de Touillon. On entrevoit ce pont à la base de beaux escarpements de roches de la colline dite La Morlande, au sommet de laquelle s'élève une maison bourgeoise, qui, en construction en 1830, a pris le nom de Maison-d'Alger.

En avant du pont du faubourg de Cousin-le-Pont, s'élance d'une rive à l'autre la belle arche construite pour le passage des tuyaux des fontaines remontant au niveau de la ville après être descendus d'un plateau un peu plus élevé. C'est à l'extrémité de ce plateau que s'élève la belle maison des Alleux, placée au sommet de magnifiques escarpements de roches (...) Le camp des Alleux se trouve tout-à-fait en dehors de notre panorama et ainsi l'étroite et tortueuse vallée du Cousin est oubliée. La vallée n'est belle que vue de la ville, et la ville n'est réellement belle que vue de la vallée. » [1]

[modifier] Blason et devise

Le blason et la devise d'Avallon(Tour de l'Horloge)
Le blason et la devise d'Avallon
(Tour de l'Horloge)

D'azur à une tour d'argent maçonnée de sable

Devise : esto nobis, Domine, turris fortitudinis (Soyez pour nous, Seigneur, une tour de force, de courage)


[modifier] Histoire

plan de la ville d'Avallon vers 1750
plan de la ville d'Avallon vers 1750

Le site est occupé depuis un oppidum gaulois, du peuple éduens. Il semble que la ville dépendait de la province d' Autun. L'Itinéraire d'Antonin parle d'Aballone, et dans la Table de Peutinger apparaît Aballo. Le Morvan avallonnais a dû jouer un rôle attractif pour les riches familles romaines venues d'Autun : souces nombreuses, immenses forêts, facilité d'accès ... Les romains repoussant les populations gauloises construisirent un temple, un tribunal et un théâtre.

Il a longtemps été une place-forte importante. On retrouve cinq siècles après les grandes invasions la dénomination d'Avallonem Castrum. Le château fut construit sur l'emplacement de la ville antique, le temple est devenu un oratoire consacré à Notre-Dame ; le prétoire est resté l'endroit où se rendait la justice. Le théâtre ne fut retrouvé qu'en 1765 : à cette occasion, on retrouva des sièges antiques, six médailles, des sépultures, des armes, des débris d'amphores selon Courtépée. Un musée établi dans la Tour de l'Horloge recueillit les principaux objets.

Au VII° siècle, le moine Jonas mentionne un Cabalonem Castrum. Le sort du bourg est lié à celui de la Bourgogne : tantôt royaume indépendant, tantôt réuni au royaume d'Austrasie (jusqu'au IX° siècle). En 806 Charlemagne, dans un capitulaire, fait don d'Avallon et de l'Auxois à son fils Louis le Débonnaire. En 817 celui-ci le transmet à son fils Pépin.

En 931 le duc de Bourgogne, Gislebert, part en guerre contre Raoul, son beau-frère qui s'est emparé d'Avallon et l'a annexé au comté d'Auxerre. En 1002 le roi Robert veut reprendre le duché de Bourgogne à Othon Guillaume : Avallon fut assiégé pendant trois mois et la famine obligea de livrer la ville. Elle fut dévastée et la plupart des habitants massacrés. Les habitants, serfs, appartenaient à trois maîtres différents : le duc de Bourgogne, l'abbé de Saint-Martin, les chanoines de Saint-Lazare. Lors de la quatrième croisade, le duc de Bourgogne affranchit les habitants d'Avallon et leur octroya une charte de commune. Ensuite ce fut l'abbé qui en 1110 imita le duc. Par contre les chanoines ne cédèrent que beaucoup plus tard et sous la contrainte. Ils eurent "le droit de nommer quatre échevins pour régir, gouverner, manier, administrer la ville et subvenir à ses affaires et négoces, celui de présenter au choix du roi un capitaine ou lieutenant pour leur défense, et, quand le Tiers-Etat fut admis aux Etats de Bourgogne, aux alentours du XIV° siècle, ils y envoyèrent deux députés"[2]

Au commencement du XVe siècle les tours et les remparts sont en ruines : ce qui permet à un chef de bandes nommé Fort-Epice, de s'emparer de la ville et de la garder pendant huit mois en 1433. Il faut vingt ans à la ville pour se relever de cette épreuve. On construit une tour carrée au centre de la ville pour le guet : elle possède une horloge. Les rues se pavent. En 1543, la population a presque triplé. Mais les guerres de religion ne vont pas épargner la ville. Puis la Ligue, en 1590, cause de grands dommages. La foudre endommage aussi le grand clocher de Saint-Lazare et le petit clocher, respectivement en 1589 et 1595. Il faut ajouter à ce sombre tableau, la peste en 1531, et 1587.

Le XVIIe siècle est le temps des embellissements : en 1713 l'hôpital est reconstruit (dotation du président Odebert), en 1770 c'est la construction de l'Hôtel-de-Ville et en 1791 la démolition de l'église de Saint-Julien

Rappelons quelques traditions de la ville : le guetteur de nuit, criant l'heure et demandant de prier pour les trépassés, le fantôme de "carême-prenant" qui parcourait la ville en procession, la messe de Pâques fleurie où l'on faisait pleuvoir sur l'assistance des oublies et où on libérait des oiseaux au sein de la nef.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2001 en cours Jean-Yves Caullet PS Maire
1995 2001 Yves Vanhaecke RPR Député-Maire
1989 1995 Léo Grézard MRG-PS Maire
1983 1989 Léon Laurent RPR Maire
1976 1983 Jean Chamant RPR Député Sénateur Maire
1965 1976 Jules Mathe Maire
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : Site Cassini[3])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4166 5038 5483 5060 5569 5666 5666 5745 5922
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5543 5533 6070 5816 5930 6139 6335 6076 5809
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5906 5848 5900 5235 5387 5603 5848 5637 5497
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 - -
5976 6846 8814 8904 8617 8217 7366 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


[modifier] Economie

Principales entreprises :

  • la société Pneu Laurent, filiale du fabricant de pneumatiques Michelin, est spécialisée dans le rechapage de pneumatiques poids lourds, camionnettes et génie civil.
  • SKF Roulements d’orientation (RKS SA) est une entreprise de SKF France, filiale du groupe suédois SKF. 85% de sa production est destinée à l'exportation.

[modifier] Monuments

[modifier] Édifices religieux

Église St-Lazare
Église St-Lazare
  • La Collégiale Saint-Lazare

La Collégiale fut fondée au XII° siècle, afin d'accueillir les nombreux pèlerins qu'attiraient à Avallon les reliques de Saint Lazare.

De l'édifice bâti au IV° siècle, seule subsiste une crypte sous le choeur actuel.

Les deux portails de la façade sont datés du XII° siècle. L'historien Victor Petit les qualifiait en 1870 de "chefs d'oeuvre de la sculpture décorative". [1]

Le clocher, incendié puis ruiné plusieurs fois, s'effondra en 1633 et fut remplacé en 1670 par la tour actuelle.

Icône de détail Article détaillé : Église Saint-Lazare d'Avallon.
  • L'église neuve de Saint-Martin

Elle est construite vers 1650 et faisait partie du couvent des Visitandines. Sa façade est d'ordre dorique et le petit portail, d'ordre ionique. Elle fut restaurée et agrandie en 1848.

  • L'église Saint-Julien

C'était une petite église qui s'élevait là où se trouve la place du marché. Au XI° siècle, au moment de sa construction, elle se situait hors les murs. On pense qu'elle fut la deuxième église construite à Avallon. En 1520, elle fut reconstruite en partie. Les intempéries l'endommagèrent de nombreuses fois. En 1793, elle fut rasée

  • Les Capucins

En 1653, grâce aux subsides de Pierre Odebert, le couvent fut construit sur le terrain de la promenade allant de la rue de Lyon à la rue des Jardins. L'élaboration de ce bâtiment donna lieu pendant trois ans à des querelles assez vives entre les opposants et les partisans du nouveau couvent

  • Les Minimes

En 1615, un couvent fut construit à l'angle de la rue du faubourg de Saint-Martin et de la rue des Jardins. Auparavant à cet endroit la famille Odebert possédait une maison forte. " Les bâtiments étaient fort simples. La chapelle n'avait pas non plus d'ornementation architecturale." [1]

  • Les Ursulines

Ce couvent, construit en 1629 à côté de la tour de l'Horloge, dépendait des Ursulines de Dijon. La cour intérieure, carrée et bordée d'une galerie voutée rappelle le cloitre moyen-âgeux. Les bâtiments, vastes, ont été divisés par lots et mis en vente comme biens nationaux le 12 fructidor de l'an IV.

  • Les Visitandines

Les dames de la Visitation établirent leur couvent en 1646. Le terrain appartenait à l'abbaye de Saint-Martin et était situé entre la voie romaine et le vallon de l'Etang-des-Minimes. La répartition des bâtiments respecte les traditions monacales du Moyen-Age.

En 1848 l'église du couvent fut restaurée, agrandie, et devint l'église Saint-Martin.

[modifier] Monuments civils

  • Le château

De ce qui fut la demeure des ducs de Bourgogne il ne reste rien. Les archives sont d'autre part assez évasives quant au sujet. L'emplacement "englobait les terrains occupés actuellement par le collège et le couvent des Ursulines au nord, le tribunal et la maison de détention à l'ouest, et par les églises de Saint-Lazare et Saint-Pierre à l'est. Le côté sud, c'est-à-dire celui qui touche à la Petite-Porte pouvait, selon toutes les probabilités, être occupé par le donjon" [1]

Cette forteresse est mentionnée dès le VII° siècle.

  • L'hôpital

En 1659 le futur établissement reçoit 30 000 livres du président Pierre Odebert. Le bâtiment est construit aux frais de la ville entre 1715 et 1728 : il est situé vers l'extrémité de la promenade du Grand-Cours.

En 1843 le bâtiment s'agrandit d'un corps de logis pour les hommes du côté ouest. En 1867 nouvelle construction pour les femmes, en parallèle au bâtiment précédent.

  • L'Hôtel-de-Ville

Il est sis dans la grande rue et face à la place Saint-Julien. L'édifice a été construit en 1770 et ressemble à une maison particulière. "Deux culasses de canons de fer forgé, munies de leurs anneaux, sont placées en guise de borne aux côtés de l'entrée. Ces deux gardiens semblent dater du XVe siècle ; ils sont mentionnés comme étant hors de service dès le milieu du XVIe siècle." [1]

  • La place Saint-Julien

Cette place "a été agrandie de tout l'emplacement qu'occupait l'église de Saint-Julien. On y remarquait, il y a quelques années, la façade d'un très vieil édifice désigné comme étant la résidence des anciens ducs de Bourgogne. Les dépendances de cette demeure portent le nom de Cour-Catin qui est celui de " Nicolas Catin, chevalier et capitaine de cent hommes d'armes qui l'occupa sous les ordres des ducs de Bourgogne". Il ne subsiste de l'ancien bâtiment qu'une tourelle d'escalier et quelques pans de murs, datant du XVe siècle, enclavés dans des constructions récentes ." [1]

  • Les ponts

En 1775 un pont en pierre fut construit pour le passage de la route de Lormes. Il faut remarquer les deux piles centrales qui sont obliques : cela permettait d'être dans le fil de l'eau.

Un ancien pont en bois, rénové en pierre en 1457, n'avait plus qu'une arche en 1870. Il était non loin du premier pont cité.

Le Pont-Claireau, à l'extrémité du faubourg de Cousin-la-Roche, doit être mentionné pour la beauté du point de vue : barrière naturelle de roches et cascade du Cousin.

Une grande arche de 27 mètres d'ouverture permet, en enjambant le Cousin d'alimenter en eau les fontaines d'Avallon à partir des trois cours d'eau de l'Etang-du-Chapitre, de Montmain, et d'Aillon : elle a été construite en 1847.

  • Les maisons anciennes
vieille maison
vieille maison

Deux maisons remarquables du XVe siècle : une non loin de la Tour de l'Horloge et portant le n° 7 de la rue Bocquillot, l'autre sur le côté de la place Saint-Lazare, avec une tourelle d'escalier.

Cette dernière - appelée la "Maison des sires de Domecy" - était au XVe siècle la maison de ville des seigneurs de Domecy, Jean et Antoine de Salins. En 1633, une tempête renverse le clocher de Saint Lazare sur la maison, devenue propriété du Chapitre de la Collégiale. Elle sera ensuite détenue jusqu'au XIXe siècle par la famille Minard. La façade est classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1925.

Propriétaire du bâtiment depuis 1996, la ville d'Avallon a lancé en 2003 un projet de restauration. Une souscription publique ouverte en 2007 est destinée à rassembler les fonds nécessaires. L'objectif est d'ouvrir un espace culturel, abritant un fond de livres anciens et consacré à l'art de la reliure.

  • La bibliothèque

En 1889, le conseil d'administration de la Caisse d'Epargne d'Avallon, établissement fondé en 1836 sous tutelle municipale, décide la construction d'un siège à Avallon. L'ancienne halle aux grains, qui avait été construite en 1772 non loin de la Porte Auxerroise, est démolie et la nouvelle Caisse d'Epargne inaugurée en 1893.

En 1986, la ville d'Avallon achète le bâtiment qui n'était plus occupé. En 1989, la bibliothèque municipale s'y installe. Elle prend le nom de Bibliothèque Gaston Chaissac.

  • Les portes et murailles fortifiées
guérite
guérite

Les murs furent presque entièrement reconstruits de 1460 à 1470. Le but a été de solidifier des fortifications appuyées sur des bancs de roche. Les tours sont massives et de forme semi-circulaire : la partie creuse servant de corps de garde. La tour la mieux conservée est celle dénommée de l'Escharguet, au bout de la rue de la Vachère.

En 1590 on ajouta des angles saillants aux anciennes fortifications et l'on installa une petit guérite au sommet, en encorbellement.

Les vieilles portes " aussi obscures que massives(...)" ont été abattues par les magistrats pour "rendre la ville plus commode et plus agréable(...)" : telle était l'opinion de Courtépée vers 1777. La plus importante était construite vers l'entrée de la Grande-Rue ; la route de Dijon y aboutissait et elle était nommée la Bastille. L'autre porte, dite Porte-Auxerroise donnait sur le grand chemin d'Auxerre ;

La Porte-Neuve s'ouvrait du côté de l'ouest.

La Petite-Porte se trouve au bout de la rue Bocquillot : c'était la direction de Lormes et du Nivernais. De là on domine de plus de cent mètres l'étroite vallée creusée par le Cousin

  • La sous-préfecture

La sous-préfecture est installée dans une belle demeure bâtie en 1845.

  • La Tour de l'Horloge
tour de l'Horloge
tour de l'Horloge

Construite par les échevins à l'endroit le plus élevé de la ville, en février 1456. Elle est édifiée au-dessus de la voie publique comme la Tour de l'Horloge d'Auxerre ou comme à Saint-Fargeau. L'arcade qui soutient l'édifice porte le nom de Porte de la Boucherie ou Bouchoise.

Dès 1460 la tour, munie d'un campanile et haute de 49 m, reçoit une cloche de 521 livres. Un guetteur y est présent, jour et nuit.

On connaît le nom des artisans qui ont participé à sa construction : le maître-maçon est Jehan Berg, quant aux charpentes elles sont le fruit du travail de Nicolas Boulevault et Nichot-Michot[4]

Un escalier de pierre, en spirale, conduit aux différents étages, qui sont éclairés par des fenêtres à croisillons. Les échevins ont tenu leurs réunions dans une des salles jusqu'en 1772.

A la fin du XVIIIe siècle, la tour a besoin de réparation. Les échevins décident de la détruire et font même démolir la toiture. Mais une violente opposition des habitants, conduite par l'architecte Jacques Nicolas Caristié, fait abandonner le projet. Ce n'est toutefois qu'entre 1825 et 1835 qu'on entreprendra les travaux de réparation et qu'on reconstruira entièrement la flèche.

A partir de 1862 la Société d'Etudes d'Avallon en fait son siège et y tient ses séances. Sous son égide, une restauration des deux salles est entreprise et permet de retrouver les peintures décoratives initiales. L'une des salles accueille jusqu'en 1912 les collections de la Société d'Etudes, embryons du futur musée archéologique.


  • Le Tribunal

Il se situait en 1870 face aux portails de l'église Saint-Lazare. On admet que l'immeuble a été construit sur l'emplacement du prétoire antique. Sa façade a été remaniée à diverses époques. La cave fort rustique qui s'étend sous le bâtiment, est intéressante : elle permet de dater l'édifice du XIIIe siècle. De la même époque : une cheminée et une tourelle carrée percée d'une fenêtre à croisillons.

[modifier] Panorama

Vue d'Avallon et de la Collégiale Saint-Lazare depuis les Chaumes
Vue d'Avallon et de la Collégiale Saint-Lazare depuis les Chaumes

[modifier] Culture

  • Musée de l'Avallonnais , 5 rue du Collège
  • Musée du Costume , 6 rue Belgrand-
  • Grenier à Sel , rue Bocquillot
  • Atelier de Verrerie d'Art, 13 rue des Isles-Labaume, Vallée du Cousin
  • Salles Saint-Pierre et La Fabrique, place de la collégiale Saint-Lazare
  • Les Abattoirs , rue de Lyon
  • Galerie du Mouton Bleu , 48 rue porte Auxerroise

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, maréchal de France
  • Louis Nicolas Davout, maréchal d'Empire
  • Pierre Joseph Habert, général d'Empire
  • Paul Baudoin, architecte, restaurateur de l'Eglise Saint-Lazare, fondateur du Musée historique
  • Alain Lipietz, économiste, député européen, a passé son enfance à Avallon
  • Lazare-André Bocquillot, travaux sur l'histoire de l'Avallonnais
  • Elise Mazella, peintre qui a trouvé une partie de son inspiration à Avallon
  • François Moreau, fondateur de la société d'Etudes d'Avallon
  • Prévost de Vernois, général de division de l'Empire
  • Simon Vallambert, médecin de Marguerite de France
  • Jean Chamant, ministre des transports
  • Gaston Chaissac, peintre, écrivain et poète
  • Ernest Cœurderoy, docteur, écrivain et anarchiste

[modifier] Jumelages

[modifier] Compléments

[modifier] Ouvrages

  1. abcdef Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l'Yonne, librairie Voillot, Avallon, 1870 (réimpr. 2001)
  2. M.Challe: le siège d'Avallon en 1433
  3. http://cassini.ehess.fr/ : notices communales avec tous les recensements
  4. M.Quantin: Un épisode des guerres civiles du XVIe siècle, à Avallon

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens externes