1651 en France

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Cette page concerne l'année 1651 du calendrier grégorien.

Chronologie de la France

1650 en France - 1651 - 1652 en France

Sommaire

[modifier] Janvier

[modifier] Février

[modifier] Mars

  • Mercredi 1er mars : La régente accorde la convocation des États généraux pour le 8 septembre, avec l'intention secrète de la faire annuler par le roi, qui devait atteindre sa majorité le 5 septembre. En fait, la réunion des États n'eut pas lieu.
  • 2 mars : Arrêt du Parlement excluant les cardinaux des conseils du roi.
  • 6 mars : Turenne se réconcilie avec la cour. Le roi lui pardonne.
  • 7 mars : Mme de Longueville quitte Stenay et arrive à Paris le 13. Il est bien possible qu'elle ait rompu la paix pour se dispenser de suivre dans son gouvernement de Normandie son mari, le mari, qu'elle tient pour un barbon. Il a 56 ans, elle en a 32.
  • 13 mars : Arrivée à Paris de Mme de Longueville.
  • 14 mars : Retour de Mme de la duchesse de Longueville de Stenay.
  • 15 mars : Gaston d'Orléans approuve son retour et réunit ses domestiques. Le clergé lui rappelle la promesse d'une convocation des Etats généraux.
  • 16 mars, La reine promet la convocation des États généraux pour le 1er octobre à la noblesse qui la réclame.
  • 18 mars :
    • Madame de Sévigné signe un acte notarié où elle se déclare domiciliée à l'hôtel de Retz, dont elle sera toute sa vie proche, avec des oscillations en fonction des manoeuvres du futur cardinal de Retz qui n'était pas toujours facile à suivre...
    • Envoi dans les provinces des lettres royales convoquant les Etats généraux.
    • Retour de Mme la Princesse[1] de Montrond.
  • 20 mars : Le premier président Molé menace les nobles de représailles s'ils ne cessent pas leurs assemblées. Pour contrer les nobles qui considèrent le roi comme privé de sa souveraineté tant qu'il est soumis à sa mère et au cardinal, le Parlement envisage de reculer la majorité du roi de treize à dix-huit ans. ce qui ferait perdurer l'emprise du cardinal cardinal. C'est une idée qui imprègne profondément l'époque : le roi ne saurait mal faire, mais il peut être mal conseillé.
  • 24 mars : La reineavance au 8 septembre la réunion des États généraux.
  • 25 mars : Gaston d'Orléans oblige l'assemblée des nobles à se disperser.
  • 27 mars : Début de la Semaine de la Passion, moment très important pour la piété de la reine.
  • 30 mars : Anne d'Autriche, prisonnière au Palais-Royal depuis le 10 février, retrouve sa liberté d'action.

[modifier] Avril

, la validité de sa thèse qui avait été contestée par la Sorbonne.

  • 30 avril : Le nonce di Bagno transmet à la Secrétairerie la lettre de 60 évêques demandant au pape de se prononcer sur les cinq propositions de l'Augustinus.

[modifier] Mai

[modifier] Juin

[modifier] Juillet

[modifier] Août

  • Jeudi 3 août : Condé consent, de mauvaise grâce, à rendre visite à la régente .
  • 4 août : Condé apprend que la cour et la vieille Fronde viennent de conclure contre lui une alliance en bonne et due forme. Gondi sera cardinal et Mademoiselle de Chevreuse épousera Paolo Mancini, neveu de Mazarin.
  • 6 août : Naissance de François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon au château de Fénelon, Périgord
  • 7 août : M. de Mercœur déclara un jour en plein Parlement son mariage avec mademoiselle de Mancini
  • 17 août :
    • Déclaration Anne d'Autriche contre Condé en forme d'acte d'accusation. Forte de l'appui de Gondi, la régente passe à l'action en faisant lire au Parlement une déclaration contre Condé.
    • Rassemblement de la noblesse du bailliage de Chartres pour la préparation des États généraux (21) Affrontement entre bourgeois armés d'armes à feu et nobles armés de leur seule épée. Plusieurs gentilshommes tués.
  • 18 août : Condé demande au Parlement de le juger. Il accuse Gondi d'avoir inventé les accusations portées contre lui par la reine ; altercation entre les deux héros.
  • 21 août : Au cours d'une séance du Parlement, qui s'est allié contre lui à Beaufort et à Gondi, violente altercation entre celui-ci et Condé. La Rochefoucauld coince Gondi entre les deux battants de la porte du parquet des huissiers et invite les siens à le tuer. Les deux partis sont accompagnés chacun d'une nombreuse suite armée et s'opposent sur des questions de préséance. Le premier président ordonne l'évacuation du Palais de justice par les deux troupes. Au cours du tumulte, La Rochefoucauld tente d'étrangler Gondi entre les deux battants d'une porte. Gondi est dégagé par le président de Champlâtreux
  • 22 août : Pour empêcher la guerre civile, le Parlement demande à la reine de bien vouloir proclamer l'innocence de prince.
  • 27 août : Départ du duc d'Orléans pour Limours.

[modifier] Septembre

[modifier] Octobre

[modifier] Novembre

  • Jeudi 2 novembre : Traité de Bordeaux, entre les Princes, La Rochefoucauld et Pierre Viole.
  • 2 novembre : A Bordeaux, signature d'un nouvel accord, analogue à celui du 22 juillet, entre La Rochefoucauld, les Princes et quelques autres.
  • 6 novembre : Au nom des mêmes et en vertu des pouvoirs donnés, Pierre Lenet, fidèle de Condé, signe un traité à Madrid, avec don Hiéronimo de La Torre, plénipotentiaire du roi d'Espagne.
  • 12 novembre : Destruction de la grosse tour de Bourges. L'artificier allemand Daniel Lesgat calcule mal son affaire. Elle se fend simplement de haut en bas. Il recommence le 9 décembre.
  • 13 novembre :
    • Mazarin, qui rassemble des troupes en vue de son retour en France, écrit de Dinant au baron de Pénacors, ami de Gondi, pour demander l'appui de ce dernier.
    • Le couvent des filles de la Miséricorde avait été fondé le 3 novembre 1651 par la mère Madelaine, qui est ici appelée mère de la Miséricorde. Il était situé rue du Vieux-Colombier.
  • 15 novembre : Le comte d'Harcourt dégage Cognac que La Rochefoucauld assiège. Condé assiste impuissant à la prise de la ville de Cognac défendue par Nort. Ses soldats sont tués ou, comme lui, faits prisonniers.
  • 19 novembre : Mme de Sévigné est de retour à Paris.
  • 27 novembre : Prise de Cognac et de La Rochelle par l'armée royale commandée par le comte d’Harcourt. Exécution cruelle de Basse, un officier, qui avait défendu la dernière tour avec les Suisses. Harcourt demande à ses Suisses de tuer eux-mêmes leur chef, puis le fait achever par ses hommes. Condé se trouve refoulé au-delà de la Charente et bientôt au-delà de la Dordogne.

[modifier] Décembre

  • Lundi 4 décembre :
    • Enregistrement par le Parlement de la déclaration royale du 8 octobre proclamant les princes coupables de lèse-majesté. En même temps, décision d'enquêter sur le projet de Mazarin de bientôt rentrer dans le royaume.
    • Le comte d'Harcourt bat Condé près de Tonnay-Charente.
  • 6 décembre : Émeute à Paris, sans doute fomentée par le parti des princes. Le premier président Molé est assiégé dans sa maison. Monsieur envoie ses gardes le dégager. Mais il fait grâce au meneur, un certain Maillard.
  • 9 décembre : A 3 heures de l'après-midi, destruction de la grosse tour de Bourges. L'artificier allemand Daniel Lesgat croit que sa mèche a fait long feu et s'avance avec des spectateurs quand la tour explose, tuant 25 personnes dont deux chanoines de la ville. Seulement une moitié de la tour a été emportée.
  • 12 décembre : Louis XIV rappelle le cardinal Mazarin.
  • 19 décembre : Alors que Mazarin est à Sedan, le Coadjuteur incite le Parlement à s'opposer au retour du ministre déchu.
  • 24 décembre : Mazarin passe la frontière et entre à Sedan, accompagné par une armée de 7 000 hommes aux ordres du maréchal d'Hocquincourt.
  • 28 décembre : Anne d'Autriche fait dire à Gondi qu'elle accepte le retour de Mazarin et compte sur lui pour le faciliter.
  • 29 décembre : Le Parlement rend contre Mazarin un arrêt de proscription. Sa tête est mise à prix pour 150 000 livres (5 000 écus); sa bibliothèque est vendue.
  • 30 décembre : Mazarin entre à Rethel.

[modifier] Liens internes

[modifier] Références

  1. mère du Grand Condé, on appelle M. le Prince et Mme la Princesse, les chefs de famille, bien que son fils oit devenu chef de cette maison, elle reste princesse douairière