Steenwerck
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| Steenwerck | |
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| Pays |
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|---|---|
| Région |  Nord-Pas-de-Calais |
| Département |  Nord |
| Arrondissement | Dunkerque |
| Canton | Bailleul-Nord-Est |
| Code Insee | 59581 |
| Code postal | 59181 |
| Maire Mandat en cours |
Joël Devos 2008-2014 |
| Intercommunalité | Communauté de communes Monts de Flandres - Plaine de la Lys |
| Coordonnées géographiques |
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| Altitudes | moyenne : 16 m minimale : 13 m maximale : 19 m |
| Superficie | 2 747 ha = 27,47 km² |
| Population sans doubles comptes |
3 263 hab. (1999) |
| Densité | 118 hab./km² |
| Gentilé | Steenwerckois |
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Steenwerck (Steenwerk en néerlandais) est une commune française, située en Flandre française (dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais).
Sommaire |
[modifier] Géogaphie
À 25 km au nord-ouest de Lille et 55 km au sud-est de Dunkerque, en Flandres.
[modifier] Communications
Steenwerck est reliée à Lille et Dunkerque par l'autoroute française A25. Des liaisons ferroviaires en TER sont assurées au départ de la gare de Steenwerck à destination de Lille et de Dunkerque, ainsi qu'aux villes voisines situées sur cette ligne, comme Bailleul, Armentières et Hazebrouck.
[modifier] Communes limitrophes
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Bailleul | |
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| Le Doulieu | N | Nieppe | ||
| O Steenwerck E | ||||
| S | ||||
| Estaires | Sailly-sur-la-Lys | Erquinghem-Lys | ||
| Enclave: |
[modifier] Histoire
On trouve une première mention de cette localité en 1160 lorsque celle-ci s'appelle "Steinwerc", tirant son nom du mot flamand "steen", qui signifie "pierre" et de "werk", qui veut dire "travail, construction". Ce nom s'expliquerait aussi par les pas de pierre qui permettaient de rejoindre le bourg et l'église de Steenwerck, historiquement construite sur l'emplacement d'un temple romain.
L'invasion de Steenwerck s'est faite par la Becque (de Saint-Jans-Cappel à la Lys), on y accédait par des bateaux à fonds plats, les Martscheps. Les tisserands livraient leurs pièces de draps par le port de Steenwerck, au centre du bourg et repartaient vers Armentières, cité de la Toile.
Entièrement détruite pendant la Première Guerre mondiale, le village a connu l'occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale, avant d'être libéré par les troupes britanniques du Major Clayton Lee Bannister, le 6 septembre 1944.
Depuis, la municipalité et la population se sont toujours battues pour éviter de devenir un triste village dortoir. Ceci passe par l'équipement et la fixation de la population par des programmes de logement, et l'encouragement de toutes les initiatives bénévoles en terme d'animation.
[modifier] Administration
| Liste des maires successifs | ||||
| Période | Identité | Parti | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| 2008 | Joël Devos | sans étiquette | ||
| 1959 | 2008 | Maurice Declercq | sans étiquette | médecin retraité |
| 1959 | Henri Plouvier | |||
| Toutes les données ne sont pas encore connues. | ||||
[modifier] Démographie
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[modifier] Économie
Deux zones artisanales : avec les Éts Wlaemynck (tissage spécifique), les Éts Flauw (cheminement des produits agricoles comme la pomme de terre), les Éts Bossaert (signalétique routière), les Éts Lebleu (travaux publics de pointe, assainissement, curage, lagunage), les Éts Turbé (machines agricoles dont élévateurs pour pommes de terre), et Norsol (sol en bétons spéciaux). Au hameau de la Croix du Bac : Aplitec Flandres (électricité et tous travaux spéciaux des métaux).
[modifier] Lieux et monuments
- Maison flamande de la fin du XIXe siècle. De style gothique flamand, elle est inscrite au répertoire des Monuments historiques depuis 1980.
- Musée de la vie rurale : ancienne ferme transformée en musée et rassemblant les activités et les métiers d'un village flamand du début du XXe siècle.
- L'église Saint-Jean-Baptiste de style romano-byzantin. Dessinée par l'architecte lillois A. Lemay, et construite par M. Lys, Steenwerckois d'origine, l'édifice actuel remplace depuis 1928 l'ancienne église entièrement détruite lors de la Première Guerre mondiale. On y trouve des vitraux retraçant la vie de Saint Jean-Baptiste, et qui sont l'œuvre du maître verrier Turpin.
- Circuit des 24 chapelles votives rurales, qui ont fait l'objet d'un recueil en 1993 par J.-L. Decherf.
- Friche Dutrie : à l'origine l'entreprise Dutrie y avait installé des serres de cultures de plantes dont certaines d'essence tropicale, ainsi qu'une pépinière de conifères. Depuis l'arrêt de l'activité économique, la nature y a repris ses droits, et ce site fragile est riche d'une grande variété faunistique et botanique. C'est un exemple rare d'apparition d'un écosystème au coeur d'un village.
[modifier] Cimetière militaire
- En avril 2007, à l'occasion de l'ANZAC Day, une délégation de Nouvelle-Zélande s'est rendu au cimetière militaire de Steenwerck pour exprimer un pardon du gouvernement néo-zélandais à John King, 22 ans, engagé volontaire et fusillé par l'armée britannique pour désertion le 19 août 1916 comme quatre de ses compatriotes. La Nouvelle-Zélande est le premier pays au monde a avoir voté une loi de pardon pour rendre les honneurs aux fusillés pour l'exemple. La Grande-Bretagne l'a suivie à l'automne 2006.
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Culture
- Musée de la vie rurale : avec plus de 1 500 m² d'expositions et plus de 3 000 objets présentés, le musée permet de découvrir ou de redécouvrir le quotidien d'entre 1850 et 1950 : les activités d'une ferme, la vie d'un village, ses commerces, son école et les métiers au début du XXe siècle. Plusieurs journées à thèmes sont organisées sur l'année, tout comme une visite nocturne où l'on retrouve l'ambiance du temps passé, agrémentée parfois par le récit de conteurs. Le musée est devenu au fil du temps un lieu culturel incontournable du village, où se déroulent désormais régulièrement de nombreux spectacles éclectiques et de grande qualité, des manifestations thématiques et des expositions artistiques (peintures, photos, œuvres d'artistes locaux).[3]
- Les géants : fort d'une hauteur de 5,70 m et d'un poids approchant les 100 kg, Totor fait partie de la famille des géants portés du Nord de la France. Il participe à de nombreux cortèges, carnavals, fêtes de géants et autres fêtes locales dans toute la région, ainsi qu'à de nombreux rassemblements de géants, en France et chez nos voisins européens. Il réclame cinq porteurs pour le déplacer et le faire danser. Depuis 2005, un autre géant est arrivé à Steenwerck : Irène, une des héroïnes du film Quand la mer monte... offerte par l'équipe du film aux porteurs du géant Totor. Le hameau de la Croix du Bac a aussi son géant porté : la Marie Groëtte (ou Marie Grouette), représentant une sorcière à tête de grenouille.
- Cinéma : Steenwerck est régulièrement choisi comme décor pour différents films et téléfilms, avec parmi les plus récents Quand la mer monte... de et avec Yolande Moreau, La vie de Jésus de Bruno Dumont ou encore un épisode du Docteur Sylvestre avec Jérôme Anger.
- Littérature : le village est le théâtre d'une scène du roman La Semaine Sainte, un des plus connus du grand écrivain Louis Aragon.
- Biennale de la céramique : Steenwerck accueille depuis plusieurs années des potiers et céramistes qui exposent leurs créations, et réalisent une pièce unique sur un thème proposé par l'association Terretous.[4]
- Le foyer rural a soutenu l'initiative du festival des Conteurs en Campagne, et certains Steenwerckois sont devenus d'excellents conteurs. Le festival se déroule de septembre à octobre dans le Nord-Pas-de-Calais, et Steenwerck fait régulièrement partie des étapes incontournables. Le tarif d'entrée n'est pas calculé en euros ni même en francs, mais en "scrounchs" : chacun apporte une tarte, des gaufres, ou une bouteille, et la "recette" de la soirée est partagée de manière conviviale dès la fin de la représentation et jusqu'au bout de la nuit !
[modifier] Sports
- Les 100 km à pied : d’abord une manifestation sportive mais une manifestation ouverte à tous et pour tous, et dont la devise est « Chacun sa course, chacun son rythme ». Créée en 1976, l'épreuve a lieu chaque année le jour de l'Ascension au mois de mai. Fort d'une équipe organisatrice rassemblant aujourd'hui plus de 400 bénévoles, l'épreuve a acquis une notoriété nationale, et rassemble chaque année plus de 1 000 participants.[5]
- Basket club steenwerckois (BCS) : club de basket créé en 1978, qui compte plus de 200 joueurs réguliers et qui se hisse régulièrement dans le haut du classement des championnats départementaux et régionaux.[6]
[modifier] Harmonie municipale
L'harmonie municipale a été créée en 1812. Et fait marquant, elle accueillait en 1827 Charles X sur le pont de Nieppe...[7]
Dans la région Nord-Pas-de-Calais de nombreuses musiques communales animent les fêtes officielles et populaires des cités.
