Sarlat-la-Canéda

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Sarlat-la-Canéda
Pays
drapeau de la France
     France
Région Aquitaine
Département Dordogne
(sous-préfecture)
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
(chef-lieu)
Canton Sarlat-la-Canéda
(chef-lieu)
Code Insee 24520
Code postal 24200
Maire
Mandat en cours
Jean-Jacques de Peretti
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Sarladais
Coordonnées
géographiques
44° 53′ 34″ Nord
         1° 12′ 55″ Est
/ 44.892778, 01.215278
Altitudes moyenne : 189
minimale : 102
maximale : 319
Superficie 4 713 ha = 47,13 km²
Population sans
doubles comptes
9 707 hab.
(1999)
Densité 206 hab./km²
Gentilé Sarladais, Sarladaises
Site www.sarlat.fr
Carte de localisation de Sarlat-la-Canéda

Sarlat-la-Canéda (en occitan : Sarlat e La Caneda) est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine.

Sommaire

[modifier] Géographie

La ville est située dans le Périgord Noir.

[modifier] Blason

De gueules à la salamandre couronnée d'or sur un brasier du même, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.

[modifier] Histoire

Sarlat est une cité médiévale qui s'est développée autour d'une grande abbaye bénédictine d'origine carolingienne. Seigneurie monastique, elle atteignit son apogée au XIIIe siècle. L'origine de l'abbaye se perd dans les légendes. Elle existe au IXe siècle, faisant partie des six grandes abbayes du Périgord (avec Paunat, Belvès, Saint Front de Périgueux, Brantôme et Terrasson). L'abbaye carolingienne de Sarlat est la seule à avoir été épargnée par les Vikings car située à l'écart de la Dordogne et de ses affluents.

Elle a su demeurer indépendante et se plaça en 1153 sous la protection directe du Saint-Siège à Rome. Elle fut reconstruite à l'époque romane entre 1125 et 1160. En 1318, l'abbaye fut le siège du nouvel évêché créé par le Pape Jean XXII. L'église abbatiale devint la cathédrale du diocèse de Sarlat. Les évêques, remplaçant les abbés, commencèrent sa transformation architecturale qui fut achevée seulement à la fin du XVIIe siècle.

À partir du XIVe siècle, évêques et consuls se partagèrent le pouvoir jusqu'à la Révolution. Devenue cité épiscopale, Sarlat joua un rôle prééminent lors de la guerre de Cent Ans. Réserve d'hommes d'armes, de munitions et de vivres, la ville fortifiée fut également défendue par les châteaux situés aux alentours : Beynac, Castelnaud..., et put porter secours à d'autres villes assiégées par les Anglais : Belvès, Domme, Montignac. Elle devint cependant anglaise à la suite du Traité de Brétigny en 1360. Elle se rallia au roi de France 10 ans plus tard lorsque le connétable du Guesclin repoussa les Anglais. La ville, tout en jouant le même rôle que précédemment, dut se rendre deux fois et souffrir des exactions du capitaine de Vivans et du vicomte de Turenne.

La Fronde mit fin à cette période favorable en 1652. Sarlat fut de nouveau occupée par les troupes de Condé. Elle s'en délivra dans le sang. La qualité architecturale de ses monuments et de ses immeubles atteste de son dynamisme et de sa capacité à se maintenir dans les grands courants économiques. La disparition du diocèse (rattaché à celui de Périgueux) à la Révolution lui retira sa prééminence. Devenue sous-préfecture, elle s'endormit, pendant près de 150 ans, pour se revivifier seulement depuis 40 ans.

Il est permis de penser qu'en France de nombreuses villes ont possédé d'aussi curieuses et pittoresques ruelles, d'aussi beaux monuments, mais le modernisme a détruit progressivement ces trésors du passé. Sarlat a été miraculeusement sauvée grâce à la loi promulguée le 4 août 1962 dite Loi Malraux. Cette loi sur la restauration des secteurs sauvegardés fut appliquée pour la première fois en France à Sarlat. Le centre de la petite cité médiévale avec ses 65 monuments et immeubles protégés servit d'opération pilote pour la mise au point des financements et des critères de restauration.

La maison de La Boétie
La maison de La Boétie

Depuis quelques années, le Sarladais et, plus généralement, le Périgord devient une région très prisée des anglais qui, attirés par le charme de la pierre marquée par l'histoire, viennent contribuer à l'enrichissement de cette zone traditionnellement rurale et permettent un échange culturel sans précédent, qui révèle sans doute les prémisses d'une aire nouvelle dans le cadre communautaire...

« Ici, c'est le Paradis des Français » (Henry Miller).


En 1965, les deux communes de La Canéda et de Sarlat fusionnent sous le nom de Sarlat-la-Canéda.

[modifier] Jumelages

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1977 1989 Louis Delmon PCF -
1989 en cours Jean-Jacques De Peretti UMP Conseiller d'état
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
7 911 [2] 8 801 9 765 9 670 9 909 9 707
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Transports

[modifier] Économie

Logo de la commune
Logo de la commune

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Monuments et lieux touristiques

La ville est classée ville d'art et d'histoire. Elle est réputée pour avoir la plus forte densité de monuments historiques classés ou inscrits au monde. Elle fait partie des beaux villages de France.


[modifier] Sport

Club athlétique sarladais Périgord noir (Rugby à XV)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Sarlat-la-Canéda sur le site de l'Insee
  2. sans La Canéda qui fusionnera avec Sarlat en 1965 ; 8 672 habitants avec La Canéda
  3. site officiel du festival

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Sarlat.